En Nouvelle-Zélande, le tabac est banni à moyen terme

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a écrit : En tout cas, cette mesure est moins hypocrite que celle d'augmenter progressivement le prix des paquets de clopes pour s'en mettre plein les fouilles. Lorsqu’on voie combien coûtent à la collectivité les malades en tous genres liés au tabagisme, je ne suis pas tout à fait convaincu qu’au final l’Etat s’en mette plein les fouilles.

a écrit : Et moi je vais me faire l'avocat de la défense pour invalider ce sophisme.

Ton point de vue est uniquement basé sur une liberté qu'on te retire et tu trouves cela inacceptable alors que tu n'as pas compris qu'il y a déjà une infinité de choses qui te sont interdites sans que ça te pares
se inacceptable comme "Détruire la maison de ton voisin", "Chier sur la voiture de ton chef", [ajouter ici toutes les propositions les plus extravagantes qui ont un impact négatif sur quelqu'un d'autre].

De part ces exemples, tu comprendras que c'est donc à la société de trouver un juste équilibre entre droit individuel (liberté) et droit collectif.

Et c'est assez logique de décider d'interdire quelque chose de jusqu'à présent légal dont on s'aperçoit qu'en fait le coût societal est trop important...

En plus, ton argument me gène un peu dans le sens où tu dis que c'est inacceptable mais si ça se trouve la grande majorité des new-Zélandais sont d'accord avec cette loi et qu'elle vient juste terminer l'effort du pays pour lutter pendant de nombreuses années contre le tabagisme qui est maintenant très bas chez eux....
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Ou bien tu ne m'as pas lu... ou bien tu ne m'as pas compris... ou encore tu fais semblant ;)
Je parle précisément de la différence entre le droit individuel et le droit collectif. Tous les exemples que tu cites (assez drôles ;) entrent parfaitement dans ce que j'écris : "la liberté individuelle s'arrête là où commence celle des autres"... J'admets donc, et je comprends, qu'on "ne chie pas sur la voiture de son chef" :) Mais explique-moi en quoi je dérangerais ce chef si je fume une cigarette chez moi ?
Aucune atteinte à sa propre liberté ; toute la différence est là. Tu me dis que je n'ai pas compris, alors que c'est la base même de mon premier post.
Donc le soi-disant "juste équilibre" dont tu parles, est en fait, en l'occurence, une réelle atteinte à une liberté individuelle ; liberté de vivre comme je l'entends, sans emmerder mes voisins...
Le problème, et c'est ça que je veux mettre en exergue, c'est que ce genre d'atteinte à une liberté individuelle spécifique n'a pas de limite ! Je dis donc "et après ce sera quoi" ?
Mes exemples, volontairement ridicules, ne le sont finalement pas tant que ça : on peut tout interdire du moment que ça touche la santé publique ; et aller vers une société totalement aseptisée, sans odeur, sans saveur... une société de moutons gérée par des élites qui sauraient, elles, ce qui est bon pour nous et nous l'imposerait dans tous les domaines. Il n'y a pas de limite ; c'est un engrenage infernal...
Le "coût sociétal", dont tu parles : imaginons que je fume aujourd'hui, et que j'arrête parce que c'est interdit, sous "couverture" du coût sociétal... Et bien je vais être le premier à demander l'interdiction des sports extrèmes, par exemple ; quand la société paye pour aller les chercher gratuitement en hélico, etc... Pardi, on les avait prévenus que c'était dangereux ! Ce genre d'exempe peut se multiplier à l'infini.
La vraie question c'est "quelle société voulons-nous ; comment voulons-nous vivre" ? Et moi je ne veux pas vivre dans une société liberticide à l'extrème ;)
Alors je le répète, je ne suis pas fumeur (j'ai dû tirer trois bouffées d'un cigarillo à 18 ans ; et encore, c'est parce qu'il était trempé dans une fine champagne ;), mais je défendrai avec vous, cher amis fumeurs, votre liberté individuelle... du moment que vous saurez ne pas me souffler votre fumée dans le nez. Mais sur ce sujet vous avez déjà fait de beaux efforts.

