Mark Twain ou Marcel Pagnol ?

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Lors de la guerre de Sécession une action des nordistes correspond très bien à cette phrase et elle aurait pu être prononcée à ce moment la.

En 1863 a lieu la bataille de Chattanooga. Cette bataille aurait pu être un Gettysburg pour les sudistes. Comme très souvent durant cette guerre, des incompréhensions entre les officiers des deux camps vont mener à des situations pas possible.

Cela commence avec le nord. Sherman chargé de prendre la droite se rend compte qu'un ravin le sépare de son objectif principal et Grant sur la gauche est paralysé par cette situation. Il va donc jouer sa dernière carte : envoyer l'armée du Cumberland dirigé par le général Thomas faire un simulacre d'attaque sur le centre du dispositif sudiste pour dégager ses ailes de cette situation périlleuse.
Grant n'a pas caché avant la bataille son mépris pour l'armée du général Thomas qui a subi une défaite 2 mois auparavant.
Ce dernier a eu vent des remarques et lance son armée. Elle doit charger des positions sudistes réputées imprenables et on pense assister à une nouvelle charge de Pickett (charge des sudistes lors de Gettysburg qui est l'un des plus gros désastre de la guerre).
C'est là que les incompréhensions commencent côté sudiste. Certains hommes ont reçu l'ordre de tirer une fois puis de se replier sur la seconde ligne, d'autres de rester. Sauf qu'aucune communication n'a lieu entre les officiers qui ont des ordres différents, du coup les Sudistes ayant l'ordre de rester croient voir le début d'une retraite et se replient eux aussi vers la seconde ligne. Les soldats nordistes prennent sans difficulté la premier ligne et enhardi par cette victoire (et blessés par les rumeurs de Grant) décident de charger les deuxième et troisième ligne sudiste. Les Sudistes sont balayés de la colline en très peu de temps et avec peu de perte. La victoire est aux Nordistes et est très importante pour la suite de la campagne.

Grant est abasourdi par l'armée du Cumberland qu'il pensait incapable de remporter une victoire et demande au général Thomas si les ordres venait de lui, ce dernier répond : "Je n'en sais rien, ce n'est pas moi."

a écrit : Lors de la guerre de Sécession une action des nordistes correspond très bien à cette phrase et elle aurait pu être prononcée à ce moment la.

En 1863 a lieu la bataille de Chattanooga. Cette bataille aurait pu être un Gettysburg pour les sudistes. Comme très souvent durant cette guerre, des incompréhensio
ns entre les officiers des deux camps vont mener à des situations pas possible.

Cela commence avec le nord. Sherman chargé de prendre la droite se rend compte qu'un ravin le sépare de son objectif principal et Grant sur la gauche est paralysé par cette situation. Il va donc jouer sa dernière carte : envoyer l'armée du Cumberland dirigé par le général Thomas faire un simulacre d'attaque sur le centre du dispositif sudiste pour dégager ses ailes de cette situation périlleuse.
Grant n'a pas caché avant la bataille son mépris pour l'armée du général Thomas qui a subi une défaite 2 mois auparavant.
Ce dernier a eu vent des remarques et lance son armée. Elle doit charger des positions sudistes réputées imprenables et on pense assister à une nouvelle charge de Pickett (charge des sudistes lors de Gettysburg qui est l'un des plus gros désastre de la guerre).
C'est là que les incompréhensions commencent côté sudiste. Certains hommes ont reçu l'ordre de tirer une fois puis de se replier sur la seconde ligne, d'autres de rester. Sauf qu'aucune communication n'a lieu entre les officiers qui ont des ordres différents, du coup les Sudistes ayant l'ordre de rester croient voir le début d'une retraite et se replient eux aussi vers la seconde ligne. Les soldats nordistes prennent sans difficulté la premier ligne et enhardi par cette victoire (et blessés par les rumeurs de Grant) décident de charger les deuxième et troisième ligne sudiste. Les Sudistes sont balayés de la colline en très peu de temps et avec peu de perte. La victoire est aux Nordistes et est très importante pour la suite de la campagne.

