Au Japon, on vous encourage à boire

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En Europe, les jeunes sont incités à réduire leur consommation d'alcool, mais pas au Japon : en 2022, le gouvernement a même lancé une campagne pour les encourager à boire davantage, afin de renflouer les caisses de l'État. L'alcool est fortement taxé, mais sa consommation diminue constamment.


Commentaires préférés (3)

Comme le Japon a aussi un problème de natalité, ça peut faire d'une pierre deux coups...

a écrit : Comme le Japon a aussi un problème de natalité, ça peut faire d'une pierre deux coups... Si ils n'avaient que ça comme problèmes !
- misogynie exacerbées
- relation avec les supérieurs toxiques dans pas mal d'entreprise (les managers ont le droit de choisir le moment ou les femmes font des enfants, le droit d'émettre un jugement sur le ou la petit.e ami.e, dress code hallucinant...)
- racisme très élevé (peut-être même plutôt de la xénophobie)
...etc...

Un pays qui fait rêver pour le visiter car une histoire de dingue mais où il ne fait pas bon vivre selon mes critères.

Par contre, taux de délinquance (vol...) très bas.

a écrit : Si ils n'avaient que ça comme problèmes !
- misogynie exacerbées
- relation avec les supérieurs toxiques dans pas mal d'entreprise (les managers ont le droit de choisir le moment ou les femmes font des enfants, le droit d'émettre un jugement sur le ou la petit.e ami.e, dress code hallucinant.
..)
- racisme très élevé (peut-être même plutôt de la xénophobie)
...etc...

Un pays qui fait rêver pour le visiter car une histoire de dingue mais où il ne fait pas bon vivre selon mes critères.

Par contre, taux de délinquance (vol...) très bas.
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En tant qu'étranger, tu occupes une place à part dans la société Japonaise.
On n'attend pas de toi de faire comme les Japonais. Et pour moi, c'était tant mieux. J'ai trouvé la place du Gaijin assez facile, tant que tu n'as pas l'objectif de t'intégrer pleinement. Soyons clair, tu subis du racisme régulierement (restaurants qui te refusent l'entrée alors que tu parles largement assez Japonais, personnes qui se lèvent dans le métro quand tu t'asseois à côté, mec qui vient vérifier ce que ce Gaijin fait sur la moto qu'il est surement en train de voler alors que ça fait 3 heures que tu cherches à installer un PUTAIN DE PORTE PAQUET DE MERDE AVEC DES VIS SOUDEES C'EST PAS POSSIBLE AUTREMENT en plein cagnard etc.)
Mais j'ai demandé à des copains noirs et maghrébins ce qu'ils en pensaient, ce qui faisait sourire et entrainait une même réponse : "Franchement, c'est pas pire qu'en France". En fait, ce qui fait bizarre, quand tu es blanc et Français depuis 57000 générations, et que c'est ta première expatriation, c'est que tu n'as jamais vécu ça.
Ca entraine une remise en perspective des trucs qui font vraiment chier dans les actes de racisme ordinaire. Certains m'atteignaient, d'autres non, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.
Aussi, peut-être parce que c'était la première fois que j'y était confronté, ça faisait plâner cette ombre sur pleins de choses. Dur à dire quand un restaurant te dit qu'il est plein, alors que tu vois 5 tables vides, si c'est parce qu'il a des réservations ou si c'est parce que tu es étranger. Je crois que c'est ce que j'ai le plus détesté, cette paranoïa sur toutes les situations pas claires.

Mais paradoxalement, tu as le droit de faire des erreurs, on t'aide volontier, une immense part de la population est trop contente d'échanger avec toi, surtout s'ils voient que tu parles un peu Japonais.

Des amis, eux bilingues et installés depuis longtemps, souffrent qu'en a eux de ne pouvoir plus s'assimiler à la population et d'être toujours "l'étranger". J'ai une pote qui crise à chaque fois qu'on lui dit "Wah, vous parlez trop bien Japonais" dès qu'elle dit bonjour au restau alors qu'elle bosse en Japonais toute la journée. Elle en est venue à placer d'entrée de jeu une phrase des enfers pour bien montrer que c'était pas la peine de répondre en Anglais ou de s'extasier pour deux mots.

