Pourquoi les distilleries sont noirâtres ?

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Je travaille dans une distillerie d'alcool de betterave et nous avons effectivement cette noirceur sur des cuves de fermentation inox, les gardes corps métalliques.

Une petite anecdote lors d'un audit client d'une marque de parfum très haut de gamme que je dois vous raconter.

Lors de la visite, un des auditeurs s'est plaint des traces noires sur les gardes corps et autres cuves de fermentation, que cela ne faisait pas propre. Nous lui avons expliqué que c'était dû à un champignon, que c'était naturel et que le nettoyage à haute pression ne faisait partir ces traces noires que quelques semaines.
Malgré toutes les explications, cette personne a notifié dans son rapport que l'hygiène était déplorable dans une partie de l'usine ce qui entraîna la perte de ce client de manière temporaire.
En effet, les discussions entre ma société et les responsables de la société cliente ont conclus que les auditeurs, novices dans l'audit d'entreprise de production d'alcool, avaient faits preuve d'excès de zèle.
Depuis lors d'audit de ce client, il y a toujours une note légèrement humoristique sur le phénomène des traces noires qui fait rire les auditeurs.

Désolé pour le long pavé, j'espère que l'anecdote vous a fait sourire.

a écrit : Je travaille dans une distillerie d'alcool de betterave et nous avons effectivement cette noirceur sur des cuves de fermentation inox, les gardes corps métalliques.

Une petite anecdote lors d'un audit client d'une marque de parfum très haut de gamme que je dois vous raconter.

Lors de la visite, un des auditeurs s'est plaint des traces noires sur les gardes corps et autres cuves de fermentation, que cela ne faisait pas propre. Nous lui avons expliqué que c'était dû à un champignon, que c'était naturel et que le nettoyage à haute pression ne faisait partir ces traces noires que quelques semaines.
Malgré toutes les explications, cette personne a notifié dans son rapport que l'hygiène était déplorable dans une partie de l'usine ce qui entraîna la perte de ce client de manière temporaire.
En effet, les discussions entre ma société et les responsables de la société cliente ont conclus que les auditeurs, novices dans l'audit d'entreprise de production d'alcool, avaient faits preuve d'excès de zèle.
Depuis lors d'audit de ce client, il y a toujours une note légèrement humoristique sur le phénomène des traces noires qui fait rire les auditeurs.

Désolé pour le long pavé, j'espère que l'anecdote vous a fait sourire.
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Oui, c’est toujours agréable d’avoir des compléments de gens directement sur le terrain de l’anecdote ! Donc merci. Question : les vapeurs d’alcool ne risquent pas de vous rendre ivre dans l’usine ?

a écrit : Sauf erreur de ma part, la fermentation produit de l'ethanol, mais également du methanol, buthanol, et autres alcools au sens chimique du terme. De ce fait il y a différente température de "volatilité", et il me semble d'ailleurs que distiller soi même peut être dangereux si on n'evapore pas le methanol. Si un expert est dans le coin... ça me rafraîchirait la mémoire car le temps où mon grand père distillait l'alcool de prune est loin ! Afficher tout La fermentation alcoolique produit principalement de l'éthanol mais également d'autres alcools ( famille chimique ) mais également d'autres substances ( esters, aldéhydes, etc ).

En ce qui concerne la methode de distillation de nos grands parents, on parle de distillation discontinue.
On chauffe la préparation fermentée, appelé moût, puis une fois qu'elle bout, plusieurs soutirages vont être nécessaires.
Lorsque les premiers condensats vont sortir de la tête de l'alambic ( à partir de 70°C environ), il va falloir les receuillir dans un récipient jusqu'à ce que la température de 79°C environ ( température d'ébullition de l'éthanol) soit atteinte. On appelle ça la fraction de tête, elle contient le méthanol, sa température d'ébullition est plus basse que celle de l'éthanol, et autre composés volatils. On NE la garde PAS pour consommation. Le méthanol attaque le nerf optique qui peut entraîner la cécité de la vue !

Entre 79°C et 90°C environ, c'est la fraction de coeur. Celle qui contient notre éthanol.

