Les oiseaux les plus nombreux ne sont pas en Europe

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Le travailleur à bec rouge (Quelea quelea) est l'oiseau sauvage le plus abondant sur Terre : on estime qu'il y en a environ 1,5 milliards. L'oiseau vit en Afrique, formant des colonies qui peuvent couvrir des centaines d'hectares et compter plus de deux millions d'individus.


Commentaires préférés (3)

En 1914, s'éteignait en captivité, la dernière Tourte voyageuse, une espèce de la famille des pigeons d'Amérique du Nord.

De grande taille (de 35 à 40 centimètres), elles se regroupaient en colonies très nombreuses. La plus grande vivait au Wisconsin, où elle recouvrait une aire de 2200km2, composée de 135 millions d'individus, en 1871.
L'ensemble de ces colonies de Tourte Voyageuse, était alors estimé à 5 milliards d'exemplaires.

Voir une colonie arriver dans une contrée, était signe de malheurs. Elle pillaient les récoltes, se reposaient et nidifiaient dans des endroits de la forêt, posées sur les branches. Les fientes recouvrait alors le sol sur des centimètres de hauteur... ce qui s'avérait être fatal pour les arbres eux-mêmes.

Chassées par de nombreuses méthodes, bien au delà de la nécessité de tout un chacun pour se nourrir, des milliers de personnes en firent leur métier. Il était lucratif de les expedier par tonneaux entiers vers les principales villes. En 50 ans, l'espèce passa d'être pléthorique, à devenir rare.
Il ne reste aujourd'hui, que quelques individus empaillés.

mffp.gouv.qc.ca/jeunesse/tourte-voyageuse/

a écrit : En 1914, s'éteignait en captivité, la dernière Tourte voyageuse, une espèce de la famille des pigeons d'Amérique du Nord.

De grande taille (de 35 à 40 centimètres), elles se regroupaient en colonies très nombreuses. La plus grande vivait au Wisconsin, où elle recouvrait une aire de 2200km2, com
posée de 135 millions d'individus, en 1871.
L'ensemble de ces colonies de Tourte Voyageuse, était alors estimé à 5 milliards d'exemplaires.

Voir une colonie arriver dans une contrée, était signe de malheurs. Elle pillaient les récoltes, se reposaient et nidifiaient dans des endroits de la forêt, posées sur les branches. Les fientes recouvrait alors le sol sur des centimètres de hauteur... ce qui s'avérait être fatal pour les arbres eux-mêmes.

Chassées par de nombreuses méthodes, bien au delà de la nécessité de tout un chacun pour se nourrir, des milliers de personnes en firent leur métier. Il était lucratif de les expedier par tonneaux entiers vers les principales villes. En 50 ans, l'espèce passa d'être pléthorique, à devenir rare.
Il ne reste aujourd'hui, que quelques individus empaillés.

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Dis-donc, tu couperais pas l’herbe sous le pied à Raspa ? ;0)
Étonnant de voir que l’oiseau le plus abondant sur terre est aussi un dont je n’ai jamais entendu parler. C’est une leçon d’humilité face à l’étendue infinie de ce qu’on ne sait pas.

Quelea quelea (que nous appellerons QQ pour plus de simplicité) est digne du film "Les oiseaux" de Hitchcock.
Il vole en groupe formant des nuages noirs et lors des déplacements vous pouvez rester à leur ombre pendant de longues minutes.

Pour boire tout en restant en sécurité, le groupe forme une tornade au-dessus du plan d'eau. Ils descendent tour à tour pour venir boire en vol.
Le bruit de telles tornades est proche d'un ventilateur, quand bien même le groupe se situe à 30m de vous.
www.youtube.com/watch?v=6sUiYRtDmKM&t=32s
Le lien ci-dessus vous donne un aperçu du bruit qu'ils peuvent faire. Pour ceux qui ont été choqués par le film de Hitchcock, cela peut être angoissant.
Surtout qu'en vole ça donne ça : www.youtube.com/watch?v=b37g3nyVgUg

La question que l'on peut se poser est : pourquoi de tel groupe ?