dans 20 ans, on pourra voir un trentenaire se faire refuser un achat de clope dans un tabac, et juste derriere lui un quarantenaire y avoir droit ? Cocasse comme scène…

a écrit : Ou bien tu ne m'as pas lu... ou bien tu ne m'as pas compris... ou encore tu fais semblant ;)
Je parle précisément de la différence entre le droit individuel et le droit collectif. Tous les exemples que tu cites (assez drôles ;) entrent parfaitement dans ce que j'écris : "la liberté individuell
e s'arrête là où commence celle des autres"... J'admets donc, et je comprends, qu'on "ne chie pas sur la voiture de son chef" :) Mais explique-moi en quoi je dérangerais ce chef si je fume une cigarette chez moi ?
Aucune atteinte à sa propre liberté ; toute la différence est là. Tu me dis que je n'ai pas compris, alors que c'est la base même de mon premier post.
Donc le soi-disant "juste équilibre" dont tu parles, est en fait, en l'occurence, une réelle atteinte à une liberté individuelle ; liberté de vivre comme je l'entends, sans emmerder mes voisins...
Le problème, et c'est ça que je veux mettre en exergue, c'est que ce genre d'atteinte à une liberté individuelle spécifique n'a pas de limite ! Je dis donc "et après ce sera quoi" ?
Mes exemples, volontairement ridicules, ne le sont finalement pas tant que ça : on peut tout interdire du moment que ça touche la santé publique ; et aller vers une société totalement aseptisée, sans odeur, sans saveur... une société de moutons gérée par des élites qui sauraient, elles, ce qui est bon pour nous et nous l'imposerait dans tous les domaines. Il n'y a pas de limite ; c'est un engrenage infernal...
Le "coût sociétal", dont tu parles : imaginons que je fume aujourd'hui, et que j'arrête parce que c'est interdit, sous "couverture" du coût sociétal... Et bien je vais être le premier à demander l'interdiction des sports extrèmes, par exemple ; quand la société paye pour aller les chercher gratuitement en hélico, etc... Pardi, on les avait prévenus que c'était dangereux ! Ce genre d'exempe peut se multiplier à l'infini.
La vraie question c'est "quelle société voulons-nous ; comment voulons-nous vivre" ? Et moi je ne veux pas vivre dans une société liberticide à l'extrème ;)
Alors je le répète, je ne suis pas fumeur (j'ai dû tirer trois bouffées d'un cigarillo à 18 ans ; et encore, c'est parce qu'il était trempé dans une fine champagne ;), mais je défendrai avec vous, cher amis fumeurs, votre liberté individuelle... du moment que vous saurez ne pas me souffler votre fumée dans le nez. Mais sur ce sujet vous avez déjà fait de beaux efforts.
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Non, non, je pense avoir bien compris ton point de vue et mes exemples n'étaient peut-être pas assez exhaustifs de ton point de vue mais ils étaient juste là pour exprimer le fait qu'on peut trouver une infinité de trucs interdits et que donc une société n'est pas liberticide par le nombre de choses qu'elle interdit ('Tout' d'après les détracteurs--le quantitatif) mais par ce qu'elle choisit d'interdire (le qualitatif).

Mais j'avoue que autant y'a des choses qui sont évidentes à permettre ou interdire, autant la cigarette et d'autres drogues douces, c'est plus compliqué à déterminer et pour moi, ça dépend fortement de ta société/pays dans lequel tu vis.

Si comme la Nouvelle-Zélande, ton pays est mâture sur le sujet avec presque plus de fumeur, je pense qu'il est logique de l'interdire sans qu'il y ait de problème de liberté.

Dans d'autres pays, cela devrait rester un objectif à long terme avec beaucoup de choses à faire avant.

Mais en même temps, leur loi glissante est une putain de bonne idée pour empêcher que des jeunes commencent car on sait qu'il est beaucoup plus difficile de s'arrêter que de commencer et que, de mon point de vue, l'immense majorité des fumeurs plus ils vieillissent souhaitent arrêter mais n'y arrivent pas.