Après 90°C, c'est la fraction de queue, celle qui contient les alcools "lourds" ( propanol, butanol) et d'autres composés. On ne l'a garde pas pour consommation.

Dans l'industrie c'est différent, nous faisons de la distillation continue. Les unités que nous utilisons, permettent de séparer le méthanol de l'éthanol avec plus de facilité et de précision. On sépare principalement le méthanol de l'éthanol pour la production d'alcool alimentaire, et pharmaceutique. Pour l'alcool qui servira à faire du bioéthanol (E85), on s'en fiche un peu.


Tous les commentaires (18)

Je travaille dans une distillerie d'alcool de betterave et nous avons effectivement cette noirceur sur des cuves de fermentation inox, les gardes corps métalliques.

Une petite anecdote lors d'un audit client d'une marque de parfum très haut de gamme que je dois vous raconter.

Lors de la visite, un des auditeurs s'est plaint des traces noires sur les gardes corps et autres cuves de fermentation, que cela ne faisait pas propre. Nous lui avons expliqué que c'était dû à un champignon, que c'était naturel et que le nettoyage à haute pression ne faisait partir ces traces noires que quelques semaines.
Malgré toutes les explications, cette personne a notifié dans son rapport que l'hygiène était déplorable dans une partie de l'usine ce qui entraîna la perte de ce client de manière temporaire.
En effet, les discussions entre ma société et les responsables de la société cliente ont conclus que les auditeurs, novices dans l'audit d'entreprise de production d'alcool, avaient faits preuve d'excès de zèle.
Depuis lors d'audit de ce client, il y a toujours une note légèrement humoristique sur le phénomène des traces noires qui fait rire les auditeurs.

Désolé pour le long pavé, j'espère que l'anecdote vous a fait sourire.

a écrit : Je travaille dans une distillerie d'alcool de betterave et nous avons effectivement cette noirceur sur des cuves de fermentation inox, les gardes corps métalliques.

Une petite anecdote lors d'un audit client d'une marque de parfum très haut de gamme que je dois vous raconter.

Lors de la visite, un des auditeurs s'est plaint des traces noires sur les gardes corps et autres cuves de fermentation, que cela ne faisait pas propre. Nous lui avons expliqué que c'était dû à un champignon, que c'était naturel et que le nettoyage à haute pression ne faisait partir ces traces noires que quelques semaines.
Malgré toutes les explications, cette personne a notifié dans son rapport que l'hygiène était déplorable dans une partie de l'usine ce qui entraîna la perte de ce client de manière temporaire.
En effet, les discussions entre ma société et les responsables de la société cliente ont conclus que les auditeurs, novices dans l'audit d'entreprise de production d'alcool, avaient faits preuve d'excès de zèle.
Depuis lors d'audit de ce client, il y a toujours une note légèrement humoristique sur le phénomène des traces noires qui fait rire les auditeurs.

Désolé pour le long pavé, j'espère que l'anecdote vous a fait sourire.
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Oui, c’est toujours agréable d’avoir des compléments de gens directement sur le terrain de l’anecdote ! Donc merci. Question : les vapeurs d’alcool ne risquent pas de vous rendre ivre dans l’usine ?

C’est effectivement assez impressionnant dans certaines petites villes qui se trouvent dans les vignobles. À Jarnac, en Charente, au cœur du vignoble de Cognac, nombreuses sont les maisons autour des distilleries à avoir leur façade noircie. D’ailleurs, on sent souvent l’odeur du cognac quand on passe devant !

a écrit : C’est effectivement assez impressionnant dans certaines petites villes qui se trouvent dans les vignobles. À Jarnac, en Charente, au cœur du vignoble de Cognac, nombreuses sont les maisons autour des distilleries à avoir leur façade noircie. D’ailleurs, on sent souvent l’odeur du cognac quand on passe devant ! En effet, après un visite sur Google maps au hasard autour d une distillerie on se rend bien compte de ces tâches noirâtre sur les murs. Rue de la Font Badant
maps.app.goo.gl/z2Q5R3bTRM37ihZp6