Le but est simple : saturer la vision d'un potentiel prédateur. Le nombre est si grand, avec des mouvements de partout, que la chasse en devient dure pour réussir à se focaliser sur un individu. Vous pouvez trouver des vidéos de falconidés éprouvant de grosses difficultés pour les attraper, et on parle de prédateurs spécialisés sur les prises aviaires.
De même, être dans de très grands groupes permet d'augmenter le sentiment de sécurité : 10 000 paires d'yeux sont plus efficaces que 10.

Mais comment font-ils pour ne pas se rentrer dedans ?

Chaque individu se coordonne avec les 2 oiseaux les plus proches de lui. Ainsi, on obtient un mouvement fluide et naturel, sans collision. C'est le même procédé qu'utilisent les étourneaux.

Cet oiseau possède également d'autres caractéristiques assez exceptionnel :
- Il dispose de pas moins de 5 plumages différents en fonction des saisons :
   * Le plumage normal
   * Le bec passant du rouge au jaune pour la femelle lors de la saison de reproduction
   * Le mâle qui revêt un masque noir ou gris avec la tête jaune ou rouge
www.researchgate.net/publication/51147059/figure/fig1/AS:305723809517570@1449901644734/Plumage-and-bill-colour-variation-in-the-red-billed-quelea-Throughout-their-non-breeding.png

- Le mâle construit la moitié du nid, la femelle va l'inspecter et si le travail lui plaît, elle s'accouple alors avec le mâle. Après la reproduction, ils finissent le nid ensemble et vont élever les oisillons collectivement. Le couple ne dure qu'une saison.
- Le groupe construit ses nids sur de vastes étendues, donnant l'impression de ne pas voir des arbres avec des nids mais une multitude d'immeuble pour oiseau sur des dizaines de mètres (j'ai déjà pu en voir sur 200m)
   => Quand un Gymnogène d'Afrique (rapace pillant surtout les œufs et oisillons) tombe sur leurs nids… pour lui c'est la fête et il ne sait plus où donner du bec. Mais même avec 15 nids pillés, leur nombre est si grand  que cela ne représente rien au final et le couple procède alors à une seconde portée.

Bref, c'est un oiseau avec une résilience de folie, d'où son succès à être en nombre l'oiseau n°1.


Tous les commentaires (9)

En 1914, s'éteignait en captivité, la dernière Tourte voyageuse, une espèce de la famille des pigeons d'Amérique du Nord.

De grande taille (de 35 à 40 centimètres), elles se regroupaient en colonies très nombreuses. La plus grande vivait au Wisconsin, où elle recouvrait une aire de 2200km2, composée de 135 millions d'individus, en 1871.
L'ensemble de ces colonies de Tourte Voyageuse, était alors estimé à 5 milliards d'exemplaires.

Voir une colonie arriver dans une contrée, était signe de malheurs. Elle pillaient les récoltes, se reposaient et nidifiaient dans des endroits de la forêt, posées sur les branches. Les fientes recouvrait alors le sol sur des centimètres de hauteur... ce qui s'avérait être fatal pour les arbres eux-mêmes.

Chassées par de nombreuses méthodes, bien au delà de la nécessité de tout un chacun pour se nourrir, des milliers de personnes en firent leur métier. Il était lucratif de les expedier par tonneaux entiers vers les principales villes. En 50 ans, l'espèce passa d'être pléthorique, à devenir rare.
Il ne reste aujourd'hui, que quelques individus empaillés.

mffp.gouv.qc.ca/jeunesse/tourte-voyageuse/

a écrit : En 1914, s'éteignait en captivité, la dernière Tourte voyageuse, une espèce de la famille des pigeons d'Amérique du Nord.

De grande taille (de 35 à 40 centimètres), elles se regroupaient en colonies très nombreuses. La plus grande vivait au Wisconsin, où elle recouvrait une aire de 2200km2, com
posée de 135 millions d'individus, en 1871.
L'ensemble de ces colonies de Tourte Voyageuse, était alors estimé à 5 milliards d'exemplaires.

Voir une colonie arriver dans une contrée, était signe de malheurs. Elle pillaient les récoltes, se reposaient et nidifiaient dans des endroits de la forêt, posées sur les branches. Les fientes recouvrait alors le sol sur des centimètres de hauteur... ce qui s'avérait être fatal pour les arbres eux-mêmes.

