Il est faux de dire que tous les fleuves se jettent dans la mer. En effet, il existe des fleuves dits endoréiques. L'un des exemples les plus connus de fleuve endoréique est le fleuve Amou-Daria, qui coule en Asie à travers le Turkménistan et l'Ouzbékistan avant de finir dans le désert de Karakoum.
Un autre exemple est le fleuve Colorado, qui coule à travers les États-Unis et le Mexique avant de se perdre dans le golfe de Californie.
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Si la définition du fleuve n’est pas « cours d’eau qui se jette dans la mer », comment le différencie-y-on d’une rivière ? Est-ce par le débit ?
Si oui, existe-t-il des rivières qui se jettent dans la mer ?
Merci d’avance
Je profite également de cette anecdote pour signaler que le fleuve traversant Paris n'est pas la Seine mais l'Yonne.
Lorsque deux cours d'eau se joigne, c'est celui qui a le plus fort débit qui impose son nom à l'autre selon les règles en hydrographie.
L'Yonne ayant un plus fort débit… la Seine est donc un affluent de l'Yonne.
Les raisons de cette erreur sont d'ordre historique et culturelle.
Ce qui a déterminé le choix du nom c’est la longueur de chaque cour d’eau avant la jonction (pour l’Oise).
Sinon la Seine aurait dû également s’appeler l Aube…
L explication serait historique et le caractère décrété sacré de la Seine par les druides.
L'Yonne n'est pas le seul cours d'eau à avoir perdu som nom au profit d’un affluent. "Loire et Allier se valent, la Garonne devrait être le Tarn, le Rhin devrait être l'Aar, le Mississippi devrait s'appeler Ohio, et le Gange, en Inde, devrait être la Yamuna", souligne le géographe Yves Boquet.
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Si la définition du fleuve n’est pas « cours d’eau qui se jette dans la mer », comment le différencie-y-on d’une rivière ? Est-ce par le débit ?
Si oui, existe-t-il des rivières qui se jettent dans la mer ?
Merci d’avance
Rivière : Cours d'eau moyennement abondant qui se jette dans un fleuve, dans la mer ou parfois dans un lac.
Effectivement, ce sont des définitions sujet à discussion vu qu'un débit "frontière" n'est pas défini. Par exemple, le plus petit fleuve de France est la Veules (1149 m) et ressemble plutôt à un petit ruisseau qu'à un fleuve. Cela dit, on reste dans le cadre des définitions ci-dessus que ce soit pour la Veules ou un fleuve endoréïque.
Je profite également de cette anecdote pour signaler que le fleuve traversant Paris n'est pas la Seine mais l'Yonne.
Lorsque deux cours d'eau se joigne, c'est celui qui a le plus fort débit qui impose son nom à l'autre selon les règles en hydrographie.
L'Yonne ayant un plus fort débit… la Seine est donc un affluent de l'Yonne.
Les raisons de cette erreur sont d'ordre historique et culturelle.
Encore une erreur dans une anecdote puisque le Golfe de Californie est bel et bien une mer.
Ce qui a déterminé le choix du nom c’est la longueur de chaque cour d’eau avant la jonction (pour l’Oise).
Sinon la Seine aurait dû également s’appeler l Aube…
L explication serait historique et le caractère décrété sacré de la Seine par les druides.
L'Yonne n'est pas le seul cours d'eau à avoir perdu som nom au profit d’un affluent. "Loire et Allier se valent, la Garonne devrait être le Tarn, le Rhin devrait être l'Aar, le Mississippi devrait s'appeler Ohio, et le Gange, en Inde, devrait être la Yamuna", souligne le géographe Yves Boquet.
Si l'Amou-Daria et le Colorado ne se jettent plus, actuellement, dans la Mer d'Aral et l'Océan Pacifique, la seule et unique responsabilité est imputable à l'Homme.
Dans le cas de l'Amou-Daria, c'est le détournement massif de l'eau (conjointement à celle su Syr-Daria) à des fins d'irrigation de champs de culture du coton, à partir des années 60 qui en est responsable. Il s'agit d'une véritable catastrophe écologique et économique en toute règle, car ceci a anéanti presque toute perspective de pêche dans la Mer d'Aral. Il y a bien eu, dès les années 80, un projet consistant à relier la Mer Caspienne à la Mer d'Aral, afin de mitiger les aspects négatifs de l'assèchement, mais il a été abandonné, postérieurement à l'effondrement de l'URSS.
Pas même l'arrêt complet des prélèvements d'eau sur les deux "Daria", permettraient un retour à la vue de la Mer d'Aral remplie comme il y a six décennies. La réserve d'eau qu'elle constituait, était un héritage de temps Climatiques plus pluvieux, dont l'équilibre récent de niveau, était maintenu entre évaporation et apport des deux fleuves.
Dans le cas du Colorado, les faits sont très similaires. La construction de divers barrages sur le fleuve et ses affluents, ont créé des lacs artificiels dans des régions arides, où l'évaporation est importante. Jusqu'à 1% de perte d'eau par... jour, en période de forte chaleur. De plus, le prélèvement d'eau, principalement pour l'irrigation de plus de 150 espèces végétales domestiques, destinées à l'alimentation humaine, terminent d'assécher ce fleuve. Il y a à peine un siècle, le Colorado inondait un Delta en zone désertique, avant de se perdre dans la Mer de Cortès.
Pour rendre au Colorado, son aspect "sauvage", il faudrait que ces barrages soient détruits (de toute manière, il ne seront pas éternels...) et que la demande nationale de légumes frais cultivés dans le Sud-Ouest Américain devienne inutile. Seule une baisse importante de la Démographie Américaine pourrait y parvenir...au 22ème siècle.
Le peu d'eau du Colorado, arrivant au point de jonction des États de Californie, de l'Arizona et du Mexique, est déviée presque intégralement dans un canal d'irrigation. Ce flux est stoppé net, par le barrage Morelos, construit en 1950 par le Mexique. Cette eau est utilisée pour irriguer une zone agricole de 200 000 hectares de la Basse-Californie (Mexique).
Ici, les intérêts économiques priment clairement sur les écologiques.
Si vous zoomez sur GMap au nord et à l'ouest de Brest, vous en verrez plein.
Il y a aussi le fleuve de l'okavongo en Afrique qui termine sa course dans la savane il me semble
De même pour la Volga, qui finit sa course dans la “mer” Caspienne, qui est elle-même un lac endoréique.
Idem avec le Jourdain et la “mer” Morte.
On peut aussi citer la mer Noire et la mer Méditerranée qui étaient autrefois des lacs endoréiques. Ainsi, le Rhône, le Nil et le Danube étaient des fleuves endoréiques lorsque les détroits de Gilbraltar et du Bosphore étaient encore fermés.
Il existe certainement beaucoup d'autres fleuves sur la planète qui ne se jettent pas dans la mer, sûrement beaucoup AILLEURS QU'EN AFRIQUE, et personne n'en tiens rigueur.
Bisous...