Le syndrome de la Havane reste mystérieux

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Le syndrome de la Havane est l’ensemble des troubles reportés par les membres de la mission diplomatique américaine (diplomates, services secrets etc..) de Cuba en 2015 : étourdissement et perte de connaissance. Parmi les causes potentielles, on compte les ondes électromagnétiques dirigées de manière volontaire, la stridulation d'un grillon ou plus simplement l'utilisation de pesticides.

D’autres cas ont été reportés à Berlin et Vienne plus tard. Le cas est complexe car peu de mesures physiques ont été faites et il y a la crainte d’un mal devenu psychologique.


Tous les commentaires (22)

a écrit : Un enregistrement d'un son strident a été effectué par le personnel diplomatique des États-Unis à Cuba, supposément le fameux canon à son.
Or, ce son a été analysé par des scientifiques et identifié comme émis par une espèce de grillon local (distinctive acoustiquement) avec un peu d’écho sur les murs de la
pièce de l'enregistrement. L'étude conclut que les sons des grillons ont pu jouer un rôle psychologique et renforcer l'hypothèse d'une attaque sonore sans fondement, et que donc la recherche des causes de ces malaises devrait être approfondie.

www.biorxiv.org/content/10.1101/510834v1

(l'article n'a pas été publié officiellement d'ailleurs, ni revu par des pairs, peut-être de la désinformation des cubains? ;))
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Je me souviens bien de cette histoire car l'ambassade a même décidé de fermer ses portes. C'était très symbolique après le réchauffement des relations avec Obama.
Travaillant en étroite collaboration avec les cubains à ce moment là, je me souviens que cela avait quelque peu perturbé notre quotidien pro dans le bon sens. En effet , avec les relations qui commençaient à se rouvrir, les cubains n'avaient de yeux que pour les étatsuniens entre 2012 et 2015. Très compliqué de bosser pour nous européens : on passait toujours en 2nd plan.

Avec cette crise diplomatique , les relations se sont un peu refroidies avec le voisin du Nord et nous avons pu retravailler comme avant.

a écrit : Non le bruit blanc aura la même densité spectrale de puissance à toutes les fréquences et va saturer le cerveau d'informations auditives afin de lui faire oublier la fréquence dominante de l'acouphène (typiquement le bruit blanc de l'eau qui coule). Mais selon le type d'acouphène, on peut utiliser d'autres bruits colorés pour masquer l'acouphène avec un spectre tout autour de la fréquence de l'acouphène ou inversement sur un plage de fréquence centrée sur celle de l'acouphène.

Le principal problème ici, c'est qu'on ne situe pas dans le domaine de l'acoustique mais plutôt de la psychoacoustique. Il me semble qu'il est impossible de masquer un acouphène avec une fréquence inverse comme le ferait un casque électronique anti-bruit car le bruit d'un acouphène n'existe pas à l'extérieur de l'appareil auditif et peut avoir des causes très variés. Il faut donc "diluer le bruit" pour empêcher le cerveau de se focaliser dessus et donc de devenir désagréable.
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Complément du complément ;) : à noter que le bruit est dit "blanc" ou "coloré" en fonction de son spectre (du "poids" des différentes fréquences dans le son) par analogie avec le spectre lumineux (visible). En effet, la lumière est blanche quand toutes les fréquences sont représentées uniformément. Si une fréquence particulière domine cela correspond à une couleur. (fr.m.wikipedia.org/wiki/Bruit_blanc )

Edit: l'anecdote SCMB correspondante secouchermoinsbete.fr/splash/splash.php?o=android&t=mobile&url=/73488-les-bruits-ont-des-couleurs