Grant est abasourdi par l'armée du Cumberland qu'il pensait incapable de remporter une victoire et demande au général Thomas si les ordres venait de lui, ce dernier répond : "Je n'en sais rien, ce n'est pas moi."
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« Bon, je suis passionné par la guerre de sécession mais y’a quasiment zéro anecdote dessus donc j’sais pas comment en parler.
- Boarf, tu trouvera sûrement un moyen, t’es débrouillard
- J’vais me demmerder »

(Sinon c’était très enrichissant donc merci)

Je remercie les commentaires désobligeant et plein de mauvaise foi.

Le rapport est simplement que la position était réputé imprenable donc, impossible à prendre.
Les soldats sans qu'on leur demande l'ont fait.

Cette action illustre la citation, particulièrement avec l'échange à la fin entre les deux officiers. Après, si vous voulez partir en débat sans aucun rapport avec l'anecdote comme vous l'affectionnez tant, allez y mais ça sera sans moi.


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Lors de la guerre de Sécession une action des nordistes correspond très bien à cette phrase et elle aurait pu être prononcée à ce moment la.

En 1863 a lieu la bataille de Chattanooga. Cette bataille aurait pu être un Gettysburg pour les sudistes. Comme très souvent durant cette guerre, des incompréhensions entre les officiers des deux camps vont mener à des situations pas possible.

Cela commence avec le nord. Sherman chargé de prendre la droite se rend compte qu'un ravin le sépare de son objectif principal et Grant sur la gauche est paralysé par cette situation. Il va donc jouer sa dernière carte : envoyer l'armée du Cumberland dirigé par le général Thomas faire un simulacre d'attaque sur le centre du dispositif sudiste pour dégager ses ailes de cette situation périlleuse.
Grant n'a pas caché avant la bataille son mépris pour l'armée du général Thomas qui a subi une défaite 2 mois auparavant.
Ce dernier a eu vent des remarques et lance son armée. Elle doit charger des positions sudistes réputées imprenables et on pense assister à une nouvelle charge de Pickett (charge des sudistes lors de Gettysburg qui est l'un des plus gros désastre de la guerre).
C'est là que les incompréhensions commencent côté sudiste. Certains hommes ont reçu l'ordre de tirer une fois puis de se replier sur la seconde ligne, d'autres de rester. Sauf qu'aucune communication n'a lieu entre les officiers qui ont des ordres différents, du coup les Sudistes ayant l'ordre de rester croient voir le début d'une retraite et se replient eux aussi vers la seconde ligne. Les soldats nordistes prennent sans difficulté la premier ligne et enhardi par cette victoire (et blessés par les rumeurs de Grant) décident de charger les deuxième et troisième ligne sudiste. Les Sudistes sont balayés de la colline en très peu de temps et avec peu de perte. La victoire est aux Nordistes et est très importante pour la suite de la campagne.

Grant est abasourdi par l'armée du Cumberland qu'il pensait incapable de remporter une victoire et demande au général Thomas si les ordres venait de lui, ce dernier répond : "Je n'en sais rien, ce n'est pas moi."

a écrit : Lors de la guerre de Sécession une action des nordistes correspond très bien à cette phrase et elle aurait pu être prononcée à ce moment la.

En 1863 a lieu la bataille de Chattanooga. Cette bataille aurait pu être un Gettysburg pour les sudistes. Comme très souvent durant cette guerre, des incompréhensio
ns entre les officiers des deux camps vont mener à des situations pas possible.

Cela commence avec le nord. Sherman chargé de prendre la droite se rend compte qu'un ravin le sépare de son objectif principal et Grant sur la gauche est paralysé par cette situation. Il va donc jouer sa dernière carte : envoyer l'armée du Cumberland dirigé par le général Thomas faire un simulacre d'attaque sur le centre du dispositif sudiste pour dégager ses ailes de cette situation périlleuse.
Grant n'a pas caché avant la bataille son mépris pour l'armée du général Thomas qui a subi une défaite 2 mois auparavant.
Ce dernier a eu vent des remarques et lance son armée. Elle doit charger des positions sudistes réputées imprenables et on pense assister à une nouvelle charge de Pickett (charge des sudistes lors de Gettysburg qui est l'un des plus gros désastre de la guerre).
C'est là que les incompréhensions commencent côté sudiste. Certains hommes ont reçu l'ordre de tirer une fois puis de se replier sur la seconde ligne, d'autres de rester. Sauf qu'aucune communication n'a lieu entre les officiers qui ont des ordres différents, du coup les Sudistes ayant l'ordre de rester croient voir le début d'une retraite et se replient eux aussi vers la seconde ligne. Les soldats nordistes prennent sans difficulté la premier ligne et enhardi par cette victoire (et blessés par les rumeurs de Grant) décident de charger les deuxième et troisième ligne sudiste. Les Sudistes sont balayés de la colline en très peu de temps et avec peu de perte. La victoire est aux Nordistes et est très importante pour la suite de la campagne.