La part des anges, cette jolie expression qui désigne la partie volatile des alcools qui s'échappe pendant leur distillation et leur vieillissement, volée aux hommes et par la même remise
de manière imagée, aux anges.

a écrit : Oui, c’est toujours agréable d’avoir des compléments de gens directement sur le terrain de l’anecdote ! Donc merci. Question : les vapeurs d’alcool ne risquent pas de vous rendre ivre dans l’usine ? Pour répondre à ta question. Dans notre cas les installations sont à l'air libredonc ça limite les odeurs mais non, on a pas de soucis à se faire. On inhale une quantité négligeable d'alcool. Elle ne se détecte même pas aux éthylotests et même l'ethylomètre des gendarmes ne détecte rien.

a écrit : Pour répondre à ta question. Dans notre cas les installations sont à l'air libredonc ça limite les odeurs mais non, on a pas de soucis à se faire. On inhale une quantité négligeable d'alcool. Elle ne se détecte même pas aux éthylotests et même l'ethylomètre des gendarmes ne détecte rien. Merci

a écrit : C’est effectivement assez impressionnant dans certaines petites villes qui se trouvent dans les vignobles. À Jarnac, en Charente, au cœur du vignoble de Cognac, nombreuses sont les maisons autour des distilleries à avoir leur façade noircie. D’ailleurs, on sent souvent l’odeur du cognac quand on passe devant ! C'était d'ailleurs un motif de fierté dans le temps (et peut-être encore aujourd'hui, mais souvent les traditions se perdent): dans la région de production du Cognac, plus le toit de la maison était noir et plus ça voulait dire que la production était bonne et les affaires florissantes ! Alors que ceux qui n'ont pas de distillerie sont obligés de s'afficher au volant d'une grosse voiture pour montrer que les affaires marchent bien.

a écrit : La part des anges, cette jolie expression qui désigne la partie volatile des alcools qui s'échappe pendant leur distillation et leur vieillissement, volée aux hommes et par la même remise
de manière imagée, aux anges.
L'alcool est entièrement volatil. Il n'a pas une partie volatile et une autre non volatile. Mais, heureusement, tout l'alcool ne s'évapore pas d'un coup !

a écrit : L'alcool est entièrement volatil. Il n'a pas une partie volatile et une autre non volatile. Mais, heureusement, tout l'alcool ne s'évapore pas d'un coup ! Sauf erreur de ma part, la fermentation produit de l'ethanol, mais également du methanol, buthanol, et autres alcools au sens chimique du terme. De ce fait il y a différente température de "volatilité", et il me semble d'ailleurs que distiller soi même peut être dangereux si on n'evapore pas le methanol. Si un expert est dans le coin... ça me rafraîchirait la mémoire car le temps où mon grand père distillait l'alcool de prune est loin !

a écrit : Sauf erreur de ma part, la fermentation produit de l'ethanol, mais également du methanol, buthanol, et autres alcools au sens chimique du terme. De ce fait il y a différente température de "volatilité", et il me semble d'ailleurs que distiller soi même peut être dangereux si on n'evapore pas le methanol. Si un expert est dans le coin... ça me rafraîchirait la mémoire car le temps où mon grand père distillait l'alcool de prune est loin ! Afficher tout La fermentation alcoolique produit principalement de l'éthanol mais également d'autres alcools ( famille chimique ) mais également d'autres substances ( esters, aldéhydes, etc ).

En ce qui concerne la methode de distillation de nos grands parents, on parle de distillation discontinue.
On chauffe la préparation fermentée, appelé moût, puis une fois qu'elle bout, plusieurs soutirages vont être nécessaires.
Lorsque les premiers condensats vont sortir de la tête de l'alambic ( à partir de 70°C environ), il va falloir les receuillir dans un récipient jusqu'à ce que la température de 79°C environ ( température d'ébullition de l'éthanol) soit atteinte. On appelle ça la fraction de tête, elle contient le méthanol, sa température d'ébullition est plus basse que celle de l'éthanol, et autre composés volatils. On NE la garde PAS pour consommation. Le méthanol attaque le nerf optique qui peut entraîner la cécité de la vue !

