L'accélération pour atteindre la vitesse de la lumière prendrait du temps

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Voyager à la vitesse de la lumière est fréquent dans les films mais en admettant que ce soit réalisable techniquement, ce serait très compliqué pour le corps humain. Notre corps ne peut en effet sur une longue période encaisser plus de 3G d'accélération continue. A ce rythme, il faudrait des mois pour atteindre la vitesse de la lumière.


Tous les commentaires (49)

a écrit : Des crédits (insuffisants, semble t'il) furent attribués en 2014, pour commencer à étudier la théorie d' Alcubierre. Depuis, rien de vraiment tangible.
L' EM drive ( moteur électromagnétique), est aussi une piste suivie par la NASA. Lui, il a débouché sur un premier modèle, présenté en 2017. <
br />
Ce qu' il faut lire entre les lignes de ces projets "farfelus", c'est que la NASA, a actuellement le besoin indispensable de trouver une solution de propulsion autre que celle reposant sur les combustibles "traditionnels" ( les ergols), n' ayant pas une efficience énergétique suffisante, ...fusse pour un voyage habité aller retour de la Terre jusqu'à Mars.
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Y'a le moteur à plasma (Vasimr) qui est en cours de développement, il fonctionne, mais il consomme trop d'énergie pour en équiper un "vaisseau spatial" tel qu'on les conçois aujourd'hui, seul un réacteur nucléaire pourrait l'alimenter pour le faire fonctionner assez longtemps pour que ça vaille le coup, et un réacteur nucléaire, c'est très lourd, et ca contrerait les effets positifs de ce moteur. (la fusion serait une solution, mais ça, ça n'existe pas encore ailleurs que dans les labos^^)

Pour l'EMdrive, effectivement, le moteur ne consomme pas de carburant, mais... on l'alimente en électricité avec quoi? Un réacteur nucléaire? Même problème que pour le Vasimr. Des panneaux solaires? Il en faudrait tellement que le vaisseau pèserait des milliers de tonnes. L'avantage du moteur dont tu parle c'est que, en théorie, alimenté au solaire, et si on reste assez proche du Soleil, son autonomie théorique est illimitée, c'est une idée à creuser.

Tous les autres types de moteurs/propulseurs du futur cités plus haut n'ont jamais encore passé l'étape clé de la planche à dessins.

Pour en revenir à l'anecdote, 3G d'accélération permanente pendant des mois, n'oublions pas qu'il ne s'agit pas d'envoyer Mamie sur Alpha du Centaure mais des astronautes triés sur le volet et rigoureusement entraînés, vous croyez que les mecs qui décollent sur des Soyouz subissent combien d'accélération? (jusqu'à 10G pendant plusieurs minutes) Il les ont pas trouvés dans la rue, ils se sont entraînés pendant des mois, des années avant d'embarquer. Les 3G pendant des mois doivent être possible à encaisser, mais pas pour tout le monde, c'est sur (faudra ptet réduire l'accélération à 1G pour dormir sans risquer d'en mourir, par contre) ;)

a écrit : Et pourtant, je te laisse regarder le principe des contraction des longueurs (fr.wikipedia.org/wiki/Contraction_des_longueurs) : en gros, la distance sera de 20 AL pour un observateur de la Terre, mais en allant suffisamment vite elle sera beaucoup plus courte pour l'observateur du vaisseau.
C'
;est la partie difficile à comprendre de la relativité : pour l'observateur terrestre, le vaisseau mettra bien 20 ans à arriver à sa destination, mais pour l'observateur du vaisseau, il n'aura mis que 10 ans (dans cet exemple).
C'est perturbant hein ?
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La contraction des longueurs d’un referentiel en mouvement c’est par rapport ( vu depuis) un autre referentiel consideré comme statique.
On ne peut pas depasser la vitesse de la lumiere, le voyageur mettra donc au moins 20 ans, dans le cas contraire l’observateur statique le verrait dépasser c

