Les terribles chiffres d'une étude sur le viol

Proposé par
le

L'ONU a effectué une enquête en 2013 dans des pays d'Asie du Sud-est (Bangladesh, Cambodge, Chine, Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka). Il était demandé anonymement aux hommes s'ils avaient déjà violé une femme, et 25% d'entre eux répondirent positivement. Le triste record appartient à l'île de Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) avec 62% de oui.


Tous les commentaires (97)

a écrit : Pardon mais justement tu lances un débat que je ne souhaitais pas lancer, c'est pour ça que j'ai noté "proies sexuelles" pour justement ne pas écrire harcèlement, car ça c'est un autre débat. Merci Il n'y a pas débat si ça peut te rassurer. Le harcèlement sexuelle et l'agression sexuelle étant défini par la justice et ce que tout le monde raconte ici y correspond.

Il faut arrêter le coté prude aussi et dire les choses franchement. En rien de ce que les gens raconte ici n'est comparable à Moe qui a travaillé dans une asso et encore moins comparable à l'anecdote.

Je trouve personnellement très grave de comparer une main aux fesses à du viol. Tu ne l'as pas fait mais certains l'ont fait et ça c'est irresponsable et irrespectueux pour les personnes victimes de viol.

a écrit : J'ai un petit problème lorsqu'on ratisse aussi large pour qualifier certains actes de viol.

Une femme n'ayant pas forcément envie de coucher avec son mari et qui le ferait néanmoins pour lui faire plaisir à sa demande (sans contrainte de sa part) s'est elle faite violée ou pas ?
>
Deux jeunes ivres et défoncés qui finissent par coucher ensemble lors d'une soirée. Qui serait le violeur et qui serait la victime ?
Afficher tout
La définition est plutôt claire : un viol est une pénétration sexuelle infligée à une personne par violence, contrainte, menace ou surprise.

Pour ton premier cas : ici la femme est consentante. Elle n'est pas emballée à l'idée de faire la chose, mais elle y consent tout de même. Le manque d'envie n'est pas un refus de consentement. Ce qu'on vise avec le viol conjugal, c'est surtout la violence, la contrainte ou la surprise. Cette dernière catégorie est vue par la doctrine comme une catégorie fourre-tout pour permettre de qualifier en viol des faits d'agression sexuelle sans violence, contrainte ou menace. Dans le milieu conjugal c'est TRÈS fréquent. Il s'agit des cas ou madame dort ou somnole et monsieur lui fait l'amour. Ici le consentement est obtenu par surprise. D'autant que souvent la femme, une fois la chose commencée, n'y met pas fin, entraînant un refus clair que le mari ne peut ignorer. Cette catégorie sert aussi souvent pour les viols sur mineurs puisqu'on considère que le consentement de l'enfant n'est pas libre et éclairé, et qu'il est pris par surprise car il ne sait pas exactement la gravité de l'acte dont il est la victime.

Pour le deuxième cas : si les deux sont ivres et manifestent à ce moment précis un désir réciproque, ce sera très difficile pour celui qui se prétend victime de prouver ses dires. Ce sera parole contre parole et en général, la justice n'aime pas condamner l'accusé dans un tel cas car sa culpabilité n'est pas établi au-delà du doute raisonnable. Il faudra bien plus qu'une simple plainte pour mener à une condamnation, même si c'est déjà arrivé. Si les deux personnes se déclarent victime d'un viol, la justice aura bien du mal à condamner qui que ce soit.

C'est la principale difficulté des affaires de viol en France : la preuve des faits supposés est très difficile à établir, puisque ceux-ci ont souvent lieu en intimité, ce qui conduit à un parole contre parole. Et si le doute est présent, même minime, la justice préfère laisser un potentiel coupable en liberté que condamner un potentiel innocent à une peine de prison, plutôt longue s'agissant de cette infraction. La jurisprudence regorge d'affaires de ce genre où des condamnés étaient en fait innocents, et ça fait souvent plus de bruit qu'un coupable qu'on ne condamne pas. L'une des plus connues est certainement l'affaire Loïc Sécher. Condamné à 16 ans de réclusion pour un viol qu'il n'avait pas commis, il en a purgé 8 si mes souvenirs sont bons. Je ne sais pas vous, mais personnellement je préfère un coupable en liberté qu'un innocent en prison.

