Tout est lent chez le paresseux

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Le système digestif du paresseux ressemble à ses mouvements. Très lent, il peut mettre jusqu’à 1 mois pour digérer les feuilles qu’il mange. Il descend de son arbre pour faire ses besoins en moyenne 1 fois par semaine, et perd alors un tiers de son poids. Ce moment est dangereux pour lui car il est alors une proie facile pour ses prédateurs.


Commentaires préférés (3)

Pourquoi ne fait-il pas ses besoins du haut de son arbre ?

a écrit : Pourquoi ne fait-il pas ses besoins du haut de son arbre ? "Malgré le risque immense de prédation au sol, il refuse de faire ses besoins du haut des arbres et laisser la gravité faire le travail, et opte à chaque envie pour une épuisante descente. Une fois en bas, il creuse un petit trou et y dépose ses déchets avant de les recouvrir de feuilles et remonter dans son arbre.

La raison de ce comportement est encore nébuleuse aux yeux des scientifiques, mais il tire probablement un certain avantage à se mettre ainsi périodiquement en danger. Une hypothèse est que les excréments des paresseux fertilisent leurs arbres préférés, tandis que d’autres pensent qu’ils peuvent être un moyen de communiquer avec d’autres paresseux, en marquant son territoire, en quelque sorte.

Une hypothèse un peu plus élaborée suggère que ce comportement serait lié à un type de mite (petit papillon) que l’on peut trouver dans la fourrure du paresseux. Les paresseux qui hébergent ces mites ont une meilleure biodiversité d’algues qui poussent dans leurs poils (d’où leur couleur verdâtre), ce qui aide à les camoufler des prédateurs. Ces mites dépendent entièrement des crottes des paresseux comme pouponnières pour la survie de leurs larves. Par conséquent, en fournissant un milieu de ponte parfait pour les mites, il est possible que les paresseux gardent indirectement leur pelage en bonne santé."

www.quebecscience.qc.ca/14-17-ans/encyclo/pourquoi-les-paresseux-descendent-ils-faire-leurs-besoins-au-sol/#:~:text=Malgr%C3%A9%20le%20risque%20immense%20de,et%20remonter%20dans%20son%20arbre.


Tous les commentaires (45)

Pourquoi ne fait-il pas ses besoins du haut de son arbre ?

Mieux vaut pour lui ne pas avoir la "turista" !!!... :)

a écrit : Pourquoi ne fait-il pas ses besoins du haut de son arbre ? "Malgré le risque immense de prédation au sol, il refuse de faire ses besoins du haut des arbres et laisser la gravité faire le travail, et opte à chaque envie pour une épuisante descente. Une fois en bas, il creuse un petit trou et y dépose ses déchets avant de les recouvrir de feuilles et remonter dans son arbre.

La raison de ce comportement est encore nébuleuse aux yeux des scientifiques, mais il tire probablement un certain avantage à se mettre ainsi périodiquement en danger. Une hypothèse est que les excréments des paresseux fertilisent leurs arbres préférés, tandis que d’autres pensent qu’ils peuvent être un moyen de communiquer avec d’autres paresseux, en marquant son territoire, en quelque sorte.

Une hypothèse un peu plus élaborée suggère que ce comportement serait lié à un type de mite (petit papillon) que l’on peut trouver dans la fourrure du paresseux. Les paresseux qui hébergent ces mites ont une meilleure biodiversité d’algues qui poussent dans leurs poils (d’où leur couleur verdâtre), ce qui aide à les camoufler des prédateurs. Ces mites dépendent entièrement des crottes des paresseux comme pouponnières pour la survie de leurs larves. Par conséquent, en fournissant un milieu de ponte parfait pour les mites, il est possible que les paresseux gardent indirectement leur pelage en bonne santé."

www.quebecscience.qc.ca/14-17-ans/encyclo/pourquoi-les-paresseux-descendent-ils-faire-leurs-besoins-au-sol/#:~:text=Malgr%C3%A9%20le%20risque%20immense%20de,et%20remonter%20dans%20son%20arbre.

a écrit : Pourquoi ne fait-il pas ses besoins du haut de son arbre ? Si tu découvres pourquoi il doit descendre de l'arbre pour déféquer, tu auras fait avancer la Science.