a écrit : La contraction des longueurs d’un referentiel en mouvement c’est par rapport ( vu depuis) un autre referentiel consideré comme statique.
On ne peut pas depasser la vitesse de la lumiere, le voyageur mettra donc au moins 20 ans, dans le cas contraire l’observateur statique le verrait dépasser c
Et bien justement, à des vitesse relativiste, "mettre 20 ans" est ambigu, puisque le temps propre des deux observateur (celui sur Terre et celui dans le vaisseau) sont différent. Comme je l'indique dans mon commentaire, il mettra bien 20 ans du point de vu de la Terre. En revanche, l'équipage du vaisseau aura mis moins de 20 ans (10 dans mon exemple). Et c'est bel et bien le temps qui s'est écoulé différemment dans les deux cas (puisqu'on peut interprété ça soit comme une dilatation du temps, soit comme une contraction de l'espace, personnellement je trouve plus aisé de visualisé un espace qui se contracte qu'un temps qui se dilate, c'est pour ça que je n'ai parlé que de ça). Du coup, la vitesse de la lumière n'est effectivement pas dépasser, vu que le temps pour l'aller retour, lui, prendrait bien 40 ans (dans le cas d'une mission par exemple). Mon point central est "juste" de dire qu'on pourrait atteindre des distances colossale en une vie humaine, mais il ne faut pas vraiment penser à revenir.

a écrit : Après c'est pas trop un problème en soit. En fait, si on peut produire une accélération continue d'1G (donc la gravité terrestre, c'est à dire pas vraiment de gênes), on peut aller à peu près n'importe où dans l'Univers en un temps raisonnable.
En effet, quand on s'approche de la v
itesse de la lumière, on a des effets relativistes forts qui arrivent, c'est à dire que les distances qu'on parcourt semblent être plus courtes pour nous qu'elle le serait pour un observateur extérieur. En gros, si de la Terre il y a 1 AL (année lumière) jusqu'à un point, en allant suffisamment vite ça peut sembler être 0.5 AL, 0.1 AL, voir même 1m (il n'y a pas de limite, ça peut être aussi petit qu'on veut si on est suffisamment proche de la vitesse de la lumière). Au passage, 1G fait gagné 1 m/s de vitesse à chaque seconde, mais ce n'est correct que jusqu'à atteindre des vitesses proches de la lumière. On doit alors utilisé la "composition des vitesses relativistes" qui assurent qu'on n'atteindra jamais la vitesse de la lumière mais qu'on s'en rapprochera de plus en plus (99%, 99.9%, 99.99%, etc). C'est ce qui ferait que deux vaisseau qui iraient à 90% de la vitesse de la lumière et qui se croiseraient n'auraient pas l'impression que l'autre vaisseau va plus vite que la lumière.
Du coup, même si on met des mois ou quelques années à accélérer, ça en vaut la peine. En pratique, tout voyage ne serait sans doute que "accélérer jusqu'à la moitié, puis descéllerer jusqu'à l'arriver", en tout cas si on peut se le permettre.
Ainsi, avec une acceleration de 1G, on pourrait faire 20AL en 9-10 ans, et 100 AL en grosso modo 15 ans, le temps pour faire de longue distances augmentant de moins en moins.
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et l’énergie de combien de soleils??
c’est bien de résoudre les équations d’Enstein mais personne ne parle de l’énergie nécessaire pour se rapprocher de la vitesse de la lumière et comme la masse augmente elle aussi avec la vitesse et que le temps ralentit ......

a écrit : Apparemment Robert Kubica peut encaisser 50 g sans problème.

Par contre, faudra pas le laisser conduire la navette...
normal il est Polonais , en France le max c’est 0,5 G

a écrit : et l’énergie de combien de soleils??
c’est bien de résoudre les équations d’Enstein mais personne ne parle de l’énergie nécessaire pour se rapprocher de la vitesse de la lumière et comme la masse augmente elle aussi avec la vitesse et que le temps ralentit ......
De ce que j'en sais, sans apporter de preuve, la seule source d'énergie que l'on connait qui permettrait à un vaisseau d'atteindre des vitesses relativistes, c'est: aucune!
le seul moyen concret auquel on pense aujourd'hui pour envoyer une simple sonde dans l'espace à une vitesse relativiste (genre, 99% de la vitesse de la lumière), ca serait de l'alimenter de manière extérieure, via des lasers surpuissants.

