La première utilisation de l'ADN dans une affaire criminelle a permis d'innocenter l'accusé

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La première utilisation de l'ADN lors d'une affaire criminelle date de 1987, dans le cadre des viols et meurtres de deux adolescentes en Angleterre. Étonnamment, sa première utilisation a permis d'innocenter le principal suspect, qui avait pourtant avoué le second meurtre. Le coupable put être identifié grâce à la première campagne de prélèvement d'ADN à grande échelle.


Commentaires préférés (3)

C'est assez interpellant que le premier suspect, innocent, ait été poussé à avouer ce qu' il n'a pas commis.Je me demande pourquoi ...
Interrogatoire trop musclé? Pressions de la part du coupable?
Ses difficultés d'apprentissage (voir les sources)?

Voici leur histoire...

D'ailleurs, il ne faut pas croire que le test d'ADN est du séquençage d'ADN à proprement parler où on scrute les 4 milliards de baires de pases de l'Homme, même pour un ordinateur, ce serait super long mais c'est des tests d'empreinte génétique (donc on séquence le génôme quand même). Mais on ne regarde que des régions minisatellites de l'ADN qui sont repétés un nombre différent de fois entre les individus et que, imaginons 1 personne sur 10 est les mêmes répétitions sur une zone spécifique, en prenant 10 zones, vous avez 10-10 chances d'avoir deux personnes avec la même empreinte (soit 1 chance sur 10 milliards) hors jumeaux homozygotes.
En effet, si on comparait des zones importantes, il n'y aurait aucune différence. On compare les zones dites "sans pression de sélection", qui ne code pas pour des protéines.
Intéressant quand on sait que le serment des jurés signalent que : "le doute profite toujours à l'accusé". Dans ce cas là, personne ne serait jamais coupable, la question est de savoir, quel marge d'erreur est acceptable ?

a écrit : D'ailleurs, il ne faut pas croire que le test d'ADN est du séquençage d'ADN à proprement parler où on scrute les 4 milliards de baires de pases de l'Homme, même pour un ordinateur, ce serait super long mais c'est des tests d'empreinte génétique (donc on séquence le génôme quand même). Mais on ne regarde que des régions minisatellites de l'ADN qui sont repétés un nombre différent de fois entre les individus et que, imaginons 1 personne sur 10 est les mêmes répétitions sur une zone spécifique, en prenant 10 zones, vous avez 10-10 chances d'avoir deux personnes avec la même empreinte (soit 1 chance sur 10 milliards) hors jumeaux homozygotes.
En effet, si on comparait des zones importantes, il n'y aurait aucune différence. On compare les zones dites "sans pression de sélection", qui ne code pas pour des protéines.
Intéressant quand on sait que le serment des jurés signalent que : "le doute profite toujours à l'accusé". Dans ce cas là, personne ne serait jamais coupable, la question est de savoir, quel marge d'erreur est acceptable ?
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La vache, ça a l’air ultra complet ton explication, mais pourtant j’ai rien bité.


Tous les commentaires (17)

C'est assez interpellant que le premier suspect, innocent, ait été poussé à avouer ce qu' il n'a pas commis.Je me demande pourquoi ...
Interrogatoire trop musclé? Pressions de la part du coupable?
Ses difficultés d'apprentissage (voir les sources)?

Voici leur histoire...

D'ailleurs, il ne faut pas croire que le test d'ADN est du séquençage d'ADN à proprement parler où on scrute les 4 milliards de baires de pases de l'Homme, même pour un ordinateur, ce serait super long mais c'est des tests d'empreinte génétique (donc on séquence le génôme quand même). Mais on ne regarde que des régions minisatellites de l'ADN qui sont repétés un nombre différent de fois entre les individus et que, imaginons 1 personne sur 10 est les mêmes répétitions sur une zone spécifique, en prenant 10 zones, vous avez 10-10 chances d'avoir deux personnes avec la même empreinte (soit 1 chance sur 10 milliards) hors jumeaux homozygotes.
En effet, si on comparait des zones importantes, il n'y aurait aucune différence. On compare les zones dites "sans pression de sélection", qui ne code pas pour des protéines.
Intéressant quand on sait que le serment des jurés signalent que : "le doute profite toujours à l'accusé". Dans ce cas là, personne ne serait jamais coupable, la question est de savoir, quel marge d'erreur est acceptable ?

