Agatha Christie est l'une des écrivaines les plus célèbres (et de loin la plus traduite) au monde. Mais elle est également pionnière dans une autre discipline beaucoup plus surprenante : elle est l'une des premières Britanniques à avoir pratiqué le surf, en 1922.
C'est à l'occasion d'un tour du monde réalisé en 1922 avec son mari de l'époque qu'elle a découvert et pratiqué ce sport, en Afrique du Sud ainsi qu'à Hawaï. Cette expérience est relatée dans ses mémoires.

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Cf mon post de 13:00
Bon alors dernier message parce que tu déformes mes propos. Si j'ai mis "logique" en majuscule c'était juste pour mettre en évidence (j'aurais dû mettre des guillemets) que tu parlais de "conséquences" et que ça n'avait rien de "logique" dans le sens "cohérent", "rationnel".
Par contre, au plus je te lis et au plus je suis outrée en effet :
- Je te parle de féminiser des métiers, tu en déduis "apauvrissement de la langue"
- Tu trouves que les domaines écrits au féminin sont dégradants (pour l'égo et la fierté des hommes qui les pratiquent)
- Tu déclares plus ou moins que la seule chose apportée par la féminisation de la société c'est le chantage affectif
- Tu ignores les concepts au féminin qui sont péjoratifs pour ne parler que des concepts positifs que l'on vous aurait "volés"
- Surtout, tu ignores mes arguments qui te gènent et ne rebondit que sur ce qui t'arrange voire tu pars dans toutes les autres directions qui te permettraient d'éviter ces arguments. Ce n'est pas comme ça qu'on fait un débat.
Pour répondre à ton dernier commentaire :
"La sensation que tu pourrais ressentir devant cette proposition devrait s'approcher de ce que peut ressentir un homme devant la féminisation des métiers."
Ca n'a absolument rien à voir. On pourrait tout à fait proposer de rendre les noms des concepts masculins, je n'y verrai aucun d'inconvénient. A vrai dire, j'aurais trouvé bien (j'allais dire logique mais n'en rajoutons pas) d'avoir un genre neutre en Français pour désigner justement les concepts qui n'ont pas vraiment besoin d'avoir de genre. Mais pourquoi pas les masculiniser ou les laisser au choix, ça me laisserait totalement indifférente sincèrement.
En revanche, je ne vois pas ce que ça peut te faire que des métiers exercés par des femmes puissent être désignés par des termes féminins. Qu'est-ce qui te dérange autant ? (question réthorique, tu vas me répondre que ça ferait s'effondrer tout un système voire la planète elle-même, j'ai compris).
"A peu près entendons nous bien"
Non, ce n'est pas "a peu près" la même chose...
Débat clos pour ma part, avec toi du moins.
Mettons donc un point final, oui. La féminisation des métiers ne me dérange pas, tant que l'on respecte celles qui veulent continuer d'utiliser les anciens termes. Ajouter des mots n'appauvrit pas une langue, ce n'est pas de ça que je parlais, mais d'adapter la langue à ceux qui ont du mal à la pratiquer. Ça, ça provoque facilement un appauvrissement. La féminisation a apporté entre autres choses le chantage affectif, très visible chez les journalistes. Entre autres choses, c'en est une, pas la seule. Je parle de dégradant et d'ego parce que c'est un des argument des femmes pour féminiser les métiers masculinisés, je transpose cette idée aux concepts. Les concepts peuvent tout à fait être péjoratifs, ça ne change rien à l'origine du féminin pour les designer. Ce n'est pas du vol, c'est comme pour les métiers masculins c'est logique dans la cohérence de l'histoire. Masculiniser les concepts c'est juste une idée d'abord ridicule, comme l'a été celle de féminiser les métiers. Tu vois là la première étape.
Désolé si je t'ai outrée, je pensais que l'on parlait logique, pas de sentiments, j'aurais du faire attention aux tiens.
Je peux te renvoyer à mon commentaire sur la féminisation de certains termes/expressions au Moyen Âge pour te montrer que ce n'est pas du tout ridicule mais que c'est une adaptation a une vision du monde et des relations sociale. Le latin possède un neutre, qui disparaît totalement en français sous la pression d'un certain type de société contre laquelle se battent aujourd'hui un bon nombre de personne.
Féminiser les termes ne rend pas la langue plus facile pour ceux qui ont du mal à la pratiquer, puisque cela induit une variante a la règle du genre, donc une complication (qui est ici utile dans le cadre de la compréhension du sens de ce que l'on veux dire).
Dire que tous ces débats sont partis du simple fait que dans l'anecdote il y ait marqué '' ecrivaine ''...
Et on a oublié agatha !!!!
1ere auteur la plus vendue ds le monde devant jules Verne
je préfère "autrice", qui est sémantiquement plus correct
Personnellement la féminisation des métiers ne me pose pas plus de problèmes que ça, bien que certains cas me choquent comme "écrivaine" justement... mais ça n'est dû qu'au manque d'habitude de voir ce mot...
Par contre, vouloir à tout pris féminiser un titre me rend fou... (exemple : docteur => doctoresse)
Ha ça te rend fou ? à ce point là ! :D
Mais pourquoi pas ? On dit bien Présidente, Adjudante, Cheffe, Duchesse, etc. On peut féminiser les métiers, les grades, les rangs, mais pas les titres ?