Donc prenons l'exemple de la cigarette pourquoi c'est difficile à percevoir pourquoi c'est un problème de société et pas juste une liberté individuelle :
* les taxes ne couvrent pas le coût financier de la pratique
* même si on n'autorise à fumer que chez toi comme tu le proposes, les enfants de ces fumeurs auront des chances d'être malades et des fois gravement et/ou de plus grande chance d'être fumeurs eux-mêmes
* fumer est un réseau social. Plus tu côtoies des fumeurs dans tes amis, plus y'a de chances que tu en devienne un

Y'a sûrement d'autres raisons mais celles-ci me paraissent suffisantes pour qu'une société soit légitime à interdire la pratique.
D'autant plus qu'à partir du moment où une chose est interdite, normalement elle devient moins tentante pour une majorité de la population (même si elle peut le devenir plus pour une majorité :( )

a écrit : Ou bien tu ne m'as pas lu... ou bien tu ne m'as pas compris... ou encore tu fais semblant ;)
Je parle précisément de la différence entre le droit individuel et le droit collectif. Tous les exemples que tu cites (assez drôles ;) entrent parfaitement dans ce que j'écris : "la liberté individuell
e s'arrête là où commence celle des autres"... J'admets donc, et je comprends, qu'on "ne chie pas sur la voiture de son chef" :) Mais explique-moi en quoi je dérangerais ce chef si je fume une cigarette chez moi ?
Aucune atteinte à sa propre liberté ; toute la différence est là. Tu me dis que je n'ai pas compris, alors que c'est la base même de mon premier post.
Donc le soi-disant "juste équilibre" dont tu parles, est en fait, en l'occurence, une réelle atteinte à une liberté individuelle ; liberté de vivre comme je l'entends, sans emmerder mes voisins...
Le problème, et c'est ça que je veux mettre en exergue, c'est que ce genre d'atteinte à une liberté individuelle spécifique n'a pas de limite ! Je dis donc "et après ce sera quoi" ?
Mes exemples, volontairement ridicules, ne le sont finalement pas tant que ça : on peut tout interdire du moment que ça touche la santé publique ; et aller vers une société totalement aseptisée, sans odeur, sans saveur... une société de moutons gérée par des élites qui sauraient, elles, ce qui est bon pour nous et nous l'imposerait dans tous les domaines. Il n'y a pas de limite ; c'est un engrenage infernal...
Le "coût sociétal", dont tu parles : imaginons que je fume aujourd'hui, et que j'arrête parce que c'est interdit, sous "couverture" du coût sociétal... Et bien je vais être le premier à demander l'interdiction des sports extrèmes, par exemple ; quand la société paye pour aller les chercher gratuitement en hélico, etc... Pardi, on les avait prévenus que c'était dangereux ! Ce genre d'exempe peut se multiplier à l'infini.
La vraie question c'est "quelle société voulons-nous ; comment voulons-nous vivre" ? Et moi je ne veux pas vivre dans une société liberticide à l'extrème ;)
Alors je le répète, je ne suis pas fumeur (j'ai dû tirer trois bouffées d'un cigarillo à 18 ans ; et encore, c'est parce qu'il était trempé dans une fine champagne ;), mais je défendrai avec vous, cher amis fumeurs, votre liberté individuelle... du moment que vous saurez ne pas me souffler votre fumée dans le nez. Mais sur ce sujet vous avez déjà fait de beaux efforts.
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Ce que tu décris se passe déjà. Les secours font payer les sauvetages risqués. Les drogues douces et dures sont interdites.
La seule chose qui empêche nos élites d’interdire la cigarette et l’alcool sont des facteurs sociaux, culturels et pour conserver une certaine paix sociale. D’un point de vue sanitaire ce serait interdit depuis longtemps si des compromis ne devait pas être fait.