Grant est abasourdi par l'armée du Cumberland qu'il pensait incapable de remporter une victoire et demande au général Thomas si les ordres venait de lui, ce dernier répond : "Je n'en sais rien, ce n'est pas moi."
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Une fois je voulais sauter par dessus un chemin pour atterir sur un toit mais mes amis me disaient que c'était trop dangereux voire impossible. Je suis passé à travers le toit.

a écrit : Lors de la guerre de Sécession une action des nordistes correspond très bien à cette phrase et elle aurait pu être prononcée à ce moment la.

En 1863 a lieu la bataille de Chattanooga. Cette bataille aurait pu être un Gettysburg pour les sudistes. Comme très souvent durant cette guerre, des incompréhensio
ns entre les officiers des deux camps vont mener à des situations pas possible.

Cela commence avec le nord. Sherman chargé de prendre la droite se rend compte qu'un ravin le sépare de son objectif principal et Grant sur la gauche est paralysé par cette situation. Il va donc jouer sa dernière carte : envoyer l'armée du Cumberland dirigé par le général Thomas faire un simulacre d'attaque sur le centre du dispositif sudiste pour dégager ses ailes de cette situation périlleuse.
Grant n'a pas caché avant la bataille son mépris pour l'armée du général Thomas qui a subi une défaite 2 mois auparavant.
Ce dernier a eu vent des remarques et lance son armée. Elle doit charger des positions sudistes réputées imprenables et on pense assister à une nouvelle charge de Pickett (charge des sudistes lors de Gettysburg qui est l'un des plus gros désastre de la guerre).
C'est là que les incompréhensions commencent côté sudiste. Certains hommes ont reçu l'ordre de tirer une fois puis de se replier sur la seconde ligne, d'autres de rester. Sauf qu'aucune communication n'a lieu entre les officiers qui ont des ordres différents, du coup les Sudistes ayant l'ordre de rester croient voir le début d'une retraite et se replient eux aussi vers la seconde ligne. Les soldats nordistes prennent sans difficulté la premier ligne et enhardi par cette victoire (et blessés par les rumeurs de Grant) décident de charger les deuxième et troisième ligne sudiste. Les Sudistes sont balayés de la colline en très peu de temps et avec peu de perte. La victoire est aux Nordistes et est très importante pour la suite de la campagne.

Grant est abasourdi par l'armée du Cumberland qu'il pensait incapable de remporter une victoire et demande au général Thomas si les ordres venait de lui, ce dernier répond : "Je n'en sais rien, ce n'est pas moi."
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« Bon, je suis passionné par la guerre de sécession mais y’a quasiment zéro anecdote dessus donc j’sais pas comment en parler.
- Boarf, tu trouvera sûrement un moyen, t’es débrouillard
- J’vais me demmerder »

(Sinon c’était très enrichissant donc merci)

a écrit : Lors de la guerre de Sécession une action des nordistes correspond très bien à cette phrase et elle aurait pu être prononcée à ce moment la.

En 1863 a lieu la bataille de Chattanooga. Cette bataille aurait pu être un Gettysburg pour les sudistes. Comme très souvent durant cette guerre, des incompréhensio
ns entre les officiers des deux camps vont mener à des situations pas possible.

