Les dents de Waterloo ont rendu service

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Durant des siècles, les personnes aisées ont porté des "Dents de Waterloo" en guise de prothèses dentaires. Ces dents étaient récupérées sur des cadavres, en particulier ceux trouvés sur les champs de bataille, qui, parce qu'ils étaient souvent jeunes, fournissaient des dents de meilleure qualité.

Le nom "Dents de Waterloo" provient évidemment de la bataille de Waterloo, qui laissa des milliers de cadavres sur le champ de bataille et habilla les bouches de toute une génération de bourgeois.


Commentaires préférés (3)

Est-ce qu'on vérifiait si les "donneurs" n'avaient pas fait opposition au don d'organe ?

Il arrivait au XVIIIe-XIXe siècle que l'on achète des dents à des donneurs vivants :( Heureusement que le progrès soit passé par là et que ce genre de pratique ait disparu.
Hugo décrit bien ce genre de pratique dans Les misérables.

" L’arracheur de dents vit cette belle fille qui riait, et s’écria tout à coup :
— Vous avez de jolies dents, la fille qui riez là. Si vous voulez me vendre vos deux palettes, je vous donne de chaque un napoléon d’or.
— Qu’est-ce que c’est que ça, mes palettes ? demanda Fantine.
— Les palettes, reprit le professeur dentiste, c’est les dents de devant, les deux d’en haut.
— Quelle horreur ! s’écria Fantine,
— Deux napoléons ! grommela une vieille édentée qui était là. Qu’en voilà une qui est heureuse !
Fantine s’enfuit et se boucha les oreilles pour ne pas entendre la voix enrouée de l’homme qui lui criait :
— Réfléchissez, la belle ! deux napoléons, ça peut servir. Si le cœur vous en dit, venez ce soir à l’auberge du Tillac d’argent, vous m’y trouverez.
Fantine rentra, elle était furieuse et conta la chose à sa bonne voisine Marguerite :
— Comprenez-vous ? ne voilà-t-il pas un abominable homme ? comment laisse-t-on des gens comme cela aller dans le pays ! M’arracher mes deux dents de devant ! mais je serais horrible ! Les cheveux repoussent, mais les dents ! Ah ! le monstre d’homme ! j’aimerais mieux me jeter d’un cinquième la tête la première sur le pavé ! Il m’a dit qu’il serait ce soir au Tillac d’argent.
— Et qu’est-ce qu’il offrait ? demanda Marguerite.
— Deux napoléons.
— Cela fait quarante francs.
— Oui, dit Fantine, cela fait quarante francs.
Elle resta pensive, et se mit à son ouvrage. "


Tous les commentaires (23)

Est-ce qu'on vérifiait si les "donneurs" n'avaient pas fait opposition au don d'organe ?

a écrit : Est-ce qu'on vérifiait si les "donneurs" n'avaient pas fait opposition au don d'organe ? A cette époque on s'embarassait pas de futlités.

Il arrivait au XVIIIe-XIXe siècle que l'on achète des dents à des donneurs vivants :( Heureusement que le progrès soit passé par là et que ce genre de pratique ait disparu.
Hugo décrit bien ce genre de pratique dans Les misérables.

" L’arracheur de dents vit cette belle fille qui riait, et s’écria tout à coup :
— Vous avez de jolies dents, la fille qui riez là. Si vous voulez me vendre vos deux palettes, je vous donne de chaque un napoléon d’or.
— Qu’est-ce que c’est que ça, mes palettes ? demanda Fantine.
— Les palettes, reprit le professeur dentiste, c’est les dents de devant, les deux d’en haut.
— Quelle horreur ! s’écria Fantine,
— Deux napoléons ! grommela une vieille édentée qui était là. Qu’en voilà une qui est heureuse !
Fantine s’enfuit et se boucha les oreilles pour ne pas entendre la voix enrouée de l’homme qui lui criait :
— Réfléchissez, la belle ! deux napoléons, ça peut servir. Si le cœur vous en dit, venez ce soir à l’auberge du Tillac d’argent, vous m’y trouverez.
Fantine rentra, elle était furieuse et conta la chose à sa bonne voisine Marguerite :
— Comprenez-vous ? ne voilà-t-il pas un abominable homme ? comment laisse-t-on des gens comme cela aller dans le pays ! M’arracher mes deux dents de devant ! mais je serais horrible ! Les cheveux repoussent, mais les dents ! Ah ! le monstre d’homme ! j’aimerais mieux me jeter d’un cinquième la tête la première sur le pavé ! Il m’a dit qu’il serait ce soir au Tillac d’argent.
— Et qu’est-ce qu’il offrait ? demanda Marguerite.
— Deux napoléons.
— Cela fait quarante francs.
— Oui, dit Fantine, cela fait quarante francs.
Elle resta pensive, et se mit à son ouvrage. "

Georges washington en manque de dents ne portait que appareils garnis de dents d’animaux ou d’esclaves, toujours en état de vie..

a écrit : Il arrivait au XVIIIe-XIXe siècle que l'on achète des dents à des donneurs vivants :( Heureusement que le progrès soit passé par là et que ce genre de pratique ait disparu.
Hugo décrit bien ce genre de pratique dans Les misérables.