Hawking avait pensé à quelquechose comme ça d'ailleurs
fr.wikipedia.org/wiki/Breakthrough_Starshot

On a rien de mieux en stock pour le moment, et encore, faudrait mettre des lasers en orbite et les alimenter en énergie de manière classique...

a écrit : et l’énergie de combien de soleils??
c’est bien de résoudre les équations d’Enstein mais personne ne parle de l’énergie nécessaire pour se rapprocher de la vitesse de la lumière et comme la masse augmente elle aussi avec la vitesse et que le temps ralentit ......
Aucune idée, mon seul point était de dire que ces voyages ne sont pas théoriquement impossible et que prendre quelques temps pour accélérer à cause de la limite humaine n'est pas un problème. Il n'était aucunement question d'une quelconque technologie pour mettre en place de tels vaisseaux.
Mais tu as bien raison, l'energie cinétique relativiste s'écrivant (gamma-1)*mc^2, avec gamma le facteur de Lorentz qui tend vers l'infini quand on s'approche de c, on a bien une demande d'énergie qui croit monstrueusement quand on s'approche trop de la vitesse de la lumière, et c'est bien entendu une question fondamentale qui, si on arrive jusque la, sera sans doute les limites de la vitesse que l'on peut atteindre.
Par contre je ne vois pas vraiment ce que le temps ralentissant a à faire avec l'énergie ?

a écrit : Après c'est pas trop un problème en soit. En fait, si on peut produire une accélération continue d'1G (donc la gravité terrestre, c'est à dire pas vraiment de gênes), on peut aller à peu près n'importe où dans l'Univers en un temps raisonnable.
En effet, quand on s'approche de la v
itesse de la lumière, on a des effets relativistes forts qui arrivent, c'est à dire que les distances qu'on parcourt semblent être plus courtes pour nous qu'elle le serait pour un observateur extérieur. En gros, si de la Terre il y a 1 AL (année lumière) jusqu'à un point, en allant suffisamment vite ça peut sembler être 0.5 AL, 0.1 AL, voir même 1m (il n'y a pas de limite, ça peut être aussi petit qu'on veut si on est suffisamment proche de la vitesse de la lumière). Au passage, 1G fait gagné 1 m/s de vitesse à chaque seconde, mais ce n'est correct que jusqu'à atteindre des vitesses proches de la lumière. On doit alors utilisé la "composition des vitesses relativistes" qui assurent qu'on n'atteindra jamais la vitesse de la lumière mais qu'on s'en rapprochera de plus en plus (99%, 99.9%, 99.99%, etc). C'est ce qui ferait que deux vaisseau qui iraient à 90% de la vitesse de la lumière et qui se croiseraient n'auraient pas l'impression que l'autre vaisseau va plus vite que la lumière.
Du coup, même si on met des mois ou quelques années à accélérer, ça en vaut la peine. En pratique, tout voyage ne serait sans doute que "accélérer jusqu'à la moitié, puis descéllerer jusqu'à l'arriver", en tout cas si on peut se le permettre.
Ainsi, avec une acceleration de 1G, on pourrait faire 20AL en 9-10 ans, et 100 AL en grosso modo 15 ans, le temps pour faire de longue distances augmentant de moins en moins.
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Quel temps faudrait- il en accelerant à 10g pour atteindre 0,5 c?
Le temps minimum du voyage AR serait de l’ordre de 4 fois ce temps. A partir de quelle distance «  gagne t-on du temps ( en temps du voyageur) par rapport a celui rester sur terre?

a écrit : Quel temps faudrait- il en accelerant à 10g pour atteindre 0,5 c?
Le temps minimum du voyage AR serait de l’ordre de 4 fois ce temps. A partir de quelle distance «  gagne t-on du temps ( en temps du voyageur) par rapport a celui rester sur terre?
10g ~= 100 m.s^-2
0.5c~=1.5 * 10^8 m.s^-1
Donc environ 1.5*10^6 s = un peu plus de 17 jours.

Par contre je ne vois pas trop ce que ça vient faire ici, à 0.5c, le facteur de Lorentz vaut ~1.15, donc une variation de 15% seulement (1s dans le vaisseau sera 15% plus longue sur Terre), je parlais d'effets bien plus important. Par exemple, en allant à 99% de la vitesse de la lumière, 1s dans le vaisseau correspondrait à 7s sur terre, impressionnant non ?

Et je ne vois pas trop ce que tu veux dire par 4 fois ce temps non plus ? Pourquoi 4 ? Et pourquoi comparer quelque chose au temps pour atteindre 0.5c ?

