Le traducteur qui ne savait pas traduire

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Lors de la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela diffusée dans le monde entier, un homme se tenait au plus près d’éminentes personnalités (dont Barack Obama entre autres) pour assurer la traduction de leur discours en langage des signes, sauf que les signes faits ne voulaient strictement rien dire. L’individu était schizophrène et avait déjà été jugé plusieurs fois notamment dans des affaires de meurtre et de viol.


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a écrit : Le droit a l oublie existe effectivement en France mais ça ne veut pas dire que cela soit le cas au USA (il y a qu'à comparer avec le principe du non-bis-in-idem, principe de double peine qui s'applique en France mais pas au US).
De même, en France même si vous avez purgé votre peine, vous n'accéd
erez jamais à un poste de policier, douanier, gendarme... (par contre vous pouvez faire de la politique Afficher tout
Cela peut paraître surprenant pour le politique, mais sinon ça aurait été trop facile de trouver des affaires à ses opposants pour qu'ensuite ils soient automatiquement inéligible à vie. Néanmoins ce n'empêche pas qu'il existe dans le droit français des peines complémentaire d'inéligibilité à temps.

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android

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Désolé de vous embêté mais la langue des signes est une langue tout comme le français et non un langage

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android

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a écrit : On dit langue des signes, et non langage des signes.

L'utilisation du mot langage est un anglicisme, et n'est pas correct ici.

Le mot langage désigne la communication dans un sens large, tandis qu'une langue est un terme plus précis, elle permet à un groupe de communiquer,
et est rattachée à une culture (Anglais, Français, Allemand).
La langue des signes Française ayant sa propre culture (culture sourde et française mélangées) et ses propres mots, même s'ils sont gestuels et pas vocaux, c'est bien une langue.
Elle a d'ailleurs sa propre syntaxe, spatiale. En fonction de là où on signe, on ne parle pas de la même personne dans le récit, par exemple.
Mais je ne suis pas du tout expert, quelqu'un d'autre l'expliquera mieux que moi.

Il existe différentes langues de signes, en fonction des pays. Un geste pouvant avoir une signification complétement différente, comme par exemple "Baiser", au sens vulgaire de coucher, dont le signe en LSF est de rentrer son nez dans son poing presque fermé. En langue des signes coréenne (il me semble, ou sinon dans un autre langue des signes), ça veut dire "beau/belle". D'où un quiproquo qu'on m'avait relaté et qui avait sauté quelques étapes :)
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tout ce que tu dis es juste :)

je rajouterais que, pour beaucoup d'entendants la distinction entre langage et langue est somme toute minime, mais pour les Sourds, il s'agit vraiment de quelque chose d'irrespectueux car c'est nier une grosse partie de leur identité : leur culture, l'histoire de leur langue, etc. et cautionner toutes les interdictions qu'ils ont subites (la LSF était interdite jusqu'en 1991 en France).
donc s'il vous plaît, par égard pour eux, soyez désormais vigilants :)

pour ceux qui souhaitent creuser ce sujet, je vous invite à consulter la page instagram ou facebook du chanteur Erremsi, CODA (Child od Death adult / enfant de parents sourds) qui déconstruit beaucoup de mythes et explique avec pédagogie mais fermeté plein de choses sur la culture sourde ;)

Enfin, je rappellerai que le protagoniste de l'anecdote est interprète et non traducteur ; de la même manière qu'à la base, un boulanger n'est pas un pâtissier et qu'un boucher n'est pas un charcutier.
Le métier de traducteur existe aussi en LSF et consiste à expliquer ou trouver de les nouveaux signes dans des dictionnaires vidéos et écrits ;)