Les grossesses non désirées sont encore très répandues : 1 sur 3 en France alors que notre couverture contraceptive est l'une des meilleures au monde. 40% des femmes faisant l'expérience d'une grossesse non désirée ont pourtant une contraception correctement prise. Par exemple, un DIU au cuivre (nouveau nom du stérilet) est efficace à 99,6%. Cela signifie qu'au bout d'un an d'utilisation, 4 femmes sur 1000 tomberont enceintes.
De même, il faut tenir compte des efficacités théoriques et pratiques. La pilule, réputée très fiable avec ces 99,7 % d'efficacité théorique, a une efficacité pratique de 91 %. La différence s'explique par des oublis évidemment, mais pas que : décalage de l'heure de la prise, vomissement, diarrhée, insensibilité...
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Par contre y a des milliards de miliards d'insectes.... mais je connais pas trop leur pratiques sexuelles.
Au delà de ça il est ici plutôt question du ratage de la contraception, son inefficacité et de ses malheureuses conséquences (avortement ou pas, effet psychologique etc...) et pas de la surpopulation humaine me semble-t-il !
P.S. Pour en revenir au sujet faudrait aussi que les hommes se mettent à la contraception. Ainsi si les deux utilisent un moyen ça diminuerait drastiquement les risques
la pilule est soupçonnée d'être cancérigène, c'est comme si on prenait un médicament à vie; le stérilet est un corps étranger qui occasionne à la longue des inflammations , inflammations pouvant déboucher sur un cancer. Le préservatif en latex diminue les sensations de plaisir chez l'homme. Quant à l'avortement, c'est une technique invasive qui n'est pas sans conséquence sur l'organisme de la femme. Qu'est-ce qui reste ?
- le principe même du stérilet (DIU) est de provoquer une inflammation au niveau de l'endomètre afin d'y empêcher la nidation. Par contre, permets-moi de te demander tes sources concernant tes propos "l'inflammation entraîne des cancers". Là clairement tu pratiques de la désinformation
- le préservatif entraîne la diminution du plaisir chez l'homme.. encore une fois, le plaisir de l'homme prévaut sur celui de la femme
- l'IVG n'entraîne pas de conséquences sur l'organisme de la femme
Par ailleurs, je tiens à préciser que je ne suis pas gynécologue, ni obstétricienne, mais sage-femme, et que nous sommes autant qualifiées qu'un médecin pour suivre une femme dans son parcours de suivi gynécologique de prévention (pose, surveillance et retrait de DIU, implant, prescription de tous les moyens de contraception qui existent, dépistage cancer du sein, frottis, prescription d'imagerie, etc) à partir du moment où elle est en bonne santé
Quant à l'IVG, en effet, j'aurais dû préciser qu'il s'agissait de mon opinion personnelle : je n'ai pas le sentiment qu'il s'agisse d'une intervention anodine, mais là encore les gens font ce qu'ils veulent de leur propre corps
Mais il ne traite pas du tout du lien de causalité entre cancer et inflammation chronique du à un DIU.
Mais en poussant le sujet plus loin, quid des lentilles de contact utilisées par une large part de la population ? Faut-il les interdire, parce que susceptibles elles aussi de provoquer des cancers de l'œil, en lien avec l'inflammation chronique qu'elles induisent ?
Si pour tout et n'importe quoi , il faut faire des "études randomisées", si pour prouver à chaque fois des choses évidentes (à savoir qu'une zone du corps sujette à une inflammation chronique peut mener sur le long terme à des cancers) il faut systématiquement sacrifier dans des laboratoires médicaux 1 million de souris blanches, 10000 chimpanzés, 35000 chats et j'en passe ... Contrairement à vous, je n'ai pas besoin que des sommités médicales viennent m'énoncer des évidences, je ne suis pas soumis à la doxa et conformiste au point de ne plus être capable d'écouter mon bon sens et devoir m'en remettre systématiquement à des avis "autorisés"
Ne vouliez-vous pas dire plutôt "La pilule, réputée très fiable avec SES 99,7 % d'efficacité théorique" ?
L'élimination des bactéries grâce à un dentifrice miracle, c'est un problème à une seule dimension. Il suffit de compter dans un mm3 de salive ou de frottis avant/après (comme une numération globulaire) et de savoir déterminer la taille de l'échantillon représentatif, l'intervalle et le niveau de confiance. Si l'on ne comprend pas les équations, il existe des tables et des abaques pour cela, utilisables par quiconque après une demi-heure d'explications.
Dans ce problème beaucoup plus complexe, il me semble que braque a raison mais ne s'est pas expliqué. C'est en effet un problème multi-factoriel: type de moyen contraceptif bien sûr, mais aussi âge, fréquence des rapports, terrain, car les hommes et les femmes sont individuellement plus ou moins féconds (un super-mâle peut avoir un sperme de mauvaise qualité, et inversement), etc..
Il existe des méthodes bien connues des mathématiciens, qui permettent de retrouver dans un tableau multi-dimensionnel les facteurs principalement significatifs, ou plutôt quelles sont les combinaisons de facteurs représentatives. Mais elles ne sont certainement pas enseignées aux biologistes, car beaucoup trop difficiles à comprendre pour disons un bachelier.
En tous cas, de nombreuses publications journalistiques (médecine, nutrition, intérêt de faire du sport, etc.) montrent que leurs auteurs n'y ont rien compris, mais veulent faire du sensationnel.
Le monde est mal fait: des couples sont désespérés parce qu'ils n'ont pas d'enfant (alors qu'ils semblent tout à fait normaux), et d'autres auraient voulu ne pas en avoir.
On va dire que je chipotte mais il s'agit d'un tiers de grossesses non prévues, c'est pas pareil que non désirées. Il est dit aussi que, de ces grossesses-là, 6 sur 10 font l'objet d'un IVG. Du coup c'est flippant pour des pays comme le Chili (oú l'on vient juste d'approuver l'IVG seulement en cas de viol, risque pour la santé de la mère, ou impossibilité de vivre du foetus). Ça doit générer, dans les pays ou l'avortement est ilégal, foultitudes d'avortement clandestins, dans de bonnes conditions certes pour celles qui en ont les moyens (avortement pratiqué clandestinement en clinique privée). Vous noterez que je ne dis pas si je suis pour ou contre, c'est des débat oú on se met jamais d'accord, alors autant balancer des données plutôt que des opinions.
Et oui, les femmes qui n'ont pas eu de grossesses peuvent avoir un DIU. Il est plus petit que le "classique" pour s'adapter au mieux à notre anatomie.
Il faut aussi noter que le DIU est mis en place pour 5 ans (ou plus selon les modèles).
Et pas d'utilisation incorrecte pour un stérilet (sauf si la femme le perd).
Oui l'implant a le meilleur (même meilleur que la stérilisation).