" L’arracheur de dents vit cette belle fille qui riait, et
s’écria tout à coup :
— Vous avez de jolies dents, la fille qui riez là. Si vous voulez me vendre vos deux palettes, je vous donne de chaque un napoléon d’or.
— Qu’est-ce que c’est que ça, mes palettes ? demanda Fantine.
— Les palettes, reprit le professeur dentiste, c’est les dents de devant, les deux d’en haut.
— Quelle horreur ! s’écria Fantine,
— Deux napoléons ! grommela une vieille édentée qui était là. Qu’en voilà une qui est heureuse !
Fantine s’enfuit et se boucha les oreilles pour ne pas entendre la voix enrouée de l’homme qui lui criait :
— Réfléchissez, la belle ! deux napoléons, ça peut servir. Si le cœur vous en dit, venez ce soir à l’auberge du Tillac d’argent, vous m’y trouverez.
Fantine rentra, elle était furieuse et conta la chose à sa bonne voisine Marguerite :
— Comprenez-vous ? ne voilà-t-il pas un abominable homme ? comment laisse-t-on des gens comme cela aller dans le pays ! M’arracher mes deux dents de devant ! mais je serais horrible ! Les cheveux repoussent, mais les dents ! Ah ! le monstre d’homme ! j’aimerais mieux me jeter d’un cinquième la tête la première sur le pavé ! Il m’a dit qu’il serait ce soir au Tillac d’argent.
— Et qu’est-ce qu’il offrait ? demanda Marguerite.
— Deux napoléons.
— Cela fait quarante francs.
— Oui, dit Fantine, cela fait quarante francs.
Elle resta pensive, et se mit à son ouvrage. "
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Tu n'as pas entendu parler du trafic d'organes humains ? Ce ne sont pas des dents qu'on propose aux pauvres de leur acheter mais plutôt un rein.

a écrit : Il arrivait au XVIIIe-XIXe siècle que l'on achète des dents à des donneurs vivants :( Heureusement que le progrès soit passé par là et que ce genre de pratique ait disparu.
Hugo décrit bien ce genre de pratique dans Les misérables.

" L’arracheur de dents vit cette belle fille qui riait, et
s’écria tout à coup :
— Vous avez de jolies dents, la fille qui riez là. Si vous voulez me vendre vos deux palettes, je vous donne de chaque un napoléon d’or.
— Qu’est-ce que c’est que ça, mes palettes ? demanda Fantine.
— Les palettes, reprit le professeur dentiste, c’est les dents de devant, les deux d’en haut.
— Quelle horreur ! s’écria Fantine,
— Deux napoléons ! grommela une vieille édentée qui était là. Qu’en voilà une qui est heureuse !
Fantine s’enfuit et se boucha les oreilles pour ne pas entendre la voix enrouée de l’homme qui lui criait :
— Réfléchissez, la belle ! deux napoléons, ça peut servir. Si le cœur vous en dit, venez ce soir à l’auberge du Tillac d’argent, vous m’y trouverez.
Fantine rentra, elle était furieuse et conta la chose à sa bonne voisine Marguerite :
— Comprenez-vous ? ne voilà-t-il pas un abominable homme ? comment laisse-t-on des gens comme cela aller dans le pays ! M’arracher mes deux dents de devant ! mais je serais horrible ! Les cheveux repoussent, mais les dents ! Ah ! le monstre d’homme ! j’aimerais mieux me jeter d’un cinquième la tête la première sur le pavé ! Il m’a dit qu’il serait ce soir au Tillac d’argent.
— Et qu’est-ce qu’il offrait ? demanda Marguerite.
— Deux napoléons.
— Cela fait quarante francs.
— Oui, dit Fantine, cela fait quarante francs.
Elle resta pensive, et se mit à son ouvrage. "
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Effectivement grâce au progrès on sait faire des dents en céramique.

Mais le progrès nous a appris maintenant à transplanter des organes, et nous savons pas encore tous les faire en "céramique".

Pas assez de types en mort cérébrale à qui prendre ses organes ?

Qu'à cela ne tienne, on va bien trouver dans des pays moins favorisés un ou deux crève la faim qui voudra bien donner son rein.