Julian Monje-Najera est un Chercheur Universitaire du Costa Rica, qui a étudié toute la littérature Scientifique existante sur ce sujet scatologique.
Aucune des hypothèses proposées, n'est convaincante, selon lui.

Néanmoins, les hypothèses sont les suivantes:
+ laisser un message odorant, qui pourrait avoir une ou plusieurs fonctions.

+ profiter de sa descente hebdomadaire, pour salir ses griffes de terre (il les lèche une fois remonté dans l'arbre), afin d'ingurgiter certains nutriments (fer, sodium) qu'il ne trouve pas dans son régime alimentaire foliaire.

+en déposant ses excréments au sol, il offre "le couvert" à l'espèce de mite qui vit dans son pelage, afin que ces dernières effectuent son cycle de reproduction en y déposant ses œufs.
Ceci voudrait dire qu'il existerait une sorte de symbiose entre le paresseux et cette espèce de mite, bénéfique à tous deux.
Cette symbiose serait d'ailleurs plus complexe, car de la quantité de mites vivant dans son pelage.... dépend également celle d'algues et de champignons y croissant.
Or, plus ces derniers (algues et champignons) sont nombreux, plus ils apporteraient de l'azote au paresseux, quand il les ingurgite.
Ceci n'est pour l'instant qu'une hypothèse complementaire d'une autre: il se pourrait également que cette population d'algues et de champignons, soit tout autant indispensable pour son camouflage.

C'est, pour l'instant, cette hypothèse qui me séduit le plus.
Elle est similaire aux variétés d'arbres ayant développé des systèmes complexes de symbiose avec des espèces de fourmis, tel l'acacia cornigera, protagoniste d'une récente anecdote de SCMB.
mobile.secouchermoinsbete.fr/90907-l-acacia-qui-s-aide-des-fourmis

Sources: divers liens du Net en Espagnol.

a écrit : J'aimerais bien perdre 35 kg d'un coup . (On arrive directement au "point Godwin"....)

A la fin 1939, au Royaume-Uni, Elsie Widdowson, McCance et quelques autres personnes, décidèrent effectuer une expérience Scientifique directement liée à l'alimentation.
Le but était de savoir quelles étaient les quantités de nutriments/aliments indispensables à absorber chaque semaine, sans mettre la santé de la personne en danger.

Pendant plusieurs mois, ils ont basé leur régime alimentaire sur une ingestion sans limite de quantité, à base de chou, pomme de terre et de pain, complété par une toute petite quantité de viande, de graisse, d'œuf et de produits laitiers.
Ils ont tout mesuré, pesé et quantifié... déterminant que le volume fécal quotidien augmentait de 2,5 fois.

Ce régime alimentaire, couplé d'une intense activité physique, à montré tous ses bénéfices.
Cette expérience a ultérieurement servie de base à toutes les politiques mises en place par les Ministères Britanniques de l'Agriculture et de l'Alimentation, afin que le Rationnement soit au plus proche des nécessités de la population, sans pour autant affecter la productivité civile et militaire.
C'est en 1945 que les Autorités Sanitaires du Royaume-Uni, mesureront les meilleurs taux de Santé Publique, de toute son histoire.

a écrit : "Malgré le risque immense de prédation au sol, il refuse de faire ses besoins du haut des arbres et laisser la gravité faire le travail, et opte à chaque envie pour une épuisante descente. Une fois en bas, il creuse un petit trou et y dépose ses déchets avant de les recouvrir de feuilles et remonter dans son arbre.

La raison de ce comportement est encore nébuleuse aux yeux des scientifiques, mais il tire probablement un certain avantage à se mettre ainsi périodiquement en danger. Une hypothèse est que les excréments des paresseux fertilisent leurs arbres préférés, tandis que d’autres pensent qu’ils peuvent être un moyen de communiquer avec d’autres paresseux, en marquant son territoire, en quelque sorte.

