L'éruption continue de Montserrat

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Montserrat est une île des Antilles qui connait depuis 1995 une éruption continue. En 1997, celle-ci dévasta Plymouth, la capitale. Recouverte de cendres à 80 %, elle fut définitivement abandonnée, ce qui en fait la seule capitale au monde à être une ville fantôme.

Les institutions gouvernementales sont cependant installées dans une autre ville.


Commentaires préférés (3)

a écrit : La nature est féroce, a terme cette île sera abandonnée, vivre sous perfusion c'est être buté, les 5000 qui restent sont en sursis, il vaut mieux faire de cette île un sanctuaire Ça reste leur chez-eux, depuis sûrement plusieurs générations. Si d'un point de vue extérieur, j'aurais tendance à être d'accord avec toi, je pense qu'on peut humainement comprendre leur attache à leur terre.

a écrit : Que deviennent les citoyens lorsque le territoire de leur état disparaît ? Un état sans territoire pourrait-il exister ? Sinon deviennent-ils apatrides ? Existe-t-il un statut de réfugié "disparition de l'île" ou même de réfugié climatique (on en entend parlé mais est-ce un statut juridique ?) Ils ont l'avantage de faire partie du Commonwealth britanique donc ils peuvent émigrer assez facilement vers les iles voisines qui en font également partie ou vers le Canada ou le Royaume-Uni.

a écrit : "Commonwealth britannique" est un pléonasme. Ce n'est pas un pléonasme, sinon ce nom n'aurait pas été utilisé officiellement et il n'y aurait pas d'autres commonwealths. C'est tout simplement l'ancien nom de ce qu'on appelle actuellement Commonweath tout court (ou Commonwealth of Nations). J'ai précisé "britannique", utilisant de fait l'ancien nom, pour éviter de prêter à confusion avec d'autres commonwealths, surtout quand il y en a dans les parages comme le Commonwealth of Dominica ou le Commonwealth of the Bahamas (c'est à dire la Dominique et les Bahamas) qui sont justement des membres du Commonwealth (britannique) vers lequel pourraient émigrer les ressortissants de Montserrat.


Tous les commentaires (26)

La nature est féroce, a terme cette île sera abandonnée, vivre sous perfusion c'est être buté, les 5000 qui restent sont en sursis, il vaut mieux faire de cette île un sanctuaire

a écrit : La nature est féroce, a terme cette île sera abandonnée, vivre sous perfusion c'est être buté, les 5000 qui restent sont en sursis, il vaut mieux faire de cette île un sanctuaire Ça reste leur chez-eux, depuis sûrement plusieurs générations. Si d'un point de vue extérieur, j'aurais tendance à être d'accord avec toi, je pense qu'on peut humainement comprendre leur attache à leur terre.

Que deviennent les citoyens lorsque le territoire de leur état disparaît ? Un état sans territoire pourrait-il exister ? Sinon deviennent-ils apatrides ? Existe-t-il un statut de réfugié "disparition de l'île" ou même de réfugié climatique (on en entend parlé mais est-ce un statut juridique ?)

a écrit : Que deviennent les citoyens lorsque le territoire de leur état disparaît ? Un état sans territoire pourrait-il exister ? Sinon deviennent-ils apatrides ? Existe-t-il un statut de réfugié "disparition de l'île" ou même de réfugié climatique (on en entend parlé mais est-ce un statut juridique ?) Ils ont l'avantage de faire partie du Commonwealth britanique donc ils peuvent émigrer assez facilement vers les iles voisines qui en font également partie ou vers le Canada ou le Royaume-Uni.

a écrit : La nature est féroce, a terme cette île sera abandonnée, vivre sous perfusion c'est être buté, les 5000 qui restent sont en sursis, il vaut mieux faire de cette île un sanctuaire Il faut espérer que les décideurs sont des lecteurs assidus de Se Coucher Moins Bete, ça serait dommage qu'ils passent à côté de ces analyses et conseils auxquels ils n'auraient pas pensé tout seuls !

