La ruée vers l'or commença par une arnaque

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En 1799, en Caroline du Nord, un jeune garçon de 12 ans découvrit une pépite d'or de 7,7 kilos. Il la rapporta à ses parents, qui, inconscients de sa valeur, l'utilisèrent pour bloquer une porte. En 1802, un bijoutier profita de leur ignorance pour leur racheter 3,5 dollars alors qu'elle en valait 5000. Cette découverte fut à l'origine de la toute première ruée vers l'or aux Etats-Unis.


Commentaires préférés (3)

Cette première ruée vers l'or américaine est donc déconnectée du phénomène de conquête de l'Ouest, la Caroline faisant partie des "13 Colonies" depuis plus d'un siècle.
Les images qu'on a en tête, avec la fièvre de l'or des orpailleurs dans le Far West hostile, concernent plutôt la seconde ruée vers l'or américaine, située en Californie 50 ans plus tard...

Il y a une affaire similaire en droit français : l’arrêt Baldus. Une vendeuse avait vendu des dizaines de photographies d’Edouard Baldus à un acheteur, pour 1000 francs chacune, à un même acheteur…
La question juridique était de savoir si l’acheteur devait informer la vendeuse du très faible prix auquel elle vendait ces photographies (le tout valait plutôt 2 millions de francs). La Cour de cassation a dit que non, le fait pour un acheteur de ne rien dire sur le prix n’est pas interdit, sinon cela empêche toute bonne affaire.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, tapez « réticence dolosive » ;)

Ce n'est pas tant cette pépite de 7,7 kilos qui mena à la première Ruée vers l'or des États-Unis, mais la postérieure découverte, en 1803, d'une autre pépite encore plus lourde (13 kilos).

John Reed, le père de cet enfant qui découvrit cette "pierre servant à bloquer une porte de grange" à appris postérieurement à la vente, la valeur réelle de ce bien.
Il s'associe à trois autres hommes, pour pratiquer de la "prospection de plaisir", consistant, une fois les travaux des champs terminés (il faut bien continuer de manger...) à fouiller les sables alluvionnaires de surface.
Quand la seconde pépite est découverte en 1803, l'information arrive aux journaux de l'époque.
Vu que la majorité des terres sont de propriété privée, ce sont donc leurs respectifs propriétaires qui vont continuer cette prospection de surface.

Vers 1825-28, le gisement à fleur de sol est pratiquement épuisé.
Néanmoins, arrivent à la même époque, des mineurs issus de la Cornouaille Anglaise, des professionnels sachant très bien comment creuser et ventiler des tunnels permettant de suivre une veine de quartz, concasser le minerai et extraire le métal précieux.

En 1928, de l'or est découvert dans l'État de Géorgie. Les mineurs Cornouaillais vont en partie s'y déplacer, afin d'enseigner et former les chercheurs d'or aux techniques d'extraction.

L'heure de gloire de ces mineurs originaires de Cornouailles, aura lieu à partir de 1849, quand l'or est découvert en Californie.
Ils apporteront également leur savoir-faire, au milieu des 300 000 personnes arrivant depuis tous les États-Unis et de l'étranger.
Les protagonistes de cette Ruée vers l'or, portent d'ailleurs le nom de "fourty-niners", en référence à cette année.

Puis à la fin du 19ème, prend lieu le Fièvre de l'or du Klondike/Yukon.... si chère à l'Oncle Picsou.


Tous les commentaires (23)

Cette première ruée vers l'or américaine est donc déconnectée du phénomène de conquête de l'Ouest, la Caroline faisant partie des "13 Colonies" depuis plus d'un siècle.
Les images qu'on a en tête, avec la fièvre de l'or des orpailleurs dans le Far West hostile, concernent plutôt la seconde ruée vers l'or américaine, située en Californie 50 ans plus tard...