Cela commence avec le nord. Sherman chargé de prendre la droite se rend compte qu'un ravin le sépare de son objectif principal et Grant sur la gauche est paralysé par cette situation. Il va donc jouer sa dernière carte : envoyer l'armée du Cumberland dirigé par le général Thomas faire un simulacre d'attaque sur le centre du dispositif sudiste pour dégager ses ailes de cette situation périlleuse.
Grant n'a pas caché avant la bataille son mépris pour l'armée du général Thomas qui a subi une défaite 2 mois auparavant.
Ce dernier a eu vent des remarques et lance son armée. Elle doit charger des positions sudistes réputées imprenables et on pense assister à une nouvelle charge de Pickett (charge des sudistes lors de Gettysburg qui est l'un des plus gros désastre de la guerre).
C'est là que les incompréhensions commencent côté sudiste. Certains hommes ont reçu l'ordre de tirer une fois puis de se replier sur la seconde ligne, d'autres de rester. Sauf qu'aucune communication n'a lieu entre les officiers qui ont des ordres différents, du coup les Sudistes ayant l'ordre de rester croient voir le début d'une retraite et se replient eux aussi vers la seconde ligne. Les soldats nordistes prennent sans difficulté la premier ligne et enhardi par cette victoire (et blessés par les rumeurs de Grant) décident de charger les deuxième et troisième ligne sudiste. Les Sudistes sont balayés de la colline en très peu de temps et avec peu de perte. La victoire est aux Nordistes et est très importante pour la suite de la campagne.

Grant est abasourdi par l'armée du Cumberland qu'il pensait incapable de remporter une victoire et demande au général Thomas si les ordres venait de lui, ce dernier répond : "Je n'en sais rien, ce n'est pas moi."
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On ne voit pas trop le rapport avec la choucroute mais bon, si t'avais envie de te lâcher...

Je remercie les commentaires désobligeant et plein de mauvaise foi.

Le rapport est simplement que la position était réputé imprenable donc, impossible à prendre.
Les soldats sans qu'on leur demande l'ont fait.

Cette action illustre la citation, particulièrement avec l'échange à la fin entre les deux officiers. Après, si vous voulez partir en débat sans aucun rapport avec l'anecdote comme vous l'affectionnez tant, allez y mais ça sera sans moi.

Donc Marcel Pagnol aurait écrit, en 1967, une phrase qui serait à l'origine de la citation attribuée jusque là à Mark Twain ou à Winston Churchill ? Si on va par là, on peut se demander si le véritable auteur de "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme." ne serait pas quelqu'un qui n'est pas encore né et dont Rabelais se serait inspiré !

a écrit : Donc Marcel Pagnol aurait écrit, en 1967, une phrase qui serait à l'origine de la citation attribuée jusque là à Mark Twain ou à Winston Churchill ? Si on va par là, on peut se demander si le véritable auteur de "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme." ne serait pas quelqu'un qui n'est pas encore né et dont Rabelais se serait inspiré ! Afficher tout C'est souvent le principe de la citation apocryphe. Elles sont généralement décalées dans le temps et d'ailleurs c'est toujours plus facile de faire parler les morts car ils ne viennent pas contredire celui qui affirme la citation. ^^

La citation « si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre années devant elle » attribuée à Albert Einstein a été énoncée pour la première fois 39 ans après sa mort.
La citation « Et pourtant elle tourne ! » attribué à Galileo Galilei a été énoncée 100 ans après sa mort.

Parfois c'est l'inverse qui se produit quand l'auteur est très ancien. La citation « Éduquer, ce n'est pas remplir un vase mais allumer un feu » attribué à Montaigne courant 16e est en fait tirée d'une œuvre de Plutarque, philosophe grec du Ie siècle après J.-C.

a écrit : C'est souvent le principe de la citation apocryphe. Elles sont généralement décalées dans le temps et d'ailleurs c'est toujours plus facile de faire parler les morts car ils ne viennent pas contredire celui qui affirme la citation. ^^

La citation « si les abeilles venaient à disparaître, l
'humanité n'aurait plus que quatre années devant elle » attribuée à Albert Einstein a été énoncée pour la première fois 39 ans après sa mort.
La citation « Et pourtant elle tourne ! » attribué à Galileo Galilei a été énoncée 100 ans après sa mort.