a écrit : Ils ont l'avantage de faire partie du Commonwealth britanique donc ils peuvent émigrer assez facilement vers les iles voisines qui en font également partie ou vers le Canada ou le Royaume-Uni. "Commonwealth britannique" est un pléonasme.

a écrit : "Commonwealth britannique" est un pléonasme. Ce n'est pas un pléonasme, sinon ce nom n'aurait pas été utilisé officiellement et il n'y aurait pas d'autres commonwealths. C'est tout simplement l'ancien nom de ce qu'on appelle actuellement Commonweath tout court (ou Commonwealth of Nations). J'ai précisé "britannique", utilisant de fait l'ancien nom, pour éviter de prêter à confusion avec d'autres commonwealths, surtout quand il y en a dans les parages comme le Commonwealth of Dominica ou le Commonwealth of the Bahamas (c'est à dire la Dominique et les Bahamas) qui sont justement des membres du Commonwealth (britannique) vers lequel pourraient émigrer les ressortissants de Montserrat.

a écrit : Ce n'est pas un pléonasme, sinon ce nom n'aurait pas été utilisé officiellement et il n'y aurait pas d'autres commonwealths. C'est tout simplement l'ancien nom de ce qu'on appelle actuellement Commonweath tout court (ou Commonwealth of Nations). J'ai précisé "britannique", utilisant de fait l'ancien nom, pour éviter de prêter à confusion avec d'autres commonwealths, surtout quand il y en a dans les parages comme le Commonwealth of Dominica ou le Commonwealth of the Bahamas (c'est à dire la Dominique et les Bahamas) qui sont justement des membres du Commonwealth (britannique) vers lequel pourraient émigrer les ressortissants de Montserrat. Afficher tout On s'est compris. Quand on parle de Commonwealth aujourd'hui, on sait de quoi on parle. Surtout que tu cites le Canada et le Royaume-Uni dans le même commentaire. Dans l'Histoire, il y a aussi eu les États Unis de Belgique (et sûrement d'autres États Unis) mais aujourd'hui doit-on préciser qu'on parle des États Unis d'"Amérique" quand on parle des USA?

a écrit : On s'est compris. Quand on parle de Commonwealth aujourd'hui, on sait de quoi on parle. Surtout que tu cites le Canada et le Royaume-Uni dans le même commentaire. Dans l'Histoire, il y a aussi eu les États Unis de Belgique (et sûrement d'autres États Unis) mais aujourd'hui doit-on préciser qu'on parle des États Unis d'"Amérique" quand on parle des USA? Afficher tout On va chipoter...

Officiellement, le Mexique s'appelle "États-Unis Mexicains", qui est aussi une nation Souveraine de la partie Méridionale de l'Amérique du Nord.

(Ceci est à prendre avec une certaine dose de "second degré" de ma part, bien entendu)

a écrit : Ils ont l'avantage de faire partie du Commonwealth britanique donc ils peuvent émigrer assez facilement vers les iles voisines qui en font également partie ou vers le Canada ou le Royaume-Uni. Ça peut éventuellement accélérer le processus aux UK mais pas au Canada ou en Australie par exemple. Et faire partie du Commonwealth ne garantit en aucun cas le succès de la démarche.

a écrit : La nature est féroce, a terme cette île sera abandonnée, vivre sous perfusion c'est être buté, les 5000 qui restent sont en sursis, il vaut mieux faire de cette île un sanctuaire La plupart des gens qui restent le font parce qu'ils n'ont pas vraiment le choix, et l'espoir fait vivre, peut être que le volcan finira par se rendormir.

D'ailleurs toute l'ile n'est pas forcément dangereuse, et beaucoup n'y vivent pas à plein temps mais viennent de temps en temps pour s'occuper de leurs terres.