Il y a une affaire similaire en droit français : l’arrêt Baldus. Une vendeuse avait vendu des dizaines de photographies d’Edouard Baldus à un acheteur, pour 1000 francs chacune, à un même acheteur…
La question juridique était de savoir si l’acheteur devait informer la vendeuse du très faible prix auquel elle vendait ces photographies (le tout valait plutôt 2 millions de francs). La Cour de cassation a dit que non, le fait pour un acheteur de ne rien dire sur le prix n’est pas interdit, sinon cela empêche toute bonne affaire.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, tapez « réticence dolosive » ;)

a écrit : Il y a une affaire similaire en droit français : l’arrêt Baldus. Une vendeuse avait vendu des dizaines de photographies d’Edouard Baldus à un acheteur, pour 1000 francs chacune, à un même acheteur…
La question juridique était de savoir si l’acheteur devait informer la vendeuse du très faible prix auquel elle vend
ait ces photographies (le tout valait plutôt 2 millions de francs). La Cour de cassation a dit que non, le fait pour un acheteur de ne rien dire sur le prix n’est pas interdit, sinon cela empêche toute bonne affaire.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, tapez « réticence dolosive » ;)
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Jusqu'à preuve du contraire, il n'est pas interdit de mentir où de ne rien dire.

Pas plus tard que y'a deux ans, le frère d'un pote a trouvé ça

www.luckyfind.fr/sites/luckyfind/files/classifieds/054535-5b9573dc380aa-5b9573b62fbb2-img_5747.jpg

dans le tas de foutoir de l'atelier de mon proprio, il me sors:
-Je t'en débrasse gratos de cette merde.
Je réponds:
-Prends moi pour un con, ca vaut 400€ minimum ce truc!
-Ah tu connais...
-Non, mais j'ai internet et je suis pas un pigeon. ^^

Y'a des filous partout! ^^

Ce n'est pas tant cette pépite de 7,7 kilos qui mena à la première Ruée vers l'or des États-Unis, mais la postérieure découverte, en 1803, d'une autre pépite encore plus lourde (13 kilos).

John Reed, le père de cet enfant qui découvrit cette "pierre servant à bloquer une porte de grange" à appris postérieurement à la vente, la valeur réelle de ce bien.
Il s'associe à trois autres hommes, pour pratiquer de la "prospection de plaisir", consistant, une fois les travaux des champs terminés (il faut bien continuer de manger...) à fouiller les sables alluvionnaires de surface.
Quand la seconde pépite est découverte en 1803, l'information arrive aux journaux de l'époque.
Vu que la majorité des terres sont de propriété privée, ce sont donc leurs respectifs propriétaires qui vont continuer cette prospection de surface.

Vers 1825-28, le gisement à fleur de sol est pratiquement épuisé.
Néanmoins, arrivent à la même époque, des mineurs issus de la Cornouaille Anglaise, des professionnels sachant très bien comment creuser et ventiler des tunnels permettant de suivre une veine de quartz, concasser le minerai et extraire le métal précieux.

En 1928, de l'or est découvert dans l'État de Géorgie. Les mineurs Cornouaillais vont en partie s'y déplacer, afin d'enseigner et former les chercheurs d'or aux techniques d'extraction.

L'heure de gloire de ces mineurs originaires de Cornouailles, aura lieu à partir de 1849, quand l'or est découvert en Californie.
Ils apporteront également leur savoir-faire, au milieu des 300 000 personnes arrivant depuis tous les États-Unis et de l'étranger.
Les protagonistes de cette Ruée vers l'or, portent d'ailleurs le nom de "fourty-niners", en référence à cette année.

Puis à la fin du 19ème, prend lieu le Fièvre de l'or du Klondike/Yukon.... si chère à l'Oncle Picsou.

a écrit : Ce n'est pas tant cette pépite de 7,7 kilos qui mena à la première Ruée vers l'or des États-Unis, mais la postérieure découverte, en 1803, d'une autre pépite encore plus lourde (13 kilos).

John Reed, le père de cet enfant qui découvrit cette "pierre servant à bloquer une porte de gran
ge" à appris postérieurement à la vente, la valeur réelle de ce bien.
Il s'associe à trois autres hommes, pour pratiquer de la "prospection de plaisir", consistant, une fois les travaux des champs terminés (il faut bien continuer de manger...) à fouiller les sables alluvionnaires de surface.
Quand la seconde pépite est découverte en 1803, l'information arrive aux journaux de l'époque.
Vu que la majorité des terres sont de propriété privée, ce sont donc leurs respectifs propriétaires qui vont continuer cette prospection de surface.

Vers 1825-28, le gisement à fleur de sol est pratiquement épuisé.
Néanmoins, arrivent à la même époque, des mineurs issus de la Cornouaille Anglaise, des professionnels sachant très bien comment creuser et ventiler des tunnels permettant de suivre une veine de quartz, concasser le minerai et extraire le métal précieux.