Parfois c'est l'inverse qui se produit quand l'auteur est très ancien. La citation « Éduquer, ce n'est pas remplir un vase mais allumer un feu » attribué à Montaigne courant 16e est en fait tirée d'une œuvre de Plutarque, philosophe grec du Ie siècle après J.-C.
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Ton dernier paragraphe est bien le point que je soulevais : en l'occurrence l'idée de faire quelquechose parce qu'on ne sait pas que c'est impossible semble ancienne et a pu connaitre plusieurs formulations et le fait que Pagnol ait écrit cette phrase en 1967 ne prouve pas qu'il a inventé cette plaisanterie de toutes pièces et qu'il ne s'est pas inspiré de (ou aurait redécouvert par hasard) une plaisanterie qui avait déjà été faite.

a écrit : Ton dernier paragraphe est bien le point que je soulevais : en l'occurrence l'idée de faire quelquechose parce qu'on ne sait pas que c'est impossible semble ancienne et a pu connaitre plusieurs formulations et le fait que Pagnol ait écrit cette phrase en 1967 ne prouve pas qu'il a inventé cette plaisanterie de toutes pièces et qu'il ne s'est pas inspiré de (ou aurait redécouvert par hasard) une plaisanterie qui avait déjà été faite. Afficher tout Effectivement et c'est le principe de toutes les œuvres littéraires. L'inspiration trouve souvent une source dans les œuvres passées. C'est d'ailleurs souvent la même chose pour les découvertes scientifiques, elles s'inspirent souvent de travaux pré-existants.

Toutefois, c'est toujours mieux d'attribuer une citation à quelqu'un dont on est sur qu'il en est l'auteur par des preuves écrites plutôt que de véhiculer de potentielles fausses informations, non ?

De même qu'il est souvent dangereux de donner une citation sans le contexte ou le texte complet. Si je prend ton exemple, le texte complet de Rabelais dit ceci : « Mais par ce que selon les dire du Sage Salomon, Sapience n'entre point en âme malveillante, et science sans conscience n'est que ruine de l'âme, il te convient de servir, aimer et craindre Dieu, et en lui remettre toutes tes pensées et tout ton espoir ; et par une foi charitable, lui être fidèle, en sorte que jamais tu ne t'en écartes par péché. ».
Rabelais ne parle à aucun moment de la science telle qu'on la définit aujourd'hui (et c'est bien logique vu qu'il a écrit ça il y a 500 ans). Il parle de la science théologique. Pour résumer son propos : "il faut croire en Dieu en toute conscience pour éviter de ruiner son âme". Il n'y a donc rien à voir avec la bombe nucléaire, les OGM où toute forme d'inventions scientifiques dont les détracteurs utilisent cette citation pour appuyer leur opinion... Mais vu que Rabelais est mort, on peut interpréter son propos comme on le souhaite.

J'ai rencontré, dans ma carrière, des tas de personnes très doctes qui m'ont assurées que certaines choses étaient impossibles à faire. Je leur ai montré leur erreur... Beaucoup de gens pensent que, si quelqu'un a dit que c'est impossible, alors ça l'est, sans remettre en question ce jugement à l'emporte pièce. Beaucoup de progrès ont été réalisés parce qu'il s'est trouvé quelqu'un qui ne s'est pas contenté de l'avis général et à essayer...

a écrit : J'ai rencontré, dans ma carrière, des tas de personnes très doctes qui m'ont assurées que certaines choses étaient impossibles à faire. Je leur ai montré leur erreur... Beaucoup de gens pensent que, si quelqu'un a dit que c'est impossible, alors ça l'est, sans remettre en question ce jugement à l'emporte pièce. Beaucoup de progrès ont été réalisés parce qu'il s'est trouvé quelqu'un qui ne s'est pas contenté de l'avis général et à essayer... Afficher tout Même sans carrière, on croise toujours des personnes qui pensent que des choses sont impossibles, par manque de connaissances le plus souvent, heureusement qu'on les écoutent rarement, sinon on serait encore en train de bouffer des fraises des bois et de communiquer avec des tambours. ^^