Chassées par de nombreuses méthodes, bien au delà de la nécessité de tout un chacun pour se nourrir, des milliers de personnes en firent leur métier. Il était lucratif de les expedier par tonneaux entiers vers les principales villes. En 50 ans, l'espèce passa d'être pléthorique, à devenir rare.
Il ne reste aujourd'hui, que quelques individus empaillés.

mffp.gouv.qc.ca/jeunesse/tourte-voyageuse/
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Dis-donc, tu couperais pas l’herbe sous le pied à Raspa ? ;0)
Étonnant de voir que l’oiseau le plus abondant sur terre est aussi un dont je n’ai jamais entendu parler. C’est une leçon d’humilité face à l’étendue infinie de ce qu’on ne sait pas.

Apparemment l’humain n’aime pas non plus l’oiseau de l’anecdote :

« Avec une population mondiale record estimée à 1,5 milliard d'individus[7], cette espèce est classée par l'UICN en LC (Préoccupation mineure)[8]. Sa mortalité est très forte, puisque l'espèce cause des dégâts à l'agriculture, mais même si des mesures considérables sont mises en œuvre (dynamitage des nids des colonies, utilisation de poisons à base d'organophosphates) et qu'il en est tué des millions chaque année[1], leur nombre ne diminue pas significativement. »

a écrit : Dis-donc, tu couperais pas l’herbe sous le pied à Raspa ? ;0)
Étonnant de voir que l’oiseau le plus abondant sur terre est aussi un dont je n’ai jamais entendu parler. C’est une leçon d’humilité face à l’étendue infinie de ce qu’on ne sait pas.
Bien trop de respect envers @Raspa, pour prétendre lui voler la vedette.
Il peut également nous apprendre sur la prolifération de l'étournau sansonnet, de la tourterelle Turque ou des perruches et cacatoès Australiens.

Quelea quelea (que nous appellerons QQ pour plus de simplicité) est digne du film "Les oiseaux" de Hitchcock.
Il vole en groupe formant des nuages noirs et lors des déplacements vous pouvez rester à leur ombre pendant de longues minutes.

Pour boire tout en restant en sécurité, le groupe forme une tornade au-dessus du plan d'eau. Ils descendent tour à tour pour venir boire en vol.
Le bruit de telles tornades est proche d'un ventilateur, quand bien même le groupe se situe à 30m de vous.
www.youtube.com/watch?v=6sUiYRtDmKM&t=32s
Le lien ci-dessus vous donne un aperçu du bruit qu'ils peuvent faire. Pour ceux qui ont été choqués par le film de Hitchcock, cela peut être angoissant.
Surtout qu'en vole ça donne ça : www.youtube.com/watch?v=b37g3nyVgUg

La question que l'on peut se poser est : pourquoi de tel groupe ?

Le but est simple : saturer la vision d'un potentiel prédateur. Le nombre est si grand, avec des mouvements de partout, que la chasse en devient dure pour réussir à se focaliser sur un individu. Vous pouvez trouver des vidéos de falconidés éprouvant de grosses difficultés pour les attraper, et on parle de prédateurs spécialisés sur les prises aviaires.
De même, être dans de très grands groupes permet d'augmenter le sentiment de sécurité : 10 000 paires d'yeux sont plus efficaces que 10.

Mais comment font-ils pour ne pas se rentrer dedans ?

Chaque individu se coordonne avec les 2 oiseaux les plus proches de lui. Ainsi, on obtient un mouvement fluide et naturel, sans collision. C'est le même procédé qu'utilisent les étourneaux.