En 1928, de l'or est découvert dans l'État de Géorgie. Les mineurs Cornouaillais vont en partie s'y déplacer, afin d'enseigner et former les chercheurs d'or aux techniques d'extraction.

L'heure de gloire de ces mineurs originaires de Cornouailles, aura lieu à partir de 1849, quand l'or est découvert en Californie.
Ils apporteront également leur savoir-faire, au milieu des 300 000 personnes arrivant depuis tous les États-Unis et de l'étranger.
Les protagonistes de cette Ruée vers l'or, portent d'ailleurs le nom de "fourty-niners", en référence à cette année.

Puis à la fin du 19ème, prend lieu le Fièvre de l'or du Klondike/Yukon.... si chère à l'Oncle Picsou.
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"L'heure de gloire de ces mineurs originaires de Cornouailles, aura lieu à partir de 1849, quand l'or est découvert en Californie."

L'or, de Blaise Cendrars.
D'après le bouquin, une bonne partie de San Fransisco serait encore législativement parlant, une propriété privée... L'histoire a l'air tellement vraie que je me demande toujours où est la différence entre la fiction et la réalité des faits.

a écrit : Jusqu'à preuve du contraire, il n'est pas interdit de mentir où de ne rien dire.

Pas plus tard que y'a deux ans, le frère d'un pote a trouvé ça

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dans le ta
s de foutoir de l'atelier de mon proprio, il me sors:
-Je t'en débrasse gratos de cette merde.
Je réponds:
-Prends moi pour un con, ca vaut 400€ minimum ce truc!
-Ah tu connais...
-Non, mais j'ai internet et je suis pas un pigeon. ^^

Y'a des filous partout! ^^
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Je crois que toi ou le frère de ton père êtes dans le reflet !
Avec une coupe mulet en plus, quel crime ! ;0

a écrit : Il y a une affaire similaire en droit français : l’arrêt Baldus. Une vendeuse avait vendu des dizaines de photographies d’Edouard Baldus à un acheteur, pour 1000 francs chacune, à un même acheteur…
La question juridique était de savoir si l’acheteur devait informer la vendeuse du très faible prix auquel elle vend
ait ces photographies (le tout valait plutôt 2 millions de francs). La Cour de cassation a dit que non, le fait pour un acheteur de ne rien dire sur le prix n’est pas interdit, sinon cela empêche toute bonne affaire.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, tapez « réticence dolosive » ;)
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Le vendeur par contre n'a pas le droit de taire un défaut dont il a connaissance, c'est la garantie légale du vice caché.
En somme l'acheteur semble bien mieux protégé que le vendeur...

a écrit : "L'heure de gloire de ces mineurs originaires de Cornouailles, aura lieu à partir de 1849, quand l'or est découvert en Californie."

L'or, de Blaise Cendrars.
D'après le bouquin, une bonne partie de San Fransisco serait encore législativement parlant, une propriété privé
e... L'histoire a l'air tellement vraie que je me demande toujours où est la différence entre la fiction et la réalité des faits. Afficher tout
D'un point de vue de Légalité Internationale, la Californie fut Mexicaine, jusqu'au 02 février 1848. (Traité de Guadalupe Hidalgo) où il passe maintenant sous la Souveraineté Militaire des États-Unis.
Néanmoins, dans ce même Traité, les États-Unis se compromettent à respecter toutes les propriétés privées (Mexicaines en Droit) antérieures à cette date.

Entre le théorique et la pratique les faits sont différents.... car il n'y a aucune représentation Exécutive, Législative et Judiciaire existant, vu que l'Etat Californien n'existe qu'à partir du 09 septembre 1850.
Bref, durant ces deux dates, chacun peut faire à peu près ce qu'il veut... dont régler des différents par les armes, si nécessaire.

Pour le point que tu cites, c'est la page Wikipedia à propos de John Sutter, qui te donne les réponses, au chapitre "carrière".
fr.m.wikipedia.org/wiki/John_Sutter
--------------+-------------
Trois autres anecdotes à propos de la Ruée vers l'or de Californie.