Et y'a pas besoin de haute technologie pour vivre ce phénomène, souvent on me dit, quand je fais quelquechose, que ca marchera pas, où que ca va se casser la gueule... j'ai toujours réussi ce que j'ai entrepris, mais le pire n'est pas la, le pire c'est quand on te demande conseil, que tu explique comment faire, que la personne dis que "non c'est n'importequoi", fais le truc à sa sauce, et que ca foire (et que tu répare les conneries faites, et que tu te retiens de dire "je te l'avais dit") ^^

Je vois que nous avons partagé les mêmes expériences...^^

a écrit : J'ai rencontré, dans ma carrière, des tas de personnes très doctes qui m'ont assurées que certaines choses étaient impossibles à faire. Je leur ai montré leur erreur... Beaucoup de gens pensent que, si quelqu'un a dit que c'est impossible, alors ça l'est, sans remettre en question ce jugement à l'emporte pièce. Beaucoup de progrès ont été réalisés parce qu'il s'est trouvé quelqu'un qui ne s'est pas contenté de l'avis général et à essayer... Afficher tout Une fois où j'ai montré son erreur à celui qui m'avait dit que c'était impossible, ça lui a rapporté 2 millions d'euros. Dans un nouveau poste, j'était tombé sur des factures dont je ne comprenais pas le détail qui me semblait incorrect, j'en avais informé le patron et il m'a dit de laisser tomber car on ne pouvait pas remonter au détail pour ce genre de facturation, j'ai quand même creusé et il est apparu que le fournisseur facturait depuis des années selon une règle fausse et que ça représentait près de 2 millions d'euros en trop, le fournisseur nous a remboursés, et le patron m'a remercié.

a écrit : Une fois où j'ai montré son erreur à celui qui m'avait dit que c'était impossible, ça lui a rapporté 2 millions d'euros. Dans un nouveau poste, j'était tombé sur des factures dont je ne comprenais pas le détail qui me semblait incorrect, j'en avais informé le patron et il m'a dit de laisser tomber car on ne pouvait pas remonter au détail pour ce genre de facturation, j'ai quand même creusé et il est apparu que le fournisseur facturait depuis des années selon une règle fausse et que ça représentait près de 2 millions d'euros en trop, le fournisseur nous a remboursés, et le patron m'a remercié. Afficher tout Il t'a remercié... Pas de prime quedale?

il t'as même pas donné une boite de crayons gris en bonus? (référence à un épisode de Malcolm)
Eh beh ca vaut bien le coup de se casser le derche!

De mon coté en préparation de commande qui fournissait les supermarchés, (boulot pas complexe j'en conviens, j'étais sur un transpalette) j'ai proposé aux patrons de vendre des articles à prix coutant aux employés dans une limite raisonnable, genre 50€ par semaine max, ils ont refusé parce qu'ils perdraient de l'argent, dans mon esprit ca aurrait plutôt poussé non seulement les employés à garder leur job, mais en plus à bosser mieux, plus vite, pour le garder, le job.

Logique pour moi, mais pas pour le gros abruti derrière son bureau et sa cravate en soie qui a un brevet d'études supérieures qui lui donne raison...

Résultat des courses: la Flèche Cavaillonnaise a fait faillite, niquée par Internet parce qu'elle a pas su s'adapter aux nouvelles technologies et crachait sur les employés.

Avec ce genre de comportement de merde, comment veulent ils qu'on s'investisse dans l'entreprise? Et que ce soit dans notre intérêt de la faire prospérer? Moi je m'en branle que l'entreprise ait coulé, ca a pas

(désolé pour le coup de gueule)

a écrit : Il t'a remercié... Pas de prime quedale?

il t'as même pas donné une boite de crayons gris en bonus? (référence à un épisode de Malcolm)
Eh beh ca vaut bien le coup de se casser le derche!

De mon coté en préparation de commande qui fournissait les supermarchés, (boulot pas compl
exe j'en conviens, j'étais sur un transpalette) j'ai proposé aux patrons de vendre des articles à prix coutant aux employés dans une limite raisonnable, genre 50€ par semaine max, ils ont refusé parce qu'ils perdraient de l'argent, dans mon esprit ca aurrait plutôt poussé non seulement les employés à garder leur job, mais en plus à bosser mieux, plus vite, pour le garder, le job.

