Le PLIMC est un bioplastique, à base de pelures d'oranges, inventé par des chercheurs de l'université de Bayreuth en Bavière. Il est dur, aurait des propriétés anti-bactériennes et ne contient pas de bisphénol A, ce qui en ferait un bon candidat pour des applications dans la contenance de produits alimentaires. Il est également biodégradable dans l'eau de mer, ce qui limiterait la pollution marine, et n'est pas inflammable.
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On devrait commencer à chercher comment on fera dans quelques décennies pour que les poissons n'aient plus le goût d'orange ou autre agrume...
Bon, sans plaisanter. On n'arrête pas de parler de la nécessité de trouver de nouvelles idées pour fabriquer des plastiques biodégradables... en 2 ans, 10 ans, 1 siècles, ou quelques millénaires !
Ne serait-ce pas mieux de trouver des plastiques non-dégradables ?
Tout le monde y trouverait son compte. Exemple :
Faire en sorte que ça coûte très cher à l'achat : on ne le jetterait pas puisqu'on pourrait le réutiliser.
Ne se dégradant pas, les objets fabriqués dans ce plastique et qui aurait quand même été jetés ne pourriraient pas la nature.
Ces objets ne se dégradant pas, ils seraient relativement facile de les récupérer dans la nature.
Résultat plus de micro-particules dans les mers, plus de tortues étouffées, et plus de baleines dont le poids de plastique dans l'estomac est supérieur aux aliments.
Donc halte aux plastiques dégradables, halte aux plastiques biodégradables, et vive le plastique non-dégradable !
Je veux changer le monde. Mon prochain téléviseur je l'achète en vrac...
J'espère que ca reviendra, le jetable, y'en a marre, parce que le problème, c'est pas le plastique, c'est le jetable. Le truc a usage unique, quoi, que ce soit du verre, du plastique où du métal... quoi que le plastique a un petit plus, il devient toxique quand il se dégrade.
Mais... une question: tu fais comment alors pour boire un jus AILLEURS que chez toi ?
Genre: au boulot, dans la rue, sur un chantier, au stade, à la plage, à la montagne, à l’étranger, à l’hôpital ?...
Ah je sais, tu vas dire: t’en bois pas !...
« Dites-moi que quoi vous avez besoin je vous dirais comment vous en passer ... »
Et où vas on trouver la place et les ressources pour cultiver les oranges afin de répondre à cette nouvelle demande ?
Nous avalons environ 5 grammes de plastique par semaine...
Et comme le dit Nicontrarié : dans une brique d’1 litre il y a 26 oranges ... alors même en mettant la journée à boire ce litre, ça fait beaucoup de fruits à trimbaler non ?
Si c'est si bien, la commercialisation est prévue pour quand ?
Vu que le jus d'une orange représente aux alentours de 50% de son poids, il faut donc plus ou moins 4 kilos pour obtenir 2 litres de jus qui ne procède pas de concentré. Coût de la matière première alimentaire: tout au plus 50 centimes. Ces mêmes "2 litres" seront revendus 5 fois plus chers, en "produit manufacturé élaboré", et ne déroge pas à la règle générale existant dans le domaine commercial, où le prix "matière première" d' un bien manufacturé, coûte autour de 20% du prix de vente final.
De plus, cette gourde, perpétuellement réutilisable, représentera une économie importante d'emballages à usage unique (surtout les bouteilles plastiques), dont on ne sait actuellement pas trop quoi en faire, depuis que la Chine a interdit son importation.
Ça fait des années qu'on entend parler de ces fameux produits censés remplacer le plastique et pourtant en 2020, c'est toujours lui qui domine. Où sont passées les innovations précédentes ? Ou en sont les études ? Que deviendra celle-ci ?