La Constitution française n'est pas exempte de fautes d'orthographe

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La Constitution de la Ve République française, adoptée par référendum le 28 septembre 1958, a fait l'objet de nombreuses révisions mais aucune d'entre elles ne corrigea la faute d'orthographe qu'elle contient à l'article 16 : "Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate...". Il aurait en effet fallu écrire "menacées" à la place de "menacés".


Tous les commentaires (121)

a écrit : C'est triste a dire, mais le feminin disparait un peu de plus en plus dans notre langue. Lisez des livres dont l'heroïne principal est une femme et qu'il est ecrit a la 1re personne, il sera ecrit tout le long au masculin... Sérieux faut arrêter avec le féminisme inutiles : ok le combat égalité homme femme est encore d'actualité mais sauf erreur de ma pars, ce n'est pas le problème du féminin dans la langue française qui est important mais plutôt ceux du domaine des emplois non?

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a écrit : Faut comprendre c'est pas leur faute c'est de la negligence... Peut être des phobiques de la grammaire

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a écrit : Le plus grave à propos de cet article 16 ce n'est pas la faute qu'il contient, c'est qu'il permet au Président de la République de prendre les pleins pouvoirs s'il l'estime nécessaire ! C'est surement l'un des articles les plus dangereux de notre constitution. Tu oublies les garde-fous qui accompagnent cet article. La liste est non-exhaustive, mais le Parlement (ou seule l'AN, je ne sais plus) se réunit de plein droit tous les 30 jours pour prononcer ou non la nécessité de maintenir l'état extraordinaire de l'article 16.
En outre, la durée totale pendant laquelle les pouvoirs exceptionnels peuvent être employés est de 6 mois (de mémoire).
Enfin, la dissolution de l'Assemblée Nationale est interdite, et toute modification de la Constitution l'est également.
Sachant en plus que la procédure de révision de la Constitution est longue et compliquée et à l'issue incertaine ; réviser les dispositions de l'article 16 pour assouplir les conditions de son exécution est (quasi) impossible.

En définitive : Rien à craindre de l'article 16, hormis les argumentaires incertains et mal-renseignés des communistes ! (Je ne te catégorise pas dans une couleur politique, c'est simplement que le PCF à l'époque était contre la Constitution de de Gaulle et Debré pour ce motif-là essentiellement !)

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a écrit : C'est triste a dire, mais le feminin disparait un peu de plus en plus dans notre langue. Lisez des livres dont l'heroïne principal est une femme et qu'il est ecrit a la 1re personne, il sera ecrit tout le long au masculin... il faut mettre un e à principale .

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a écrit : Euh...T'es sûr de ton coup là?
Parce que ce matin, j'ai vu un article du Gorafi disant exactement cela...Et comme chacun le sait, c'est un site de canulars sous forme de news...

J'y avais par exemple lu l'histoire d'un adolescent décédé à force d'essayer de se trans
former en Super Guerrier...

www.legorafi.fr/2014/05/21/lacademie-francaise-valide-finalement-ils-croivent-et-faut-quon-voye/
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Oui ça sent la Gorafisation :).

Parce que l'Académie Française, elle reste droit dans ses bottes à ce propos, ça m'étonnerait qu'ils aient changé d'avis en 1 an !

www.academie-francaise.fr/croivent-pour-croient

a écrit : Tu oublies les garde-fous qui accompagnent cet article. La liste est non-exhaustive, mais le Parlement (ou seule l'AN, je ne sais plus) se réunit de plein droit tous les 30 jours pour prononcer ou non la nécessité de maintenir l'état extraordinaire de l'article 16.
En outre, la durée totale pendant
laquelle les pouvoirs exceptionnels peuvent être employés est de 6 mois (de mémoire).
Enfin, la dissolution de l'Assemblée Nationale est interdite, et toute modification de la Constitution l'est également.
Sachant en plus que la procédure de révision de la Constitution est longue et compliquée et à l'issue incertaine ; réviser les dispositions de l'article 16 pour assouplir les conditions de son exécution est (quasi) impossible.

En définitive : Rien à craindre de l'article 16, hormis les argumentaires incertains et mal-renseignés des communistes ! (Je ne te catégorise pas dans une couleur politique, c'est simplement que le PCF à l'époque était contre la Constitution de de Gaulle et Debré pour ce motif-là essentiellement !)
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Heureusement qu'il y a des garde-fous, mais on peut quand même dire que c'est sûrement l'un des articles les plus dangereux de la constitution. En effet, si les garde-fous empêcheraient un président qui le souhaiterait de devenir dictateur à vie, ils lui donnent quand même la possibilité de prendre les pleins pouvoirs du jour au lendemain de son propre chef et sans aucun contrôle et d'ordonner ce que bon lui semble pendant plusieurs jours avant que les contre-pouvoirs ne le lui interdisent finalement ! Il pourrait en faire des dégâts ! Il vaut mieux espérer que nos présidents soient des personnes équilibrées.

