Cette tête de harpon témoigne de la longévité des baleines boréales, qui peuvent vivre jusqu'à 200 ans. Le projectile fut fabriqué à la fin du XIXe siècle et retrouvé en 2007 dans le corps d'une baleine.
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Commentaires préférés (2)
La longévité de la baleine boréale est impressionnante, et il faut savoir que la baleine boréale a souvent été qualifiée de "trésor génétique contre le vieillissement".
Il été séquencé le génome complet de la baleine boréale en 2015. Ce séquençage a permis de révéler des mutations impliquées dans la réparation de l'ADN pour éviter les erreurs cellulaires à long terme, une régulation de la croissance cellulaire qui limite l'apparition de tumeurs, un contrôle du métabolisme et du stress oxydatif (éléments clés du vieillissement cellulaire) entre autres.
En d'autres termes, cette baleine lutte naturellement beaucoup plus efficacement contre la dégénérescence et les cancers que les humains.. Donc c'est une merveille pour la recherche dans ces deux domaines.
On étudie ses mécanismes biologies pour développer des traitements qui permettraient de ralentir la vieillesse de nos cellules ou en tous cas vieillir en bonne santé.
Ce qui est assez triste, c’est que cette espèce a longtemps été chassée avant que l'humain découvre toutes les richesses qu’elle pouvait offrir… au-delà de sa seule chair.
Apprendre à connaître la faune et la flore de notre monde est important, et je pense sincèrement qu'il faille définir un seuil minimum de connaissances pour chacune des espèces de notre monde en dessous duquel l'espère est considérée comme protégée.
Je veux dire : tant qu'on atteint pas un certain seuil de connaissances, l'espèce doit être protégée contre quelconque exploitation.
D'autres animaux semblent avoir "développé" des stratégies pour combattre le cancer. Comme les requins ou les rats-taupes.
Mais celle de l'éléphant m'a scotché : les cellules touchées ... s'auto-détruisent, ne laissant aucune chance à la tumeur de se développer.
Tous les commentaires (4)
La longévité de la baleine boréale est impressionnante, et il faut savoir que la baleine boréale a souvent été qualifiée de "trésor génétique contre le vieillissement".
Il été séquencé le génome complet de la baleine boréale en 2015. Ce séquençage a permis de révéler des mutations impliquées dans la réparation de l'ADN pour éviter les erreurs cellulaires à long terme, une régulation de la croissance cellulaire qui limite l'apparition de tumeurs, un contrôle du métabolisme et du stress oxydatif (éléments clés du vieillissement cellulaire) entre autres.
En d'autres termes, cette baleine lutte naturellement beaucoup plus efficacement contre la dégénérescence et les cancers que les humains.. Donc c'est une merveille pour la recherche dans ces deux domaines.
On étudie ses mécanismes biologies pour développer des traitements qui permettraient de ralentir la vieillesse de nos cellules ou en tous cas vieillir en bonne santé.
Ce qui est assez triste, c’est que cette espèce a longtemps été chassée avant que l'humain découvre toutes les richesses qu’elle pouvait offrir… au-delà de sa seule chair.
Apprendre à connaître la faune et la flore de notre monde est important, et je pense sincèrement qu'il faille définir un seuil minimum de connaissances pour chacune des espèces de notre monde en dessous duquel l'espère est considérée comme protégée.
Je veux dire : tant qu'on atteint pas un certain seuil de connaissances, l'espèce doit être protégée contre quelconque exploitation.
D'autres animaux semblent avoir "développé" des stratégies pour combattre le cancer. Comme les requins ou les rats-taupes.
Mais celle de l'éléphant m'a scotché : les cellules touchées ... s'auto-détruisent, ne laissant aucune chance à la tumeur de se développer.
Difficile d'aller contre de tels propos. Mais il ne faut pas oublier que l'utilisation de graisse de baleine a été essentielle au développement de notre société avant l'ère des hydrocarbures. Elle a permis d'éclairer le monde, de lubrifier les premières machines et de se laver pendant 2 siècles. Son exploitation a permis les développements maritimes et industriels qui ont rendu les pays riches riches, établi les bases du commerce international et nous a amené le confort moderne.
Bref, bien sûr qu'il faut protéger la nature et les espèces, mais il ne faut pas oublier que ça devient une priorité que lorsque la surexploitation des richesses nous a apporté le confort de penser ainsi.
Je suis complètement d'accord avec toi, les sociétés industrielles ont souvent bâti leur prospérité sur l'exploitation intensive des ressources naturelles.
On ne cherche pas réécrire l'histoire mais corriger ses excès pour préserver l'avenir. Les dommages passés sont-ils justifiés au nom des bénéfices permis ? C'est la grande question à laquelle personne ne pourra répondre.
Il faut s'en servir comme d'une leçon sans la prendre comme modèle de développement. Même si cette prise de conscience n'a été possible qu'après exploitation elle ne la rend pas nécessairement légitime (surtout vis-à-vis des écosystèmes qui ont payé le prix fort, souvent irréversible).
Il faut reconnaître ce passage dans l'histoire sans pour autant le considérer comme un passage obligé ou comme un mal "utile". Il faut créer un chemin qui permet un progrès sans détruire ce dont il dépend.
Et si nous n'avions pas utilisé ces ressources de façon aussi intensive, et si notre développement avait grandement ralenti mais les écosystèmes avaient été préservés ? Peut-être en serions nous en 2100 là où nous en sommes actuellement, mais dans un écosystème global plus sain, plus durable. Je ne parle même pas de réchauffement climatique.
Mais bon, avec des si on refait le monde comme on dit. Et encore une fois, ce sont des questions auxquelles personne ne pourra jamais répondre.