Cet oiseau possède également d'autres caractéristiques assez exceptionnel :
- Il dispose de pas moins de 5 plumages différents en fonction des saisons :
   * Le plumage normal
   * Le bec passant du rouge au jaune pour la femelle lors de la saison de reproduction
   * Le mâle qui revêt un masque noir ou gris avec la tête jaune ou rouge
www.researchgate.net/publication/51147059/figure/fig1/AS:305723809517570@1449901644734/Plumage-and-bill-colour-variation-in-the-red-billed-quelea-Throughout-their-non-breeding.png

- Le mâle construit la moitié du nid, la femelle va l'inspecter et si le travail lui plaît, elle s'accouple alors avec le mâle. Après la reproduction, ils finissent le nid ensemble et vont élever les oisillons collectivement. Le couple ne dure qu'une saison.
- Le groupe construit ses nids sur de vastes étendues, donnant l'impression de ne pas voir des arbres avec des nids mais une multitude d'immeuble pour oiseau sur des dizaines de mètres (j'ai déjà pu en voir sur 200m)
   => Quand un Gymnogène d'Afrique (rapace pillant surtout les œufs et oisillons) tombe sur leurs nids… pour lui c'est la fête et il ne sait plus où donner du bec. Mais même avec 15 nids pillés, leur nombre est si grand  que cela ne représente rien au final et le couple procède alors à une seconde portée.

Bref, c'est un oiseau avec une résilience de folie, d'où son succès à être en nombre l'oiseau n°1.

a écrit : Bien trop de respect envers @Raspa, pour prétendre lui voler la vedette.
Il peut également nous apprendre sur la prolifération de l'étournau sansonnet, de la tourterelle Turque ou des perruches et cacatoès Australiens.
Pour la tourterelle Turque le phénomène est simple à expliquer : on ne sait pas ^^
Lors du XXème siècle, elle commence son expansion vers l'Europe et c'est à peu près tout ce que nous avons à se mettre sous la dent. Peu d'études ont cherché à expliquer ce phénomène des plus fascinants.

Sur le cacatoès Australiens : je n'y connais rien :)

Les fameuses perruches à collier : des abrutis veulent des oiseaux en cages, des incompétents renversent une caisse et hop ! les perruches s'envolent. Depuis elles se sentent à l'aise dans nos contrées urbaines (et seulement urbaines). En effet, nos bâtiments et jardins publics reproduisent à merveilles de manière artificielle leur région d'origine : les falaises des montagnes de l'Himalaya. Et oui, ces perruches adorent le froid et la chaleur.
A noter que leur arrivée en France n'est pas forcément un mauvais signe. Des ornithologues étudient les effets de cet événement. Les premiers résultats montrent des effets bénéfiques (plus de cavités dans les arbres pour nicher) et que nos étourneaux et choucas ne se laissent pas faire. Après comme tout changement, il y a aussi des effets sur la dynamique de certaines populations.

L'étourneau sansonnet a toujours été prolifère en Europe (c'est notre QQ), mais en Amérique il est devenu une espèce envahissante. Introduit par les Eugène Schieffelin, sans prédateur connu, les populations font des ravages et augmentent sans cesse (200 000 000 d'oiseaux en 2020 pour suite à l'introduction en 1890).

La LPO doit avoir du boulot ! J'aimerais pas participer à un comptage, vue la taille du "troupeau"

a écrit : Quelea quelea (que nous appellerons QQ pour plus de simplicité) est digne du film "Les oiseaux" de Hitchcock.
Il vole en groupe formant des nuages noirs et lors des déplacements vous pouvez rester à leur ombre pendant de longues minutes.

Pour boire tout en restant en sécurité, le groupe
forme une tornade au-dessus du plan d'eau. Ils descendent tour à tour pour venir boire en vol.
Le bruit de telles tornades est proche d'un ventilateur, quand bien même le groupe se situe à 30m de vous.
www.youtube.com/watch?v=6sUiYRtDmKM&t=32s
Le lien ci-dessus vous donne un aperçu du bruit qu'ils peuvent faire. Pour ceux qui ont été choqués par le film de Hitchcock, cela peut être angoissant.
Surtout qu'en vole ça donne ça : www.youtube.com/watch?v=b37g3nyVgUg

La question que l'on peut se poser est : pourquoi de tel groupe ?

Le but est simple : saturer la vision d'un potentiel prédateur. Le nombre est si grand, avec des mouvements de partout, que la chasse en devient dure pour réussir à se focaliser sur un individu. Vous pouvez trouver des vidéos de falconidés éprouvant de grosses difficultés pour les attraper, et on parle de prédateurs spécialisés sur les prises aviaires.
De même, être dans de très grands groupes permet d'augmenter le sentiment de sécurité : 10 000 paires d'yeux sont plus efficaces que 10.