Si j'ai bien compris ta dernière question, tu demande la distance minimale où, en prenant en compte le fait qu'il faut accélérer puis décélérer, on finit par "gagner du temps" sur la lumière (donc que notre temps propre est moindre que le nombre d'année lumière dans la distance en AL). Ca dépendra complétement 1) de l'acceleration et 2) de la vitesse qu'on peut atteindre (comme indiqué avant, l'énergie grandit prodigieusement).

a écrit : Après c'est pas trop un problème en soit. En fait, si on peut produire une accélération continue d'1G (donc la gravité terrestre, c'est à dire pas vraiment de gênes), on peut aller à peu près n'importe où dans l'Univers en un temps raisonnable.
En effet, quand on s'approche de la v
itesse de la lumière, on a des effets relativistes forts qui arrivent, c'est à dire que les distances qu'on parcourt semblent être plus courtes pour nous qu'elle le serait pour un observateur extérieur. En gros, si de la Terre il y a 1 AL (année lumière) jusqu'à un point, en allant suffisamment vite ça peut sembler être 0.5 AL, 0.1 AL, voir même 1m (il n'y a pas de limite, ça peut être aussi petit qu'on veut si on est suffisamment proche de la vitesse de la lumière). Au passage, 1G fait gagné 1 m/s de vitesse à chaque seconde, mais ce n'est correct que jusqu'à atteindre des vitesses proches de la lumière. On doit alors utilisé la "composition des vitesses relativistes" qui assurent qu'on n'atteindra jamais la vitesse de la lumière mais qu'on s'en rapprochera de plus en plus (99%, 99.9%, 99.99%, etc). C'est ce qui ferait que deux vaisseau qui iraient à 90% de la vitesse de la lumière et qui se croiseraient n'auraient pas l'impression que l'autre vaisseau va plus vite que la lumière.
Du coup, même si on met des mois ou quelques années à accélérer, ça en vaut la peine. En pratique, tout voyage ne serait sans doute que "accélérer jusqu'à la moitié, puis descéllerer jusqu'à l'arriver", en tout cas si on peut se le permettre.
Ainsi, avec une acceleration de 1G, on pourrait faire 20AL en 9-10 ans, et 100 AL en grosso modo 15 ans, le temps pour faire de longue distances augmentant de moins en moins.
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ERRATUM :
Le raisonnement est bon mais les chiffres semblent être faux.
En effet, je tirais ces chiffres d'une vieille simulation que j'avais lancé (faute de pouvoir facilement avoir les équivalent), et après vérification il y avait une petite erreur : c'est en fait plus rapide que ça !
Ainsi avec une accélération de 1g (donc 9.8m.s^-2, et pas 1), on fait 20 AL en grosso modo 6 ans, et 100 AL en 9. Mais du coup, pas la peine de retenir ces chiffres, l'important c'est surtout le concept derrière : si on va assez vite dans un vaisseau parti de la Terre, notre temps s'écoule moins vite que celui d'un observateur sur Terre, et ce qui était à X années lumière peut être atteint, du point de vu des passagers du vaisseaux, en moins de X années.

a écrit : Tu racontes n'importe quoi... Impossible de parcourir 20 années lumière en moins de 20 ans c est plus complexe que cela.
idee de base est que la celerite de la lumiere est constante quelle que soit la facon de la regarder, qu'on soit en mouvement ou non.
Pour expliquer cela, on doit en déduire que vue d"un observateur, le temps et l'espace sont contractes pour donner cette constance. Par contre vu du temps propre de l'objet (temps mesure dans un referentiel ou l objet est immobile), tout se passe normalement.
De fait, vu du photon, sa duree de vie est nulle et sa vitesse infinie. le photon ne connait que eux interactions, ce qui signifie qu il ne reagie avec rien d autre que creation/destruction. ET quil ne peut donc pas posseder de masse.

Mais vu d un observateur, les contractions font que le photon mettra bien 20 ans a faire 20 annees lumieres.

Ce que dit la relativité, c'est que le temps "observe" diffère du temps propre d'un objet (il lui est forcément supérieur).

Cela implique que vu de la terre, les pilotes auront bien vieillis de 20 ans, mais dans le referentiel du pilote, il aura mis 10 a parcourir en fait 10 annees lumieres (n oublie pas la contraction de l'espace !)

Il n'y a pas vraiment de paradoxe :-)

et si tu veux connaitre ce qui est "réel", tu vas être choqué, ce n'est pas ce qu'on observe :-)

a écrit : c est plus complexe que cela.
idee de base est que la celerite de la lumiere est constante quelle que soit la facon de la regarder, qu'on soit en mouvement ou non.
Pour expliquer cela, on doit en déduire que vue d"un observateur, le temps et l'espace sont contractes pour donner cette const
ance. Par contre vu du temps propre de l'objet (temps mesure dans un referentiel ou l objet est immobile), tout se passe normalement.
De fait, vu du photon, sa duree de vie est nulle et sa vitesse infinie. le photon ne connait que eux interactions, ce qui signifie qu il ne reagie avec rien d autre que creation/destruction. ET quil ne peut donc pas posseder de masse.