J'ai vu un doc y'a pas longtemps, une famille qui s'occupait justement de sa terre agricole, dans une zone où le risque de nuée ardente est très élevé, bagnole garée dans le sens du départ, clés sur le contact et portes ouvertes
"BAOUM"
Ils se sont carapatés en moins de temps qu'il en a fallu pour le dire et se sont mis en sécurité dans un endroit défini à l'avance par des spécialistes, c'est risqué, j'en conviens, mais c'est leur choix.

a écrit : Ils ont l'avantage de faire partie du Commonwealth britanique donc ils peuvent émigrer assez facilement vers les iles voisines qui en font également partie ou vers le Canada ou le Royaume-Uni. Il ya un accord au sein du commun wealth ?

a écrit : Ça peut éventuellement accélérer le processus aux UK mais pas au Canada ou en Australie par exemple. Et faire partie du Commonwealth ne garantit en aucun cas le succès de la démarche. Même au Canada, il y a des avantages à être un citoyen d'un pays du Commonwealth par rapport aux autres pays. Le visa de travail n'est pas automatiquement accordé mais ça facilite certaines démarche et donne certains avantages.

Cependant la plupart des personnes qui ont fui Montserrat sont allé à Antigua (qui fait aussi partie du Commonwealth et qui est toute proche) et au Royaume-Uni. On ne parle pas d'une émigration de masse, l'île était moins peuplée qu'une petite ville : ça concerne seulement 8000 personnes (sur 12 000 habitants avant l'eruption). La Guadeloupe n'est pas très loin non plus, mais ce n'est pas la même langue ni le Commonwealth, ça explique pourquoi la plupart a choisi Antigua. On pourra remarquer que Montserrat n'est pas complètement indépendante, contrairement à la plupart des autres îles anglophones de la Caraibe : c'est un territoire d'outre-mer du Royaume-Uni, ses habitants ont donc un passeport britannique et ne risquaient pas de se retrouver sans pays même si l'île avait entièrement disparu.

a écrit : Ce n'est pas un pléonasme, sinon ce nom n'aurait pas été utilisé officiellement et il n'y aurait pas d'autres commonwealths. C'est tout simplement l'ancien nom de ce qu'on appelle actuellement Commonweath tout court (ou Commonwealth of Nations). J'ai précisé "britannique", utilisant de fait l'ancien nom, pour éviter de prêter à confusion avec d'autres commonwealths, surtout quand il y en a dans les parages comme le Commonwealth of Dominica ou le Commonwealth of the Bahamas (c'est à dire la Dominique et les Bahamas) qui sont justement des membres du Commonwealth (britannique) vers lequel pourraient émigrer les ressortissants de Montserrat. Afficher tout Il existe de même un Commonwealth américain, c'est à dire des Etats souverains, rattachés (ou organisés) mais non incorporés aux Etats Unis, tels Porto Rico, les Îles Mariannes. Les Samoa américaines n'en font pas parties, elles sont ni rattachées, ni incorporées par exemple. En fait il existe 4 statuts possibles dans leurs DOM-TOM en quelque sorte.
Incorporé et rattaché (Alaska et Hawaii jadis)
Incorporé et pas rattaché (Palmyra)
Pas incorporé et rattaché (Porto Rico, Guam, Îles Mariannes du Nord)
Ni rattaché, ni incorporé (Samoa américaines)

Après 85 jours d'éruption, le volcan Cumbre Vieja de l'Archipel des Îles Canaries, a été déclaré être rentré dans son sommeil, le jour de Noël.

Maintenant, commence l'évaluation des dégâts (plus de 3000 édifices détruits) et de retirer toutes les cendres et la lave +ou- solidifiée, afin de revenir au quotidien "d'avant".
Revenir ? Oui. Pour la majorité des milliers d'évacués, -et bien qu'ils aient tout perdu- le plus urgent leur paraît de toucher la part d'indemnisation qui leur a été promise, puis reconstruire en ces mêmes lieux.
Dans leur logique ( que je comprend et je respecte) leur lieu est ici. C'est leur passé, leur présent et estiment que c'est aussi leur avenir.