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.
Ce n'est pas si simple. Le "oui" peut être vicié. Il l'est souvent, d'ailleurs. Si la personne insiste par exemple, même lourdement, mais sans violence, contrainte, menace ou surprise, on pourrait considérer ça comme un viol tout de même, malgré le "oui" final, plus de désespoir et de lassitude qu'autre chose.

Au passage, c'est pas la fille qui décide. Ce sont les deux personnes, ensemble. Un viol sur un homme ça existe aussi. C'est plus rare et jusqu'à récemment c'était valable que si l'homme subissait une pénétration, mais maintenant c'est également le cas si quelqu'un oblige un homme à pénétrer son sexe dans le sien. Et c'est bien mieux ainsi.

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.
L'article 222-23 du Code Pénal est claire lui et ne fait pas état du genre de la victime.
Le viol c'est "Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.
Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle."

C'est une pénétration dans le sexe ou par le sexe sans le consentement de la victime.

Donc si un homme dit non (à une femme ou à un homme aussi d'ailleurs) c'est aussi un viol.
Si une femme dit non, à un homme ou à une femme, c'est un viol.
Le viol n'est pas exclusif au pénis d'ailleurs.
Légalement, le 222-23 du CP dispose qu'introduire un doigt ou un objet dans un orifice sexuel (vagin ou anus) est un viol.
Introduire son sexe dans la bouche de sa victime ou voir son sexe introduit sans consentement dans une cavité buccale (par le sexe) c'est aussi un viol.

Conclusion, que ça soit lui et non pas que elle, si c'est non c'est un viol.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : J'avoue que je ne cerne pas bien cette notion. Pourrais-tu développer ?
Dans quels cas l'absence de non est il un oui et dans quels cas ça ne l'est pas?
On n'est pas tous égaux dans la lecture du non-verbal.
Devra-t-on à l'avenir poser la question clairement et entendre au
ssi clairement un oui avant de se mettre à l'ouvrage ?
C'est une question sérieuse que je me pose ayant été confronté à une situation où on m'a reproché de n'avoir pas saisi que le "non" n'était pas assez ferme pour vraiment dire NON.

PS: je ne voudrais pas offenser les personnes victimes de viol, ou donner de circonstances atténuantes aux violeurs, c'est juste une question qui me turlupine depuis un moment.
Afficher tout
Donc t'es un violeur. Si quand une personne te dit non, tu comprends pas non, tu devrais arrêter de fréquenter des gens

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.
La définition du viol est celle édictée par le Code Pénal.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : J'avoue que je ne cerne pas bien cette notion. Pourrais-tu développer ?
Dans quels cas l'absence de non est il un oui et dans quels cas ça ne l'est pas?
On n'est pas tous égaux dans la lecture du non-verbal.
Devra-t-on à l'avenir poser la question clairement et entendre au
ssi clairement un oui avant de se mettre à l'ouvrage ?
C'est une question sérieuse que je me pose ayant été confronté à une situation où on m'a reproché de n'avoir pas saisi que le "non" n'était pas assez ferme pour vraiment dire NON.

PS: je ne voudrais pas offenser les personnes victimes de viol, ou donner de circonstances atténuantes aux violeurs, c'est juste une question qui me turlupine depuis un moment.
Afficher tout
La notion de "consentement volontaire" prime en justice.
Oui peut vouloir dire non sous l'effet de la menace, de la contrainte ou de la surprise...

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Cette manie est peut-être barbante mais elle permet de séparer un avis forgé sur une expérience personnelle et donc sujet à un biais cognitif, d’un avis basé sur des faits, des chiffres et donc un peu plus étayé et argumenté.