Il y a deux choses assez incompréhensibles dans ce "dossier". La 1ère c'est d'essayer de comprendre pourquoi le gars admet un meutre qu'il n'a pas commis. On peut penser de prime abord à un certaine "violence" policière lors de la garde à vue, craquage, etc... mais dans le même temps il refuse catégoriquement d'admettre le meurtre de la 1ère victime (celle dont parle l'anecdote) ; qu'est-ce qui se passe dans sa tête à ce moment là ?
La 2ème c'est quand même le collègue de travail, à la boulangerie, du meurtrier des deux filles qui passe la prise de sang à la place du taré, lors de la recherche des policiers... Ce collègue ne se doutait pas qu'il avait un problème ? Il y a quand même enquête sur violeur et meurtrier de deux gamines ! Il ne trouve pas ça louche que son pote lui demande d'aller à sa place passer la prise de sang... Il ne prend que 18 mois avec sursis ; je trouve qu'il s'en sort trop bien.

a écrit : Il y a deux choses assez incompréhensibles dans ce "dossier". La 1ère c'est d'essayer de comprendre pourquoi le gars admet un meutre qu'il n'a pas commis. On peut penser de prime abord à un certaine "violence" policière lors de la garde à vue, craquage, etc... mais dans le même temps il refuse catégoriquement d'admettre le meurtre de la 1ère victime (celle dont parle l'anecdote) ; qu'est-ce qui se passe dans sa tête à ce moment là ?
La 2ème c'est quand même le collègue de travail, à la boulangerie, du meurtrier des deux filles qui passe la prise de sang à la place du taré, lors de la recherche des policiers... Ce collègue ne se doutait pas qu'il avait un problème ? Il y a quand même enquête sur violeur et meurtrier de deux gamines ! Il ne trouve pas ça louche que son pote lui demande d'aller à sa place passer la prise de sang... Il ne prend que 18 mois avec sursis ; je trouve qu'il s'en sort trop bien.
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Si c'est la première fois que l'ADN est pris à grande échelle, je ne sais pas s'il était en mesure de se douter que l'ADN permettrait d'identifier un criminel et je ne sais pas si ce qu'il a fait est un délit en Angleterre à ce moment-là. Il est plus facile de critiquer 30 ans après.
Le vrai criminel quant à lui a eu la réclusion criminelle à perpétuité.

a écrit : C'est assez interpellant que le premier suspect, innocent, ait été poussé à avouer ce qu' il n'a pas commis.Je me demande pourquoi ...
Interrogatoire trop musclé? Pressions de la part du coupable?
Ses difficultés d'apprentissage (voir les sources)?

Voici leur histoire...
Ce n'est pas le premier et ce ne sera pas le dernier à avouer un crime qu'il n'a pas commis.
Quand on sait comment sont menés les interrogatoires, il ne faut pas être étonné. Il faut avoir une solidité mentale et physique que tout le monde ne possède pas pour ne pas craquer.
Il y déjà eu des parrains du milieu qui ont été obligés de lâcher quelque chose pour que leur calvaire cesse.
Aux États-Unis, il a fallut l'affaire Miranda pour que soit créée la loi du même nom qui autorise tout prévenu à faire appel à un avocat en cas d'arrestation.
En France il a peu de temps qu'une loi identique a été instaurée.
Mais il faut bien se dire que si la police veut vraiment quelqu'un, il est pratiquement impossible de passer à travers.