Mais vu d un observateur, les contractions font que le photon mettra bien 20 ans a faire 20 annees lumieres.

Ce que dit la relativité, c'est que le temps "observe" diffère du temps propre d'un objet (il lui est forcément supérieur).

Cela implique que vu de la terre, les pilotes auront bien vieillis de 20 ans, mais dans le referentiel du pilote, il aura mis 10 a parcourir en fait 10 annees lumieres (n oublie pas la contraction de l'espace !)

Il n'y a pas vraiment de paradoxe :-)

et si tu veux connaitre ce qui est "réel", tu vas être choqué, ce n'est pas ce qu'on observe :-)
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Beau complément, qui ouvre donc pleins d'autres questions puisque s'attaquer au photon lui-même rend l'histoire plus complexe à expliquer (puisqu'il ne répond pas directement aux équation de la relativité restreinte qui cesse de fonctionner quand v=c).

Attention, je pense que le terme 'vieillis de 20 ans" est mal choisi, les pilotes n'auront justement pas veillis de 20 ans, mais bien de 10 dans ton exemple, puisque vieillir est un phénomène dépendant du temps propre.
S'ils font l'aller retour, il se sera écouler 40 ans sur Terre, mais les passagers n'auront vieillis que de 20 ans (et ils auront l'impression que seulement 20 ans s'est écoulé).

attention pour les jumeaux, l aller retour implique un mouvement non uniformement accelere, ce n est plus la relativite restreinte qui s applique, et dans les fait, les passagers auront bien vieillis de 40 ans !

De même, "vieilli" se calcul dans le référentiel qu'on utilise. Ils auront bien vieilli de 20 ans pour un terrien, et SIMULTANEMENT ils auront vieillis de seulement 10ans dans leur référentiel.
Meme vieillir ne peut pas dépendre du temps propre uniquement, car pour la relativité, il y a autant de temps que de référentiel.
Mais ne pas oublier, en cas de demi tours, on quitte le rauisonnement de base.

Enfin, les équations cessent de fonctionner a v=c, mais leur effet est calculable par un passage aux limites.
Par exemple, pour le photon, on en déduit un fait important : si on a raison et que le photon va bien a "c" vitesse maximale possible, alors son temps propre est nul, alors il ne peut pas subir d influence de lunivers en dehors de la phase "creation/destruction". Et donc, il ne PEUT pas avoir de masse (sinon il subirait une influence)
Si un physicien prouve que le photon a une masse, aussi minime soit elle, toute la physique relativiste tombe :-)

Ce sujet va donc très loin dans ses implications ;-)

a écrit : 10g ~= 100 m.s^-2
0.5c~=1.5 * 10^8 m.s^-1
Donc environ 1.5*10^6 s = un peu plus de 17 jours.

Par contre je ne vois pas trop ce que ça vient faire ici, à 0.5c, le facteur de Lorentz vaut ~1.15, donc une variation de 15% seulement (1s dans le vaisseau sera 15% plus longue sur Terre), je parl
ais d'effets bien plus important. Par exemple, en allant à 99% de la vitesse de la lumière, 1s dans le vaisseau correspondrait à 7s sur terre, impressionnant non ?

Et je ne vois pas trop ce que tu veux dire par 4 fois ce temps non plus ? Pourquoi 4 ? Et pourquoi comparer quelque chose au temps pour atteindre 0.5c ?

Si j'ai bien compris ta dernière question, tu demande la distance minimale où, en prenant en compte le fait qu'il faut accélérer puis décélérer, on finit par "gagner du temps" sur la lumière (donc que notre temps propre est moindre que le nombre d'année lumière dans la distance en AL). Ca dépendra complétement 1) de l'acceleration et 2) de la vitesse qu'on peut atteindre (comme indiqué avant, l'énergie grandit prodigieusement).
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je rajouterai un petit quelque chose : si tu accelere puis freine, tu sors de la relativité restreinte :-) Et dans ce cas, on ne peut plus faire les calculs sur le temps propre aussi simplement que cela (c est d ailleurs pour cela qu'il n y a pas de paradoxe des jumeaux).
Pour résumer : si l accélération n est pas nulle ou constante, éviter cs calculs :-)

a écrit : Est ce que tu aurais une source fiable de ça ? Parce que le site de la NASA à propos de ce type de propulsion n'en parle pas (www.nasa.gov/centers/glenn/technology/warp/warp.html), et j'ai trouvé de très nombreux démentis (là www.space.com/29363-impossible-em-drive-space-engine-nasa.html ou là jalopnik.com/the-painful-truth-about-nasas-warp-drive-spaceship-from-1590330763), tout est en anglais, désolé.