Ce n’était pas méchant, au contraire, j’étais sincèrement curieuse de connaître
vos sources. Du coup, je peux vous demander dans quoi vous bosser ?

Mais pour aller un peu plus loin: j’ai rebondi sur les propos de Zobek qui faisait beaucoup de hors sujet avec la volonté a peine voilée de saper le « néo-féminisme » et l’affirmation selon laquelle les femmes sont majoritairement victimes de viol et de la culture du viol en général (notamment en mettant très en avant les faux témoignages, ou les affaires où les femmes sont avantagées comme si ça justifie tout le reste). C’est lui qui a amené le sujet des gardes d’enfant sur le tapis comme pour dire « regardez ! Un terrain sur lequel les femmes gagnent à tous les coups et où les pauvres hommes subissent impuissants ! ». C’est tiré par les cheveux mais c’est l’impression qu’il donne à travers ses réponses je trouve.
Disons que sur un sujet où les femmes souffrent beaucoup plus des inégalités que les hommes, je trouvais ça malvenu et inapproprié.
Il y a aussi des hommes qui souffrent de ça évidemment. Mais ayons la décence de remettre les chiffres en perspective et de nous pencher intelligemment dessus, en faisant abstraction des sentiments de chacun et de nos expériences vécues puisqu’elles n’ont aucune valeur statistiques. C’était mon propos de base !

Disons simplement que si je débarque sous une anecdote qui parle du genocide juif pendant la seconde guerre mondiale, je vais pas débarquer en disant « et ce qu’il se passe en Palestine hein ??? On en parle ?? » comme si ça effaçait les atrocités qui ont eu lieu et le devoir de mémoire qu’on doit avoir envers cela. C’est juste un non-sens pour moi.
Afficher tout
Alors oui, j'ai un problème avec la "cause" neo-feministe que je considère comme une tentative de conquête du pouvoir à peine voilée et prête à tous les excès et exactions. C'est tout.
Je n'ai absolument pas insinué que les femmes subissaient moins de viols que les hommes, biologie de collège : quand deux êtres de force différente sont en désaccord le plus fort gagne pratiquement toujours. Les viols par des hommes suivent cette règle, les viols par des femmes ne la suivent que dans les cas de victime affaiblie (substances, âge, handicap) et dans les autres cas sont à attribuer au chantage affectif.
Je ne prétend pas que les hommes violent moins, je dis que tous les hommes ne sont pas les potentiels aggresseurs qu'on en fait et que, la notion de comment on viole quelqu'un de plus fort que soi étant assez floue, on considère beaucoup de viols d'homme comme n'en n'étant pas. Parce que la définition habituelle est taillée pour les femmes à la base et qu'il suffit de dire "il avait assez de force pour résister".
Pour ce qui est des histoires de garde et de divorce :
Il n'y a pas de chiffres à ma connaissance decrivant exactement la répartition des droits à la garde autre que "approuvé par tel magistrat".
Peut-être y'en a-t-il, je ne les connais pas. Toujours est il que le nombre de femmes privées de la garde sans leur accord est largement inférieur à celui des hommes dans ce cas (je parle bien sûr des situations où les deux parents ont une vie stable et saine avec un revenu équivalent ou presque, si le père est alcoolique, c'est autre chose...).
Je suis d'avis d'écouter les enfants beaucoup plus que les parents da's ces cas là. Ils sont les seuls à savoir comment on vit avec chacun des parents, les seuls à connaître leurs petites habitudes, les seuls à savoir si, disons le père, les menace ou les frappe en secret. Et ils ne devraient pas avoir à s'en justifier, c'est comme prouver que vous aimez plus quelqu'un qu'une autre personne, ça n'a pas de sens.
Pour moi, la decision d'un enfant de 10 ans ou plus dans un cas très équilibré comme ceux dont on parle, devrait faire loi, avec un temps de réflexion accordé à l'enfant où il devra régulièrement confirmer son choix ava't de trancher.

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Cette manie est peut-être barbante mais elle permet de séparer un avis forgé sur une expérience personnelle et donc sujet à un biais cognitif, d’un avis basé sur des faits, des chiffres et donc un peu plus étayé et argumenté.