a écrit : Ce n'est pas le premier et ce ne sera pas le dernier à avouer un crime qu'il n'a pas commis.
Quand on sait comment sont menés les interrogatoires, il ne faut pas être étonné. Il faut avoir une solidité mentale et physique que tout le monde ne possède pas pour ne pas craquer.
Il y déjà eu de
s parrains du milieu qui ont été obligés de lâcher quelque chose pour que leur calvaire cesse.
Aux États-Unis, il a fallut l'affaire Miranda pour que soit créée la loi du même nom qui autorise tout prévenu à faire appel à un avocat en cas d'arrestation.
En France il a peu de temps qu'une loi identique a été instaurée.
Mais il faut bien se dire que si la police veut vraiment quelqu'un, il est pratiquement impossible de passer à travers.
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d'après la page en anglais, le premier suspect était aussi légèrement déficient mental.
c’était donc facile de lui faire porter le chapeau.
d'autant que la charte des droits fondamentaux de l'UE, qui comprend les lois sur la présomption d'innocence, ne date que de 2000.
à cette époque, vraiment pas lointaine, un suspect était donc présumé coupable de base.
ça arrive d'ailleurs encore dans beaucoup de pays.

a écrit : D'ailleurs, il ne faut pas croire que le test d'ADN est du séquençage d'ADN à proprement parler où on scrute les 4 milliards de baires de pases de l'Homme, même pour un ordinateur, ce serait super long mais c'est des tests d'empreinte génétique (donc on séquence le génôme quand même). Mais on ne regarde que des régions minisatellites de l'ADN qui sont repétés un nombre différent de fois entre les individus et que, imaginons 1 personne sur 10 est les mêmes répétitions sur une zone spécifique, en prenant 10 zones, vous avez 10-10 chances d'avoir deux personnes avec la même empreinte (soit 1 chance sur 10 milliards) hors jumeaux homozygotes.
En effet, si on comparait des zones importantes, il n'y aurait aucune différence. On compare les zones dites "sans pression de sélection", qui ne code pas pour des protéines.
Intéressant quand on sait que le serment des jurés signalent que : "le doute profite toujours à l'accusé". Dans ce cas là, personne ne serait jamais coupable, la question est de savoir, quel marge d'erreur est acceptable ?
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La marge d'erreur est telle qu'il est improbable qu'il y ai deux personnes sur Terre qu'on ne puisse pas distinguer par leur ADN.

Improbable ne veut pas dire que la probabilité est nulle, elle est juste très faible.

a écrit : d'après la page en anglais, le premier suspect était aussi légèrement déficient mental.
c’était donc facile de lui faire porter le chapeau.
d'autant que la charte des droits fondamentaux de l'UE, qui comprend les lois sur la présomption d'innocence, ne date que de 2000.
à cette
époque, vraiment pas lointaine, un suspect était donc présumé coupable de base.
ça arrive d'ailleurs encore dans beaucoup de pays.
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En 2000 il y a eu effectivement des inscriptions nouvelles et une réaffirmation formelle de la présomption d'innocence, mais celle-ci existe quand même en France depuis la déclaration des droits de l'homme de 1789.

a écrit : D'ailleurs, il ne faut pas croire que le test d'ADN est du séquençage d'ADN à proprement parler où on scrute les 4 milliards de baires de pases de l'Homme, même pour un ordinateur, ce serait super long mais c'est des tests d'empreinte génétique (donc on séquence le génôme quand même). Mais on ne regarde que des régions minisatellites de l'ADN qui sont repétés un nombre différent de fois entre les individus et que, imaginons 1 personne sur 10 est les mêmes répétitions sur une zone spécifique, en prenant 10 zones, vous avez 10-10 chances d'avoir deux personnes avec la même empreinte (soit 1 chance sur 10 milliards) hors jumeaux homozygotes.
En effet, si on comparait des zones importantes, il n'y aurait aucune différence. On compare les zones dites "sans pression de sélection", qui ne code pas pour des protéines.
Intéressant quand on sait que le serment des jurés signalent que : "le doute profite toujours à l'accusé". Dans ce cas là, personne ne serait jamais coupable, la question est de savoir, quel marge d'erreur est acceptable ?
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La vache, ça a l’air ultra complet ton explication, mais pourtant j’ai rien bité.

