Les réservoirs à toit flottant évitent les explosions

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Dans l'industrie pétrolière, on utilise souvent des réservoirs à toit flottant, qui permettent de stocker les produits liquides inflammables en toute sécurité. Le "couvercle" de la cuve flottant à la surface du liquide, il n'y a pas d'espace vide où les vapeurs pourraient s'accumuler.


Commentaires préférés (3)

J'ai l'impression que la rentabilité du système (moins de pertes par évaporation) est très très loin devant la réduction du risque d'incendie et d'explosion dans la liste des avantages.

Le plus gros du monde est situé en Egypte et contient pas moins d'1 millions de barils pour 110 m de diamètre. Ce réservoir est tellement grand que le toit flottant est une structure à double parois avec vérins hydrauliques.
petrojet.com.eg/news-details/15043?lang=en

En fait, il y en a même 12 :
maps.app.goo.gl/bMbUe5zeYpuz5PSG9

Je travaille dans le domaine. Les toits flottants sont positionnés principalement sur les bacs de super, mais pas sur les bacs de gasoil. En effet, les vapeurs des bacs de super sont beaucoup plus volatiles et inflammables, alors que le gasoil va moins s'évaporer, et ses vapeurs sont beaucoup moins explosives. C'est donc bien une question de sécurité avant tout. D'ailleurs, l'obligation de mettre un toit flottant dans les bacs de essence est une exigence réglementaire.

On trouve ce type de structures pour les stockages de carburants les plus volatils. Parfois des toits flottants. Parfois les stockages ont des toits fixes et à l’intérieur des structures légères qui montent et descendent selon le niveau. On appelle ça des ‘écrans’.
(Source : j’en ai démonté des dizaines au Total pour un grand pétrolier français avec beaucoup d’Energies - non je l’ai pas dit :-)


Tous les commentaires (17)

J'ai l'impression que la rentabilité du système (moins de pertes par évaporation) est très très loin devant la réduction du risque d'incendie et d'explosion dans la liste des avantages.

Le plus gros du monde est situé en Egypte et contient pas moins d'1 millions de barils pour 110 m de diamètre. Ce réservoir est tellement grand que le toit flottant est une structure à double parois avec vérins hydrauliques.
petrojet.com.eg/news-details/15043?lang=en

En fait, il y en a même 12 :
maps.app.goo.gl/bMbUe5zeYpuz5PSG9

Réduction de pertes par évaporation, réduction des émissions de CO2 équivalent, et réduction des risques d'inflammation ou d'explosion. C'est un tout.

L'alternative est de stocker dans des cuves standards pressurisées avec des gaz inertes pour réduire les risques d'explosion, mais ça ne réduit pas les pertes par évaporation.

Certains pilotes de drone sont payés par des financiers pour faire des vues aériennes de ces toits et pouvoir estimé la contenance afin de spéculer sur le prix du baril.

a écrit : Certains pilotes de drone sont payés par des financiers pour faire des vues aériennes de ces toits et pouvoir estimé la contenance afin de spéculer sur le prix du baril. Ah oui !? Je vois pas bien comment spéculer avec ça. Ça représente seulement 1 jour de production d'un gros champ, 5 jours d'un petit, c'est le volume raffiné quotidiennement en France.par exemple, et ça représente environ 75% de la consommation quotidienne Française.

Je travaille dans le domaine. Les toits flottants sont positionnés principalement sur les bacs de super, mais pas sur les bacs de gasoil. En effet, les vapeurs des bacs de super sont beaucoup plus volatiles et inflammables, alors que le gasoil va moins s'évaporer, et ses vapeurs sont beaucoup moins explosives. C'est donc bien une question de sécurité avant tout. D'ailleurs, l'obligation de mettre un toit flottant dans les bacs de essence est une exigence réglementaire.

On trouve ce type de structures pour les stockages de carburants les plus volatils. Parfois des toits flottants. Parfois les stockages ont des toits fixes et à l’intérieur des structures légères qui montent et descendent selon le niveau. On appelle ça des ‘écrans’.
(Source : j’en ai démonté des dizaines au Total pour un grand pétrolier français avec beaucoup d’Energies - non je l’ai pas dit :-)

a écrit : J'ai l'impression que la rentabilité du système (moins de pertes par évaporation) est très très loin devant la réduction du risque d'incendie et d'explosion dans la liste des avantages.