Une hypothèse un peu plus élaborée suggère que ce comportement serait lié à un type de mite (petit papillon) que l’on peut trouver dans la fourrure du paresseux. Les paresseux qui hébergent ces mites ont une meilleure biodiversité d’algues qui poussent dans leurs poils (d’où leur couleur verdâtre), ce qui aide à les camoufler des prédateurs. Ces mites dépendent entièrement des crottes des paresseux comme pouponnières pour la survie de leurs larves. Par conséquent, en fournissant un milieu de ponte parfait pour les mites, il est possible que les paresseux gardent indirectement leur pelage en bonne santé."

www.quebecscience.qc.ca/14-17-ans/encyclo/pourquoi-les-paresseux-descendent-ils-faire-leurs-besoins-au-sol/#:~:text=Malgr%C3%A9%20le%20risque%20immense%20de,et%20remonter%20dans%20son%20arbre.
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Explication très complète mais il y a une erreur dans ton texte : tu as écrit par erreur "petit" devant le trou destiné à contenir les excréments qui représentent 1/3 de son poids !

Sinon, j'ai une explication complémentaire : la position dans laquelle il est quand il est accroché aux branches ne favorise pas l'évacuation, de même que pour nous c'est la position accroupi qui est la meilleure et il est même conseillé de surélever les pieds quand on est assis sur un WC, et nous ne pourrions pas le faire debout ou en marchant. Donc le paresseux trouve ça plus confortable dans la position qu'il adopte pour faire ses besoins au sol, et l'évolution l'a doté de la capacité à stocker ses excréments pour avoir besoin de descendre moins souvent, plutôt que de la capacité à les évacuer tout en étant suspendu à une branche. On peut même imaginer qu'il y prend du plaisir, comme le décrivait Freud à propos du stade anal d'un enfant qui apprend à se retenir et aller sur son pot, plutôt que faire ses besoins au fur et à mesure dans sa couche.

a écrit : Explication très complète mais il y a une erreur dans ton texte : tu as écrit par erreur "petit" devant le trou destiné à contenir les excréments qui représentent 1/3 de son poids !

Sinon, j'ai une explication complémentaire : la position dans laquelle il est quand il est accroché aux branch
es ne favorise pas l'évacuation, de même que pour nous c'est la position accroupi qui est la meilleure et il est même conseillé de surélever les pieds quand on est assis sur un WC, et nous ne pourrions pas le faire debout ou en marchant. Donc le paresseux trouve ça plus confortable dans la position qu'il adopte pour faire ses besoins au sol, et l'évolution l'a doté de la capacité à stocker ses excréments pour avoir besoin de descendre moins souvent, plutôt que de la capacité à les évacuer tout en étant suspendu à une branche. On peut même imaginer qu'il y prend du plaisir, comme le décrivait Freud à propos du stade anal d'un enfant qui apprend à se retenir et aller sur son pot, plutôt que faire ses besoins au fur et à mesure dans sa couche. Afficher tout
C'est pas insensé, vu la quantité a évacuer, mais l'évolution aurait pu aussi lui permettre de "faire" plus souvent en prenant moins de risques en restant dans les arbres? C'est la que pêche ta théorie.

Il y a vraiment une raison qui nous échappe, et la première: comment cet animal a pu survivre jusqu'à aujourd'hui?
-Beeeh, j'm'accroche! (ref a trouver^^)

a écrit : (On arrive directement au "point Godwin"....)

A la fin 1939, au Royaume-Uni, Elsie Widdowson, McCance et quelques autres personnes, décidèrent effectuer une expérience Scientifique directement liée à l'alimentation.
Le but était de savoir quelles étaient les quantités de nutriments
/aliments indispensables à absorber chaque semaine, sans mettre la santé de la personne en danger.

Pendant plusieurs mois, ils ont basé leur régime alimentaire sur une ingestion sans limite de quantité, à base de chou, pomme de terre et de pain, complété par une toute petite quantité de viande, de graisse, d'œuf et de produits laitiers.
Ils ont tout mesuré, pesé et quantifié... déterminant que le volume fécal quotidien augmentait de 2,5 fois.