Haroun Tazieff, un éminent vulcanologie Français, avait marqué mon esprit durant mon adolescence, quand il déclara en substance : là où une catastrophe naturelle a eue lieu, elle se reproduira.
Mais l'humain est et reste le seul animal qui trébuche deux fois contre la même pierre...

Parmi toutes les catastrophes naturelles envisageables, une éruption volcanique reste la plus grande menace réelle pour l'humanité.
On peut même écrire une partie de l'Histoire du monde, en raison des conséquences d'éruptions volcaniques, même si elles eurent lieu "aux antipodes".
L'émission de millions ou milliards de tonnes de cendres, suies et fumées, sont tout à fait capables de créer un voile dans la haute atmosphère... Et donc de bloquer partiellement le rayonnement solaire.
Par exemple, l'éruption du Pinatubo (Philippines) en 1991, qui n'était pas de caractère exceptionnel, à néanmoins fait artificiellement baisser la température moyenne mondiale de 0,9 degrés.
Ce n'est rien me direz-vous.

Mais si d'aventure un supervolcan, tel celui qui se trouve sous le fameux Parc de Yellowstone (vous savez, celui des geisers et des bisons) aux États-Unis, se réveillait l'année prochaine...
Certes, il fera plus froid l'hiver prochain... Mais surtout moins chaud au printemps, en été et en automne, époque quand le Monde produit tout de même une bonne partie de son alimentation.
Le scénario pourrait être une baisse de 5 à 6 degrés, de la température moyenne mondiale. Bref, la température qui régnait en Europe, durant le dernier Âge glaciaire.
Baisse des rendements agricoles, car moins de lumière et de chaleur... moins pour nous nourrir, augmentation spectaculaire des prix, troubles sociaux, émeutes, pillages...
En quelques semaines, notre Civilisation d'abondance s'écroule.
Nous mangeons le bétail, les animaux sauvages... et aussi le chien et le chat.
Et... Les voisins ?
Nous devenons cannibales, car nos estomacs parlent.

Le COVID-19 ?
C'était quoi, ce machin ?...

Bonne soirée.

a écrit : Après 85 jours d'éruption, le volcan Cumbre Vieja de l'Archipel des Îles Canaries, a été déclaré être rentré dans son sommeil, le jour de Noël.

Maintenant, commence l'évaluation des dégâts (plus de 3000 édifices détruits) et de retirer toutes les cendres et la lave +ou- solidifiée, afin de
revenir au quotidien "d'avant".
Revenir ? Oui. Pour la majorité des milliers d'évacués, -et bien qu'ils aient tout perdu- le plus urgent leur paraît de toucher la part d'indemnisation qui leur a été promise, puis reconstruire en ces mêmes lieux.
Dans leur logique ( que je comprend et je respecte) leur lieu est ici. C'est leur passé, leur présent et estiment que c'est aussi leur avenir.

Haroun Tazieff, un éminent vulcanologie Français, avait marqué mon esprit durant mon adolescence, quand il déclara en substance : là où une catastrophe naturelle a eue lieu, elle se reproduira.
Mais l'humain est et reste le seul animal qui trébuche deux fois contre la même pierre...

Parmi toutes les catastrophes naturelles envisageables, une éruption volcanique reste la plus grande menace réelle pour l'humanité.
On peut même écrire une partie de l'Histoire du monde, en raison des conséquences d'éruptions volcaniques, même si elles eurent lieu "aux antipodes".
L'émission de millions ou milliards de tonnes de cendres, suies et fumées, sont tout à fait capables de créer un voile dans la haute atmosphère... Et donc de bloquer partiellement le rayonnement solaire.
Par exemple, l'éruption du Pinatubo (Philippines) en 1991, qui n'était pas de caractère exceptionnel, à néanmoins fait artificiellement baisser la température moyenne mondiale de 0,9 degrés.
Ce n'est rien me direz-vous.