Ce n’était pas méchant, au contraire, j’étais sincèrement curieuse de connaître
vos sources. Du coup, je peux vous demander dans quoi vous bosser ?

Mais pour aller un peu plus loin: j’ai rebondi sur les propos de Zobek qui faisait beaucoup de hors sujet avec la volonté a peine voilée de saper le « néo-féminisme » et l’affirmation selon laquelle les femmes sont majoritairement victimes de viol et de la culture du viol en général (notamment en mettant très en avant les faux témoignages, ou les affaires où les femmes sont avantagées comme si ça justifie tout le reste). C’est lui qui a amené le sujet des gardes d’enfant sur le tapis comme pour dire « regardez ! Un terrain sur lequel les femmes gagnent à tous les coups et où les pauvres hommes subissent impuissants ! ». C’est tiré par les cheveux mais c’est l’impression qu’il donne à travers ses réponses je trouve.
Disons que sur un sujet où les femmes souffrent beaucoup plus des inégalités que les hommes, je trouvais ça malvenu et inapproprié.
Il y a aussi des hommes qui souffrent de ça évidemment. Mais ayons la décence de remettre les chiffres en perspective et de nous pencher intelligemment dessus, en faisant abstraction des sentiments de chacun et de nos expériences vécues puisqu’elles n’ont aucune valeur statistiques. C’était mon propos de base !

Disons simplement que si je débarque sous une anecdote qui parle du genocide juif pendant la seconde guerre mondiale, je vais pas débarquer en disant « et ce qu’il se passe en Palestine hein ??? On en parle ?? » comme si ça effaçait les atrocités qui ont eu lieu et le devoir de mémoire qu’on doit avoir envers cela. C’est juste un non-sens pour moi.
Afficher tout
Le devoir de mémoire n'empêche pas d'observer l'Histoire pour ce qu'elle est.
Ce serai une injustice gigantesque que d'effacer les palestiniens du monde pour rendre Israël "propre".
Tout comme il est parfaitement légitime de dire que les italiens ont majoritairement supporté "il duche".
Et les juifs d'Israël sont réputés très intolérants envers les juifs d'europe qu'ils voient comme des traîtres à la "vraie pratique" du judaïsme, donc ne confondons pas les ashkénazes et le séfarades s'il te plaît (source : un ami juif tout ce qu'il y a de plus intégré dans la société européenne et qui a fait le pèlerinage il y a quelque temps).
Je sais rire de tout ou presque, mais ce n'est mas le cas de tout le monde, alors n'allons pas sur ce terrain ici et attendons une annecdote appropriée.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Alors oui, j'ai un problème avec la "cause" neo-feministe que je considère comme une tentative de conquête du pouvoir à peine voilée et prête à tous les excès et exactions. C'est tout.
Je n'ai absolument pas insinué que les femmes subissaient moins de viols que les hommes, biologie de col
lège : quand deux êtres de force différente sont en désaccord le plus fort gagne pratiquement toujours. Les viols par des hommes suivent cette règle, les viols par des femmes ne la suivent que dans les cas de victime affaiblie (substances, âge, handicap) et dans les autres cas sont à attribuer au chantage affectif.
Je ne prétend pas que les hommes violent moins, je dis que tous les hommes ne sont pas les potentiels aggresseurs qu'on en fait et que, la notion de comment on viole quelqu'un de plus fort que soi étant assez floue, on considère beaucoup de viols d'homme comme n'en n'étant pas. Parce que la définition habituelle est taillée pour les femmes à la base et qu'il suffit de dire "il avait assez de force pour résister".
Pour ce qui est des histoires de garde et de divorce :
Il n'y a pas de chiffres à ma connaissance decrivant exactement la répartition des droits à la garde autre que "approuvé par tel magistrat".
Peut-être y'en a-t-il, je ne les connais pas. Toujours est il que le nombre de femmes privées de la garde sans leur accord est largement inférieur à celui des hommes dans ce cas (je parle bien sûr des situations où les deux parents ont une vie stable et saine avec un revenu équivalent ou presque, si le père est alcoolique, c'est autre chose...).
Je suis d'avis d'écouter les enfants beaucoup plus que les parents da's ces cas là. Ils sont les seuls à savoir comment on vit avec chacun des parents, les seuls à connaître leurs petites habitudes, les seuls à savoir si, disons le père, les menace ou les frappe en secret. Et ils ne devraient pas avoir à s'en justifier, c'est comme prouver que vous aimez plus quelqu'un qu'une autre personne, ça n'a pas de sens.
Pour moi, la decision d'un enfant de 10 ans ou plus dans un cas très équilibré comme ceux dont on parle, devrait faire loi, avec un temps de réflexion accordé à l'enfant où il devra régulièrement confirmer son choix ava't de trancher.
Afficher tout
Je vous ai justement donné des chiffres tirés d’un juge aux affaires familiales, qui a puisé ça dans énormément de dossiers traités. C’est un bel échantillon !