Des dizaines de bateaux transportant les personnes venant chercher fortune, arrivèrent au port de San Francisco.... et y restèrent.
Eh oui, même les marins embauchés pour ce voyage, désertaient leur poste à destination, afin de tenter leur chance comme chercheur d'or.

Au final, bien peu de personnes se firent réellement riches du minerai obtenu. Par contre, les fortunes furent plus nombreuses... pour ceux qui avaient compris que les chercheurs d'or avaient également besoin de manger, se loger, ou encore d'acheter des biens matériels de base.

C'est également à cette époque, qu'un certain Levi Strauss, arrive en Californie, afin d'ouvrir une mercerie.
C'est là qu'il aura l'idée de fabriquer les pantalons Jeans, avant d'y rajouter les rivets en 1872-73.

a écrit : Je crois que toi ou le frère de ton père êtes dans le reflet !
Avec une coupe mulet en plus, quel crime ! ;0
Ne critique pas Mc Gyver, espèce de sale gosse!

Respecte tes ainés, même si c'est des vieux cons! ^^

a écrit : D'un point de vue de Légalité Internationale, la Californie fut Mexicaine, jusqu'au 02 février 1848. (Traité de Guadalupe Hidalgo) où il passe maintenant sous la Souveraineté Militaire des États-Unis.
Néanmoins, dans ce même Traité, les États-Unis se compromettent à respecter toutes les propriétés priv
ées (Mexicaines en Droit) antérieures à cette date.

Entre le théorique et la pratique les faits sont différents.... car il n'y a aucune représentation Exécutive, Législative et Judiciaire existant, vu que l'Etat Californien n'existe qu'à partir du 09 septembre 1850.
Bref, durant ces deux dates, chacun peut faire à peu près ce qu'il veut... dont régler des différents par les armes, si nécessaire.

Pour le point que tu cites, c'est la page Wikipedia à propos de John Sutter, qui te donne les réponses, au chapitre "carrière".
fr.m.wikipedia.org/wiki/John_Sutter
--------------+-------------
Trois autres anecdotes à propos de la Ruée vers l'or de Californie.

Des dizaines de bateaux transportant les personnes venant chercher fortune, arrivèrent au port de San Francisco.... et y restèrent.
Eh oui, même les marins embauchés pour ce voyage, désertaient leur poste à destination, afin de tenter leur chance comme chercheur d'or.

Au final, bien peu de personnes se firent réellement riches du minerai obtenu. Par contre, les fortunes furent plus nombreuses... pour ceux qui avaient compris que les chercheurs d'or avaient également besoin de manger, se loger, ou encore d'acheter des biens matériels de base.

C'est également à cette époque, qu'un certain Levi Strauss, arrive en Californie, afin d'ouvrir une mercerie.
C'est là qu'il aura l'idée de fabriquer les pantalons Jeans, avant d'y rajouter les rivets en 1872-73.
Afficher tout
Dans le bouquin, il était proprio et riche, et c'est quand quelqu'un a découvert de l'or sur ses terres qu'il s'est dit:
-Foutredieu, il fallait que ca tombe chez moi!
Et San-Francisco est passé de rade pourri pour marins alcooliques à une métropole en moins d'un siècle.

Je répète, je ne sais si c'est une histoire vraie, mais cela ne m'étonnerait pas qu'elle soit vraie (avec de la romance par ci par la)

Si on trouve de l'or sur ma propriété, je te file une pièce d'or de 1500€ si j'arrive à empêcher les prospecteurs de creuser des trous dans tout les sens sans que je puisse rien y faire. Même avec la Gendarmerie et leurs mitraillettes, comme en Guyane. :(

a écrit : Cette première ruée vers l'or américaine est donc déconnectée du phénomène de conquête de l'Ouest, la Caroline faisant partie des "13 Colonies" depuis plus d'un siècle.
Les images qu'on a en tête, avec la fièvre de l'or des orpailleurs dans le Far West hostile, concernent plutô
t la seconde ruée vers l'or américaine, située en Californie 50 ans plus tard... Afficher tout
A propos de cette deuxième ruée vers l'or de Californie, il faut d'ailleurs être conscient que la Californie n'était pas du tout reliéee à la côte Est à l'époque. Entreprendre un voyage depuis la côté Est vers la côte Ouest, c'était vraiment l'aventure. L'intérieur du continent n'était pas du tout aménagé et le traverser n'était pas sûr à cause des attaques des indiens. Si bien que la plupart des chercheurs d'or y allaient par bateau en contournant l'Amérique du Sud et en passant le Cap Horn ! Il y avait tellement de demande que des bateaux étaient affrétés à la va-vite et on pouvait trouver facilement un équipage et des passagers pour chaque bateau, en revanche il y avait très peu de passagers qui voulaient faire le trajet dans l'autre sens et encore moins d'équipages pour ramener les bateaux. Beaucoup de bateaux étaient donc abandonnés dans la baie de San Francisco (et donc le prix du transport, pour aller à San Francisco depuis la côte Est, était très cher car il correspondait en fait à un aller et retour puisque le bateau allait devoir revenir à vide, voire être abandonné si c'était plus rentable).