Ce régime alimentaire, couplé d'une intense activité physique, à montré tous ses bénéfices.
Cette expérience a ultérieurement servie de base à toutes les politiques mises en place par les Ministères Britanniques de l'Agriculture et de l'Alimentation, afin que le Rationnement soit au plus proche des nécessités de la population, sans pour autant affecter la productivité civile et militaire.
C'est en 1945 que les Autorités Sanitaires du Royaume-Uni, mesureront les meilleurs taux de Santé Publique, de toute son histoire.
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Très intéressant mais j'ai du mal à comprendre 2 choses:

On fait une expérience pour connaître les quantités de nutriments hebdomadaire nécessaire (donc minimales) mais on propose un régime illimité? Il n'y a pas une contradiction?

En quoi le volume fécal est-il un un indicateur? J'aurais plutôt tendance à penser, au premier abord, que si ma nourriture est composée seulement de ce dont j'ai besoin, mon volume fécal devrait en principe diminuer? (mais c'est aussi probablement lié à la quantité "illimitée" de nourriture)

a écrit : Très intéressant mais j'ai du mal à comprendre 2 choses:

On fait une expérience pour connaître les quantités de nutriments hebdomadaire nécessaire (donc minimales) mais on propose un régime illimité? Il n'y a pas une contradiction?

En quoi le volume fécal est-il un un indicateur? J&#
039;aurais plutôt tendance à penser, au premier abord, que si ma nourriture est composée seulement de ce dont j'ai besoin, mon volume fécal devrait en principe diminuer? (mais c'est aussi probablement lié à la quantité "illimitée" de nourriture) Afficher tout
J'avais les mêmes questions, merci de les avoir formuler.

J'avais une 3eme question : pourquoi on approche du point Godwin ? On a certes une concordance niveau timing mais pas encore de raison de nommer les... enfin, heu, tu vois, les ... bref eux.

a écrit : J'avais les mêmes questions, merci de les avoir formuler.

J'avais une 3eme question : pourquoi on approche du point Godwin ? On a certes une concordance niveau timing mais pas encore de raison de nommer les... enfin, heu, tu vois, les ... bref eux.
C'est pourtant pas compliqué, la ministre Cayeux a montré l'exemple en ce qui concerne la manière d'évoquer des personnes qu'on veut éviter de nommer : on dit "ces gens-là".

a écrit : Très intéressant mais j'ai du mal à comprendre 2 choses:

On fait une expérience pour connaître les quantités de nutriments hebdomadaire nécessaire (donc minimales) mais on propose un régime illimité? Il n'y a pas une contradiction?

En quoi le volume fécal est-il un un indicateur? J&#
039;aurais plutôt tendance à penser, au premier abord, que si ma nourriture est composée seulement de ce dont j'ai besoin, mon volume fécal devrait en principe diminuer? (mais c'est aussi probablement lié à la quantité "illimitée" de nourriture) Afficher tout
La nourriture était illimitée en légumes (chou et pomme de terre) et en pain (céréales), mais par contre, très pauvre en viande, graisse, œufs et produits laitiers.
J'ai bien écrit "très pauvre". C'était (de mémoire) de l'ordre de 130 grammes de viande, 65 grammes de saindoux, un ou deux oeufs et 30 grammes de fromage... par semaine !
Aujourd'hui, plusieurs d'entre-nous, consommons ceci... par jour.

La raison est simple: il est bien plus facile de cultiver de la terre pour obtenir une quantité importante (volumes ou tonnes) de végétaux destinés à l'Homme, que de produire des produits carnés.

Tu vas comprendre facilement: aujourd'hui, pour produire un kilo de porc, tu dois le nourrir de 2,1 kilos de céréales et protéagineux. Une fois retiré tout ce qui n'est pas consommable dans le cochon (les os et les poils) il ne te reste en définitive, que + ou- 800 grammes (viande et graisse/saindoux)
Donc, autant ne pas nourrir un cochon... et garder ce 2,1 kilos de nourriture, pour alimenter directement un humain.
Ça, c'est le chiffre pour 2022, mais,dans les années 40 du siècle dernier, il te fallait de... 5 à 10 kilos d'aliments divers, pour que ton cochon prenne un seul kilo.