Vous dites avoir un problème avec le « néo-féminisme » qui, selon vous, recherche donc le pouvoir et prêt à tous les excès et exactions... Vous vous êtes relu honnêtement ? Le féminisme est la lutte pour l’égalité, l’équité entre les sexes, d’un point de vue sociologique, juridique, politique, économique, salarial etc. Vous confondez la misandrie avec le féminisme et c’est bien dommage. Du coup vous faites exactement ce que vous reprochez - vous martelez que tous les hommes ne sont pas des potentiels agresseurs -, tous les féministes ne sont donc pas des humains hurlant leur haine des hommes à la face de qui veut l’entendre... Honnêtement ce genre d’amalgame est assez lourd. La grande majorité des féministes prônent le respect, la paix, et luttent pacifiquement, ils souhaitent voir les oppressions contre les femmes réduites. Point barre. Le droit des femmes a énormément évolué ces 70 dernières années, on est d’accord, mais cela veut-il dire que tout est parfait ? Non, il y a encore des améliorations possibles et c’est cela que la cause féministe vise.

D’ailleurs, cette manie de dire « tous les hommes ne sont pas comme ça » est assez fatigante également, surtout quand personne n’a jamais dit le contraire. J’ai lu quasiment tous les commentaires au dessus de nous et je ne l’ai lu nulle part. Du coup, je ne comprends pas pourquoi vous avez autant cette posture défensive, comme si vous vous sentiez visé. La majorité des comportements oppressifs viennent des hommes oui, d’ailleurs vous avez très justement illustré ce propos en parlant de la force physique qui diffère, et des différences biologiques qu’on ne peut pas éviter. Donc c’est normal qu’on en parle, mais ça ne veut pas dire qu’on met tout le monde dans le même panier, heureusement. Mais si dès qu’on en parle, il faut prendre des super pincettes pour ne pas heurter la sensibilité d’une personne qui se sentirait potentiellement visée... On n’est pas sorti de l’auberge ma foi ! Une personne qui n’a jamais eu de comportement déviants et inappropriés par rapport à tout ça n’a pas à se sentir insultée ou visée par ces propos, ça me semble aller de soi.

a écrit : Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être respons
able, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...
Afficher tout
merci j'avais pas la motivation pour lui répondre ...

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Je vous ai justement donné des chiffres tirés d’un juge aux affaires familiales, qui a puisé ça dans énormément de dossiers traités. C’est un bel échantillon !

