La plus grande catastrophe maritime civile que la France ait connue

Proposé par
le
dans

La plus grande catastrophe maritime civile que la France ait connue eut peu de retentissement. Le 9 janvier 1920, le paquebot « L’Afrique » quitta Bordeaux pour le Sénégal, avec 602 passagers. Le lendemain, de l’eau s’infiltra dans les caves, et à la tombée de la nuit, le navire se trouva pris dans une tempête. Il heurta le bateau-feu de Rochebonne, à 22h, et coula. La violence de la tempête dissuada nombre de passagers d’embarquer dans les embarcations de sauvetage. Un unique passager et 33 membres d’équipage survécurent.


Commentaires préférés (3)

Pour les incultes comme moi, un bateau-feu c'est un bateau-phare en fait (un bateau avec un phare dessus) ^^.

Comme ceux à Paris sur la Seine qui servent de bars mais au milieu de la mer et servant véritablement de phare.

a écrit : Quid de pourquoi 33 membres d'équipage vs 1 seul passager ? Dans les sources, il est expliqué que les passagers n'ont sans doute pas compris dans quelle situation désespérée ils se trouvaient malgré les membres d'équipage qui ont essayé de les convaincre (le capitaine est resté jusqu'au bout). La plupart avaient le mal de mer ce qui n'aide pas. Ensuite, descendre dans une petite chaloupe au milieu d'une tempête / ouragan n'est pas forcement très rassurant, et les passagers se sentaient plus en sécurité sur un plus gros bateau.

Et sinon, juste un petit truc: quid = pourquoi.


Tous les commentaires (24)

Pour les incultes comme moi, un bateau-feu c'est un bateau-phare en fait (un bateau avec un phare dessus) ^^.

Comme ceux à Paris sur la Seine qui servent de bars mais au milieu de la mer et servant véritablement de phare.

a écrit : Pour les incultes comme moi, un bateau-feu c'est un bateau-phare en fait (un bateau avec un phare dessus) ^^.

Comme ceux à Paris sur la Seine qui servent de bars mais au milieu de la mer et servant véritablement de phare.
Merci! Même pas eu à chercher: sur le coup je me demandais pourquoi ils avaient appelés les pompier comme quand ils interviennent lors d'inondation^^( me demandais vu l'époque comment on faisait le 18 en morse)

Surprenant comme anecdote, entre la certitude de mourir en restant sur le bateau ou la possibilité de mourir sur un bateau de sauvetage, tous, sauf 1 ont fait le choix de rester sur le bateau qui coule ? Il y a du y avoir quelques erreurs de communication pour en arriver la...

a écrit : Pour les incultes comme moi, un bateau-feu c'est un bateau-phare en fait (un bateau avec un phare dessus) ^^.

Comme ceux à Paris sur la Seine qui servent de bars mais au milieu de la mer et servant véritablement de phare.
L'ignorance n'est pas de l'incultance

Quid de pourquoi 33 membres d'équipage vs 1 seul passager ?

a écrit : Quid de pourquoi 33 membres d'équipage vs 1 seul passager ? Dans les sources, il est expliqué que les passagers n'ont sans doute pas compris dans quelle situation désespérée ils se trouvaient malgré les membres d'équipage qui ont essayé de les convaincre (le capitaine est resté jusqu'au bout). La plupart avaient le mal de mer ce qui n'aide pas. Ensuite, descendre dans une petite chaloupe au milieu d'une tempête / ouragan n'est pas forcement très rassurant, et les passagers se sentaient plus en sécurité sur un plus gros bateau.

Et sinon, juste un petit truc: quid = pourquoi.

a écrit : Surprenant comme anecdote, entre la certitude de mourir en restant sur le bateau ou la possibilité de mourir sur un bateau de sauvetage, tous, sauf 1 ont fait le choix de rester sur le bateau qui coule ? Il y a du y avoir quelques erreurs de communication pour en arriver la... Pour avoir déjà connu des tempêtes en mer... Je ne pense pas que beaucoup de gens oses monter dans une petite embarcation dans de telles conditions, et moi le premier! La mer c'est un autre monde, à vivre un jour dans la vie

a écrit : Pour avoir déjà connu des tempêtes en mer... Je ne pense pas que beaucoup de gens oses monter dans une petite embarcation dans de telles conditions, et moi le premier! La mer c'est un autre monde, à vivre un jour dans la vie Surtout que les chaloupes, à l'époque... des coquilles de noix., à des années lumière des canots modernes motorisés, couverts, avec bouffe, lumière, balise de détresse, radio...