Ce n'est pas le pays le plus facile pour aller y vivre.
Ca remut, ça secoue, c'est parfois dur, mais ce que tu gagnes vaut mille fois ce que tu perds.
Une culture réellement différente, des façons de faire parfois aux antithèses de ce que tu connais, un art du beau présent partout (sauf dans l'architecture des immeubles, normes sysmiques oblige), un amour du savoir faire etc.
Et tu peux laisser ton casque et ton manteau sur ta moto sans l'attacher. Et ça, c'est le bonheur quand il fait une température de hammam l'été.


Tous les commentaires (40)

Le gouvernement devait être bourré quand il a lancé cette campagne ! On marche sur la tête !

Comme le Japon a aussi un problème de natalité, ça peut faire d'une pierre deux coups...

a écrit : Comme le Japon a aussi un problème de natalité, ça peut faire d'une pierre deux coups... Si ils n'avaient que ça comme problèmes !
- misogynie exacerbées
- relation avec les supérieurs toxiques dans pas mal d'entreprise (les managers ont le droit de choisir le moment ou les femmes font des enfants, le droit d'émettre un jugement sur le ou la petit.e ami.e, dress code hallucinant...)
- racisme très élevé (peut-être même plutôt de la xénophobie)
...etc...

Un pays qui fait rêver pour le visiter car une histoire de dingue mais où il ne fait pas bon vivre selon mes critères.

Par contre, taux de délinquance (vol...) très bas.

a écrit : Comme le Japon a aussi un problème de natalité, ça peut faire d'une pierre deux coups... Des années d'une culture toxique de travail acharné pour se rendre compte que ça a un impact sur la natalité...

a écrit : Si ils n'avaient que ça comme problèmes !
- misogynie exacerbées
- relation avec les supérieurs toxiques dans pas mal d'entreprise (les managers ont le droit de choisir le moment ou les femmes font des enfants, le droit d'émettre un jugement sur le ou la petit.e ami.e, dress code hallucinant.
..)
- racisme très élevé (peut-être même plutôt de la xénophobie)
...etc...

Un pays qui fait rêver pour le visiter car une histoire de dingue mais où il ne fait pas bon vivre selon mes critères.

Par contre, taux de délinquance (vol...) très bas.
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En tant qu'étranger, tu occupes une place à part dans la société Japonaise.
On n'attend pas de toi de faire comme les Japonais. Et pour moi, c'était tant mieux. J'ai trouvé la place du Gaijin assez facile, tant que tu n'as pas l'objectif de t'intégrer pleinement. Soyons clair, tu subis du racisme régulierement (restaurants qui te refusent l'entrée alors que tu parles largement assez Japonais, personnes qui se lèvent dans le métro quand tu t'asseois à côté, mec qui vient vérifier ce que ce Gaijin fait sur la moto qu'il est surement en train de voler alors que ça fait 3 heures que tu cherches à installer un PUTAIN DE PORTE PAQUET DE MERDE AVEC DES VIS SOUDEES C'EST PAS POSSIBLE AUTREMENT en plein cagnard etc.)
Mais j'ai demandé à des copains noirs et maghrébins ce qu'ils en pensaient, ce qui faisait sourire et entrainait une même réponse : "Franchement, c'est pas pire qu'en France". En fait, ce qui fait bizarre, quand tu es blanc et Français depuis 57000 générations, et que c'est ta première expatriation, c'est que tu n'as jamais vécu ça.
Ca entraine une remise en perspective des trucs qui font vraiment chier dans les actes de racisme ordinaire. Certains m'atteignaient, d'autres non, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.
Aussi, peut-être parce que c'était la première fois que j'y était confronté, ça faisait plâner cette ombre sur pleins de choses. Dur à dire quand un restaurant te dit qu'il est plein, alors que tu vois 5 tables vides, si c'est parce qu'il a des réservations ou si c'est parce que tu es étranger. Je crois que c'est ce que j'ai le plus détesté, cette paranoïa sur toutes les situations pas claires.