Logique pour moi, mais pas pour le gros abruti derrière son bureau et sa cravate en soie qui a un brevet d'études supérieures qui lui donne raison...

Résultat des courses: la Flèche Cavaillonnaise a fait faillite, niquée par Internet parce qu'elle a pas su s'adapter aux nouvelles technologies et crachait sur les employés.

Avec ce genre de comportement de merde, comment veulent ils qu'on s'investisse dans l'entreprise? Et que ce soit dans notre intérêt de la faire prospérer? Moi je m'en branle que l'entreprise ait coulé, ca a pas

(désolé pour le coup de gueule)
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edit

... Avec ce genre de comportement de merde, comment veulent ils qu'on s'investisse dans l'entreprise? Et que ce soit dans notre intérêt de la faire prospérer? De bosser dur? Du balayeur au cadre supérieur?
Moi je m'en branle que l'entreprise ait coulé, ca a pas changé ma vie, mais je trouve ca triste, qu'avec une mentalité d'arriviste qui prennent les petits employés pour des navets, l'entreprise tombe à l'eau. Tout le monde a perdu la partie. :(

a écrit : Lors de la guerre de Sécession une action des nordistes correspond très bien à cette phrase et elle aurait pu être prononcée à ce moment la.

En 1863 a lieu la bataille de Chattanooga. Cette bataille aurait pu être un Gettysburg pour les sudistes. Comme très souvent durant cette guerre, des incompréhensio
ns entre les officiers des deux camps vont mener à des situations pas possible.

Cela commence avec le nord. Sherman chargé de prendre la droite se rend compte qu'un ravin le sépare de son objectif principal et Grant sur la gauche est paralysé par cette situation. Il va donc jouer sa dernière carte : envoyer l'armée du Cumberland dirigé par le général Thomas faire un simulacre d'attaque sur le centre du dispositif sudiste pour dégager ses ailes de cette situation périlleuse.
Grant n'a pas caché avant la bataille son mépris pour l'armée du général Thomas qui a subi une défaite 2 mois auparavant.
Ce dernier a eu vent des remarques et lance son armée. Elle doit charger des positions sudistes réputées imprenables et on pense assister à une nouvelle charge de Pickett (charge des sudistes lors de Gettysburg qui est l'un des plus gros désastre de la guerre).
C'est là que les incompréhensions commencent côté sudiste. Certains hommes ont reçu l'ordre de tirer une fois puis de se replier sur la seconde ligne, d'autres de rester. Sauf qu'aucune communication n'a lieu entre les officiers qui ont des ordres différents, du coup les Sudistes ayant l'ordre de rester croient voir le début d'une retraite et se replient eux aussi vers la seconde ligne. Les soldats nordistes prennent sans difficulté la premier ligne et enhardi par cette victoire (et blessés par les rumeurs de Grant) décident de charger les deuxième et troisième ligne sudiste. Les Sudistes sont balayés de la colline en très peu de temps et avec peu de perte. La victoire est aux Nordistes et est très importante pour la suite de la campagne.

Grant est abasourdi par l'armée du Cumberland qu'il pensait incapable de remporter une victoire et demande au général Thomas si les ordres venait de lui, ce dernier répond : "Je n'en sais rien, ce n'est pas moi."
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C'est très intéressant mais, comme la dernière citation me paraissait bizarre, j'ai fait une petite recherche et apparemment c'est plutôt Grant qui aurait dit qu'il n'avait rien à voir avec ça.

Voir ici (en haut de la page 10) :
www.chab-belgium.com/pdf/french/Thomas.pdf

Citation approximative de Bernard Werber :
"Ne pas confondre Je ne fais pas quelque chose parce que c'est difficile avec c'est difficile parce que je ne le fais pas ".
Voici l'idée, mais je n'ai plus la citation exacte en tête, ni la référence ... Pardon !
Cette pensée en rejoint une autre du même auteur : " Ceux qui échouent trouvent les excuses ... ceux qui réussissent trouvent les moyens" !

a écrit : C'est très intéressant mais, comme la dernière citation me paraissait bizarre, j'ai fait une petite recherche et apparemment c'est plutôt Grant qui aurait dit qu'il n'avait rien à voir avec ça.