Pour les autres organes me direz vous ?

Dans le futur un marché novateurs du progrès de la vente d'organe devrait être créé.
Avec des agents spéciaux chargés de trouver des organes sur des sujets de préférence mort tout juste tombés du camion.

Me dites pas que ça existe déjà...


Alors oui en France la vente d'organe est encore interdite mais on arrête pas le progrès.

a écrit : Il arrivait au XVIIIe-XIXe siècle que l'on achète des dents à des donneurs vivants :( Heureusement que le progrès soit passé par là et que ce genre de pratique ait disparu.
Hugo décrit bien ce genre de pratique dans Les misérables.

" L’arracheur de dents vit cette belle fille qui riait, et
s’écria tout à coup :
— Vous avez de jolies dents, la fille qui riez là. Si vous voulez me vendre vos deux palettes, je vous donne de chaque un napoléon d’or.
— Qu’est-ce que c’est que ça, mes palettes ? demanda Fantine.
— Les palettes, reprit le professeur dentiste, c’est les dents de devant, les deux d’en haut.
— Quelle horreur ! s’écria Fantine,
— Deux napoléons ! grommela une vieille édentée qui était là. Qu’en voilà une qui est heureuse !
Fantine s’enfuit et se boucha les oreilles pour ne pas entendre la voix enrouée de l’homme qui lui criait :
— Réfléchissez, la belle ! deux napoléons, ça peut servir. Si le cœur vous en dit, venez ce soir à l’auberge du Tillac d’argent, vous m’y trouverez.
Fantine rentra, elle était furieuse et conta la chose à sa bonne voisine Marguerite :
— Comprenez-vous ? ne voilà-t-il pas un abominable homme ? comment laisse-t-on des gens comme cela aller dans le pays ! M’arracher mes deux dents de devant ! mais je serais horrible ! Les cheveux repoussent, mais les dents ! Ah ! le monstre d’homme ! j’aimerais mieux me jeter d’un cinquième la tête la première sur le pavé ! Il m’a dit qu’il serait ce soir au Tillac d’argent.
— Et qu’est-ce qu’il offrait ? demanda Marguerite.
— Deux napoléons.
— Cela fait quarante francs.
— Oui, dit Fantine, cela fait quarante francs.
Elle resta pensive, et se mit à son ouvrage. "
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C'est pas du tout comme dans le film avec Depardieu, dans le film, c'est Fantine qui veut vendre TOUTES ses dents d'un coup pour envoyer aux Thénardier les 40 francs exigés.
Et c'est le dentiste qui refuse, et qui lui achète ses cheveux à la place.

Sinon, JLSD en partie, il était courant à une époque de récupérer tout ce qui pouvait l'être sur des corps non réclamés, c'était légal sous certaines conditions.

a écrit : Effectivement grâce au progrès on sait faire des dents en céramique.

Mais le progrès nous a appris maintenant à transplanter des organes, et nous savons pas encore tous les faire en "céramique".

Pas assez de types en mort cérébrale à qui prendre ses organes ?

Qu'à
cela ne tienne, on va bien trouver dans des pays moins favorisés un ou deux crève la faim qui voudra bien donner son rein.

Pour les autres organes me direz vous ?

Dans le futur un marché novateurs du progrès de la vente d'organe devrait être créé.
Avec des agents spéciaux chargés de trouver des organes sur des sujets de préférence mort tout juste tombés du camion.

Me dites pas que ça existe déjà...


Alors oui en France la vente d'organe est encore interdite mais on arrête pas le progrès.
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Je pense que, dans un avenir proche, on saura reconstruire un organe in vitro à partir de cellules souches saines du malade et l'implanter en lieu et place de l'organe défaillant.
Du moins, je l'espère...

a écrit : Je pense que, dans un avenir proche, on saura reconstruire un organe in vitro à partir de cellules souches saines du malade et l'implanter en lieu et place de l'organe défaillant.
Du moins, je l'espère...
Ça existe déjà partiellement, pour les tissus. Les greffes de peau, depuis déjà plusieurs décennies et de plus en plus les autogreffes de moelle osseuse. Ce n'est pas compatible avec toutes les pathologies, et pas toujours réalisable mais ça progresse.

a écrit : C'est pas du tout comme dans le film avec Depardieu, dans le film, c'est Fantine qui veut vendre TOUTES ses dents d'un coup pour envoyer aux Thénardier les 40 francs exigés.
Et c'est le dentiste qui refuse, et qui lui achète ses cheveux à la place.

