Depuis 1856, le pays Quint (2500 hectares) est une enclave espagnole en France, administrée par la France, en échange d’une rente annuelle. La poste, la téléphonie et l’électricité sont fournies par la France, et la sécurité est assurée par l’Espagne. Au début du XXIe siècle, huit familles françaises habitaient cette terre espagnole, payant leurs impôts fonciers en Espagne, mais la taxe d'habitation en France.

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Un no man’s land n’est pas juste un endroit qui n’appartient à personne. Et si c’était un no man’s land, le moidre berger qui s’y aventurerait serait abbatu. Même si une dimension militaire a été présente entre 1700 et le traité de Bayonne, c’était pas un no man’s land.
En fait, ces terres devaient être espagnoles mais ce sont des français qui y vivaient, c’est tout.
Enfin bref, je voulais juste plaisanter, on s’en fout !
Sinon, j’aime ta dernière phrase assez calquée sur une des miennes ;)
Au plaisir, cher raean.
Oui, je le pensais aussi en soumettant l’anecdote.
Et j’ai remercié raean lors de mon premier commentaire pour sa correction, et je le remercie à nouveau.
Mea culpa.
C'est bien ce que je te reproche justement ! C'est moi qui dis qu'il est inexact alors que toi tu dis qu'il améliore la compréhension...
J'ai dit qu'il n'appartenait à personne ET qu'il était interdit de s'y établir. Ce qui en fait bien "une sorte de [...] no man's land" et j'ai bien précisé j'ai aussi dit "une sorte" car je ne tiens pas spécialement à démontrer que ma comparaison avec un no man's land était particulièrement bien choisie mais il ne faut pas croire non plus qu'un no man's land implique que toute personne s'y trouvant sera forcément abattue. Sa principale caractéristique c'est qu'il est situé sur une frontière (ou une ligne de front), et qu'il n'appartient ni n'est contrôlé par aucun des deux pays qu'il sépare. C'est plutôt mon analogie avec une zone neutre qui était critiquable, à mon avis, mais de toutes façons c'était pour montrer que ce petit pays a plus de similitudes avec un no man's land ou une zone neutre qu'avec une enclave.
Oui d’accord je vois ;)
(avortement d’une boucle de discussion infinie et sans fin, et qui ne s’arrêtera jamais.)
Connait-on le montant du loyer par curiosité ?
Donc, pour mettre tout le monde d'accord, nous dirons que, aujourd'hui, c'est une "location à perpétuité".
Par définition, infini signifie « qui n’a pas de fin », tu as donc fait une répétition en disant « discussion infinie et sans fin »... C’était ma contribution nulle à cette discussion infinie et sans fin :D
Je dirais même qu’infini signifie aussi « qui ne s’arrêtera jamais », j’ai donc fait une double répétition :D
Non je plaisante, c’était une figure de style qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos.
Double contribution nulle ;)
Je m’étais aussi posé la question en en faisant des recherches. Et je n’ai rien trouvé. Ou bien il faut faire des recherches plus poussées ; ou bien l’info est introuvable.
Si quelqu’un sait ? :)
Peut être que le chiffre apparaît dans le rapport de la cour des comptes.
Le Net en Espagnol ne me dit rien sur le montant du loyer actuel.
Par contre, - et ceci est à rajouter au contenu historique-, la France fit deux propositions financières à l'Espagne, en 1831.
La première fut une location à perpétuité du Pays Quint, pour une somme de 160 000 Francs, payable en 20 annuités de 8000 Francs.
La deuxième fut l'achat de la Souveraineté Espagnole sur le Pays Quint, pour une somme de 300 000 francs. Ceci entendait un nouveau bornage de la frontière.
Aucune des propositions ne prospéra.
Quel bazar !