Vous dites avoir un problème avec le « néo-féminisme » qui, selon vous, recherche donc le pouvoir et prêt à tous les excès et exactions... Vous vo
us êtes relu honnêtement ? Le féminisme est la lutte pour l’égalité, l’équité entre les sexes, d’un point de vue sociologique, juridique, politique, économique, salarial etc. Vous confondez la misandrie avec le féminisme et c’est bien dommage. Du coup vous faites exactement ce que vous reprochez - vous martelez que tous les hommes ne sont pas des potentiels agresseurs -, tous les féministes ne sont donc pas des humains hurlant leur haine des hommes à la face de qui veut l’entendre... Honnêtement ce genre d’amalgame est assez lourd. La grande majorité des féministes prônent le respect, la paix, et luttent pacifiquement, ils souhaitent voir les oppressions contre les femmes réduites. Point barre. Le droit des femmes a énormément évolué ces 70 dernières années, on est d’accord, mais cela veut-il dire que tout est parfait ? Non, il y a encore des améliorations possibles et c’est cela que la cause féministe vise.

D’ailleurs, cette manie de dire « tous les hommes ne sont pas comme ça » est assez fatigante également, surtout quand personne n’a jamais dit le contraire. J’ai lu quasiment tous les commentaires au dessus de nous et je ne l’ai lu nulle part. Du coup, je ne comprends pas pourquoi vous avez autant cette posture défensive, comme si vous vous sentiez visé. La majorité des comportements oppressifs viennent des hommes oui, d’ailleurs vous avez très justement illustré ce propos en parlant de la force physique qui diffère, et des différences biologiques qu’on ne peut pas éviter. Donc c’est normal qu’on en parle, mais ça ne veut pas dire qu’on met tout le monde dans le même panier, heureusement. Mais si dès qu’on en parle, il faut prendre des super pincettes pour ne pas heurter la sensibilité d’une personne qui se sentirait potentiellement visée... On n’est pas sorti de l’auberge ma foi ! Une personne qui n’a jamais eu de comportement déviants et inappropriés par rapport à tout ça n’a pas à se sentir insultée ou visée par ces propos, ça me semble aller de soi.
Afficher tout
Juste pour vous dire : lorsque je vous donne mes chiffres, il faut que je sorte des sources, alors que je vous rapporte mon expérience professionnelle (sur plusieurs milliers de dossiers traités), mais ces mêmes chiffres donnés par un JAF valent plus de crédit à vos yeux ?
Pourquoi ?
Parce qu'il est magistrat ?
Parce qu'il a créé une page internet ou alimenté un thread sur wiki ou un autre forum/site ?

Je ne comprends pas en fait, car savez vous où ce JAF a trouvé ces chiffres ? Il les a compté avec ses petites mains ?
Non, il me les a demandé, à moi ou mes collègues de son service, tout simplement.
D'ailleurs, il est fort à parier qu'il est resté moins de temps en poste au cabinet du JAF que son adjoint ou son greffier dont l'expérience se calcule en décennies souvent...

C'est ca que je disais que je trouvais gavant dans la recherche perpétuelle des sources lors des discussions sur internet : les gens sont obnubilés par le recoupage de source (parfois même bancales) alors que se présentent devant eux des gens qui travaillent dans le milieu mais "eh oh attends, c'est la petite main, moi je veux le chiffre du gros chef hein ?!"

Personnellement, je ne vais donner des informations précises que sur les sujets que je maitrise ou qui me passionnent, de plus on est pas nombreux ici a avoir donné nos qualifications professionnelles, et pourtant, on a perpetuellement ce barrage de "source ?"
Je ne me souviens pas avoir demandé ou remis en cause un professeur ou un boulanger, ou un maçon, sur ses qualifications professionnelles, mais bon, vous devez être le genre de personne qui croit dur comme fer que les chaines comme "Marie Blachere" vendent du pain congelé...

a écrit : Juste pour vous dire : lorsque je vous donne mes chiffres, il faut que je sorte des sources, alors que je vous rapporte mon expérience professionnelle (sur plusieurs milliers de dossiers traités), mais ces mêmes chiffres donnés par un JAF valent plus de crédit à vos yeux ?
Pourquoi ?
Parce qu'il est ma
gistrat ?
Parce qu'il a créé une page internet ou alimenté un thread sur wiki ou un autre forum/site ?