La date est le 4 octobre 58.
Quand on parle de la constitution on parle de sa promulgation et non de l adoption par referendum.

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a écrit : Je sens qu' ils y en a qui ont attendu la fin de l'anecdote pour trouver la faute. ^^ Genre ça t'a sauté aux yeux... Héhé

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a écrit : Genre ça t'a sauté aux yeux... Héhé A moi oui.

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Cet article (n°16) est l'un des plus importants concernant le pouvoir politique de la Vème République. En effet celui-ci permet, en cas de force majeure, de donner les pleins pouvoirs au président. D'après mes vagues souvenirs de lycée, il n'a été utilisé qu'une seule fois, lors de la guerre d'Algerie.

a écrit : En fait, si on voulais modifier la constitution, meme pour une faute debile, il faudra par consequent rentrer dans une nouvelle republique. C'est completement con --' Absolument pas ! La constitution de la Ve République a déjà été révisée plusieurs fois. Si cette faute n'est pas corrigée c'est simplement parce que la procédure est longue et compliquée.

a écrit : C'est simple pour modifier une loi c'est long et compliqué, faut porter des motions il faut la voter... C'est bien pire. Changer la constitution c'est beaucoup beaucoup plus compliqué que modifier une loi.

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a écrit : A ce jour la constitution a été révisée 24 fois. Certains disent que c'est trop car c'est le texte fondamental du droit français et qu'il ne devrait pas être modifié autant. D'autres pensent que la constitution doit se moderniser et évoluer avec le temps. La dernière révision en date est celle de 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, qui interdit au président de la République de faire deux mandats consécutifs.

Soit le projet de révision émane du président de la République sous proposition du Premier Ministre. Dans ce cas, soit la révision doit passer devant l'Assemblé Nationale + Sénat (Parlement) réunis en Congrès à Versailles et la révision doit être validée à plus de 3/5ème des parlementaires (d'où l'importance de la majorité au Parlement). Soit elle est votée par référendum, sur le fondement de l'article 11 de la Constitution. Dans ce cas c'est le peuple français qui décide (très rare !).

Soit la proposition de révision émane du Parlement et dans ce cas, la révision doit être validée par référendum !

De Gaulle démissionna de son poste de président en 1969 car le peuple français vota "non" au projet de reforme du Sénat et au projet de régionalisation de l'époque.
Alors qu'en 1962, il organisa un référendum qui sera une réussite. Le référendum portait sur l'élection du président de la République au suffrage universel !
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Petites précisions ..
La réforme de Nicolas Sarkozy en 2008 n'interdit pas de faire 2 mandats consécutifs mais PLUS de 2 mandats consécutifs ( il y a un mandat de 5 ans de différence)
Par ailleurs pour modifier la constitution seul l'article 89 est utilisable. Il y a 2 manieres d'acceder à la modification au final soit par le parlement soit par le peuple si le gouvernement ne veux pas que ça passe devant le congrès (en cas de non majorité généralement donc très rare aujourd'hui) l'art 11 n'est là que pour demander l'avis du peuple sur une question (tel chirac et la constitution européenne en 2005). Ce qu'as fait de Gaulle c'est détourner l'art 11 car légalement il n'avais pas le droit de l'utiliser pour modifier la constitution ( avis défavorable du conseil d'état)

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a écrit : Je sens qu' ils y en a qui ont attendu la fin de l'anecdote pour trouver la faute. ^^ J'avais un doute mais n'étant pas un boss, j'admets avoir attendu pour éviter de me rendre bête ^^

L'accumulation d'éléments précédent "menacés" peut très bien justifier un accord au masculin

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a écrit : C'est le site legorafi qui a publié cette info donc rassurons nous, les adeptes qui "croivent" n'ont pas encore gagné.
Le site de l'académie française le considère encore comme une faute grossière.
Tu me rassures. J'ai un instant cru que les académiciens avaient perdu la tête en prenant le parti des illettrés.
Ce commentaire rapportant une fausse info devrait être modéré même s'il part d'une bonne intention...

a écrit : je ne suis pas sûr que ce soit une faute d'orthographe. Par contre, vous pouvez ajouter une anecdote concernant la langue française sur votre site : l'académie française vient d'admettre comme troisième personne du pluriel du verbe croire au présent de l'indicatif, la forme "croivent". Ainsi, de la même façon qu'on peut dire "ils boivent" au lieu de "ils boient", on peut désormais dire, indifféremment "ils croient" ou "ils croivent" Afficher tout Ils boient ???? Euh non je ne crois pas !!!

Si un texte comme la constitution de la Ve République française comporte des fautes d'orthographe nos commentaires avec des fautes voir même en langage "sms" doivent être plus que tolérés. Hein Philippe?
Alé lé ga on slash :)

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