Entre 79°C et 90°C environ, c'est la fraction de coeur. Celle qui contient notre éthanol.

Après 90°C, c'est la fraction de queue, celle qui contient les alcools "lourds" ( propanol, butanol) et d'autres composés. On ne l'a garde pas pour consommation.

Dans l'industrie c'est différent, nous faisons de la distillation continue. Les unités que nous utilisons, permettent de séparer le méthanol de l'éthanol avec plus de facilité et de précision. On sépare principalement le méthanol de l'éthanol pour la production d'alcool alimentaire, et pharmaceutique. Pour l'alcool qui servira à faire du bioéthanol (E85), on s'en fiche un peu.

a écrit : La fermentation alcoolique produit principalement de l'éthanol mais également d'autres alcools ( famille chimique ) mais également d'autres substances ( esters, aldéhydes, etc ).

En ce qui concerne la methode de distillation de nos grands parents, on parle de distillation discontinue.
On chauffe la préparation fermentée, appelé moût, puis une fois qu'elle bout, plusieurs soutirages vont être nécessaires.
Lorsque les premiers condensats vont sortir de la tête de l'alambic ( à partir de 70°C environ), il va falloir les receuillir dans un récipient jusqu'à ce que la température de 79°C environ ( température d'ébullition de l'éthanol) soit atteinte. On appelle ça la fraction de tête, elle contient le méthanol, sa température d'ébullition est plus basse que celle de l'éthanol, et autre composés volatils. On NE la garde PAS pour consommation. Le méthanol attaque le nerf optique qui peut entraîner la cécité de la vue !

Entre 79°C et 90°C environ, c'est la fraction de coeur. Celle qui contient notre éthanol.

Après 90°C, c'est la fraction de queue, celle qui contient les alcools "lourds" ( propanol, butanol) et d'autres composés. On ne l'a garde pas pour consommation.

Dans l'industrie c'est différent, nous faisons de la distillation continue. Les unités que nous utilisons, permettent de séparer le méthanol de l'éthanol avec plus de facilité et de précision. On sépare principalement le méthanol de l'éthanol pour la production d'alcool alimentaire, et pharmaceutique. Pour l'alcool qui servira à faire du bioéthanol (E85), on s'en fiche un peu.
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Merci pour ces éclaircissements ! Détail qui n’a rien à voir (sans mauvais jeu de mots), mais il n’y a pas d’autres “cécités” que celle de la vue, le mot désignant la perte de la vue (du latin classique caecitas « perte de la vue »).

a écrit : La fermentation alcoolique produit principalement de l'éthanol mais également d'autres alcools ( famille chimique ) mais également d'autres substances ( esters, aldéhydes, etc ).

En ce qui concerne la methode de distillation de nos grands parents, on parle de distillation discontinue.
On chauffe la préparation fermentée, appelé moût, puis une fois qu'elle bout, plusieurs soutirages vont être nécessaires.
Lorsque les premiers condensats vont sortir de la tête de l'alambic ( à partir de 70°C environ), il va falloir les receuillir dans un récipient jusqu'à ce que la température de 79°C environ ( température d'ébullition de l'éthanol) soit atteinte. On appelle ça la fraction de tête, elle contient le méthanol, sa température d'ébullition est plus basse que celle de l'éthanol, et autre composés volatils. On NE la garde PAS pour consommation. Le méthanol attaque le nerf optique qui peut entraîner la cécité de la vue !

Entre 79°C et 90°C environ, c'est la fraction de coeur. Celle qui contient notre éthanol.

Après 90°C, c'est la fraction de queue, celle qui contient les alcools "lourds" ( propanol, butanol) et d'autres composés. On ne l'a garde pas pour consommation.