Le bol fécal augmente sensiblement, car ce régime principalement végétarien (pauvre en calories) conduisait à devoir manger plus d'un kilo de chou/jour, idem pour les pommes de terre et au moins 1/2 kilo de pain, quotidiennement.
A ingurgiter plusieurs kilos de nourriture par jour, ceci augmente donc tout autant ce qui n'a pas été assimilé par l'organisme, dont les fibres, principalement.

a écrit : La nourriture était illimitée en légumes (chou et pomme de terre) et en pain (céréales), mais par contre, très pauvre en viande, graisse, œufs et produits laitiers.
J'ai bien écrit "très pauvre". C'était (de mémoire) de l'ordre de 130 grammes de viande, 65 grammes de saindoux, un ou deu
x oeufs et 30 grammes de fromage... par semaine !
Aujourd'hui, plusieurs d'entre-nous, consommons ceci... par jour.

La raison est simple: il est bien plus facile de cultiver de la terre pour obtenir une quantité importante (volumes ou tonnes) de végétaux destinés à l'Homme, que de produire des produits carnés.

Tu vas comprendre facilement: aujourd'hui, pour produire un kilo de porc, tu dois le nourrir de 2,1 kilos de céréales et protéagineux. Une fois retiré tout ce qui n'est pas consommable dans le cochon (les os et les poils) il ne te reste en définitive, que + ou- 800 grammes (viande et graisse/saindoux)
Donc, autant ne pas nourrir un cochon... et garder ce 2,1 kilos de nourriture, pour alimenter directement un humain.
Ça, c'est le chiffre pour 2022, mais,dans les années 40 du siècle dernier, il te fallait de... 5 à 10 kilos d'aliments divers, pour que ton cochon prenne un seul kilo.

Le bol fécal augmente sensiblement, car ce régime principalement végétarien (pauvre en calories) conduisait à devoir manger plus d'un kilo de chou/jour, idem pour les pommes de terre et au moins 1/2 kilo de pain, quotidiennement.
A ingurgiter plusieurs kilos de nourriture par jour, ceci augmente donc tout autant ce qui n'a pas été assimilé par l'organisme, dont les fibres, principalement.
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Je comprend mieux le but de cette expérience, qui était avant tout économique plutôt que biologique (ce qui se comprend en période de rationnement), merci!

a écrit : Très intéressant mais j'ai du mal à comprendre 2 choses:

On fait une expérience pour connaître les quantités de nutriments hebdomadaire nécessaire (donc minimales) mais on propose un régime illimité? Il n'y a pas une contradiction?

En quoi le volume fécal est-il un un indicateur? J&#
039;aurais plutôt tendance à penser, au premier abord, que si ma nourriture est composée seulement de ce dont j'ai besoin, mon volume fécal devrait en principe diminuer? (mais c'est aussi probablement lié à la quantité "illimitée" de nourriture) Afficher tout
Je me souviens encore de mes régimes à base de soupe au chou quand j'étais ado (merci maman), et je peux te dire que même à volonté...je détestais ça et je n'en mangeais que très peu.

a écrit : Je comprend mieux le but de cette expérience, qui était avant tout économique plutôt que biologique (ce qui se comprend en période de rationnement), merci! Plus qu'économique, il s'agissait d'une stratégie de Sécurité Alimentaire.

En 1939, le Royaume-Uni produit seulement 1/3 de sa nourriture.
Annuellement, il importe 20 millions de tonnes d'aliments destinés au bétail et aux Hommes.

Dès septembre 1939, il faut penser comment remplacer "fissa fissa" ces importations, au cas où l'Allemagne nazie arrivait à imposer un blocus maritime total sur l'Archipel.

Donc, autant aller au plus simple, en plantant du légume à foison. Quelques semaines pour récolter ceux de croissance rapide et quelques mois pour les plus longs.
Mais encore fallait-il s'assurer que ce nouveau type de régime alimentaire, était apte à apporter tous les nutriments nécessaires, pour que la population soit au top pour travailler...
C'était d'elle que dependait toute l'économie de guerre et le minimum vital du semblant de vie civile.