La théorie est intéressante et très sérieuse, mais, en gros, elle demande pas mal de tour de passe passe à la science qu'on ne connait pas vraiment actuellement (dont de l'énergie négative). Alors certes on a des expériences nous disant que ça n'est pas impossible, mais pour l'instant ça reste très, très flou et ça demande des "matière exotique", soit le nom qu'on donne à tout ce qui ne suit pas les lois de la physique qu'on connait mais dont on aurait besoin pour expliquer quelque chose, sauf que pour le cas de la matière noire ou de l'énergie noire, on a un effet physique à expliquer. Là, on a juste une solution possible de l'équation qui requière des éléments inconnus... Alors ça n'est pas impossible, mais pour l'instant, j'ai quand même l'impression que c'est à classer sur le niveau "peu probable", et je parle juste de la théorie.
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J’ai quantum fuel Star citizen, si tu veux une source...

a écrit : attention pour les jumeaux, l aller retour implique un mouvement non uniformement accelere, ce n est plus la relativite restreinte qui s applique, et dans les fait, les passagers auront bien vieillis de 40 ans !

De même, "vieilli" se calcul dans le référentiel qu'on utilise. Ils auront bie
n vieilli de 20 ans pour un terrien, et SIMULTANEMENT ils auront vieillis de seulement 10ans dans leur référentiel.
Meme vieillir ne peut pas dépendre du temps propre uniquement, car pour la relativité, il y a autant de temps que de référentiel.
Mais ne pas oublier, en cas de demi tours, on quitte le rauisonnement de base.

Enfin, les équations cessent de fonctionner a v=c, mais leur effet est calculable par un passage aux limites.
Par exemple, pour le photon, on en déduit un fait important : si on a raison et que le photon va bien a "c" vitesse maximale possible, alors son temps propre est nul, alors il ne peut pas subir d influence de lunivers en dehors de la phase "creation/destruction". Et donc, il ne PEUT pas avoir de masse (sinon il subirait une influence)
Si un physicien prouve que le photon a une masse, aussi minime soit elle, toute la physique relativiste tombe :-)

Ce sujet va donc très loin dans ses implications ;-)
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Alors pour le coup, je ne suis pas d'accord.
Vieillir, je l'entends dans le sens biologique du terme, et c'est bien quelque chose qui n'a de sens que dans son temps propre. Si ton corps à vieilli de 10 ans, même si pour des observateurs extérieurs 20 ans ce seront passés, je trouve qu'il n'est pas légitime de dire qu'ils ont vieilli de 10 ans. Par exemple, un enfant de deux ans qui, dans son temps propre, aura vieilli de 2 ans et dans le temps terrien de 16 ans ne sera pas adulte, il aura les fonctions biologique qu'on associe à un enfant de 4 ans.
Pour moi, c'est la même chose que les muons qui chutent dans l'atmosphère, ils ont un temps de demi-vie de X, et on voit qu'il "vivent" en moyenne plus que X, mais dans leur référentiel, le temps de demi-vie est le bon.
Après évidemment quand je parle de l'age, le nombre importe peu, on pourrait parfaitement choisir un autre système, ca n'est pas 4 ans au 18 ans qui compte, mais les fonctions biologique et l'expérience associée.

Par contre, je te rejoins complétement sur le reste, c'était pour tenter de simplifier que je parlais des accélérations, mais effectivement ca n'est plus le cadre de la relativité restreinte mais bien de la générale, qui est elle beaucoup, beaucoup plus dure à magner.