Sale affaire!

a écrit : Surtout que les chaloupes, à l'époque... des coquilles de noix., à des années lumière des canots modernes motorisés, couverts, avec bouffe, lumière, balise de détresse, radio...

Sale affaire!
Cela dépend des équipements du navire.

Un canot de sauvetage, c'est plutôt safe avec tout ce qu'il faut à bord pour quelques jours.
Un radeau de sauvetage, c'est une autre histoire...
Steven Callahan peut vous en parler. Il a survécu 76 jours sur un radeau en pleine océan atlantique et cela n'a pas été de tout repos.

a écrit : Cela dépend des équipements du navire.

Un canot de sauvetage, c'est plutôt safe avec tout ce qu'il faut à bord pour quelques jours.
Un radeau de sauvetage, c'est une autre histoire...
Steven Callahan peut vous en parler. Il a survécu 76 jours sur un radeau en pleine océan a
tlantique et cela n'a pas été de tout repos. Afficher tout
Top je ne connaissais pas ce type merci!

Nico parle justement des équipements de l’époque et on parle du début du siècle tout de même, tandis que notre steve se retrouve dans cette situation 60ans plus tard, après toute l’avancée technologique qui suit son époque, et seul à consommer sa nourriture!

Il a réussit à se procurer quand même: « coussin, sac de couchage et une trousse d'urgence contenant, entre autres choses, de la nourriture, des cartes de navigation, un fusil à harpon, fusées de détresse, torche, distillateurs solaires de production d'eau potable et une copie de Sea Survival, un manuel de survie », comparé à ceux de l’anecdote, le gars était dans un appartement presque, il avait carrément de quoi faire ><

Il a été par ailleurs consultant sur le film L’odyssée de Pi, écrivain, conférencier, journaliste et même architecte navale, ce type est une anecdote à lui seul !

a écrit : Cela dépend des équipements du navire.

Un canot de sauvetage, c'est plutôt safe avec tout ce qu'il faut à bord pour quelques jours.
Un radeau de sauvetage, c'est une autre histoire...
Steven Callahan peut vous en parler. Il a survécu 76 jours sur un radeau en pleine océan a
tlantique et cela n'a pas été de tout repos. Afficher tout
Oui mais la on parle de paquebot, qu'es ce que tu appelle un radeau de sauvetage, les trucs gonflables? Y'en a sur les petits voiliers.
Radeau, pas manœuvrable, canot, manœuvrable, c'est ça?

a écrit : Top je ne connaissais pas ce type merci!

Nico parle justement des équipements de l’époque et on parle du début du siècle tout de même, tandis que notre steve se retrouve dans cette situation 60ans plus tard, après toute l’avancée technologique qui suit son époque, et seul à consommer sa nourriture!

Il a réussit à se procurer quand même: « coussin, sac de couchage et une trousse d'urgence contenant, entre autres choses, de la nourriture, des cartes de navigation, un fusil à harpon, fusées de détresse, torche, distillateurs solaires de production d'eau potable et une copie de Sea Survival, un manuel de survie », comparé à ceux de l’anecdote, le gars était dans un appartement presque, il avait carrément de quoi faire ><

Il a été par ailleurs consultant sur le film L’odyssée de Pi, écrivain, conférencier, journaliste et même architecte navale, ce type est une anecdote à lui seul !
Afficher tout
Ouais, sans dénigrer l'exploit, il est pas parti les mains dans les poches, quoi. ;)
Le but était de montrer qu'on peut survivre longtemps en tant que naufragé en haute mer à condition d'avoir un minimum d'équipement, les canots de sauvetage sont là pour tenir... quelques jours grand max, en attendant les secours.

a écrit : Quid de pourquoi 33 membres d'équipage vs 1 seul passager ? Plus de détails dans les sources :

Devant la situation désespérée, les embarcations de sauvetage furent lancées à l’eau sur bâbord, mais à peine les passagers prêts à descendre vers les canots que ceux-ci furent projetés dans la mer avec les hommes d’équipage. On passa alors aux embarcations de tribord, mais à peine descendues, celles-ci furent emportées par la fureur des flots. La plupart des 602 passagers, malades et apeurés, n’ont pas voulu grimper à bord des canots de sauvetage. Les hommes de l’équipage ont tout fait pour forcer les passagers à embarquer et ne sont montés dans les canots qu’à la dernière minute.

a écrit : Top je ne connaissais pas ce type merci!