a écrit : Ou bien tu ne m'as pas lu... ou bien tu ne m'as pas compris... ou encore tu fais semblant ;)
Je parle précisément de la différence entre le droit individuel et le droit collectif. Tous les exemples que tu cites (assez drôles ;) entrent parfaitement dans ce que j'écris : "la liberté individuell
e s'arrête là où commence celle des autres"... J'admets donc, et je comprends, qu'on "ne chie pas sur la voiture de son chef" :) Mais explique-moi en quoi je dérangerais ce chef si je fume une cigarette chez moi ?
Aucune atteinte à sa propre liberté ; toute la différence est là. Tu me dis que je n'ai pas compris, alors que c'est la base même de mon premier post.
Donc le soi-disant "juste équilibre" dont tu parles, est en fait, en l'occurence, une réelle atteinte à une liberté individuelle ; liberté de vivre comme je l'entends, sans emmerder mes voisins...
Le problème, et c'est ça que je veux mettre en exergue, c'est que ce genre d'atteinte à une liberté individuelle spécifique n'a pas de limite ! Je dis donc "et après ce sera quoi" ?
Mes exemples, volontairement ridicules, ne le sont finalement pas tant que ça : on peut tout interdire du moment que ça touche la santé publique ; et aller vers une société totalement aseptisée, sans odeur, sans saveur... une société de moutons gérée par des élites qui sauraient, elles, ce qui est bon pour nous et nous l'imposerait dans tous les domaines. Il n'y a pas de limite ; c'est un engrenage infernal...
Le "coût sociétal", dont tu parles : imaginons que je fume aujourd'hui, et que j'arrête parce que c'est interdit, sous "couverture" du coût sociétal... Et bien je vais être le premier à demander l'interdiction des sports extrèmes, par exemple ; quand la société paye pour aller les chercher gratuitement en hélico, etc... Pardi, on les avait prévenus que c'était dangereux ! Ce genre d'exempe peut se multiplier à l'infini.
La vraie question c'est "quelle société voulons-nous ; comment voulons-nous vivre" ? Et moi je ne veux pas vivre dans une société liberticide à l'extrème ;)
Alors je le répète, je ne suis pas fumeur (j'ai dû tirer trois bouffées d'un cigarillo à 18 ans ; et encore, c'est parce qu'il était trempé dans une fine champagne ;), mais je défendrai avec vous, cher amis fumeurs, votre liberté individuelle... du moment que vous saurez ne pas me souffler votre fumée dans le nez. Mais sur ce sujet vous avez déjà fait de beaux efforts.
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Toi, t'as revu Demolition Man récemment, non? ^^

Un monde sans sel... vous pouvez me montrer où est le robinet du gaz s'il vous plait?

Finalement, tout le monde a raison dans ce débat, et ce n'est pas du sarcasme, il y a un vrai problème, l'avenir nous dira si la Nouvelle Zélande a fait le bon choix.

Un jour, vu que de plus en plus tout est connecté, on aura des chiottes en ligne qui analyseront notre urine et ajusteront le tarif de l'assurance sur ce qu'on bouffe et qu'on boit, et peut être que certains se demanderont si c'était une bonne idée, d'interdire tout ce qui est mauvais pour la santé!

Nota Bene: Le champignon le plus vénéneux, ca reste quand même celui qu'on trouve dans les bagnoles! ^^

a écrit : Toi, t'as revu Demolition Man récemment, non? ^^

Un monde sans sel... vous pouvez me montrer où est le robinet du gaz s'il vous plait?

Finalement, tout le monde a raison dans ce débat, et ce n'est pas du sarcasme, il y a un vrai problème, l'avenir nous dira si la Nouvelle
Zélande a fait le bon choix.

Un jour, vu que de plus en plus tout est connecté, on aura des chiottes en ligne qui analyseront notre urine et ajusteront le tarif de l'assurance sur ce qu'on bouffe et qu'on boit, et peut être que certains se demanderont si c'était une bonne idée, d'interdire tout ce qui est mauvais pour la santé!

Nota Bene: Le champignon le plus vénéneux, ca reste quand même celui qu'on trouve dans les bagnoles! ^^
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Non, je n'ai pas revu :) mais tu as raison, j'ai oublier le sel à interdire, et le sucre ! responsables de plein de maladies graves qui coûtent à la société :)

a écrit : Choix de société qui est surtout un compromis entre culture, coutumes, santé, paix social et maitrise des populations.

Je suis d’accord pour dire qu’aucune solution n’est vraiment meilleure qu’une autre.
Oui c’est tout à fait ça.

a écrit : Ce que tu décris se passe déjà. Les secours font payer les sauvetages risqués. Les drogues douces et dures sont interdites.
La seule chose qui empêche nos élites d’interdire la cigarette et l’alcool sont des facteurs sociaux, culturels et pour conserver une certaine paix sociale. D’un point de vue sanitaire ce
serait interdit depuis longtemps si des compromis ne devait pas être fait. Afficher tout
Les secours en montagnes, en hors pistes comme j'en parlais (je l'avais bien spécifié), sont totalement pris en charge par l'Etat... C'est dans les domaines skiables que les stations travaillent avec des sociétés privées qui peuvent dépasser les remboursements sécu et mutuelles.
Et ces secours en montagnes, ce sont quand même quelques 1500 Pompiers, CRS, ou Gendarmes, auxquels on ajoute les brigades cynophiles, les médecins, etc... Une cinquantaine d'hélicos et tout le plus petit matériel roulant, les casernes, tout cela réparti sur le territoire. Les salaires de tous ces gens, les achats et entretiens des matériels, les hospitalisations des blessés... Pour une moyenne de 45000 interventions annuelles !.. ça fait beaucoup, beaucoup, d'argent public ; sans compensation financière de taxes.
Pourquoi je te dis tout ça ? Parce que le "coût sociétal", dont on parlait, ne peut pas être une raison invoquée valable pour interdire totalement la clope. Ou alors il faudrait interdire plein de choses ! c'est l'objet de ma première intervention. C'est donc bien une mesure liberticide qui met le doigt dans un engrenage sans fin. C'est cet "engrenage" que je voulais mettre en avant en disant "attention" aux sociétés qu'on cherche à nous mettre en place ; et dont je ne veux pas... tu as dû t'en rendre compte ;)

