Pour divorcer aux Philippines, il faut montrer que son conjoint est fou

Proposé par
le
dans

Aux Philippines, il est strictement interdit de divorcer ! Mais cela n'a pas empêché les Philippins de trouver un moyen de se séparer : il est possible de faire annuler le mariage en justice en démontrant, après expertise d'un psychiatre, que l'un des conjoints est fou et inadapté au mariage. Cette pratique, bien qu'onéreuse, se popularise chez les classes aisées.


Tous les commentaires (53)

Cette loi est catholique, les Philippines sont très catholiques.
Pour l'église catholique, le seul moyen de divorcer (devant Dieu, puisque c'est devant lui qu'on fait serment) c'est de prouver que le conjoint était psychologiquement "inapte" au moment du mariage.

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : D'ailleurs Doc Seven en a parlé ! Je vous conseille ses vidéos (cherchez Doc Seven sur YouTube). D'ailleurs l'anecdote révèle que la liberté aux Philippines ou dans d'autres pays n'est pas pareille qu'en France ou ailleurs en Europe... Trop de d'ailleurs, tue le d'ailleurs :)

a écrit : C'est la culture du chacun pour sois ;)
Et on ne se met en couple que par "contrat", dans une logique professionnelle, c'est à dire tant que l'accord est profitable aux deux parties.
Le mariage est vu comme un contrat de prestation de service réciproques.

Ce qui est eff
ectivement entrain de devenir notre culture.
La notion de foyer n'existe plus.


Autrefois, le couple était basée sur une relation sociale.
C'est à dire qu'une fois l'autre reconnu et accepté, même s'il n'était plus "profitable", tant qu'il respectait le minimum de règles sociales à respecter, il ne pouvait pas être "viré".

Le monde professionnel a envahis notre manière de penser d'une façon assez effrayante.
Car il y a des moments dans notre vie où nous ne pouvons pas être "productif". Toutes nos constructions sociales ne peuvent pas être calquée uniquement sur le mode professionnel.


Or nous avons éliminé toutes construction sociales nous permettant de vivre, même dans les moments où nous n'avons pas forcément la force d'être /utile/ aux autres.
( Ou de leur fournir une "prestation" assez agréable )


Par "peur de l'engagement" nous ne nous rendons pas compte que nous construisons un asservissement de tout instant.
Puisque toute relation risque d'être rompue au moindre problème, dès le moindre faux pas.


.
Afficher tout
Autrefois le couple était basé sur une relation sociale ? Autrefois la femme ne travaillait pas et avait juste le droit de se la fermer surtout ! Je pense que l'augmentation des divorces est en partie due à l'émancipation féminine. Une des toutes premières valeurs enseignées de ma mère divorcée : "Trouve toi un boulot. Après seulement, trouve toi un mec." C'est pas une "peur de l'engagement", c'est juste du bon sens.

Posté le

android

(18)

Répondre

C'est les psychiatres qui vont devenir fous oui !

Une chose est sûr c'est qu'ils étaient pas fou amoureux!

Il n'y a pas plus fou que celui qui croit qu'il ne l'est pas !

En même temps la notion d'éternité dans l'amour et le mariage date d'un temps ou l'espérance de vie n'allait gère au-delà de 35 ans...

Posté le

android

(5)

Répondre

a écrit : Donc si j'ai bien compris il faut faire le segpa si on veut divorcer c'est fou!! Heu non, il y a une grosse différence entre fou et sous développé intellectuellement

Posté le

android

(5)

Répondre

a écrit : Si il convient parfaitement pour cela, alors il conviendra pour vivre à tes côtés, à moins que la faute repose en toi-même. " Une femme recherchait un homme parfait ne se sachant pas par nature imparfaite " sens de la fable du héron 'de Lafontaine ´ plagiat d'Ésote. Ésope...

