Le ministre du Travail et des travailleurs

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Surnommé le « ministre des travailleurs », Ambroise Croizat fut ministre du Travail moins de 2 ans (de novembre 1945 à mai 1947), mais lança de nombreuses réformes majeures. On lui doit notamment le régime général de la sécurité sociale et l'amélioration du système des retraites. C'est l'un des seuls ministres à avoir été lui-même ouvrier, ayant travaillé à l'usine dès l'âge de 13 ans.

Il mit aussi en place la revalorisation des heures supplémentaires, le doublement des allocations familiales et la suppression de l’abattement de 10 % sur les salaires féminins.


Commentaires préférés (3)

Comme quoi, quand une personne connectée à la vraie vie de tous les jours des personnes qu'elle représente et administre, bin, elle prend les décisions qui améliore leur quotidien.

a écrit : Comme quoi, quand une personne connectée à la vraie vie de tous les jours des personnes qu'elle représente et administre, bin, elle prend les décisions qui améliore leur quotidien. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ
COMITÉ CENTRAL

ÉLECTIONS À LA COMMUNE

Citoyens,

Notre mission est terminée ; nous allons céder la place dans votre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers.

Aidés par votre patriotisme et votre dévouement, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot : le salut de la République est assuré.

Si nos conseils peuvent avoir quelque poids dans vos résolutions, permettez à vos plus zélés serviteurs de vous faire connaître, avant le scrutin, ce qu’ils attendent du vote d’aujourd’hui,

Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux.

Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.

Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. — Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.

Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. — Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux ci de se présenter.

Nous sommes convaincus que, si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.

Hôtel de Ville, 25 mars 1871.

Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE fils, ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, B0UIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, L. BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, Fr. JOURDE, LAVALETTE, HENRY (Fortuné), MALJOURNAL, Édouard MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.

1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871. — 31.

JLSD, grâce au film "La sociale", que je conseille à tout les jeunes de ma génération qui ont très peu de connaissance sur l'histoire des acquis sociaux (ou les "conquis sociaux" comme il les appelaient, car le patronat ne désarme jamais). Ne connaissant pas grand chose de lui avant le film, j’étais assez frappé en voyant le décalage entre sa popularité de son vivant et a sa mort (regardez les images de ses funérailles par exemple), et celle 70 ans après, ou même dans une salle avec un public assez engagé (un film sur la sécurité sociale, avec ensuite un débat avec Friot, il devait pas y avoir beaucoup d’électeurs de droite...) peu de gens le connaissaient vraiment.
L'idée de Sécurité Sociale était déjà présent dans les rapport do Conseil National de la Résistance, mais il a fallu attendre le deuxième gouvernement provisoire de De Gaulle pour qu'elle soit appliqué. Il s'agissait du combat principal d'Ambroise Croizat (avec la retraite, qu'il voulait qu'elle devienne une nouvelle étape de la vie plutôt que l'antichambre de la mort, a une époque ou l’espérance de vie en bonne santé des travailleurs était assez basse), qui renomma son ministère en "Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale", titre qui fut repris par d'autre ministres durant la quatrième république, mais jamais durant la cinquième.
Il a également posé les bases et/ou améliorer le cas des conventions collectives, de la médecine du travail, des délégués du personnel, de la reconnaissance des accidents de travail et leur prévention, de l'égalité des salaires entre homme et femmes (il a notamment supprimé un abattement fiscal sur le salaire féminin), du statut de fonctionnaire et bien d'autres.


Tous les commentaires (34)

Comme quoi, quand une personne connectée à la vraie vie de tous les jours des personnes qu'elle représente et administre, bin, elle prend les décisions qui améliore leur quotidien.

a écrit : Comme quoi, quand une personne connectée à la vraie vie de tous les jours des personnes qu'elle représente et administre, bin, elle prend les décisions qui améliore leur quotidien. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
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Aidés par votre patriotisme et votre dévouement, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot : le salut de la République est assuré.

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Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.

Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. — Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.

Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. — Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux ci de se présenter.

Nous sommes convaincus que, si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.

Hôtel de Ville, 25 mars 1871.

Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE fils, ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, B0UIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, L. BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, Fr. JOURDE, LAVALETTE, HENRY (Fortuné), MALJOURNAL, Édouard MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.