a écrit : Choix de société qui est surtout un compromis entre culture, coutumes, santé, paix social et maitrise des populations.

Je suis d’accord pour dire qu’aucune solution n’est vraiment meilleure qu’une autre.
Aucune solution n'est parfaite, mais il yen a quand même des meilleures que d'autres, et heureuseument.

a écrit : Ce que tu décris se passe déjà. Les secours font payer les sauvetages risqués. Les drogues douces et dures sont interdites.
La seule chose qui empêche nos élites d’interdire la cigarette et l’alcool sont des facteurs sociaux, culturels et pour conserver une certaine paix sociale. D’un point de vue sanitaire ce
serait interdit depuis longtemps si des compromis ne devait pas être fait. Afficher tout
Je n’aimerai pas vivre dans ton monde. Seul les sapeurs pompiers font payer les secours à risque. C’est surtout en lien avec leur mode de fonctionnement et de financement.

La gendarmerie, la police c’est toujours gratuit que ce soit en montagne ou en mer. Et ne pas oublier qu’ils effectuent plus de secours que les pompiers…

La sécurité civile je ne sais pas.

a écrit : Les secours en montagnes, en hors pistes comme j'en parlais (je l'avais bien spécifié), sont totalement pris en charge par l'Etat... C'est dans les domaines skiables que les stations travaillent avec des sociétés privées qui peuvent dépasser les remboursements sécu et mutuelles.
Et ces secours
en montagnes, ce sont quand même quelques 1500 Pompiers, CRS, ou Gendarmes, auxquels on ajoute les brigades cynophiles, les médecins, etc... Une cinquantaine d'hélicos et tout le plus petit matériel roulant, les casernes, tout cela réparti sur le territoire. Les salaires de tous ces gens, les achats et entretiens des matériels, les hospitalisations des blessés... Pour une moyenne de 45000 interventions annuelles !.. ça fait beaucoup, beaucoup, d'argent public ; sans compensation financière de taxes.
Pourquoi je te dis tout ça ? Parce que le "coût sociétal", dont on parlait, ne peut pas être une raison invoquée valable pour interdire totalement la clope. Ou alors il faudrait interdire plein de choses ! c'est l'objet de ma première intervention. C'est donc bien une mesure liberticide qui met le doigt dans un engrenage sans fin. C'est cet "engrenage" que je voulais mettre en avant en disant "attention" aux sociétés qu'on cherche à nous mettre en place ; et dont je ne veux pas... tu as dû t'en rendre compte ;)
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Tu as malheureusement raison.

C'est le principe de l'assurance! Civile.

Le jour où Mr-Parfait se cassera la guibole en faisant une rando où qu'il aura besoin d'un hélico pour venir le chercher sur son bateau de luxe en train de couler, il sera bien content de le voir, l'hélico à 5 000 balles de l'heure et d'être remboursé.

Sinon on peut faire comme aux USA, une assurance pour les riches et une autre pour les pauvres.