Mais comment font-ils pour ne pas se rentrer dedans ?

Chaque individu se coordonne avec les 2 oiseaux les plus proches de lui. Ainsi, on obtient un mouvement fluide et naturel, sans collision. C'est le même procédé qu'utilisent les étourneaux.

Cet oiseau possède également d'autres caractéristiques assez exceptionnel :
- Il dispose de pas moins de 5 plumages différents en fonction des saisons :
   * Le plumage normal
   * Le bec passant du rouge au jaune pour la femelle lors de la saison de reproduction
   * Le mâle qui revêt un masque noir ou gris avec la tête jaune ou rouge
www.researchgate.net/publication/51147059/figure/fig1/AS:305723809517570@1449901644734/Plumage-and-bill-colour-variation-in-the-red-billed-quelea-Throughout-their-non-breeding.png

- Le mâle construit la moitié du nid, la femelle va l'inspecter et si le travail lui plaît, elle s'accouple alors avec le mâle. Après la reproduction, ils finissent le nid ensemble et vont élever les oisillons collectivement. Le couple ne dure qu'une saison.
- Le groupe construit ses nids sur de vastes étendues, donnant l'impression de ne pas voir des arbres avec des nids mais une multitude d'immeuble pour oiseau sur des dizaines de mètres (j'ai déjà pu en voir sur 200m)
   => Quand un Gymnogène d'Afrique (rapace pillant surtout les œufs et oisillons) tombe sur leurs nids… pour lui c'est la fête et il ne sait plus où donner du bec. Mais même avec 15 nids pillés, leur nombre est si grand  que cela ne représente rien au final et le couple procède alors à une seconde portée.

Bref, c'est un oiseau avec une résilience de folie, d'où son succès à être en nombre l'oiseau n°1.
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Whouahou, chapeau et merci pour tous ces détails !

a écrit : Pour la tourterelle Turque le phénomène est simple à expliquer : on ne sait pas ^^
Lors du XXème siècle, elle commence son expansion vers l'Europe et c'est à peu près tout ce que nous avons à se mettre sous la dent. Peu d'études ont cherché à expliquer ce phénomène des plus fascinants.

/> Sur le cacatoès Australiens : je n'y connais rien :)

Les fameuses perruches à collier : des abrutis veulent des oiseaux en cages, des incompétents renversent une caisse et hop ! les perruches s'envolent. Depuis elles se sentent à l'aise dans nos contrées urbaines (et seulement urbaines). En effet, nos bâtiments et jardins publics reproduisent à merveilles de manière artificielle leur région d'origine : les falaises des montagnes de l'Himalaya. Et oui, ces perruches adorent le froid et la chaleur.
A noter que leur arrivée en France n'est pas forcément un mauvais signe. Des ornithologues étudient les effets de cet événement. Les premiers résultats montrent des effets bénéfiques (plus de cavités dans les arbres pour nicher) et que nos étourneaux et choucas ne se laissent pas faire. Après comme tout changement, il y a aussi des effets sur la dynamique de certaines populations.

L'étourneau sansonnet a toujours été prolifère en Europe (c'est notre QQ), mais en Amérique il est devenu une espèce envahissante. Introduit par les Eugène Schieffelin, sans prédateur connu, les populations font des ravages et augmentent sans cesse (200 000 000 d'oiseaux en 2020 pour suite à l'introduction en 1890).
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Haaaaa !!!!! Pour une fois que Raspa n’y connaît rien sur une espèce d’oisal, il se trouve que je peux combler ce manque. En effet, je suis un spécialiste du cacatoès australien ! Trois raisons majeures à sa prolifération:
- le mâle est hyper beau gosse et possède une hygiène buccodentaire et une haleine irréprochables.
- il a une très très grosse libido, notamment grâce à une très belle hygiène de vie: beaucoup de sport, ne fume pas et ne boit de l’alcool qu’à de très rares occasions.
- la femelle est très très féconde, car elle est capable de calculer mentalement ses cycles d’ovulation.
Si on ajoute à cela que le cacatoès australien est le seul mammifère oisicole et plumitif à posséder à la fois un bec et des sabots, on a là le cocktail détonnant pour avoir une espèce invasive.