Un tableau de pommes de Cézanne très symbolique

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Le Panier de pommes de Paul Cézanne est un tableau paraissant classique mais qui en réalité commémore la naissance d'une longue amitié avec Émile Zola. A l’école, certains élèves avaient pris Zola en grippe et interdit qu'on lui adresse la parole, mais Cézanne brava l'interdit et Zola lui offrit un panier de pommes.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Vieil exemple de harcellement scolaire Exact, mais aujourd'hui ca ne s'arrête pas quand l'école est finie. Vive le progrès.

2eme JMCMB Cézanne et Zola ont donc été à l école ensemble.

a écrit : pourquoi Zola a t'il été pris en grippe dans cette école ? Parce qu’il n’arrêtait pas d’accuser les autres…


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Vieil exemple de harcellement scolaire

a écrit : Vieil exemple de harcellement scolaire Exact, mais aujourd'hui ca ne s'arrête pas quand l'école est finie. Vive le progrès.

2eme JMCMB Cézanne et Zola ont donc été à l école ensemble.

a écrit : pourquoi Zola a t'il été pris en grippe dans cette école ? Parce qu’il n’arrêtait pas d’accuser les autres…

« … et interdirent qu’on lui adressât la parole » aurait été d’une élégance autrement scolaire. Wesh.

a écrit : « … et interdirent qu’on lui adressât la parole » aurait été d’une élégance autrement scolaire. Wesh. Tes temps ne sont pas logiques. Le plus-que-parfait est tout à fait approprié pour une situation qui durait (la prise en grippe, et l'interdiction) et était antérieure (à la bravade et au cadeau). Il faut simplement comprendre que la 2e occurrence du verbe avoir est sous-entendue : ils l'avaient pris en grippe et ils avaient interdit : c'est le plus-que-parfait pour le verbe prendre et pour le verbe interdire. Ensuite les verbes braver et offrir sont au passé simple.

Si tu conjugues le verbe interdire au passé simple, comme les verbes braver et offrir, ça insiste sur la soudaineté de l'interdiction et pas sur son antériorité, alors que rien ne dit que cette interdiction a été soudaine, et même si ça avait été le cas, ça n'aurait rien changé, et il est donc beaucoup plus judicieux de souligner l'antériorité qui apporte de la logique dans le déroulement des événements.

a écrit : pourquoi Zola a t'il été pris en grippe dans cette école ? Au collège Bourbon d'Aix-en-Provence où il étudie, les élèves ne sont pas des tendres. Les enfants mal-aimés y ont la vie dure.

Contrairement aux vieilles familles aristocratiques de la région, le père de Cézanne s’est enrichi en prêtant de l’argent. Il est devenu suffisamment riche pour acheter le Jas de Bouffan, ancienne demeure du gouverneur de Provence sous Louis XIV…

Bref, Cézanne est un nouveau riche et cela ne lui attire pas la sympathie des autres élèves.

Pourtant il n’est pas le plus à plaindre. Les collégiens ont choisi pour victime un autre enfant, chétif et exclu parce qu’il zozote. Pire, ce gamin est à moitié italien, avec l’accent parisien, et surtout, il est bon élève.

La bande de durs à cuire de l’école a même interdit aux autres élèves de parler à ce bouc-émissaire.

Mais Cézanne ne l’entend pas de cette oreille. Il est grand, baraqué et s’intéresse à ce Parisien.
Selon lui c’est "un souffreteux pensif !... Vous savez, de ceux que les gamins détestent... Pour un rien, on le fichait en quarantaine."

Un jour, Cézanne transgresse donc l’interdit et adresse la parole au souffre-douleur. La réaction ne se fait pas attendre, les autres élèves lui tombent dessus et lui administrent une raclée mémorable !

Le lendemain, en remerciement, le Parisien offre à Cézanne un panier de pommes.

Son nom ? Émile Zola. C’est le début d’une longue amitié..


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