Mais si d'aventure un supervolcan, tel celui qui se trouve sous le fameux Parc de Yellowstone (vous savez, celui des geisers et des bisons) aux États-Unis, se réveillait l'année prochaine...
Certes, il fera plus froid l'hiver prochain... Mais surtout moins chaud au printemps, en été et en automne, époque quand le Monde produit tout de même une bonne partie de son alimentation.
Le scénario pourrait être une baisse de 5 à 6 degrés, de la température moyenne mondiale. Bref, la température qui régnait en Europe, durant le dernier Âge glaciaire.
Baisse des rendements agricoles, car moins de lumière et de chaleur... moins pour nous nourrir, augmentation spectaculaire des prix, troubles sociaux, émeutes, pillages...
En quelques semaines, notre Civilisation d'abondance s'écroule.
Nous mangeons le bétail, les animaux sauvages... et aussi le chien et le chat.
Et... Les voisins ?
Nous devenons cannibales, car nos estomacs parlent.

Le COVID-19 ?
C'était quoi, ce machin ?...

Bonne soirée.
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Ce n'est pas pour le plaisir qu'on habite près des volcans, les terres y sont très fertiles.
Les risques aux Canaries y sont bien connus, notamment un risque d'effondrement massif qui créera un tsunami dans tout l'Atlantique, on ne trébuche pas deux fois sur la même pierre, en tout cas pas plus que le reste du vivant qui recolonise systématiquement les terres "brûlées" par les volcans, on en accepte les risques et on espère avoir la paix pendant suffisamment longtemps pour que la reconstruction vaille le coup.

Tu l'a souligné toi-même il y a quelques temps, je vis assis sur une bombe à retardement sismique, mais en vrai, si on devait évacuer préventivement toutes les zones à risque de la planète, il resterait plus beaucoup d'endroits où poser ses miches!^^

Quand au supervolcan, là je vois pas trop ce qu'on peut y faire... (évacuer sur Mars? ^^)

a écrit : Ce n'est pas pour le plaisir qu'on habite près des volcans, les terres y sont très fertiles.
Les risques aux Canaries y sont bien connus, notamment un risque d'effondrement massif qui créera un tsunami dans tout l'Atlantique, on ne trébuche pas deux fois sur la même pierre, en tout cas pas pl
us que le reste du vivant qui recolonise systématiquement les terres "brûlées" par les volcans, on en accepte les risques et on espère avoir la paix pendant suffisamment longtemps pour que la reconstruction vaille le coup.

Tu l'a souligné toi-même il y a quelques temps, je vis assis sur une bombe à retardement sismique, mais en vrai, si on devait évacuer préventivement toutes les zones à risque de la planète, il resterait plus beaucoup d'endroits où poser ses miches!^^

Quand au supervolcan, là je vois pas trop ce qu'on peut y faire... (évacuer sur Mars? ^^)
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C'est surtout @Lflfelf, qui vit sur une bombe à retardement: climat tropical, belles plages, etc... Bref, La Guadeloupe.
Perso, c'est la sismicité de la Chaîne des Pyrénées qui pourrait m'affecter.
J'ai vue sur les sommets enneigés.

Néanmoins @Nico, la différence entre une éruption volcanique et un tremblement de terre, c'est que (normalement, si tout est construit en conséquence... ) Une fois qu'il a eu lieu, la vie quotidienne peut reprendre assez vite. De plus, aussi intense soit un séisme, il ne peut pas directement affecter à des milliers de kilomètres et durant plusieurs années.
Imagine qu'elle pourrait être la situation du Japon, si cet archipel n'avait pris aucune mesure antisismique...

