Le biais d’optimisme est un biais cognitif qui nous fait croire que nous sommes moins exposés à un événement négatif ou mieux exposés à un événement positif que les autres. Par exemple, un fumeur a tendance à mésestimer le risque de cancer tandis qu’un joueur de casino surestime ses chances de gagner. Ce biais est présent chez tous les humains et même certains animaux.

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En général dans cette situation, je demande aux gens pourquoi ils portent des vêtements en été. Il fait chaud, ils n'en ont pas besoin ! Ah, ben si...
La pudeur de la vie privée numérique a l'air beaucoup moins évidente.
L'exemple des volets le soir fonctionne bien aussi. Il n'y a personne dans les rues, mais les gens sont quand même mal à l'aise de laisser leurs volets ouverts avec la lumière à l'intérieur.
Ils ne peuvent pas voir dehors, mais depuis l'extérieur, il y a potentiellement une foule de gens qui sont devant la fenêtre à les observer.
L'exemple ne s'applique bien sûr pas un soir d'été au centre de Paris :)
Ca fait souvent réfléchir les gens, même si derrière personne ne prend le temps d'aller plus loin !
Je partage ton point de vue sur le sujet. La confiance, c’est un sentiment déraisonné qui fait appel au ressenti et à l’estime de soi plus qu’au bon sens et à la statistique. Certains calculs peuvent entrer en jeu, mais les données sont la plupart du temps biaisées et non objectives. Cela ne veut pas dire qu’avoir confiance en soi est une mauvaise chose au contraire, mais cela ne doit pas être un but, cela doit rester une conséquence.
Cela me fait penser à ce que me disait mon grand-père sur le fait de réussir. En gros, il me disait que pour réussir sa vie, un objectif ou une épreuve, il faut avant tout être un expert. Être un expert, c’est connaitre tout ce qu’il est possible de connaitre sur un sujet donné. La confiance viendra ensuite, car ce n’est qu’un sentiment personnel subjectif. Pour lui, le meilleur moyen d’avoir confiance en soi, c’est de commencer par être incollable sur le sujet.
Un doctorant qui connait par cœur sa présentation de thèse et qui sait répondre aux questions aura confiance en lui naturellement.
Cela peut paraître bateau ou niais comme raisonnement, mais je trouve qu’on oublie souvent cela aujourd’hui. Je ne dis pas qu’il faut être expert pour donner son avis. Je dis qu’être expert permet naturellement d’avoir confiance en soi donc il est plus judicieux de chercher la connaissance, de travailler que de chercher des méthodes ou des grigris pour avoir confiance en soi.
C'est justement là que je vois une distinction. Tu dis toi-même "avoir confiance, c'est connaître ses limites", or mon interprétation est de dire "connaître ses limites, c'est avoir une connaissance comme base de son action", or la confiance intervient dans le domaine de l'inconnu, pas dans celui du "connaître".
Un proverbe russe, qu'on attribue parfois à Staline, dit "la confiance n'exclut pas le contrôle". Pourquoi ? Parce que justement quand on (se) fait confiance, on ne sait pas, on n'est pas sûr, on est dans le pari.
Je n'avais jamais vu le sujet sous cet angle je l'avoue. Effectivement, le meilleur moyen de ne pas s'en remettre au sentiment quand on agit dans l'ignorance, et bien c'est de connaître. L'évidence est invisible, comme souvent.
Sûrement parce-que tout ce qui est numérique paraît abstrait, je ne sais pas. En tout cas c'est une bonne réflexion. Merci, je l'utililiserais.
Venant de lui, cette réflexion ne m'étonne pas, elle est parfaite.
Bien sûr, n'est pas Snowden qui veut.
Je suis peut-être victime d'un biais d'optimisme en disant cela mais la présence importante des injonctions à avoir foi en soi est la concrétisation de la croyance selon laquelle chacun a les moyens de faire mieux, que la réussite que quelques uns semblent connaître est accessible à tous, moyennant un peu de foi en soi. C'est léger comme argument mais plus agréable à penser.
Le mot « espoir » existe déjà, pourquoi en invente d’autres ?!
C'est un peu confus ce débat. L'anecdote parle bien d'un biais (du verbe biaiser), il s'agit là d'un jugement qui n'a rien à voir avec la confiance en soi.
Le joueur de hasard aura toute la confiance qu'il veut, cela ne changera rien car le bandit manchot s'en cogne de celui qui tire le levier.
Par contre, mal maîtriser un sujet (de thèse par exemple comme dit plus haut) mais avoir une bonne tchatche à l'oral fera un peu pencher la balance de son coté, c'est pas la même chose.
Avoir confiance en soi augmente les chances de réussir (bien que ce ne soit pas quantifiable), et à l'inverse, être incollable sur un sujet et ne pas avoir confiance en soi fera inévitablement faire des erreurs, et même des erreurs de débutant où l'on se demandera après: Mais comment j'ai pu dire une connerie pareille? Pourtant je sais ça par cœur! (ne riez pas, c'est forcément déjà arrivé à chacun d'entre nous ;) ).
Voila donc deux choses différentes. L'une qui fausse notre appréhension de la réalité (celui-ci pensera avoir de la chance où pas) et l'autre qui sait de quoi il est capable (celui-ci ne comptera pas sur la chance pour réussir quelquechose). Les deux faits sont bien entendu cumulables, où pas. ^^
Pensée intéressante, mais attention aux fautes de frappe, svp.
Comme d’habitude, vous avez une façon bien à vous de vous exprimer, mais le fond de votre propos est toujours pertinent, invite à réfléchir...
Une seule adresse ULTRA importante pour ceux qui aiment ce genre d'anecdotes :
yourlogicalfallacyis.com
Ces 2 sites devraient, je pense, être universellement connus!!
Non avons considérés cela comme deux choses différentes si tu relies nos commentaire. Nous avons simplement fait un lien.
Vas plutôt dire ça aux américains en Iran ;-)
*égocentrée *raison.
En espérant avoir rendu mon propos bien plus clair par ce biais ! :-D
Pour être très franc, honnête et pragmatique. On ne peut pas répondre à cette question étant donné qu'elle relève de P=NP c'est un problème (une question) ouverte à la communauté scientifique et on ne peut pas se permettre de s'avancer aussi rapidement sur des conclusions factuelles qui n'en sont finalement pas...
Aaah les mathématiques discrètes
C'est un peu comme les gens qui sont soignés avec des placebos, bien que rares, ils existent.
Au final on ne sait pas comment ça marche mais on peut commencer ici à penser que "y croire fermement" peut éventuellement altérer certaines choses (c'est un exemple très a part mais le principe est le même) au delà de la croyance il s'agit de d'informatique théorique, de quantique et de tellement d'autre domaines se penchant sur la question .
la phrase de JC Dusse « oublie que tu n’as aucune chance, sur un malentendu ça peut marcher » à quand même été mise en pratique par notre président , alors qui croire?
Tu vas un peu vite en besogne, le résultat de la confiance en soi n'est pas l'individualisme et la compétition.
La confiance en soi est un support au développement, une personne confiante entreprendra plus de choses sans qu'elles soient forcément négatives.
Avec un peu plus de confiance il irait parler à cette fille qui lui plaît tant et il oserait proposer son idée à son équipe et il ferait ces travaux qu'il n'ose pas faire, il passerait son permis moto ?