Voir ici (en haut de la page 10) :
www.chab-belgium.com/pdf/french/Thomas.pdf
Alors j'ai été surpris et du coup j'ai vérifié (j'ai lu ça dans un livre français).

Dans les sources françaises je trouve les deux versions, donc je suis allé sur les sites américains. Aucun de ceux que j'ai vu ne rapporte cette phrase précisément, c'est plus "Grant a demandé à Thomas puis à Granger qui avait donné ces ordres, aucun des deux ne savaient."
Cela n'est pas bizarre, car Thomas avait demandé à ses hommes de ne prendre que la 1ère ligne. Par la suite, avec la motivation d'une première victoire facile... ils pris une colline qui normalement ne devait pas être prise.
Cela dit, à chaque fois se sont des "ont rapporte que..." ce qui est typique de ce conflit : niveau communication c'est pas ça.
Il se peut tout à fait que Grant est dit quelque chose de similaire :)

a écrit : Il t'a remercié... Pas de prime quedale?

il t'as même pas donné une boite de crayons gris en bonus? (référence à un épisode de Malcolm)
Eh beh ca vaut bien le coup de se casser le derche!

De mon coté en préparation de commande qui fournissait les supermarchés, (boulot pas compl
exe j'en conviens, j'étais sur un transpalette) j'ai proposé aux patrons de vendre des articles à prix coutant aux employés dans une limite raisonnable, genre 50€ par semaine max, ils ont refusé parce qu'ils perdraient de l'argent, dans mon esprit ca aurrait plutôt poussé non seulement les employés à garder leur job, mais en plus à bosser mieux, plus vite, pour le garder, le job.

Logique pour moi, mais pas pour le gros abruti derrière son bureau et sa cravate en soie qui a un brevet d'études supérieures qui lui donne raison...

Résultat des courses: la Flèche Cavaillonnaise a fait faillite, niquée par Internet parce qu'elle a pas su s'adapter aux nouvelles technologies et crachait sur les employés.

Avec ce genre de comportement de merde, comment veulent ils qu'on s'investisse dans l'entreprise? Et que ce soit dans notre intérêt de la faire prospérer? Moi je m'en branle que l'entreprise ait coulé, ca a pas

(désolé pour le coup de gueule)
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Non pas de prime, sans doute parce que ça faisait partie de mon boulot et j'étais payé pour ça. Ca a quand même très fortement amélioré nos relations et avoir des bonnes relations avec un patron connu pour être très irascible avec tout le monde, ça améliore le confort au travail et c'est pas négligeable.

Quant à ton idée de vendre à prix coûtant, attention aux FBI (Fausses Bonnes Idees) : tant que tu n'as pas évalué le coût, les risques, la faisabilité, etc. tu peux avoir l'impression que c'est une bonne idée alors que quelqu'un qui connait mieux le fonctionnement de l'entreprise, peut voir des difficultés rédhibitoires. Par exemple le fait qu'il faudrait un (ou plusieurs) employés pour gérer tout ça : établir les prix de revient et paramétrer les prix de vente aux employés dans le système informatique, gérer la limite hebdomadaire par personne, organiser le retrait des commandes, etc. Il peut aussi y avoir un risque accru de vol si des employés peuvent sortir de l'entrepôt avec de la marchandise sans qu'on puisse savoir s'ils l'ont payée ou non. Tout ça pour dire qu'il vaut mieux donner des tickets-restaurant aux employés et les laisser acheter la marchandise dans le commerce, car l'avantage pour les employés ne justifierait peut-être pas la difficulté de mise en oeuvre. Même donner l'ancien matériel aux employés quand on renouvelle le matériel est compliqué car il peut y avoir des abus et des risques pour l'entreprise, c'est pourquoi les entreprises préfèrent le vendre à des brokers même si ça ne rapporte presque rien, car au moins le broker est un professionnel lié par un contrat qui ne risque pas (et ses assurances non plus) de se retourner contre l'entreprise s'il se blesse avec le matériel qu'il a ramené chez lui...

Une autre citation apocryphe (au moins pour un auteur) : « la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié ».
La première fois que je l’ai entendue, c’était attribué à Selma Lagerloff.