Dans l'industrie c'est différent, nous faisons de la distillation continue. Les unités que nous utilisons, permettent de séparer le méthanol de l'éthanol avec plus de facilité et de précision. On sépare principalement le méthanol de l'éthanol pour la production d'alcool alimentaire, et pharmaceutique. Pour l'alcool qui servira à faire du bioéthanol (E85), on s'en fiche un peu.
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C'est la raison pour laquelle, si j'ai bonne mémoire, les Tontons Flingueurs ont arrêté de faire du pastis : "on a dû arrêter la fabrication, il y a des clients qui devenaient aveugles, alors ça faisait des histoires..."

a écrit : La fermentation alcoolique produit principalement de l'éthanol mais également d'autres alcools ( famille chimique ) mais également d'autres substances ( esters, aldéhydes, etc ).

En ce qui concerne la methode de distillation de nos grands parents, on parle de distillation discontinue.
On chauffe la préparation fermentée, appelé moût, puis une fois qu'elle bout, plusieurs soutirages vont être nécessaires.
Lorsque les premiers condensats vont sortir de la tête de l'alambic ( à partir de 70°C environ), il va falloir les receuillir dans un récipient jusqu'à ce que la température de 79°C environ ( température d'ébullition de l'éthanol) soit atteinte. On appelle ça la fraction de tête, elle contient le méthanol, sa température d'ébullition est plus basse que celle de l'éthanol, et autre composés volatils. On NE la garde PAS pour consommation. Le méthanol attaque le nerf optique qui peut entraîner la cécité de la vue !

Entre 79°C et 90°C environ, c'est la fraction de coeur. Celle qui contient notre éthanol.

Après 90°C, c'est la fraction de queue, celle qui contient les alcools "lourds" ( propanol, butanol) et d'autres composés. On ne l'a garde pas pour consommation.

Dans l'industrie c'est différent, nous faisons de la distillation continue. Les unités que nous utilisons, permettent de séparer le méthanol de l'éthanol avec plus de facilité et de précision. On sépare principalement le méthanol de l'éthanol pour la production d'alcool alimentaire, et pharmaceutique. Pour l'alcool qui servira à faire du bioéthanol (E85), on s'en fiche un peu.
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Merci pour tes éclaircissements !

Durant la prohibition, les policiers se servaient des traces de moisissures sur les maisons pour repérer les distilleries clandestines. ( Anecdote déjà paru ici).

a écrit : L'alcool est entièrement volatil. Il n'a pas une partie volatile et une autre non volatile. Mais, heureusement, tout l'alcool ne s'évapore pas d'un coup ! Je parlais de la partie volatile qui s'échappe. Effectivement tout est volatile, mais il n'y a, heureusement qu'une seule partie qui nous échappe vraiment. Mais oui, je l'ai écrit de manière très interprétable.

a écrit : Je travaille dans une distillerie d'alcool de betterave et nous avons effectivement cette noirceur sur des cuves de fermentation inox, les gardes corps métalliques.

Une petite anecdote lors d'un audit client d'une marque de parfum très haut de gamme que je dois vous raconter.

Lors de la visite, un des auditeurs s'est plaint des traces noires sur les gardes corps et autres cuves de fermentation, que cela ne faisait pas propre. Nous lui avons expliqué que c'était dû à un champignon, que c'était naturel et que le nettoyage à haute pression ne faisait partir ces traces noires que quelques semaines.
Malgré toutes les explications, cette personne a notifié dans son rapport que l'hygiène était déplorable dans une partie de l'usine ce qui entraîna la perte de ce client de manière temporaire.
En effet, les discussions entre ma société et les responsables de la société cliente ont conclus que les auditeurs, novices dans l'audit d'entreprise de production d'alcool, avaient faits preuve d'excès de zèle.
Depuis lors d'audit de ce client, il y a toujours une note légèrement humoristique sur le phénomène des traces noires qui fait rire les auditeurs.

Désolé pour le long pavé, j'espère que l'anecdote vous a fait sourire.
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Dans la même fibre, j'en ai une autre.
Mes parents tenaient une charcuterie. Et une fois lors d'un contrôle sanitaire l'inspecteur a noté dans son rapport qu'il y avait de la moisissure sur les saucissons. Mes parents avaient beau lui expliquer que c'était normal mais rien n'y faisait ^^
Au final ils n'ont pas été embêté