Sinon, JLSD en partie, il ét
ait courant à une époque de récupérer tout ce qui pouvait l'être sur des corps non réclamés, c'était légal sous certaines conditions. Afficher tout
Le livre de Fantine reste pour moi le plus émouvant des Miserables, glaçant dans le livre, remarquablement mis en scène dans le film avec Lino Ventura dans le rôle de Valjean et Michel Bouquet dans celui de Javert (début des années 80). On y filme la chute de Fantine sur fond de lecture des lettres de Thenardier. On y entant parler des 40 francs.
Ici à partir de 29mn 45
youtu.be/qHz1Uk5AnhM

Il y a une scène de "Jeanne d'arc" de Luc Besson où Dominique Pinon veut récupérer les dents d'un prisonnier vivant pour remplacer les siennes... Devant Jeanne horrifiée qui l'en empêche...

a écrit : Le livre de Fantine reste pour moi le plus émouvant des Miserables, glaçant dans le livre, remarquablement mis en scène dans le film avec Lino Ventura dans le rôle de Valjean et Michel Bouquet dans celui de Javert (début des années 80). On y filme la chute de Fantine sur fond de lecture des lettres de Thenardier. On y entant parler des 40 francs.
Ici à partir de 29mn 45
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C'est la totalité du film apparemment, je connaissais pas, merci pour le lien (le peu que j'ai vu vite fait est effrayant...monstrueux, celui avec Depardieu c'est les Bisounours à coté! ^^)
je me le garde pour plus tard quand je serai d'attaque parce que...

Bref encore merci et désolé pour le HS

a écrit : C'est la totalité du film apparemment, je connaissais pas, merci pour le lien (le peu que j'ai vu vite fait est effrayant...monstrueux, celui avec Depardieu c'est les Bisounours à coté! ^^)
je me le garde pour plus tard quand je serai d'attaque parce que...

Bref encore merci et désolé pour le HS
Ce film est la meilleure adaptation des Misérable que j'ai vues, sortie ciné à l'époque avec ma prof de français, en ... 6eme.
Beaucoup de mes camarades n'avaient pas compris que les Thénardier et leur racket lui font vendre ses cheveux, ses dents, son corps.
Dur mais magnifique. A l'époque on regardait moins qu'aujourd'hui ce qui était supposé être ou pas de notre âge. J'ai vu 1984 en 4eme avec le collège et ça ne choquait personne.

Pour ce qui concerne les fausses dents et les dentiers, on en a fait avec des dents de divers animaux, mais aussi des sculptées en ivoire (voire en bois pour les moins fortunés), le plus souvent en ivoire d'éléphant, mais pas que.
Georges Washington, qui avait perdu ses dents très jeune a eu des dentiers pour le moins extraordinaires. Il semblerait qu'il ait eu dans sa bouche des des humaines (d'esclaves ou de personnes décédées...) de vache, de cheval et ... d'ivoire d'hippopotame.

a écrit : Le livre de Fantine reste pour moi le plus émouvant des Miserables, glaçant dans le livre, remarquablement mis en scène dans le film avec Lino Ventura dans le rôle de Valjean et Michel Bouquet dans celui de Javert (début des années 80). On y filme la chute de Fantine sur fond de lecture des lettres de Thenardier. On y entant parler des 40 francs.
Ici à partir de 29mn 45
youtu.be/qHz1Uk5AnhM
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Merci pour ce rappel, j ai vu ce film minot, il m'avait bien " interpellé " à l'époque, ça donne envie de le voir à nouveau

L'anecdote parle de prothèse dentaire : il s'agissait d'implant, de bridge ou de dentier ? Il s'agirait plutôt de dentier selon les sources. Je serai curieux de savoir si des techniques implantaires existaient à l'époque. Sachant que le pivot est en métal rare de nos jours (titane), que cela demande suffisamment d'os dans la mâchoire (donc parfois greffe osseuse). Bref, si un dentiste passe par là...

C’est pour éviter ces excès dramatiques qu’il fut interdit par la loi française de vendre ses organes (je ne sais pas trop quand). Ce n’est pas universel hélas.

Waterloo, c'est aussi 40.000 morts en 8 heures. De ces 40.000 morts, on a retrouvé qu'un seul squelette complet.

Les squelettes ont été déterrés quelques semaines après la bataille pour en faire de la farine d'os qui servait d'engrais.

a écrit : L'anecdote parle de prothèse dentaire : il s'agissait d'implant, de bridge ou de dentier ? Il s'agirait plutôt de dentier selon les sources. Je serai curieux de savoir si des techniques implantaires existaient à l'époque. Sachant que le pivot est en métal rare de nos jours (titane), que cela demande suffisamment d'os dans la mâchoire (donc parfois greffe osseuse). Bref, si un dentiste passe par là... Afficher tout Les Gaulois savaient déjà faire des prothèses il y a 2250 ans... :)

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