Ceci étant dit, pour moi, le "paradoxe" tenait du fait qu'en relativité restreinte aucun des référentiel n'était à privilégié, et donc qu'il était équivalent de considéré que le vaisseau s'éloignait de la terre, ou la terre du vaisseau, conduisant au fait que le même raisonnement pouvait s'appliquer à chaque jumeaux, et donc qu'ils peuvent tout deux être plus jeune que l'autre. C'était le fait qu'ils étaient tout deux plus jeune qui constituaient, pour moi, le paradoxe, pas le fait que l'un était plus jeune que l'autre. D'ailleurs, il me semble que c'est bien ce qu'on observe avec deux horloges atomiques voyageant à des vitesses différentes (c'est à dire qu'elles se décalent). Et effectivement, ce paradoxe est "résolu" par le fait que le vaisseau doit accéléré ce qui produit une assymétrie dans la relativité général, mais je ne crois pas que ça change le résultat : le jumeau qui part revient bien moins vieux que celui qui est resté, car son temps propre était plus dilaté.

a écrit : Alors pour le coup, je ne suis pas d'accord.
Vieillir, je l'entends dans le sens biologique du terme, et c'est bien quelque chose qui n'a de sens que dans son temps propre. Si ton corps à vieilli de 10 ans, même si pour des observateurs extérieurs 20 ans ce seront passés, je trouve qu'i
l n'est pas légitime de dire qu'ils ont vieilli de 10 ans. Par exemple, un enfant de deux ans qui, dans son temps propre, aura vieilli de 2 ans et dans le temps terrien de 16 ans ne sera pas adulte, il aura les fonctions biologique qu'on associe à un enfant de 4 ans.
Pour moi, c'est la même chose que les muons qui chutent dans l'atmosphère, ils ont un temps de demi-vie de X, et on voit qu'il "vivent" en moyenne plus que X, mais dans leur référentiel, le temps de demi-vie est le bon.
Après évidemment quand je parle de l'age, le nombre importe peu, on pourrait parfaitement choisir un autre système, ca n'est pas 4 ans au 18 ans qui compte, mais les fonctions biologique et l'expérience associée.

Par contre, je te rejoins complétement sur le reste, c'était pour tenter de simplifier que je parlais des accélérations, mais effectivement ca n'est plus le cadre de la relativité restreinte mais bien de la générale, qui est elle beaucoup, beaucoup plus dure à magner.

Ceci étant dit, pour moi, le "paradoxe" tenait du fait qu'en relativité restreinte aucun des référentiel n'était à privilégié, et donc qu'il était équivalent de considéré que le vaisseau s'éloignait de la terre, ou la terre du vaisseau, conduisant au fait que le même raisonnement pouvait s'appliquer à chaque jumeaux, et donc qu'ils peuvent tout deux être plus jeune que l'autre. C'était le fait qu'ils étaient tout deux plus jeune qui constituaient, pour moi, le paradoxe, pas le fait que l'un était plus jeune que l'autre. D'ailleurs, il me semble que c'est bien ce qu'on observe avec deux horloges atomiques voyageant à des vitesses différentes (c'est à dire qu'elles se décalent). Et effectivement, ce paradoxe est "résolu" par le fait que le vaisseau doit accéléré ce qui produit une assymétrie dans la relativité général, mais je ne crois pas que ça change le résultat : le jumeau qui part revient bien moins vieux que celui qui est resté, car son temps propre était plus dilaté.
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Je comprend.
En fait, il n y a pas de paradoxe a ce que les deux soient plus jeunes dans les reperes differents. Il ne doit y avoir coherence que dans le cas ou on compare dans le meme referentiel au meme moment. Sinon c est juste que notre cerveau a du mal a comprendre Le reste :-)

Pour vieillir, je pense qu on devrait parler de definition egocentree. Ce n est important sue pour la personne qui vieilli donc dans son repere. Sinon, en prenant le point de vue de làrelativite, cela ne me choque pas de penser que je vois le vaisseau prendre 20 mais que le personnage se voir prendre sue 10 ans. A chaque référentiel son point de vue :-)

En appliquant les équation liants temps, accélération, vitesse et distance ont trouve assez facilement le temps nécessaire pour atteindre une fraction de la vitesse de la lumière (à condition de négliger les effets relativiste sur la masse, donc on va dire pas plus de c/2).

Mais là y a une question bête qui apparait: Vu qu'on a des effets relativiste sur e temps, c'est le temps pour atteindre cette vitesse du point de vue de qui? De ceux dans le vaisseau ou resté sur Terre?

C’est bien expliqué dans la série de science fiction “the Expanse”
Les passagers doivent s’injecter un “serum” pour pouvoir toléré la force “G” lors de forte accélération.