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : A l'époque, en tout cas en Suisse, il était nécessaire de prouver une faute du/de la conjoint(e) pour obtenir le divorce. A présent le consentement mutuel suffit pour une procédure simplifiée et en parallèle on a des taux où plus de la moitié des mariages aboutissent en divorce... Je pense que les gens devraient souvent plus réfléchir avant de se marier. La tendance est aussi à se séparer au moindre échec, à la moindre petite difficulté alors que ça devrait être pour le meilleur et pour le pire, non ? Afficher tout "Pour le meilleur et pour le pire"... je trouve cette phrase absolument délirante... elle implique que les femmes battues et violées par leurs mari, les parents des victimes de la pédophilie de leur conjoint, ceux qui se sont vus mortellement contaminés par l'infidélité de leur epousés, ceux qui en viennent à se haïr dangereusement, sont condamnés à subir leur cauchemar pour le restant de leurs jours... sans compter que je ne doute pas un instant des abus liés à cette condition, dans " les milieux aisé" ça n'à jamais été bien compliqué de se procurer des psychotropes pour amener l'indésirable à s'effondrer psychologiquement... cela s'est déjà vu dans nos contrées civilisées du temps où l'on avait pas cet outil formidable qu'est le divorce, quoi qu'encore onéreux contraignant et dissuasif pour les plus faibles ou les plus intimidés... et puis il ne faut pas oublier une chose: malgré qu'on y ai accès les gens s'entretuent encore... alors sans...

Posté le

android

(7)

Répondre

a écrit : C'est la culture du chacun pour sois ;)
Et on ne se met en couple que par "contrat", dans une logique professionnelle, c'est à dire tant que l'accord est profitable aux deux parties.
Le mariage est vu comme un contrat de prestation de service réciproques.

Ce qui est eff
ectivement entrain de devenir notre culture.
La notion de foyer n'existe plus.


Autrefois, le couple était basée sur une relation sociale.
C'est à dire qu'une fois l'autre reconnu et accepté, même s'il n'était plus "profitable", tant qu'il respectait le minimum de règles sociales à respecter, il ne pouvait pas être "viré".

Le monde professionnel a envahis notre manière de penser d'une façon assez effrayante.
Car il y a des moments dans notre vie où nous ne pouvons pas être "productif". Toutes nos constructions sociales ne peuvent pas être calquée uniquement sur le mode professionnel.


Or nous avons éliminé toutes construction sociales nous permettant de vivre, même dans les moments où nous n'avons pas forcément la force d'être /utile/ aux autres.
( Ou de leur fournir une "prestation" assez agréable )


Par "peur de l'engagement" nous ne nous rendons pas compte que nous construisons un asservissement de tout instant.
Puisque toute relation risque d'être rompue au moindre problème, dès le moindre faux pas.


.
Afficher tout
Shuis assez d'accord sur l'analyse, dans le fond... Après dans la réalité "toute relation risque d'être rompue au moindre problème, des le moindre faux pas" ... Euh.... Non, la j'adhère pas trop. Je ne pense pas que ça se passe de cette manière là, aussi simplement, aussi... Mathématiquement....

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Donc si j'ai bien compris il faut faire le segpa si on veut divorcer c'est fou!! la section segpa n'est pas réservé aux jeunes ayant des troubles psychique...

Posté le

windowsphone

(10)

Répondre

a écrit : A l'époque, en tout cas en Suisse, il était nécessaire de prouver une faute du/de la conjoint(e) pour obtenir le divorce. A présent le consentement mutuel suffit pour une procédure simplifiée et en parallèle on a des taux où plus de la moitié des mariages aboutissent en divorce... Je pense que les gens devraient souvent plus réfléchir avant de se marier. La tendance est aussi à se séparer au moindre échec, à la moindre petite difficulté alors que ça devrait être pour le meilleur et pour le pire, non ? Afficher tout Non.
C'est idiot de voir les choses comme ça. Pourquoi a tout prix préserver le couple quand des chemins différents sont pris ? Pour faire quoi ? Se résigner à avoir une vie en non conformité avec ce qu'on est ? La quête du bonheur n'est elle pas plus intéressante pour tout le monde, y compris les enfants ? En quoi se marier puis divorcer serait un manque de réflexion ? On ne peut pas s'aimer éperdument et ne plus s'aimer 20 ans plus tard ?
Je ne comprends même pas le problème. C'est pas un problème de divorcer, c'est juste de poursuivre sa route autrement. Et ? On n'a pas le droit , 20 ans plus tard, d'avoir des aspirations différentes qu'avant ? Ça gêne qui ? Curieusement que ceux qui n'en ont pas le courage....

a écrit : "Pour le meilleur et pour le pire" ne te parait plus beau que parce que ta culture le mets en valeurs depuis des générations. De plus en plus de gens pensent que chacun devrait pouvoir faire selon ses valeurs personnelles dans le respect mutuel évidemment. "Parceque ta culture le met en valeurs depuis des générations": façon insidieuse de remettre en question des principes moraux de fidélité et de loyauté. Mais ton affirmation est sans fondement regarde ce que font les gens autour de toi et tu t'en rendra compte...