Je ne comprends pas en fait, car savez vous où ce JAF a trouvé ces chiffres ? Il les a compté avec ses petites mains ?
Non, il me les a demandé, à moi ou mes collègues de son service, tout simplement.
D'ailleurs, il est fort à parier qu'il est resté moins de temps en poste au cabinet du JAF que son adjoint ou son greffier dont l'expérience se calcule en décennies souvent...

C'est ca que je disais que je trouvais gavant dans la recherche perpétuelle des sources lors des discussions sur internet : les gens sont obnubilés par le recoupage de source (parfois même bancales) alors que se présentent devant eux des gens qui travaillent dans le milieu mais "eh oh attends, c'est la petite main, moi je veux le chiffre du gros chef hein ?!"

Personnellement, je ne vais donner des informations précises que sur les sujets que je maitrise ou qui me passionnent, de plus on est pas nombreux ici a avoir donné nos qualifications professionnelles, et pourtant, on a perpetuellement ce barrage de "source ?"
Je ne me souviens pas avoir demandé ou remis en cause un professeur ou un boulanger, ou un maçon, sur ses qualifications professionnelles, mais bon, vous devez être le genre de personne qui croit dur comme fer que les chaines comme "Marie Blachere" vendent du pain congelé...
Afficher tout
Mais pourquoi venez-vous me dire ça ? Au contraire, je ne nie pas vos chiffres, mais vous ne m’en avez pas donnés !
Je m’adressais à Zobek qui me disait ne pas en avoir, ou alors ne pas les considérer comme tel parce que ce sont des chiffres militants ou étatiques selon lui, et qu’il ne leur fait pas confiance.
Vous vous sentez visé quand je m’adresse à Zobek du coup ? Je ne vous comprends pas là, ni vous, ni votre intervention.

D’ailleurs, évitez les procès d’intention à mon égard, on ne se connaît pas, et je ne connais pas même la marque de pain que vous me pondez. Mais merci pour ce commentaire appréciable !

JMCPT... je me coucherai plus triste

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Vous semblez vous offusquer que les chiffres ne montrent pas les hommes autant victimes de viol que les femmes. Mais c’est comme ça, les femmes sont beaucoup plus victimes de viol que l’inverse, que ça vous plaise ou non. Oui il y a des hommes violés et oui, c’est encore plus dur pour eux de parler de ça vu la société dans laquelle on vit. Pourquoi ? Parce que ça ne serait pas viril d’être violé ! Les hommes sont aussi victimes de cette société qui prône le masculinisme, l’excès de virilité. Ça se retourne contre eux dans ces cas là et c’est triste oui. Maintenant quand les gens parlent de viol, forcément dans l’imaginaire c’est un homme qui viole une femme parce que c’est très majoritairement ce cas de configuration, je vois pas en quoi c’est problématique. Combattre la culture du viol, c’est aussi combattre cette tendance à être toujours plus viril, qui joue aussi en défaveur des hommes, mine de rien. Afficher tout Je rebondis avec une expérience personnelle sur ce que tu dis à propos des hommes qui ne reconnaissent pas avoir été violés par honte.
Par définition, j'ai été violé par mon ex. Mais ça ne m'a pas blessé, je vais y revenir plus bas.
Elle voulait absolument jouer à saute mouton alors que je rentrais d'une semaine de cours et 2h de route. Je ne voulais qu'une chose : roupiller (et jouer à saute mouton le lendemain !)
Je me suis "forcé" à l'affaire et j'étais au bord du bord de l'endormissement, je faisais des pauses très souvent et je me souviens même d'être en train de rêver tout en étant "actif" !

Enfin, tout ça pour dire que j'ai bien voulu sauter, mais je n'en étais pas vraiment capable. Bien que je l'ai prévenue avant.
Je ne me sens pas violé parce que ça ne m'a pas atteint au moral, cette partie a juste été nulle pour elle et moi. Parce que j'étais limite en train de dormir et personne n'a eu son orgasme.
Bon, le lendemain elle m'a fait la gueule et ça c'était nul de sa part.

Posté le

android

(0)

Répondre

Je ne savais pas que la Chine était en Asie du sud est maintenant...