1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871. — 31.

a écrit : Comme quoi, quand une personne connectée à la vraie vie de tous les jours des personnes qu'elle représente et administre, bin, elle prend les décisions qui améliore leur quotidien. Comme quoi, quand on est dans une économie à reconstruire avec une croissance très forte, on arrive à faire des choses. Sans remettre en cause les énormes progrès faits grâce à la sécurité sociale, difficile de comparer les périodes...

JLSD, grâce au film "La sociale", que je conseille à tout les jeunes de ma génération qui ont très peu de connaissance sur l'histoire des acquis sociaux (ou les "conquis sociaux" comme il les appelaient, car le patronat ne désarme jamais). Ne connaissant pas grand chose de lui avant le film, j’étais assez frappé en voyant le décalage entre sa popularité de son vivant et a sa mort (regardez les images de ses funérailles par exemple), et celle 70 ans après, ou même dans une salle avec un public assez engagé (un film sur la sécurité sociale, avec ensuite un débat avec Friot, il devait pas y avoir beaucoup d’électeurs de droite...) peu de gens le connaissaient vraiment.
L'idée de Sécurité Sociale était déjà présent dans les rapport do Conseil National de la Résistance, mais il a fallu attendre le deuxième gouvernement provisoire de De Gaulle pour qu'elle soit appliqué. Il s'agissait du combat principal d'Ambroise Croizat (avec la retraite, qu'il voulait qu'elle devienne une nouvelle étape de la vie plutôt que l'antichambre de la mort, a une époque ou l’espérance de vie en bonne santé des travailleurs était assez basse), qui renomma son ministère en "Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale", titre qui fut repris par d'autre ministres durant la quatrième république, mais jamais durant la cinquième.
Il a également posé les bases et/ou améliorer le cas des conventions collectives, de la médecine du travail, des délégués du personnel, de la reconnaissance des accidents de travail et leur prévention, de l'égalité des salaires entre homme et femmes (il a notamment supprimé un abattement fiscal sur le salaire féminin), du statut de fonctionnaire et bien d'autres.

a écrit : Comme quoi, quand on est dans une économie à reconstruire avec une croissance très forte, on arrive à faire des choses. Sans remettre en cause les énormes progrès faits grâce à la sécurité sociale, difficile de comparer les périodes... Effectivement, plus on part de loin, plus les actions simples paraissent révolutionnaires. Mais d’autres ne l’auraient pas fait, alors c’est aussi à souligner

On aurait aussi pu l’appeler « le ministre travailleur ».

ce qu'il faut quand méme savoir sur ce ministre majeur , qu'a été Ambroise Croizat , c 'est qu'il appliquait surtout un programme pieux une promesse issus du Comité National de la Libération rédigé en pleine occupation nazi , et composé de membres de différentes tendances politiques _ Grand bémol : les grand syndicats n 'étaient pas du tout partie prenante , car cela coupait en quelque sorte les ailes a la revendications que sont le lit douillet de certains parties ,politiques - n ' oublions pas le stalinisme était a son zénith !

On a un autre exemple : Pierre Bérégovoy qui a été premier Ministre alors qu'il avait commencé sa vie professionnelle en usine comme "ajusteur" (il me semble que c'était "ajusteur"... pas formel là-dessus, mais ouvrier en usine oui)...

a écrit : Comme quoi, quand on est dans une économie à reconstruire avec une croissance très forte, on arrive à faire des choses. Sans remettre en cause les énormes progrès faits grâce à la sécurité sociale, difficile de comparer les périodes... Demande-toi juste si un financier, ou toute autre personne issue d'un milieu aisé, aurait pris les mêmes décisions... Personnellement, je ne pense pas...

a écrit : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ
COMITÉ CENTRAL

ÉLECTIONS À LA COMMUNE

Citoyens,

Notre mission est terminée ; nous allons céder la place dans votre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers.

Aidés par votre patriotisme et votre dévouement, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot : le salut de la République est assuré.

Si nos conseils peuvent avoir quelque poids dans vos résolutions, permettez à vos plus zélés serviteurs de vous faire connaître, avant le scrutin, ce qu’ils attendent du vote d’aujourd’hui,

Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux.

Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.

Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. — Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.

Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. — Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux ci de se présenter.

Nous sommes convaincus que, si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.

Hôtel de Ville, 25 mars 1871.

Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE fils, ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, B0UIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, L. BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, Fr. JOURDE, LAVALETTE, HENRY (Fortuné), MALJOURNAL, Édouard MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.