Le plus gros du monde est situé en Egypte et contient pas moins d'1 millions de barils pour 110
m de diamètre. Ce réservoir est tellement grand que le toit flottant est une structure à double parois avec vérins hydrauliques.
petrojet.com.eg/news-details/15043?lang=en

En fait, il y en a même 12 :
maps.app.goo.gl/bMbUe5zeYpuz5PSG9
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Avec tout mon respect, TybsXckZ, les vérins hydrauliques ne sont pas intégrés au double toit comme pourrait le laisser suggérer ta phrase.
Ils ont servi à hisser la structure du niveau de fabrication (le sol?) au niveau de maintenance (d'utilisation?). Il y en avait 240 et ont permis de le faire de manière fluide.

a écrit : Certains pilotes de drone sont payés par des financiers pour faire des vues aériennes de ces toits et pouvoir estimé la contenance afin de spéculer sur le prix du baril. J'ai découvert ce genre d'histoire il n'y pas longtemps, il y a des trucs énorme sur ce genre de chose sur des boîtes d'investissement privé.

Je n'ai plus d'exemple concret, mais des drones qui prennent en photo continuellement les parking de hypermarché pour voir si tel ou tel enseigne fonctionne mieux en ce moment et donc pouvoir savoir à l'avance les resultats.

Et si ce genre de chose continue, c'est que ça fonctionne j'imagine. Assez incroyable à quelle point ça va loin.

a écrit : Avec tout mon respect, TybsXckZ, les vérins hydrauliques ne sont pas intégrés au double toit comme pourrait le laisser suggérer ta phrase.
Ils ont servi à hisser la structure du niveau de fabrication (le sol?) au niveau de maintenance (d'utilisation?). Il y en avait 240 et ont permis de le faire de manière fluide.
J’avais plutôt compris qu’il permettait de déplacer le toit sans le déformer à cause de sa taille et qu’ils étaient entre le sol de la cuve et le toit. Mais j’avoue ne pas savoir.

a écrit : J’avais plutôt compris qu’il permettait de déplacer le toit sans le déformer à cause de sa taille et qu’ils étaient entre le sol de la cuve et le toit. Mais j’avoue ne pas savoir. C'est écrit sur la page que tu cites. Ils ont utilisé 240 vérins hydrauliques pour lever le toit flottant de sa position d'assemblage à sa position de maintenance. Sinon ces toits mobiles son flottants comme leurs noms l'indique. C'est la poussée d'Archimède qui les déplace lorsque le liquide est poussée à l'intérieur du réservoir par les pompes. Et ils ne se déforment pas malgré leurs dimensions et poids parce qu'ils sont conçus commes boîtes raidies, un peu comme des structures de bateaux.

a écrit : Je travaille dans le domaine. Les toits flottants sont positionnés principalement sur les bacs de super, mais pas sur les bacs de gasoil. En effet, les vapeurs des bacs de super sont beaucoup plus volatiles et inflammables, alors que le gasoil va moins s'évaporer, et ses vapeurs sont beaucoup moins explosives. C'est donc bien une question de sécurité avant tout. D'ailleurs, l'obligation de mettre un toit flottant dans les bacs de essence est une exigence réglementaire. Afficher tout Il y a beaucoup d'incendie et d'explosion pour des bacs non EFTR ?

Bon après recherche, il y a aussi quelques accidents avec les toits flottants : www.aria.developpement-durable.gouv.fr/wp-content/uploads/2013/07/01-analogies_toit_flottant.pdf

Il existe aussi des couvercles flottants ou plafonds flottants dans le domaine vinicole. Sur des cuve inox ouvertes de quelques Hectolitres lors de la vinification l'oxygène au contact du vin n'est pas souhaité. Pour cela il est utilisé un couvercle entouré d'une sorte de chambre à air. Le couvercle est déposé sur le vin dans la cuve. À l'aide d'une pompe à air le boudin est gonflé bloquant le couvercle et isole le vin de l'air extérieur.

a écrit : J'ai découvert ce genre d'histoire il n'y pas longtemps, il y a des trucs énorme sur ce genre de chose sur des boîtes d'investissement privé.

Je n'ai plus d'exemple concret, mais des drones qui prennent en photo continuellement les parking de hypermarché pour voir si tel ou te
l enseigne fonctionne mieux en ce moment et donc pouvoir savoir à l'avance les resultats.

Et si ce genre de chose continue, c'est que ça fonctionne j'imagine. Assez incroyable à quelle point ça va loin.
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Y en a toujours de plus inventifs pour générer un maximum de moula ! :)

a écrit : Ah oui !? Je vois pas bien comment spéculer avec ça. Ça représente seulement 1 jour de production d'un gros champ, 5 jours d'un petit, c'est le volume raffiné quotidiennement en France.par exemple, et ça représente environ 75% de la consommation quotidienne Française. J'ai vu ça sur un short mais je n'arrive pas à le retrouver désolé.
Le pilote donnait ses différentes missions dont celle ci.
J'imagine que s'il survole un grand parc à silo d'un certain pétrolier cela donne une idée des réserves à l'instant et donc du prix du baril à venir.