Il faut vraiment prendre conscience de ça, soit on est tous ensemble, soit c'est chacun pour sa gueule.

a écrit : Les secours en montagnes, en hors pistes comme j'en parlais (je l'avais bien spécifié), sont totalement pris en charge par l'Etat... C'est dans les domaines skiables que les stations travaillent avec des sociétés privées qui peuvent dépasser les remboursements sécu et mutuelles.
Et ces secours
en montagnes, ce sont quand même quelques 1500 Pompiers, CRS, ou Gendarmes, auxquels on ajoute les brigades cynophiles, les médecins, etc... Une cinquantaine d'hélicos et tout le plus petit matériel roulant, les casernes, tout cela réparti sur le territoire. Les salaires de tous ces gens, les achats et entretiens des matériels, les hospitalisations des blessés... Pour une moyenne de 45000 interventions annuelles !.. ça fait beaucoup, beaucoup, d'argent public ; sans compensation financière de taxes.
Pourquoi je te dis tout ça ? Parce que le "coût sociétal", dont on parlait, ne peut pas être une raison invoquée valable pour interdire totalement la clope. Ou alors il faudrait interdire plein de choses ! c'est l'objet de ma première intervention. C'est donc bien une mesure liberticide qui met le doigt dans un engrenage sans fin. C'est cet "engrenage" que je voulais mettre en avant en disant "attention" aux sociétés qu'on cherche à nous mettre en place ; et dont je ne veux pas... tu as dû t'en rendre compte ;)
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Même si je partage ton argumentation, tu ne pourras pas avoir gain de cause.
Tu défends une pratique « has been » et fortement critiquée, et tu te définis bien en tant qu’avocat du diable. Donc la plupart des personnes te donneront tort sans réaliser qu’on interdit d abord quelque chose d anodin puis on monte crescendo.

La même interdiction sur les sports extrêmes (tu as déjà des désaccords), de rouler vite, la malbouffe au nom de la bonne santé et du coup sociétal, je doute du consentement des personnes.

Il y a 4/5 ans, il a été proposé dans le cadre de la sécurité routière de passer à taux 0 en alcool car effectivement 2/3 des accidents mortels c’est alcool ou stup (la vitesse c’est souvent une conséquence). Bizarrement, cela a été refusé en conseil des ministres au motif que la France est un pays viticole et que cela aurait mauvaise presse.
Et pourtant on sauverait quelques centaines de vie à minima entre les morts, les blessés…

Espérons simplement que l’expérience du passé permettra d’éviter d’aller vers une société liberticide.

a écrit : Même si je partage ton argumentation, tu ne pourras pas avoir gain de cause.
Tu défends une pratique « has been » et fortement critiquée, et tu te définis bien en tant qu’avocat du diable. Donc la plupart des personnes te donneront tort sans réaliser qu’on interdit d abord quelque chose d anodin puis on monte c
rescendo.

La même interdiction sur les sports extrêmes (tu as déjà des désaccords), de rouler vite, la malbouffe au nom de la bonne santé et du coup sociétal, je doute du consentement des personnes.

Il y a 4/5 ans, il a été proposé dans le cadre de la sécurité routière de passer à taux 0 en alcool car effectivement 2/3 des accidents mortels c’est alcool ou stup (la vitesse c’est souvent une conséquence). Bizarrement, cela a été refusé en conseil des ministres au motif que la France est un pays viticole et que cela aurait mauvaise presse.
Et pourtant on sauverait quelques centaines de vie à minima entre les morts, les blessés…

Espérons simplement que l’expérience du passé permettra d’éviter d’aller vers une société liberticide.
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De toute façons, on s'en fout, la liberté, on a jamais attendu qu'on nous la donne gracieusement comme si c'était un cadeau, on la prend.

Il faut juste y mettre une limite.

Les lois sont la pour réguler les choses, pour faire en sorte que l'on puisse vivre en société sans que ca parte en couille.

a écrit : Et bien moi je vais me faire l'avocat du diable... et je ne fume pas.
Je trouve que ces sociétés d'interdits sont des atteintes dramatiques à la liberté... Elles nous amènent vers le dirigisme absolu et "l'aseptisation" totale de la vie.
Et après quoi ? faisons le tour de ce qui nou
s tue, nous rend malade, nous blesse, n'est pas bon pour nous... plus d'alcool, plus de charcuterie, plus de fromage... mais pas seulement : plus de ski hors piste, plus de sports extrèmes, plus de motos, plus rien de dangereux ! Tiens : mettons aussi un casque pour traverser la rue... Ben dame ; ça tue... Il n'y a pas de limite si on met le doigt dans cet engrenage infernal de l'atteinte aux libertés individuelles, afin d'arriver à une société d'interdits. Vous ne trouvez pas qu'on en a déjà assez ?
Laissons donc faire tous ces gens qui savent, eux, ce qui est bon pour nous, ce qu'il nous faut, et comment on doit vivre... Devenons les moutons qu'ils veulent qu'on devienne. J'espère ne jamais voir ça ; tiens, je vais me mettre à fumer pour claquer avant ! :)
La liberté s'arrête là où commence celle des autres. Il fallait donc faire quelque chose pour la clope ; que les fumeurs n'imposent pas dans le public la fumée aux autres... c'est fait ! Mais l'interdire là où ça ne gêne personne ? et même chez soi ? Même à Singapour, pourtant très en avance sur les interdictions et atteintes aux libertés, ils n'ont pas osé !
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En France, Il n'est pas encore interdit de fumer dans l'espace public. Des fumeurs m'imposent leur fumée de cigarette quand je marche derrière eux.
L'anecdote ne parle pas d'interdiction de fumer, chez soi ou ailleurs, pour ceux nées après 2008 mais l'interdiction de leur en vendre.