1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871. — 31.
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Un "flyer" de l'époque plein de sagesse. Dommage qu'on ne l'étudie pas plus à l'école... Il décrit très bien comment devrait fonctionner la politique, mais nous sommes endormis et de moins en moins près à faire un effort pour connaître plus avant nos représentants. Beaucoup de politiques sont réélu(e)s malgré des condamnations de justice (cf Levallois-Perret ou Bordeaux) car nous avons la mémoire courte...

C'est vrai que le texte partagé par JulienChams et fort impactant (et d'une rédaction impeccable) !

Je pense hélas que, de nos jours un électeur qui serait motivé par ce texte aurait bien du mal à définir la qualité/honnêteté/pertinence de ses représentants.

Aujourd'hui, contrairement à 1871, les électeurs sont devenus la cible des équipes de communication des partis/candidats et la quantité d'informations (et de désinformation) qu'ils doivent prendre en compte pour faire le choix est monstrueuse.

À titre personnel, quand je vois le défilé des candidatures pour l'élection de 2022, et l'aspect très diffus et court-termiste des propositions, ça me désespère.

Enfin bref, j'en viens à l'anecdote :
Le fait de se présenter à une élection est devenu un métier à part entière alors qu'il pourrait être plus "efficace" que ça ne soit qu'une parenthèse dans le métier d'une personne.

Je ne sais pas si on doit à Ambroise Croizat cette exceptionnelle productivité, ou plutôt au dynamisme politique d'après-guerre ; lorsqu'il fallait tout reconstruire vite et bien !

En lisant l'article wikipédia d'Antoine Croizat, j'ai appris qu'il était même du parti communiste, et qu'il a fait partie du gouvernement de De Gaulle. Je me demande si ceux qui se revendiquent Gaulliste aujourd'hui serait capable d'une telle composition de gouvernement ^^

J'ai aussi appris qu'Antoine Croizat était mort à 51 ans ce que je trouve jeune (cancer des poumons). Il aura traversé deux guerres, ça aide pas.

a écrit : C'est vrai que le texte partagé par JulienChams et fort impactant (et d'une rédaction impeccable) !

Je pense hélas que, de nos jours un électeur qui serait motivé par ce texte aurait bien du mal à définir la qualité/honnêteté/pertinence de ses représentants.

Aujourd'hui, contrai
rement à 1871, les électeurs sont devenus la cible des équipes de communication des partis/candidats et la quantité d'informations (et de désinformation) qu'ils doivent prendre en compte pour faire le choix est monstrueuse.

À titre personnel, quand je vois le défilé des candidatures pour l'élection de 2022, et l'aspect très diffus et court-termiste des propositions, ça me désespère.

Enfin bref, j'en viens à l'anecdote :
Le fait de se présenter à une élection est devenu un métier à part entière alors qu'il pourrait être plus "efficace" que ça ne soit qu'une parenthèse dans le métier d'une personne.

Je ne sais pas si on doit à Ambroise Croizat cette exceptionnelle productivité, ou plutôt au dynamisme politique d'après-guerre ; lorsqu'il fallait tout reconstruire vite et bien !

En lisant l'article wikipédia d'Antoine Croizat, j'ai appris qu'il était même du parti communiste, et qu'il a fait partie du gouvernement de De Gaulle. Je me demande si ceux qui se revendiquent Gaulliste aujourd'hui serait capable d'une telle composition de gouvernement ^^

J'ai aussi appris qu'Antoine Croizat était mort à 51 ans ce que je trouve jeune (cancer des poumons). Il aura traversé deux guerres, ça aide pas.
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La politique ne devrait pas être une profession, juste une parenthèse dans une vie je te rejoins à 100% la dessus, parce que sinon, c'est comme ça qu'on fait pousser des patates hors sol, et je parle pas du tubercule. ^^

Penser au peuple, ce n'est pas penser à sa place et visiblement ce mec le savait.