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Non.
C'est idiot de voir les choses comme ça. Pourquoi a tout prix préserver le couple quand des chemins différents sont pris ? Pour faire quoi ? Se résigner à avoir une vie en non conformité avec ce qu'on est ? La quête du bonheur n'est elle pas plus intéressante pour tout le monde, y compris les
enfants ? En quoi se marier puis divorcer serait un manque de réflexion ? On ne peut pas s'aimer éperdument et ne plus s'aimer 20 ans plus tard ?
Je ne comprends même pas le problème. C'est pas un problème de divorcer, c'est juste de poursuivre sa route autrement. Et ? On n'a pas le droit , 20 ans plus tard, d'avoir des aspirations différentes qu'avant ? Ça gêne qui ? Curieusement que ceux qui n'en ont pas le courage....
Afficher tout
Partir quand on a plus rien à retirer de l'autre ou d'une relation de couple ça s'apelle de l'égoïsme. On trouve dans une relation ce qu'on y amène..
Le courage c'est affronter les tempetes quand elles surviennent, et pas s'enfuir comme un lâche, ou comme un consommateur..

Posté le

android

(8)

Répondre

Quelle est la principale cause du divorce ?
Le mariage.

a écrit : Partir quand on a plus rien à retirer de l'autre ou d'une relation de couple ça s'apelle de l'égoïsme. On trouve dans une relation ce qu'on y amène..
Le courage c'est affronter les tempetes quand elles surviennent, et pas s'enfuir comme un lâche, ou comme un consommateur..
Tu as tout à fait raison : on trouve dans une relation ce qu'on y amène. Ah, et ce qu'y amène l'autre, aussi. Mon père, par exemple, y amenait des explications à coups de poings. Et tu vois, de mon point de vue, ma mère n'a absolument pas fait preuve de lâcheté quand elle m'a prise sous le bras et a demandé le divorce, bien au contraire. Il lui a fallu une bonne dose de courage.

En revanche je côtoie tous les jours des personnes malheureuses dans leur couple pour x raisons ( infidélités, jalousie extrême, plus aucune considération....) et qui restent par commodités. Les voilà, pour moi, les lâches.

Posté le

android

(4)

Répondre

Situation analogue au Chili, jusqu'en 2004, où l'on faisait annuler un mariage par un des deux témoins qui déclarait n'avoir jamais été présent le jour de la cérémonie. Depuis, une loi pour le divorce a été votée mais elle n'est pas satisfaisante et la procédure est tellement coûteuse que beaucoup ne peuvent y avoir accès.

a écrit : Tu as tout à fait raison : on trouve dans une relation ce qu'on y amène. Ah, et ce qu'y amène l'autre, aussi. Mon père, par exemple, y amenait des explications à coups de poings. Et tu vois, de mon point de vue, ma mère n'a absolument pas fait preuve de lâcheté quand elle m'a prise sous le bras et a demandé le divorce, bien au contraire. Il lui a fallu une bonne dose de courage.

En revanche je côtoie tous les jours des personnes malheureuses dans leur couple pour x raisons ( infidélités, jalousie extrême, plus aucune considération....) et qui restent par commodités. Les voilà, pour moi, les lâches.
Afficher tout
Je pense que ta situation personnelle t'aveugle. Ici nous ne parlons pas de situations extrêmes... La vie n'est pas toujours blanche ou noire. Même si effectivement le "pour le meilleur et le pire" semble l'induire, cette formulation ne veux pas dire que le pire est une valeur absolue mais une façon de parler. Le marriage reste une union entre personnes consentantes, mais surtout un symbole. Malheureusement ce symbole est de plus en plus galvaudé même si il y a un retour indéniable des valeurs puritaines. Mais chacun y voit ce qui l'intéresse.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Je pense que ta situation personnelle t'aveugle. Ici nous ne parlons pas de situations extrêmes... La vie n'est pas toujours blanche ou noire. Même si effectivement le "pour le meilleur et le pire" semble l'induire, cette formulation ne veux pas dire que le pire est une valeur absolue mais une façon de parler. Le marriage reste une union entre personnes consentantes, mais surtout un symbole. Malheureusement ce symbole est de plus en plus galvaudé même si il y a un retour indéniable des valeurs puritaines. Mais chacun y voit ce qui l'intéresse. Afficher tout Moi ma moitié me dit que c est pour le pire que je suis le meilleur

Posté le

android

(4)

Répondre