Les bœuf-carottes est le surnom de la police des polices, dont le nom officiel est l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). Ce service doit son surnom à sa réputation de cuisiner ou faire mijoter longuement les personnes interrogées par leurs services, à l'image de la spécialité culinaire.
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Le Wiktionnaire nous propose deux explications et deux origines :
"Les membres de l’IGPN ont la réputation de faire mijoter ceux qu’ils interrogent autant qu'un plat de bœuf carotte. C'est du moins l'explication proposée par le film "Les Ripoux" (Claude Zidi, 1984).
Un autre film plus ancien ("Les Flics", André Larue, 1969) propose une autre raison. Le policier jugé n'ayant plus les moyens de se payer autre chose à manger après avoir été rétrogradé, voire démis de ses fonctions."
En tout cas, on aime les termes relatifs à la nourriture dans la police : boeuf-carotte, panier à salade, cuisiner, bigorneau, boulanger, brioché, raclette...
Un petit résumé du jargon policier :
dona-rodrigue.eklablog.com/jargon-policier-de-a-a-z-a59440055
Mais qui contrôle les commissions parlementaires ? Et qui contrôlerait ceux qui contrôleraient les commissions parlementaires ?
On peut aller très loin comme ça.
Comme souvent dès qu'un organisme publique a vocation à rendre des décisions ou des sanctions, on a toutes les personnes contre ces décisions qui vont accuser de corruption, d'intervention politique, de partisanisme etc. Bref toutes les personnes qui se sentent lésées, à tort ou à raison.
Et il y a tous les organismes qui se sont investis d'une missions comme Amnesty International ou d'autres ONG qui vont naturellement prendre une position claire et non nuancée même si ils ont un doute car ils ne peuvent pas se permettre de décevoir leur base et de reculer d'un pouce sur leur principe, même par accident. (Si Amnesty dit "vu les faits on peut pas prouver que le policier a volontairement cassé le bras du mec" (j'invente hein) et que tadaaaa un nouvel élément prouve que "bah si on peut en fait" Amnesty perdra toute crédibilité et sera accusé de complaisance.
{Et Amnesty a bien raison de faire ça, ils servent de garde fou, ils ne peuvent pas prendre de risque sur leur mission, le revers c'est que ça alimente la défiance.}
Et bien sûr il y a les politiciens qui dès qu'il y a matière à critiquer la gestion du pouvoir en place, le font sans vergogne car il faut qu'ils satisfassent un positionnement clair pour exister politiquement et médiatiquement.
Et puis il y a les médias non partisans qui vont mettre des titres putacliques pour attirer le lecteur, et il y a également les médias partisans qui ne sont pas du tout partial et vont traiter l'information à grand coup de vocabulaire et formules stimulant notre inconscient (comme "gorilles de la république" pour désigner les policiers) parce que, et bien... ils sont partisans tout simplement.
Tout ça alimente un climat de défiance qui n'est pas justifié à chaque fois.
Il y a des erreurs voir des dérives, c'est certains, mais pas à chaque fois, et ce n'est pas généralisée.
Tous les commentaires (23)
Il se passe quoi si le bœuf-carottes n'est pas cuit ? Ou dis plus sérieusement, qui contrôle la police des polices ? Qu'est-ce qui garantit qu'elle-même respecte les règles ?
Le Wiktionnaire nous propose deux explications et deux origines :
"Les membres de l’IGPN ont la réputation de faire mijoter ceux qu’ils interrogent autant qu'un plat de bœuf carotte. C'est du moins l'explication proposée par le film "Les Ripoux" (Claude Zidi, 1984).
Un autre film plus ancien ("Les Flics", André Larue, 1969) propose une autre raison. Le policier jugé n'ayant plus les moyens de se payer autre chose à manger après avoir été rétrogradé, voire démis de ses fonctions."
En tout cas, on aime les termes relatifs à la nourriture dans la police : boeuf-carotte, panier à salade, cuisiner, bigorneau, boulanger, brioché, raclette...
Un petit résumé du jargon policier :
dona-rodrigue.eklablog.com/jargon-policier-de-a-a-z-a59440055
Le policier ne pourrait donc plus que se payer du boeuf et des carottes à manger ? Mais c'est horrible, manger de la viande de boeuf à chaque repas ! Quelle cruauté !
Et on ose s'appeler le pays des Droits de l'Homme... Tssss
Mais qui contrôle les commissions parlementaires ? Et qui contrôlerait ceux qui contrôleraient les commissions parlementaires ?
On peut aller très loin comme ça.
Comme souvent dès qu'un organisme publique a vocation à rendre des décisions ou des sanctions, on a toutes les personnes contre ces décisions qui vont accuser de corruption, d'intervention politique, de partisanisme etc. Bref toutes les personnes qui se sentent lésées, à tort ou à raison.