a écrit : La vache, ça a l’air ultra complet ton explication, mais pourtant j’ai rien bité. En faite, certaines zones de ton ADN sont répétés et ne codent donc pas pour des protéines alors qu'on pourrait penser que tout l'ADN sert a faire des protéines. Ces zones n'ont donc pas d'impact réelle sur la survie de l'organisme et changent très souvent. C'est ces séquences qu'on regarde et qu'on nomme empreinte génétique.
En effet, on ne regarde pas l'ADN dit codant, qui sert a la création de protéine, tout simplement parce que les changements dans ces zones sont très souvent associé a des maladies et sont donc bien moins modifiés. Par exemple, si ton ADN codant l'hémoglobine (qui transporte l'hémoglobine) change, tu auras la drapanocytose ou la thalassémie...

La dernière de mon commentaire signale que l'empreinte génétique ne permet pas à 100% d'identifier un humain, même si elle reste très fiable.

a écrit : C'est assez interpellant que le premier suspect, innocent, ait été poussé à avouer ce qu' il n'a pas commis.Je me demande pourquoi ...
Interrogatoire trop musclé? Pressions de la part du coupable?
Ses difficultés d'apprentissage (voir les sources)?

Voici leur histoire...
En lisant "voici leur histoire", j'ai même entendu les deux sons qui suivent ces mots ;-)

youtu.be/3h9Zo9vO6dQ

a écrit : En lisant "voici leur histoire", j'ai même entendu les deux sons qui suivent ces mots ;-)

youtu.be/3h9Zo9vO6dQ
Je ne suis pas le seul ahaha

a écrit : En 2000 il y a eu effectivement des inscriptions nouvelles et une réaffirmation formelle de la présomption d'innocence, mais celle-ci existe quand même en France depuis la déclaration des droits de l'homme de 1789. Dans les faits, il n'y a plus de présomption d'innocence puisque maintenant on demande à l'accusé de prouver qu'il est innocent et non à l'accusation de prouver qu'il est coupable
Ça se voit dans beaucoup d'affaire mais aussi tout simplement pour les infractions routières relevées automatiquement ou à la volée.

a écrit : D'ailleurs, il ne faut pas croire que le test d'ADN est du séquençage d'ADN à proprement parler où on scrute les 4 milliards de baires de pases de l'Homme, même pour un ordinateur, ce serait super long mais c'est des tests d'empreinte génétique (donc on séquence le génôme quand même). Mais on ne regarde que des régions minisatellites de l'ADN qui sont repétés un nombre différent de fois entre les individus et que, imaginons 1 personne sur 10 est les mêmes répétitions sur une zone spécifique, en prenant 10 zones, vous avez 10-10 chances d'avoir deux personnes avec la même empreinte (soit 1 chance sur 10 milliards) hors jumeaux homozygotes.
En effet, si on comparait des zones importantes, il n'y aurait aucune différence. On compare les zones dites "sans pression de sélection", qui ne code pas pour des protéines.
Intéressant quand on sait que le serment des jurés signalent que : "le doute profite toujours à l'accusé". Dans ce cas là, personne ne serait jamais coupable, la question est de savoir, quel marge d'erreur est acceptable ?
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J’ai entr’aperçu des fautes d’orthographe

a écrit : C'est assez interpellant que le premier suspect, innocent, ait été poussé à avouer ce qu' il n'a pas commis.Je me demande pourquoi ...
Interrogatoire trop musclé? Pressions de la part du coupable?
Ses difficultés d'apprentissage (voir les sources)?

Voici leur histoire...
TIN TIN....

a écrit : C'est assez interpellant que le premier suspect, innocent, ait été poussé à avouer ce qu' il n'a pas commis.Je me demande pourquoi ...
Interrogatoire trop musclé? Pressions de la part du coupable?
Ses difficultés d'apprentissage (voir les sources)?

Voici leur histoire...
DONG DONG

Encore une fois, aux vues des avis si tranchés, un grand nombre de commentateurs ont eu le dossier judiciaire en main.