Le carnet de bal documentait les danses

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Au début du XIXe siècle, les jeunes femmes de bonne famille avaient toutes leur carnet de bal. Il leur permettait de consulter le programme des danses, mais surtout de noter avec qui elles allaient danser. L'objet prenait parfois la forme d'un petit éventail, et devint au fil des ans un accessoire de mode.


Commentaires préférés (3)

Ceux qui se coucheront moins bête en découvrant ce mot vont pouvoir désormais comprendre toutes les expressions qui y font référence et qu'ils ont sans doute déjà rencontrées sans les comprendre ; il y a même un film dont c'est le titre. Le "carnet de bal" est une référence un peu désuète pour parler des hommes que fréquente une jeune fille. On peut dire "son carnet de bal est bien rempli" c'est plus joli que "elle couche avec tout le monde" ou "son carnet de bal était déjà complet" pour dire "elle n'a pas voulu de lui", etc.

Connu des amateurs de bluettes, ce carnet de bal a aussi une expression pour sa conséquence : "faire (ou non) tapisserie" (ou banquette), pour designer la jeune fille qui était ou non invitée.
Oui je revendique la lecture de bluettes.

Ils étaient souvent minuscule, certains en argent, d’autre en corne ou en ivoire, d’autres ressemblaient à des écrins à cigarettes. Certains étaient même munis d’une petite chaînette et d’un anneau en métal pour permettre à la danseuse de le porter facilement.


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Ceux qui se coucheront moins bête en découvrant ce mot vont pouvoir désormais comprendre toutes les expressions qui y font référence et qu'ils ont sans doute déjà rencontrées sans les comprendre ; il y a même un film dont c'est le titre. Le "carnet de bal" est une référence un peu désuète pour parler des hommes que fréquente une jeune fille. On peut dire "son carnet de bal est bien rempli" c'est plus joli que "elle couche avec tout le monde" ou "son carnet de bal était déjà complet" pour dire "elle n'a pas voulu de lui", etc.

Connu des amateurs de bluettes, ce carnet de bal a aussi une expression pour sa conséquence : "faire (ou non) tapisserie" (ou banquette), pour designer la jeune fille qui était ou non invitée.
Oui je revendique la lecture de bluettes.

Ils étaient souvent minuscule, certains en argent, d’autre en corne ou en ivoire, d’autres ressemblaient à des écrins à cigarettes. Certains étaient même munis d’une petite chaînette et d’un anneau en métal pour permettre à la danseuse de le porter facilement.