Peut-être rencontrerez-vous un jour une personne avec un nom peu commun : SNP. Ce nom original signifie en réalité que la personne n'en a pas ! En effet, SNP veut dire « Sans Nom Patronymique ». Lors de l'époque coloniale, on donnait ce nom de famille à ceux qui n'en avaient pas pour respecter la règle selon laquelle toute personne devait posséder un nom et un prénom.
La plupart des familles s'appelant ainsi ont depuis réussi à changer de nom afin de ne pas être associées à cette période de l'histoire.
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Je trouve que quite à donner snp comme nom de famille ils pourraient plutôt demander à la famille d'en choisir un.
Source : lien wikipedia de l'anecdote
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Je trouve que quite à donner snp comme nom de famille ils pourraient plutôt demander à la famille d'en choisir un.
Mme ou Mr Sanopa par exemple !
Le paradoxe du SNP qui se transmet aux enfants et qui devient nom patronymique. Je ne savais pas qu'on pouvais porter un nom en acronyme.
Pouvoir inventer son propre nom ça pourrait donner des choses croustillantes !
Ils auraient pu mettre une voyelle dans ce nom histoire de l'égayer un peu...
Je connaissais une personne qui avait SNP comme nom de famille, elle a finalement pris comme nom le prénom de son père après sa mort. Elle devait en avoir par-dessus la tête d'expliquer son nom
Source : lien wikipedia de l'anecdote
Aussi à une époque on appelait les personnes selon la fête inscrite dans le calendrier le jour de leur naissance… certains africains en particulier, nés le14 juillet s'appelait donc Fetnat (diminutif souvent inscrit sur les calendriers pour "Fête Nationale")!
À quoi ça sert de donner un tel nom à tout ce qui n'en ont pas vu qu' on se retrouve avec tout un tas de gens nommés SNP ?
Tout comme une fois j'avais lu dans mon journal régional, une femme avait voulu appeler son fils "jardin d'amour".
Fort heureusement pour lui ce prénom ne fut pas accepté. Vous imaginez ?
A verifier mais je crois qu'au USA, un cadavre non identifié porte le nom de Jane/John Doe (selon son sexe). C'est l'equivalent de Mr ou Mme X en France.
Comme le fameux Freeman des anciens esclaves
Ça me rappelle l'histoire de ces parents qui voulaient appeler leur enfant "Titeuf" en référence au fameux héros de bande dessinée ! La décision à été refusée par la justice, heureusement...
Vécu lors de la saisie de dossier dans mon boulot... un peu perturbant la première fois!
J'ai rencontré des descendants d'autochtones africains (notamment malgaches) à qui les administrateurs coloniaux avaient attribué d'office un prénom. En effet, le relatif éloignement des populations et leur faible nombre ne rendaient pas indispensable la possibilité de parler d'une personne précise à une autre qui ne la connaîtrait pas, sans employer aucun référent indirect ("le fils aîné de", "la mère de", "un enfant du village de X", "le boulanger", etc.). Entre proches ou amis, quand la situation exigeait que l'on précise l'identification - si je "te" parle, "tu" sais que c'est à "toi" que je m'adresse, mais pour des raison de commodité au quotidien, un identifiant spécifique peut se révéler sinon nécessaire, au moins pratique - on utilisait alors une appellation équivalente à un prénom, à la différence fondamentale que non contente d'être généralement choisie par son porteur, elle n'avait aucun caractère officiel ni même pérenne. Où pouvait bien être le problème si un individu qui ne vous avait jamais vu et ne vous verrait jamais ne savait pas comment s'adresser à vous ? Ou si une vieille connaissance vous appelait par votre ancien prénom ? Vous n'aviez qu'à la corriger si elle s'adressait à vous et si elle vous mentionnait dans une conversation avec un tiers, à partir du moment où celui-ci comprenait qu'il s'agissait bien de vous, alors encore une fois, où pouvait bien être le problème ?
Naturellement, quand la métropole a décidé d'envoyer des officiers d'état civil recenser les populations indigènes et établir des registres, cette manière de penser ne plut que modérément. Beaucoup d'administrateurs attribuèrent ainsi d'office des prénoms officiels et définitifs. Le grand-père d'un de mes amis s'était ainsi vu baptiser Prosper par l'administration coloniale.
Pour ceux qui trouve rigolo de pouvoir choisir son nom, sachez qui fut un temps où tout le monde à du en choisir un. Ça n'a pas été créé par Dieu.