En 1961, après plus de mille plongées et un long travail préparatoire, notamment pour enlever la vase, le Vasa resurgit des flots, soulevé par des câbles. Ce navire de guerre du XVIIe siècle fut ensuite tracté jusqu'à une cale sèche, et son état de conservation était incroyablement bon, après 333 années d'immersion.
Construit pour le roi Gustave II Adolphe de Suède, de la maison Vasa, entre 1626 et 1628, il est exposé à Stockholm dans le musée Vasa.
Commentaires préférés (3)
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le bois immergé ne pourrit pas. D’ailleurs, c’est en les plongeant dans des lacs que les Brésiliens conserve les troncs coupés, en attente de les débiter. 
De plus, la Wasa n’avait pas eu le temps de s’abîmer… il a coulé lors de son inauguration !
La Résistance du Vasa aux siècles passés dans l'eau peu salée de la Mer Baltique, est en partie due au fait qu'il était construit en chêne. Cette essence a une résistance honorable, face aux agressions de l'eau.
Il y a cependant deux autres facteurs qui ont joué en faveur de cette conservation:
+ l'absence du taret dans les Mers situées à haute latitude et froides.
+ la présence de sulfures issus de la pollution humaine, dans les eaux du chenal où il a coulé.
Le taret est une sorte de ver marin, qui taraude le bois, le fragilisant progressivement.
Les sulfures ont fortement réduit la présence de micro-organismes participant eux aussi à la dégradation du bois du navire, ainsi qu'aux autres ustensiles s'y trouvant.
Si le Vasa a coulé dès son premier kilomètre de navigation, c'est parce que son centre de gravité était bien trop haut. Sa coque bien trop étroite, sa hauteur trop importante et une mauvaise répartition des charges les pluslourdes, ne lui conféraient pas du tout la stabilité requise. Au premier coup de vent dans les voiles... il s'est couché puis a sombré.
Pour mesurer l'importance du centre de gravité d'un véhicule, l'on peut citer le TGV, où tout a été étudié pour que le centre de gravité soit au plus proche du sol. C'est pour celà que, malgré quelques rames de TGV ayant déraillé, la locomotive et les wagons ne se couchent pas sur le flanc. Le but est, bien évidemment, de mitiger au possible, les dégâts corporels chez les passagers.
Les sulfures (issus de la pollution dans le chenal) qui s'étaient accumulés dans le bois - et étaient un "allié" quant à sa conservation-, sont devenus un problème. Les sulfures, combinés à l'oxygène, ça donne... de l'acide sulfurique.
Pour préserver le bois suite au retrait de l'épave de l'eau, il s'est fait usage de polyéthylène glycol. Or, encore une fois combiné à l'oxygène de l'air, il deviendrait de l'acide formique...
Dans l'idéal, le mieux serait de remettre le bateau entier dans de l'eau, ou sous cloche en atmosphère inerte composée d'azote...aux déboires des visiteurs du musée.
Reste la "solution" d'effectuer une copie 3D de l'épave, et de la reconstituer en un autre matériau...
Mais là, il se perd tout de même beaucoup de la "magie" de contempler un bien fabriqué il y a plusieurs siècles.
Tous les commentaires (28)
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le bois immergé ne pourrit pas. D’ailleurs, c’est en les plongeant dans des lacs que les Brésiliens conserve les troncs coupés, en attente de les débiter. 
De plus, la Wasa n’avait pas eu le temps de s’abîmer… il a coulé lors de son inauguration !
Il est aujourd'hui au centre d'un musée à Stockholm que l'on peut visiter.
"Il sombre dès son voyage inaugural, après une navigation d'à peine un mille marin, le 10 août 1628. Tombé dans l'oubli après la récupération des canons, le Vasa est localisé à la fin des années 1950 dans la vase d'un chenal du port de Stockholm. " wikiped
En décembre 2021 , l'Äpplet ( pomme ) un bateau jumeau du Vasa a été découvert dans un détroit au large de Vaxholm , à une trentaine de kilomètres de Stockholm . Le navire avait été construit en 1629 par le même constructeur que le Vasa , un an après son naufrage .
Est-ce que les cordages ont également survécu à l'immersion pluriséculaire, ne serait-ce qu'en partie ?