Par contre, un voile de cendre dans l'atmosphère, issu d'une éruption exceptionnelle, non seulement ça ne connait aucune limite territoriale ou géographique, mais ça peut tarder jusqu'à une décennie, avant de revenir à une certaine "normalité" mondiale.
Combien d'humains encore sur Terre, après une décennie ?
3, 5, 10% de "l'avant" ?....
(Regarde le film "La Route", et tu auras une certaine idée... )

(Ma nouvelle photo de profil va pour toi... )

a écrit : Après 85 jours d'éruption, le volcan Cumbre Vieja de l'Archipel des Îles Canaries, a été déclaré être rentré dans son sommeil, le jour de Noël.

Maintenant, commence l'évaluation des dégâts (plus de 3000 édifices détruits) et de retirer toutes les cendres et la lave +ou- solidifiée, afin de
revenir au quotidien "d'avant".
Revenir ? Oui. Pour la majorité des milliers d'évacués, -et bien qu'ils aient tout perdu- le plus urgent leur paraît de toucher la part d'indemnisation qui leur a été promise, puis reconstruire en ces mêmes lieux.
Dans leur logique ( que je comprend et je respecte) leur lieu est ici. C'est leur passé, leur présent et estiment que c'est aussi leur avenir.

Haroun Tazieff, un éminent vulcanologie Français, avait marqué mon esprit durant mon adolescence, quand il déclara en substance : là où une catastrophe naturelle a eue lieu, elle se reproduira.
Mais l'humain est et reste le seul animal qui trébuche deux fois contre la même pierre...

Parmi toutes les catastrophes naturelles envisageables, une éruption volcanique reste la plus grande menace réelle pour l'humanité.
On peut même écrire une partie de l'Histoire du monde, en raison des conséquences d'éruptions volcaniques, même si elles eurent lieu "aux antipodes".
L'émission de millions ou milliards de tonnes de cendres, suies et fumées, sont tout à fait capables de créer un voile dans la haute atmosphère... Et donc de bloquer partiellement le rayonnement solaire.
Par exemple, l'éruption du Pinatubo (Philippines) en 1991, qui n'était pas de caractère exceptionnel, à néanmoins fait artificiellement baisser la température moyenne mondiale de 0,9 degrés.
Ce n'est rien me direz-vous.

Mais si d'aventure un supervolcan, tel celui qui se trouve sous le fameux Parc de Yellowstone (vous savez, celui des geisers et des bisons) aux États-Unis, se réveillait l'année prochaine...
Certes, il fera plus froid l'hiver prochain... Mais surtout moins chaud au printemps, en été et en automne, époque quand le Monde produit tout de même une bonne partie de son alimentation.
Le scénario pourrait être une baisse de 5 à 6 degrés, de la température moyenne mondiale. Bref, la température qui régnait en Europe, durant le dernier Âge glaciaire.
Baisse des rendements agricoles, car moins de lumière et de chaleur... moins pour nous nourrir, augmentation spectaculaire des prix, troubles sociaux, émeutes, pillages...
En quelques semaines, notre Civilisation d'abondance s'écroule.
Nous mangeons le bétail, les animaux sauvages... et aussi le chien et le chat.
Et... Les voisins ?
Nous devenons cannibales, car nos estomacs parlent.

Le COVID-19 ?
C'était quoi, ce machin ?...

Bonne soirée.
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Yelowston a des idees de réveille, ca fait plusieurs fois en quelques années que les américains injectent de l'eau ds certaines zone pour refroidir cette zone, certains geyser ont changés de rithme, se qui est pas bon signe , cette caldera a explosé plusieurs fois ds les millénaires et apparemment elle serait en retard sur son calendrier de quelques siècles, donc la catastrophe pourrait bien arrivé
Et les champ phlegrehein en Italie si ils explosent on aura des bombes jusqu'à paris , eux aussi ils sont actifs et se manifestent régulièrement