Y'a un truc que j'ai du mal à capter de nos jours... pourquoi le haut de la pyramide, enfin, des pyramides parce qu'il y en a plein, ils ont tous la même couleur de costard? C'est une confrérie d'étudiants en science po où quoi? ^^

a écrit : Demande-toi juste si un financier, ou toute autre personne issue d'un milieu aisé, aurait pris les mêmes décisions... Personnellement, je ne pense pas... Il a pas été seul à prendre les décisions, il faisait partie d'un gouvernement et il existait un parlement qui votait/modifiait/rejetait les lois. De plus, les lois permettant le système de retraite par répartition (et sa première application) ont été voté sous Vichy.

a écrit : Comme quoi, quand une personne connectée à la vraie vie de tous les jours des personnes qu'elle représente et administre, bin, elle prend les décisions qui améliore leur quotidien. Jean Lassale 2022

a écrit : Il a pas été seul à prendre les décisions, il faisait partie d'un gouvernement et il existait un parlement qui votait/modifiait/rejetait les lois. De plus, les lois permettant le système de retraite par répartition (et sa première application) ont été voté sous Vichy. Je te trouve un peu radical.
Si nous partons du principe qu'un ministre ne devrait pas être mis en-avant pour son travail sous prétexte qu'il ne travaille pas seul , il faudrait avoir le même raisonnement à propos de Badinter ou Veil.
Les ministres travaillent en concertation avec les autres branches mais c'est bien leur charisme et capacité à mener à bien des projet qui leur permet de faire passer les lois.
( regarde dans l'actualité l'importance du ministre de l'éducation, qui pourtant n'est pas seul mais impusle bien la politique mise en œuvre).
Je ne connais pas ce monsieur et j'aurais tendance à penser que la seule question qu'on devrait se poser est " a-t-il été déterminant pour les lois passées ou bien auraient-elles été les mêmes avec n'importe quel gus ?"

a écrit : Je te trouve un peu radical.
Si nous partons du principe qu'un ministre ne devrait pas être mis en-avant pour son travail sous prétexte qu'il ne travaille pas seul , il faudrait avoir le même raisonnement à propos de Badinter ou Veil.
Les ministres travaillent en concertation avec les autres bra
nches mais c'est bien leur charisme et capacité à mener à bien des projet qui leur permet de faire passer les lois.
( regarde dans l'actualité l'importance du ministre de l'éducation, qui pourtant n'est pas seul mais impusle bien la politique mise en œuvre).
Je ne connais pas ce monsieur et j'aurais tendance à penser que la seule question qu'on devrait se poser est " a-t-il été déterminant pour les lois passées ou bien auraient-elles été les mêmes avec n'importe quel gus ?"
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Alors là je te rejoins totalement.
Je connaissais mal cet homme d'État alors je suis allé lire plein de de petites biographies le concernant cet après-midi (j'avais du temps et le bonhomme est passionnant), qui sont au final des pages de notre histoire.
Et bien, il se trouve que le théoricien de la Sécu c'est Pierre Laroque. Mais celui-ci a travaillé en étroite collaboration avec Croizat qui est celui qui, réellement, a donné vie à cette utopie (Laroque l'a dit lui-même).
Il l'a rendu effective sur le terrain. Et le fait qu'il soit un ancien ouvrier l'a beaucoup aidé car il a gagné la confiance des agents de terrain chargés de faire tourner les caisses (d'assurance maladie et de retraite) dans les territoires.
Donc, avec le peu de connaissances que je me suis forgé, j'aurais tendance à dire: Oui, l'action de cet homme a été déterminante, sans l'ombre d'un doute.

et regardez les image de son enterrement, c’est digne de l’enterrement de victor hugo. il est pourtant tombé dans l’oubli, mais récemment un documentaire « la
sociale » lui fait honneur

a écrit : Demande-toi juste si un financier, ou toute autre personne issue d'un milieu aisé, aurait pris les mêmes décisions... Personnellement, je ne pense pas... La sécu est née d'une idée magnifique mais pas seulement des travailleurs. Il y avait des gaullistes, des communistes... et les caisses de sécu étaient gérées par les syndicats (patronats et syndicats). Donc à l'époque, je pense qu'un financier aurait fait quelque chose de proche. Elle a depuis été amélioré cette sécurité sociale (Puma...)

a écrit : et regardez les image de son enterrement, c’est digne de l’enterrement de victor hugo. il est pourtant tombé dans l’oubli, mais récemment un documentaire « la
sociale » lui fait honneur
C'est en effet impressionnant même si il faut voir la force du PCF qui pouvait mobiliser les foules même si cette personne a fait (avec plein d'autres dont Laroque) une chose magnifique qui nous a permis de tenir pendant cette pandémie