J'ai conscience que le mot a l'air "bizarre" parce que très peu employé, cependant, on s'est vite habitués à d'autres mots (genre week-end premier exemple qui me vient ou planning tiens) et ceux-ci nous semblent à présent naturels.
Vous croyez que des gens sont devenus fous quand on a commencé à dire week-end ? Si oui, croyez-vous qu'ils avaient raison de se mettre dans cet état ? :D
Pour ceux (et celles) qui douteraient encore que la féminisation des noms de métiers est loin d'être gagnée, à cause de leur connotation péjorative, je vous signale que c'est le sujet d'une chanson :
"C'est une pute" de Fatal Bazooka
N'en déplaise aux puristes, la langue française demeure beaucoup trop
machiste, rien n'a changé
Un gars c'est un jeune mec, et une garce c'est une pute.
Un coureur c'est un joggeur et une coureuse c'est une pute.
Un chauffeur il conduit l'bus et une chauffeuse c'est une pute.
Un entraîneur c'est un coach sportif et une entraîneuse ben, c'est une
pute.
Un homme à femme c'est un séducteur et une femme à homme c'est une
pute.
Un chien, un animal à quatre pattes, une chienne c'est une pute.
Un cochon c'est un mec sale, une cochonne c'est une pute.
Un salop c'est un sale type, une salope ben c'est une pute.
Un allumeur ça allume le gaz, une allumeuse c'est une pute.
Un masseur c'est un kiné, une masseuse c'est une pute.
Un maître c'est un instituteur, une maîtresse c'est une pute.
Un homme facile c'est un gars sympa, une femme facile ben c'est une
pute.
Un calculateur c'est un matheux, une calculatrice c'est une pute.
Un toxico c'est un drogué, une toxico c'est une pute.
Un beach un volley sur la plage, une bitch c'est une pute.
Un Hilton c'est un hôtel et Paris Hilton ben c'est une pute.
Est ce qu’on peut dire un écrivaine et une écrivain si on est pas sur de son genre ?
Personnellement je n'ai pas la télé. .. donc bon. ...
Exact. Et petite précision: "sage-femme" signifie celui qui a les connaissances sur la femme. Donc même si le professionnel est un homme, il reste un sage-femme.
Penser que le langage, et donc la langue, n'est que le vêtement qui habille la pensée déjà formée est une erreur. On ne pense pas avant les mots, on pense EN mots. Le langage ne retranscrit pas la pensée, il EST la pensée.
Oui, c'est effectivement un sujet complexe, qui ressemble a la question de l'œuf et de la poule. Ce qui est sûr c'est qu'il y a une corrélation forte entre langage et pensée, d'où ma remarque qu'un appauvrissement du langage provoquerait un appauvrissement de la pensée, mais l'inverse serait également vrai.
Dans les anecdotes intéressantes à ce sujet, il y a eu une étude sur la forme grammaticale du futur dans les langues et le taux d'endettement des locuteurs de ces mêmes langues. Typiquement, le chinois n'a pas de futur à proprement parler, le futur se forme à partir du présent, en rajoutant seulement un adverbe de temps. Pour simplifier, en chinois la phrase "je paierai demain" va se dire "je paie demain". Et il y'a une corrélation forte entre les langues qui utilisent ce type de futur et ceux qui s'endettent le moins. Je vais essayer de trouver un lien vers l'étude, ça vaut le détour
D'accord avec toi pour le premier paragraphe, c'est surtout là que je voulais en venir.
Langage et pensée sont consubstantiels.
Ton second paragraphe est très intéressant. J'ignorais tout cela.
En japonais c'est pareil, le futur n'existe pas et fait également partie du présent. La dette est très importante mais c'est une dette souveraine (détenue à 93% par des Japonais), ils sont à l'abri des fluctuations du marché. La dette de la France, à titre de comparaison, est 2 fois moindre en termes de pourcentage du PIB mais elle est détenue à 60% par des étrangers.
Tu devrais songer à publier une anecdote
J'ai eu un peu de mal a le retrouver mais voilà, c'est une étude de Keith Chen et Lera Boroditsky, qui a fait l'objet d'un Ted Talk.
Un résumé en français : www.globword.fr/blog/la-langue-et-son-influence-psychologique/
L'étude d'origine en anglais et en PDF : www.anderson.ucla.edu/faculty/keith.chen/papers/LanguageWorkingPaper.pdf
Je sais qu'il y a des articles meilleurs que le premier en français mais vous avez les mots clés vous devriez pouvoir trouver par vous même
En fait je me suis planté, il s'agissait d'épargne et pas d'endettement. (Et individuel, pas national).
Ci dessous un meilleur article que mon premier lien : www.nibcdirect.be/fr/blog/epargner-selon-sa-langue/
Ça ne veut rien dire "subjectif". Tout est subjectif au point que son utilisation en devient futile. Que le mot soit moche ou non, cela dépend de chaque individu. Comme tout le monde. Je voudrais quand même savoir d'où l'on peut tenir qu'un mot n'est pas fait pour être moche ou non, y'a t-il une règle à ce sujet ? Peut-être un académicien qui y tient et qui pourrait nous renseigner ?
Le donneur de leçon me tue. Surtout sur ce site où ça pullule à chaque coin de rue. La médisance est de rigueur, comme on dit. C'est pour cela que le mot ego n'a pas d'accent car l'humain met toujours un accent sur son ego.
"Que le mot soit moche ou non, cela dépend de chaque individu"
Tu viens de donner la définition de la subjectivité.