Quand on voit que pour une période comme le COVID les pétrolier payaient les acheteurs afin de ne pas couper la production ce qui leur coûtait plus cher.
Cela ne m'étonne pas que certains spéculent sur les réserves.

a écrit : J'ai vu ça sur un short mais je n'arrive pas à le retrouver désolé.
Le pilote donnait ses différentes missions dont celle ci.
J'imagine que s'il survole un grand parc à silo d'un certain pétrolier cela donne une idée des réserves à l'instant et donc du prix du baril à venir. />
Quand on voit que pour une période comme le COVID les pétrolier payaient les acheteurs afin de ne pas couper la production ce qui leur coûtait plus cher.
Cela ne m'étonne pas que certains spéculent sur les réserves.
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J'ai fait quelques recherches et donc c'est vrai. Les fonds spéculatifs et certaines entreprises d'analyses de données paient pour observer les réserves de pétrole par satellites ou drones. En finance ça s'appelle dès "alternative data". Ça leur permet d'obtenir une estimation des stocks avant les publications officielles de données, et donc de spéculer puisqu'à chaque publication officielle les cours varient.

Ils utilisent pleins d'alternative data. Certains compte le nombre de voitures sur le parking des supermarchés, d'autres suivent les cargos en mer, etc. Plus étonnant, les investisseurs suivent la fréquentation de certains club de striptease à New-York depuis qu'on a remarqué une baisse de fréquentation (par les courtiers) avant les cracks boursiers. Ou encore le lipstick index théorisé par Leonard Lauder (de chez Estée Lauder) qui a remarqué qu'en cas de tension économique la consommation de rouge à lèvre augmente car les gens évitent les grosses dépenses et se rabattent sur les petites.

a écrit : J'ai fait quelques recherches et donc c'est vrai. Les fonds spéculatifs et certaines entreprises d'analyses de données paient pour observer les réserves de pétrole par satellites ou drones. En finance ça s'appelle dès "alternative data". Ça leur permet d'obtenir une estimation des stocks avant les publications officielles de données, et donc de spéculer puisqu'à chaque publication officielle les cours varient.

Ils utilisent pleins d'alternative data. Certains compte le nombre de voitures sur le parking des supermarchés, d'autres suivent les cargos en mer, etc. Plus étonnant, les investisseurs suivent la fréquentation de certains club de striptease à New-York depuis qu'on a remarqué une baisse de fréquentation (par les courtiers) avant les cracks boursiers. Ou encore le lipstick index théorisé par Leonard Lauder (de chez Estée Lauder) qui a remarqué qu'en cas de tension économique la consommation de rouge à lèvre augmente car les gens évitent les grosses dépenses et se rabattent sur les petites.
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Excellent !
Merci pour ta recherche et ton partage.

Le coup du club de strip-tease je m'y attendais pas comme quoi la data vaut tout l'or du monde aujourd'hui

Je me coucherai triplement moins bête !

a écrit : J'ai fait quelques recherches et donc c'est vrai. Les fonds spéculatifs et certaines entreprises d'analyses de données paient pour observer les réserves de pétrole par satellites ou drones. En finance ça s'appelle dès "alternative data". Ça leur permet d'obtenir une estimation des stocks avant les publications officielles de données, et donc de spéculer puisqu'à chaque publication officielle les cours varient.

Ils utilisent pleins d'alternative data. Certains compte le nombre de voitures sur le parking des supermarchés, d'autres suivent les cargos en mer, etc. Plus étonnant, les investisseurs suivent la fréquentation de certains club de striptease à New-York depuis qu'on a remarqué une baisse de fréquentation (par les courtiers) avant les cracks boursiers. Ou encore le lipstick index théorisé par Leonard Lauder (de chez Estée Lauder) qui a remarqué qu'en cas de tension économique la consommation de rouge à lèvre augmente car les gens évitent les grosses dépenses et se rabattent sur les petites.
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Oui plutôt par satellite que par drone, car je ne sais pas dans quel pays le survol de réservoirs par drone serait autorisé.

Le satellite privatisable est facile et généralisé, et pour pas grand chose (relativement parlant) tu peux avoir un cliché journalier d’une zone précise (ex: via planet.com).

Tu peux aussi ré-utiliser des vues satellites publiques gratuites pour arriver à tes fins: par exemple les images du satellite Firms, dédié à la détection de feux (de forêt), sont utilisées en osint pour suivre l’évolution des combats en Ukraine.