Si ce régime majoritairement à base de légumes et de céréales "Made in England" n'avait pas été suffisant, fallait-il faire le choix d'abattre (c'est un exemple au hasard) 100 000 têtes de bétail, afin de compenser le manque de nourriture ?... mais de mener à une baisse de la production nationale de lait de vache, de brebis et de chèvres.
Le choix est difficile.

Donc, entre les deux options, ....autant choisir la troisième: donner une priorité à l'importation de semences de céréales et de plantes légumières, afin que en les plantant, tu obtiennes de très grands volumes de récolte.
Certes, il peut être rapidement lassant de manger du légume bouilli et du pain complet à longueur d'année, mais au moins tu as quelque chose à te mettre sous la dent.
De plus tu es suffisamment nutri pour participer à l'effort de guerre.

A la paire, tous les Anglais et Anglaises qui avaient de la surcharge pondérale, ont rapidement "pioché" dans ces réserves (les bourrelets et michelins), qui sont des facteurs à risque de tout un éventail de maladies dues aux excès alimentaires.
C'est ce qui a conduit à une excellente Santé du Peuple Britannique, en 1945.

a écrit : Plus qu'économique, il s'agissait d'une stratégie de Sécurité Alimentaire.

En 1939, le Royaume-Uni produit seulement 1/3 de sa nourriture.
Annuellement, il importe 20 millions de tonnes d'aliments destinés au bétail et aux Hommes.

Dès septembre 1939, il faut penser
comment remplacer "fissa fissa" ces importations, au cas où l'Allemagne nazie arrivait à imposer un blocus maritime total sur l'Archipel.

Donc, autant aller au plus simple, en plantant du légume à foison. Quelques semaines pour récolter ceux de croissance rapide et quelques mois pour les plus longs.
Mais encore fallait-il s'assurer que ce nouveau type de régime alimentaire, était apte à apporter tous les nutriments nécessaires, pour que la population soit au top pour travailler...
C'était d'elle que dependait toute l'économie de guerre et le minimum vital du semblant de vie civile.

Si ce régime majoritairement à base de légumes et de céréales "Made in England" n'avait pas été suffisant, fallait-il faire le choix d'abattre (c'est un exemple au hasard) 100 000 têtes de bétail, afin de compenser le manque de nourriture ?... mais de mener à une baisse de la production nationale de lait de vache, de brebis et de chèvres.
Le choix est difficile.

Donc, entre les deux options, ....autant choisir la troisième: donner une priorité à l'importation de semences de céréales et de plantes légumières, afin que en les plantant, tu obtiennes de très grands volumes de récolte.
Certes, il peut être rapidement lassant de manger du légume bouilli et du pain complet à longueur d'année, mais au moins tu as quelque chose à te mettre sous la dent.
De plus tu es suffisamment nutri pour participer à l'effort de guerre.

A la paire, tous les Anglais et Anglaises qui avaient de la surcharge pondérale, ont rapidement "pioché" dans ces réserves (les bourrelets et michelins), qui sont des facteurs à risque de tout un éventail de maladies dues aux excès alimentaires.
C'est ce qui a conduit à une excellente Santé du Peuple Britannique, en 1945.
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a la paire, c'est une expression espagnole que tu as francisée ?

a écrit : Plus qu'économique, il s'agissait d'une stratégie de Sécurité Alimentaire.

En 1939, le Royaume-Uni produit seulement 1/3 de sa nourriture.
Annuellement, il importe 20 millions de tonnes d'aliments destinés au bétail et aux Hommes.

Dès septembre 1939, il faut penser
comment remplacer "fissa fissa" ces importations, au cas où l'Allemagne nazie arrivait à imposer un blocus maritime total sur l'Archipel.

Donc, autant aller au plus simple, en plantant du légume à foison. Quelques semaines pour récolter ceux de croissance rapide et quelques mois pour les plus longs.
Mais encore fallait-il s'assurer que ce nouveau type de régime alimentaire, était apte à apporter tous les nutriments nécessaires, pour que la population soit au top pour travailler...
C'était d'elle que dependait toute l'économie de guerre et le minimum vital du semblant de vie civile.