a écrit : Même si je partage ton argumentation, tu ne pourras pas avoir gain de cause.
Tu défends une pratique « has been » et fortement critiquée, et tu te définis bien en tant qu’avocat du diable. Donc la plupart des personnes te donneront tort sans réaliser qu’on interdit d abord quelque chose d anodin puis on monte c
rescendo.

La même interdiction sur les sports extrêmes (tu as déjà des désaccords), de rouler vite, la malbouffe au nom de la bonne santé et du coup sociétal, je doute du consentement des personnes.

Il y a 4/5 ans, il a été proposé dans le cadre de la sécurité routière de passer à taux 0 en alcool car effectivement 2/3 des accidents mortels c’est alcool ou stup (la vitesse c’est souvent une conséquence). Bizarrement, cela a été refusé en conseil des ministres au motif que la France est un pays viticole et que cela aurait mauvaise presse.
Et pourtant on sauverait quelques centaines de vie à minima entre les morts, les blessés…

Espérons simplement que l’expérience du passé permettra d’éviter d’aller vers une société liberticide.
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De quel monde parles tu ? La société est liberticide par essence sinon ce n’est pas une société.
La seule chose ajustable c’est le curseur de l’interdit. Suffit de se pencher sur les deux dernières années …

La question qui me taraude, c’est que si interdite la cigarette est une horrible mesure liberticide, alors interdite la cocaine, c’est… pareil, non ?
Du coup il faudrait réautoriser toutes les drogues en fait.
Et les armes aussi. Bah oui, aux USA ils ont raison, certes le fait de posséder librement des armes à feu fait d’eux le pays où il y a le plus de tueries (y compris dans les écoles) au monde, m’enfin ils sont beaucoup plus libres que nous n’est-ce pas ?

a écrit : Parce que c'est bien connu qu'un fumeur n'engendre pas de frais de santé pris en charge par la secu et donc financés par le contribuable... Le paquet devrait être à 45€ pour amortir les dépenses de santé associées au tabagisme Ou alors on pourrait dire que les 10 balles de taxes qu'on paie sur chaque paquet iraient dans cette caisse plutôt que dans les poches de l'Etat pour faire des ronds points....

Comme dit plus haut, c'est hypocrite de dire fumer c'est mal on met le paquet à 15€ pour que vous ne fassiez plus. Si leur priorité c'était la santé, on l'interdirait aussi

Quelle violence dans les commentaires, c’est dingue! Quand aux généralisations à l’emporte pièce… je ne me coucherai pas vraiment moins bête mais je vais surtout mal dormir, songeant à autant de véhémence et d’intolérance dans une communauté qui se dit « éclairée ».

a écrit : Pas tant que ça, c'est un manque de respect total envers les autres et envers l'environnement. C'est un geste devenu habituel et qui est pourtant une aberration à tous les niveaux. De plus, souvent les Fumeurs deviennent agressifs si on leur signale ou leur demande de ramasser leur propre mégot... Ah mais je n’ai pas dit le contraire mais je trouve cela extrême quand même … à ce compte là autant égorger ceux qui jettent leurs sacs McDo par terre, écarteler ceux qui jettent leurs bouteilles en plastique dans la nature, etc etc. Et vu de ça on fait quoi aux patrons de grandes multinationales ultra-polluantes ??

Le respect de la nature est une chose mais il vaut mieux modérer ses propos. Je dis juste que souhaiter la mort aux gens qui jettent leurs mégots par terre (mégots ou autres détritus en tout genre) est abusé …