Nico parle justement des équipements de l’époque et on parle du début du siècle tout de même, tandis que notre steve se retrouve dans cette situation 60ans plus tard, après toute l’avancée technologique qui suit son époque, et seul à consommer sa nourriture!

Il a réussit à se procurer quand même: « coussin, sac de couchage et une trousse d'urgence contenant, entre autres choses, de la nourriture, des cartes de navigation, un fusil à harpon, fusées de détresse, torche, distillateurs solaires de production d'eau potable et une copie de Sea Survival, un manuel de survie », comparé à ceux de l’anecdote, le gars était dans un appartement presque, il avait carrément de quoi faire ><

Il a été par ailleurs consultant sur le film L’odyssée de Pi, écrivain, conférencier, journaliste et même architecte navale, ce type est une anecdote à lui seul !
Afficher tout
Un appartement ....de 1,68 m de diamètre, gonflable, flottant au gré des courant, en plein Soleil, avec des distillateurs qui ne fonctionnent pas bien, un requin qui le titille au bout de quelques dizaines de jours à cause des poissons sous son radeau et un flotteur percé vers la moitié de son périple.
Le gars perd 25 kilos en 50 jours, croise 9 navires qui ne voit pas ses fusées de détresse, déclenche un EPIRB (signal radio de détresse) qui ne servait à rien à l'époque et finit par être recueilli par des pêcheurs au large d'une île.

Je ne sais pas si beaucoup de monde aurait survécu aussi longtemps que lui.

a écrit : Dans les sources, il est expliqué que les passagers n'ont sans doute pas compris dans quelle situation désespérée ils se trouvaient malgré les membres d'équipage qui ont essayé de les convaincre (le capitaine est resté jusqu'au bout). La plupart avaient le mal de mer ce qui n'aide pas. Ensuite, descendre dans une petite chaloupe au milieu d'une tempête / ouragan n'est pas forcement très rassurant, et les passagers se sentaient plus en sécurité sur un plus gros bateau.

Et sinon, juste un petit truc: quid = pourquoi.
Afficher tout
Quid =/= pourquoi ?
Quid = qu’en est-il ?

a écrit : Dans les caves ? Ou dans les cales ? S'ils ont tenté de creuser une cave, cela explique les infiltrations !

Heu, @Nico, @Tybs et tous les autres, le record de survie en haute mer, pour un naufragé est de 438 jours !!!

José Salvador Alvarenga et Ezequiel "piñata" Córdoba, sont sortis en mer, à la mi novembre 2012, depuis la côte Occidentale du Mexique, afin de pêcher.
Deux jours plus tard, une tempête mit leur embarcation en danger....

Je vous laisse découvrir la dérive de ce bateau, sur 12 000 kilomètres, qui arrivera jusqu'aux îles Marshall, dans ce lien:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Salvador_Alvarenga

Pour rester dans le thème d'un bateau à la dérive, je vous conseille l'excellent film All is Lost avec Robert Redford. J'ignore par contre s'il est inspiré d'une histoire vraie

a écrit : Heu, @Nico, @Tybs et tous les autres, le record de survie en haute mer, pour un naufragé est de 438 jours !!!

José Salvador Alvarenga et Ezequiel "piñata" Córdoba, sont sortis en mer, à la mi novembre 2012, depuis la côte Occidentale du Mexique, afin de pêcher.
Deux jours plus tard, un
e tempête mit leur embarcation en danger....

Je vous laisse découvrir la dérive de ce bateau, sur 12 000 kilomètres, qui arrivera jusqu'aux îles Marshall, dans ce lien:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Salvador_Alvarenga
Afficher tout
Il est dit que le gars à depuis lors une phobie de la mer, tu m'étonnes! Mélange d'abnégation et de chance.