Autant que je me rappelle, il me semble que ses mâts avaient été retirés car ils restaient un danger pour la navigation dans le chenal où le Vasa a coulé...
Je l’ai visité, c’est exceptionnel. On n’imagine pas la taille gigantesque de ce bateau en photo, il faut le voir en vrai. À ne surtout pas rater.
Franck Ferrand lui a consacré un épisode de son fameux podcast - tres intéressant podcloud.fr/podcast/franck-ferrand-raconte/episode/vie-mort-et-renaissance-du-vasa-1
Du coup il est en train de pourrir dans un musée maintenant ?
Ou alors ils ont traité le bois ?
La Résistance du Vasa aux siècles passés dans l'eau peu salée de la Mer Baltique, est en partie due au fait qu'il était construit en chêne. Cette essence a une résistance honorable, face aux agressions de l'eau.
Il y a cependant deux autres facteurs qui ont joué en faveur de cette conservation:
+ l'absence du taret dans les Mers situées à haute latitude et froides.
+ la présence de sulfures issus de la pollution humaine, dans les eaux du chenal où il a coulé.
Le taret est une sorte de ver marin, qui taraude le bois, le fragilisant progressivement.
Les sulfures ont fortement réduit la présence de micro-organismes participant eux aussi à la dégradation du bois du navire, ainsi qu'aux autres ustensiles s'y trouvant.
Si le Vasa a coulé dès son premier kilomètre de navigation, c'est parce que son centre de gravité était bien trop haut. Sa coque bien trop étroite, sa hauteur trop importante et une mauvaise répartition des charges les pluslourdes, ne lui conféraient pas du tout la stabilité requise. Au premier coup de vent dans les voiles... il s'est couché puis a sombré.
Pour mesurer l'importance du centre de gravité d'un véhicule, l'on peut citer le TGV, où tout a été étudié pour que le centre de gravité soit au plus proche du sol. C'est pour celà que, malgré quelques rames de TGV ayant déraillé, la locomotive et les wagons ne se couchent pas sur le flanc. Le but est, bien évidemment, de mitiger au possible, les dégâts corporels chez les passagers.
Les sulfures (issus de la pollution dans le chenal) qui s'étaient accumulés dans le bois - et étaient un "allié" quant à sa conservation-, sont devenus un problème. Les sulfures, combinés à l'oxygène, ça donne... de l'acide sulfurique.
Pour préserver le bois suite au retrait de l'épave de l'eau, il s'est fait usage de polyéthylène glycol. Or, encore une fois combiné à l'oxygène de l'air, il deviendrait de l'acide formique...
Dans l'idéal, le mieux serait de remettre le bateau entier dans de l'eau, ou sous cloche en atmosphère inerte composée d'azote...aux déboires des visiteurs du musée.
Reste la "solution" d'effectuer une copie 3D de l'épave, et de la reconstituer en un autre matériau...
Mais là, il se perd tout de même beaucoup de la "magie" de contempler un bien fabriqué il y a plusieurs siècles.
Effectivement difficile de choisir entre l’exposer ou le garder ad vitam eternam loin des regards.
france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/60-ans-apres-sa-fermeture-au-public-la-grotte-de-lascaux-retrouve-lentement-son-etat-originel-2765606.html#at_medium=2&at_platform=1&at_campaign=09_05_2023_France_3_Nouvelle_Aquitaine_60_ans_apres_sa_fermeture_au_public__la_grotte_de_Lascaux_retrouve_lentement_son_etat_originel&at_adgroup=18__65____Francais__Canada___
Une heure après avoir écrit ce commentaire, je tombe sur cet article :Cette anecdote a déjà été postée, en 2012, soit déjà 11 ans !
secouchermoinsbete.fr/27397-le-navire-de-guerre-qui-coula-lors-de-son-inauguration via @moinsbete
Je trouve qu'il y a de plus en plus d'anecdotes qui sont repostées. Dans notre cas d'aujourd'hui, l'anecdote est écrite différemment mais l'information reste la même. Cependant, les commentaires sont différents et intéressants, de plus la précédente anecdote date d'il y a plus de 10 ans donc j'imagine que de nombreux lecteurs ne l'ont peut-être pas lue.
Je ne sais pas quoi en penser, mais dans tous les cas n'hésitez pas à faire une recherche des précédentes anecdotes avant de poster :)