Si ce régime majoritairement à base de légumes et de céréales "Made in England" n'avait pas été suffisant, fallait-il faire le choix d'abattre (c'est un exemple au hasard) 100 000 têtes de bétail, afin de compenser le manque de nourriture ?... mais de mener à une baisse de la production nationale de lait de vache, de brebis et de chèvres.
Le choix est difficile.

Donc, entre les deux options, ....autant choisir la troisième: donner une priorité à l'importation de semences de céréales et de plantes légumières, afin que en les plantant, tu obtiennes de très grands volumes de récolte.
Certes, il peut être rapidement lassant de manger du légume bouilli et du pain complet à longueur d'année, mais au moins tu as quelque chose à te mettre sous la dent.
De plus tu es suffisamment nutri pour participer à l'effort de guerre.

A la paire, tous les Anglais et Anglaises qui avaient de la surcharge pondérale, ont rapidement "pioché" dans ces réserves (les bourrelets et michelins), qui sont des facteurs à risque de tout un éventail de maladies dues aux excès alimentaires.
C'est ce qui a conduit à une excellente Santé du Peuple Britannique, en 1945.
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Pourquoi les légumes bouillis seraient lassants ? Tu as oublié que la cuisine anglaise est à base de légumes bouillis ! Chaque pays à ses habitudes, les anglais n'avaient de toute façon pas l'habitude de cuisiner à l'huile d'olive ! Ce régime alimentaire qui peut sembler lassant à un étranger habitué à manger des mets plus apétissants était seulement une légère évolution des habitudes alimentaires des Anglais, en réduisant simplement la portion de viande (car dans un repas vraiment apétissant pour un Anglais, il y a de la viande bouillie en plus des légumes bouillis).

a écrit : Pourquoi les légumes bouillis seraient lassants ? Tu as oublié que la cuisine anglaise est à base de légumes bouillis ! Chaque pays à ses habitudes, les anglais n'avaient de toute façon pas l'habitude de cuisiner à l'huile d'olive ! Ce régime alimentaire qui peut sembler lassant à un étranger habitué à manger des mets plus apétissants était seulement une légère évolution des habitudes alimentaires des Anglais, en réduisant simplement la portion de viande (car dans un repas vraiment apétissant pour un Anglais, il y a de la viande bouillie en plus des légumes bouillis). Afficher tout De toute façon, ils ajoutent de la Marmite partout !

a écrit : Très intéressant mais j'ai du mal à comprendre 2 choses:

On fait une expérience pour connaître les quantités de nutriments hebdomadaire nécessaire (donc minimales) mais on propose un régime illimité? Il n'y a pas une contradiction?

En quoi le volume fécal est-il un un indicateur? J&#
039;aurais plutôt tendance à penser, au premier abord, que si ma nourriture est composée seulement de ce dont j'ai besoin, mon volume fécal devrait en principe diminuer? (mais c'est aussi probablement lié à la quantité "illimitée" de nourriture) Afficher tout
En ce qui concerne le volume fécal, c’est ce que l’on constate avec les bébés allaités à 100%.
Le lait maternel, parfaitement adapté aux besoins du nourrisson, est également quasi sans résidus non digérables
Au fil des semaines, le système digestif, immature à la naissance, devient de + en + efficace, et les selles peuvent être réduites à 1 fois par semaine. Extrêmement surprenant qd on est pas prévenus…

a écrit : Pourquoi les légumes bouillis seraient lassants ? Tu as oublié que la cuisine anglaise est à base de légumes bouillis ! Chaque pays à ses habitudes, les anglais n'avaient de toute façon pas l'habitude de cuisiner à l'huile d'olive ! Ce régime alimentaire qui peut sembler lassant à un étranger habitué à manger des mets plus apétissants était seulement une légère évolution des habitudes alimentaires des Anglais, en réduisant simplement la portion de viande (car dans un repas vraiment apétissant pour un Anglais, il y a de la viande bouillie en plus des légumes bouillis). Afficher tout -C'est ça? le Rieur Sanglier? Beh y'a pas de quoi rire!

-Mange, et tais toi.