Et il y a tous les organismes qui se sont investis d'une missions comme Amnesty International ou d'autres ONG qui vont naturellement prendre une position claire et non nuancée même si ils ont un doute car ils ne peuvent pas se permettre de décevoir leur base et de reculer d'un pouce sur leur principe, même par accident. (Si Amnesty dit "vu les faits on peut pas prouver que le policier a volontairement cassé le bras du mec" (j'invente hein) et que tadaaaa un nouvel élément prouve que "bah si on peut en fait" Amnesty perdra toute crédibilité et sera accusé de complaisance.
{Et Amnesty a bien raison de faire ça, ils servent de garde fou, ils ne peuvent pas prendre de risque sur leur mission, le revers c'est que ça alimente la défiance.}
Et bien sûr il y a les politiciens qui dès qu'il y a matière à critiquer la gestion du pouvoir en place, le font sans vergogne car il faut qu'ils satisfassent un positionnement clair pour exister politiquement et médiatiquement.
Et puis il y a les médias non partisans qui vont mettre des titres putacliques pour attirer le lecteur, et il y a également les médias partisans qui ne sont pas du tout partial et vont traiter l'information à grand coup de vocabulaire et formules stimulant notre inconscient (comme "gorilles de la république" pour désigner les policiers) parce que, et bien... ils sont partisans tout simplement.
Tout ça alimente un climat de défiance qui n'est pas justifié à chaque fois.
Il y a des erreurs voir des dérives, c'est certains, mais pas à chaque fois, et ce n'est pas généralisée.
Au USA, l'équivalent de l'IGPN s'appelle "Internal Affairs" et ils sont surnommés "The Rat Squad"
Peut-être commencer par regarder le film en question et voir pourquoi il considère que le boeuf carotte est pas cher ?
Les DDH c'est pour dire à quel point je trouve que c'est pas vraiment une horreur de devoir manger du boeuf carotte chaque jour. C'est loin d'ête une punition affreuse.
Quand tu regardes la misère globalement les gens sans argent, très pauvres ne mangent pas de boeuf carotte.
Alors me diras-tu "Oui mais ça c'est de nos jours". Oui, c'est vrai, à l'époque le boeuf était plus abordable. Mais il l'était si tu avais des revenus. Et même si c'est vraiment le plat du pauvre le boeuf carotte (ce qui est plutot faux), franchement il n'y a pas de quoi se plaindre. La plupart des personnes sans-le-sou dans le monde ne peuvent pas s'offrir ce plat.
Alors avant de répondre par un commentaire méprisant, prend le temps de respirer et de te dire "Est ce vraiment affreux de manger du boeuf-carotte ?". Et si tu n'as pas la réponse, va voir des gens dans la misère et demande leur la dernière fois qu'ils ont mangé le fameux boeuf-carotte.
Pour en revenir à l'anecdote, justement, l'explication donnée me parait cohérente, un bon boeuf carottes, c'est 5 heures à feu trèèèèèès doux en touillant régulièrement le suspect pour l'attendrir et lui faire cracher son jus. ^^
Et si le film mettait en scène un univers dans lequel les stagiaires ne peuvent prendre que le boeuf carotte à la cantine alors que le reste du commissariat peut se permettre mieux ?
Dans l'explication relayée par Tybs, rien ne dit "oh les pauvres flics qui peuvent plus bien manger". Perso j'ai plutôt compris ça comme "c'est à cause des flics qui en démettent d'autres de leurs fonctions que ces derniers ne peuvent plus se payer mieux qu'un boeuf carotte, on va donc appeler les premiers ainsi". Et là, ya pas de jugement de valeur sur la misérabilité du boeuf carotte. C'est pas parce qu'on dit "ya mieux" que ce qu'on a est mauvais hein.
J'sais pas pourquoi tu me parles des pauvres du monde, on parle ici de la France. Des pauvres de France, c'est pas comme des pauvres de Somalie. Tout est une question de perspective, comme les deux exemples que je cite ci-dessus. Comme le prétendu mépris que tu me prêtes.
Big up to Jean Rochefort !
Calmons-nous, moi j'ai juste relayé l'information comme quoi le sacro-saint wikipedia nous donne deux explications.
J'en ai trouvé une autre se rapprochant de la deuxième. Un policier placé en garde à vue mangeait la même nourriture que les détenus du dépôt dont le plat de prédilection était le boeuf carottes. Il n'est pas question de plat de riche ou de pauvre finalement mais de menu.
Le film "Les Ripoux" relaient une version d'un mot qui existait déjà donc le film popularise l'expression sans l'inventer. Le film aura d'ailleurs permis d'ajouter un mot au dictionnaire ayant son pluriel en "oux" (comme hibou, bijou, genou, joujou, pou, chou, caillou).
Et ils sont aussi très long pour rendre leur "rapports" ...
Afin de les surveiller, il y a bien sûr aussi... etc.