a écrit : Jusqu'à preuve du contraire, il n'est pas interdit de mentir où de ne rien dire.

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-Je t'en débrasse gratos de cette merde.
Je réponds:
-Prends moi pour un con, ca vaut 400€ minimum ce truc!
-Ah tu connais...
-Non, mais j'ai internet et je suis pas un pigeon. ^^

Y'a des filous partout! ^^
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Quid dans ce cas des pawnshop et autre qui se disent expert dans le rachat de bien (souvent même artistiques) et offrent une expertise et un conseil dans le choix d'un juste prix ?
Est-ce uniquement de la bonne foi ? Où y a t'il une règlementation spécifique pour ces métiers "professionnels" de l'achat revente et expertise !?

a écrit : A propos de cette deuxième ruée vers l'or de Californie, il faut d'ailleurs être conscient que la Californie n'était pas du tout reliéee à la côte Est à l'époque. Entreprendre un voyage depuis la côté Est vers la côte Ouest, c'était vraiment l'aventure. L'intérieur du continent n';était pas du tout aménagé et le traverser n'était pas sûr à cause des attaques des indiens. Si bien que la plupart des chercheurs d'or y allaient par bateau en contournant l'Amérique du Sud et en passant le Cap Horn ! Il y avait tellement de demande que des bateaux étaient affrétés à la va-vite et on pouvait trouver facilement un équipage et des passagers pour chaque bateau, en revanche il y avait très peu de passagers qui voulaient faire le trajet dans l'autre sens et encore moins d'équipages pour ramener les bateaux. Beaucoup de bateaux étaient donc abandonnés dans la baie de San Francisco (et donc le prix du transport, pour aller à San Francisco depuis la côte Est, était très cher car il correspondait en fait à un aller et retour puisque le bateau allait devoir revenir à vide, voire être abandonné si c'était plus rentable). Afficher tout Oui !!!!!

Le voyage par bateau, contournant tout le continent Américain par le Sud, durait de... 5 à 8 mois.

Il y avait également une autre voie, consistant à rejoindre par bateau, ce qui sera plus tard le Panama actuel.
Ensuite, la traversée de l'isthme s'effectuait à pied, à dos de mule et en canoë. De là, il fallait encore reprendre le bateau pour remonter la côte Pacifique jusqu'à San Francisco.

a écrit : Jusqu'à preuve du contraire, il n'est pas interdit de mentir où de ne rien dire.

Pas plus tard que y'a deux ans, le frère d'un pote a trouvé ça

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dans le ta
s de foutoir de l'atelier de mon proprio, il me sors:
-Je t'en débrasse gratos de cette merde.
Je réponds:
-Prends moi pour un con, ca vaut 400€ minimum ce truc!
-Ah tu connais...
-Non, mais j'ai internet et je suis pas un pigeon. ^^

Y'a des filous partout! ^^
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La semaine dernière je suis allé à une énorme brocante espérant trouver un bel appareil photo argentique.
Ce n'est qu'à la toute fin que j'ai pu trouver une petite perle (un Leica des année 50). Vendu 300€ j'ai tout de même essayé de négocier sans succès.
Je l'ai pris en sachant sa réelle valeur qui était plutôt aux alentours de 1000€ (allant même jusqu'à 2000€ pour les modèles en état neuf !) Oui oui certains appareils argentiques valent très chers surtout les Leica...

a écrit : La semaine dernière je suis allé à une énorme brocante espérant trouver un bel appareil photo argentique.
Ce n'est qu'à la toute fin que j'ai pu trouver une petite perle (un Leica des année 50). Vendu 300€ j'ai tout de même essayé de négocier sans succès.
Je l'ai pris en sachant sa
réelle valeur qui était plutôt aux alentours de 1000€ (allant même jusqu'à 2000€ pour les modèles en état neuf !) Oui oui certains appareils argentiques valent très chers surtout les Leica... Afficher tout
T’as essayé de négocier alors qu’il était déjà à 30% seulement du prix du marché ? Waaah

a écrit : T’as essayé de négocier alors qu’il était déjà à 30% seulement du prix du marché ? Waaah Ca aurait été louche s'il avait pas tenté de gratter... ^^ C'est comme ça que ca marche. :)

a écrit : Quid dans ce cas des pawnshop et autre qui se disent expert dans le rachat de bien (souvent même artistiques) et offrent une expertise et un conseil dans le choix d'un juste prix ?
Est-ce uniquement de la bonne foi ? Où y a t'il une règlementation spécifique pour ces métiers "professionnels"
de l'achat revente et expertise !? Afficher tout
C'est du commerce, il n'y a aucune règle et aucune certitude pour le vendeur. Rien ne garanti qu'un prétendu expert lui dit la vérité. C'est à chacun de se renseigner sur la valeur de ses biens, et en général, on ne fait pas confiance à l'acheteur ou son expert.

Après si tu veux garder des clients et donc un commerce il est bon de maintenir une bonne réputation. S'il est de notoriété publique que t'escroques tes clients tu ne feras pas long feu donc t'as tout intérêt à donner l'apparence de l'honnêteté.

a écrit : Ce n'est pas tant cette pépite de 7,7 kilos qui mena à la première Ruée vers l'or des États-Unis, mais la postérieure découverte, en 1803, d'une autre pépite encore plus lourde (13 kilos).

John Reed, le père de cet enfant qui découvrit cette "pierre servant à bloquer une porte de gran
ge" à appris postérieurement à la vente, la valeur réelle de ce bien.
Il s'associe à trois autres hommes, pour pratiquer de la "prospection de plaisir", consistant, une fois les travaux des champs terminés (il faut bien continuer de manger...) à fouiller les sables alluvionnaires de surface.
Quand la seconde pépite est découverte en 1803, l'information arrive aux journaux de l'époque.
Vu que la majorité des terres sont de propriété privée, ce sont donc leurs respectifs propriétaires qui vont continuer cette prospection de surface.

Vers 1825-28, le gisement à fleur de sol est pratiquement épuisé.
Néanmoins, arrivent à la même époque, des mineurs issus de la Cornouaille Anglaise, des professionnels sachant très bien comment creuser et ventiler des tunnels permettant de suivre une veine de quartz, concasser le minerai et extraire le métal précieux.

En 1928, de l'or est découvert dans l'État de Géorgie. Les mineurs Cornouaillais vont en partie s'y déplacer, afin d'enseigner et former les chercheurs d'or aux techniques d'extraction.

L'heure de gloire de ces mineurs originaires de Cornouailles, aura lieu à partir de 1849, quand l'or est découvert en Californie.
Ils apporteront également leur savoir-faire, au milieu des 300 000 personnes arrivant depuis tous les États-Unis et de l'étranger.
Les protagonistes de cette Ruée vers l'or, portent d'ailleurs le nom de "fourty-niners", en référence à cette année.

Puis à la fin du 19ème, prend lieu le Fièvre de l'or du Klondike/Yukon.... si chère à l'Oncle Picsou.
Afficher tout
www.youtube.com/watch?v=QbCwfgauoU0

a écrit : Le vendeur par contre n'a pas le droit de taire un défaut dont il a connaissance, c'est la garantie légale du vice caché.
En somme l'acheteur semble bien mieux protégé que le vendeur...
Sauf que c’est à l’acheteur de prouver que le vendeur avait connaissance d’un vice caché. Et en pratique, ce n’est pas gagné.

a écrit : Sauf que c’est à l’acheteur de prouver que le vendeur avait connaissance d’un vice caché. Et en pratique, ce n’est pas gagné. Sauf si c'est un vendeur professionnel. Les vendeurs professionnels sont réputés avoir une parfaite connaissance de ce qu'ils vendent, et même des vices cachés. Il faut seulement prouver que le vice était déjà présent au moment de la vente.