Mais paradoxalement, tu as le droit de faire des erreurs, on t'aide volontier, une immense part de la population est trop contente d'échanger avec toi, surtout s'ils voient que tu parles un peu Japonais.

Des amis, eux bilingues et installés depuis longtemps, souffrent qu'en a eux de ne pouvoir plus s'assimiler à la population et d'être toujours "l'étranger". J'ai une pote qui crise à chaque fois qu'on lui dit "Wah, vous parlez trop bien Japonais" dès qu'elle dit bonjour au restau alors qu'elle bosse en Japonais toute la journée. Elle en est venue à placer d'entrée de jeu une phrase des enfers pour bien montrer que c'était pas la peine de répondre en Anglais ou de s'extasier pour deux mots.

Ce n'est pas le pays le plus facile pour aller y vivre.
Ca remut, ça secoue, c'est parfois dur, mais ce que tu gagnes vaut mille fois ce que tu perds.
Une culture réellement différente, des façons de faire parfois aux antithèses de ce que tu connais, un art du beau présent partout (sauf dans l'architecture des immeubles, normes sysmiques oblige), un amour du savoir faire etc.
Et tu peux laisser ton casque et ton manteau sur ta moto sans l'attacher. Et ça, c'est le bonheur quand il fait une température de hammam l'été.

a écrit : En tant qu'étranger, tu occupes une place à part dans la société Japonaise.
On n'attend pas de toi de faire comme les Japonais. Et pour moi, c'était tant mieux. J'ai trouvé la place du Gaijin assez facile, tant que tu n'as pas l'objectif de t'intégrer pleinement. Soyons clair,
tu subis du racisme régulierement (restaurants qui te refusent l'entrée alors que tu parles largement assez Japonais, personnes qui se lèvent dans le métro quand tu t'asseois à côté, mec qui vient vérifier ce que ce Gaijin fait sur la moto qu'il est surement en train de voler alors que ça fait 3 heures que tu cherches à installer un PUTAIN DE PORTE PAQUET DE MERDE AVEC DES VIS SOUDEES C'EST PAS POSSIBLE AUTREMENT en plein cagnard etc.)
Mais j'ai demandé à des copains noirs et maghrébins ce qu'ils en pensaient, ce qui faisait sourire et entrainait une même réponse : "Franchement, c'est pas pire qu'en France". En fait, ce qui fait bizarre, quand tu es blanc et Français depuis 57000 générations, et que c'est ta première expatriation, c'est que tu n'as jamais vécu ça.
Ca entraine une remise en perspective des trucs qui font vraiment chier dans les actes de racisme ordinaire. Certains m'atteignaient, d'autres non, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.
Aussi, peut-être parce que c'était la première fois que j'y était confronté, ça faisait plâner cette ombre sur pleins de choses. Dur à dire quand un restaurant te dit qu'il est plein, alors que tu vois 5 tables vides, si c'est parce qu'il a des réservations ou si c'est parce que tu es étranger. Je crois que c'est ce que j'ai le plus détesté, cette paranoïa sur toutes les situations pas claires.

Mais paradoxalement, tu as le droit de faire des erreurs, on t'aide volontier, une immense part de la population est trop contente d'échanger avec toi, surtout s'ils voient que tu parles un peu Japonais.

Des amis, eux bilingues et installés depuis longtemps, souffrent qu'en a eux de ne pouvoir plus s'assimiler à la population et d'être toujours "l'étranger". J'ai une pote qui crise à chaque fois qu'on lui dit "Wah, vous parlez trop bien Japonais" dès qu'elle dit bonjour au restau alors qu'elle bosse en Japonais toute la journée. Elle en est venue à placer d'entrée de jeu une phrase des enfers pour bien montrer que c'était pas la peine de répondre en Anglais ou de s'extasier pour deux mots.

Ce n'est pas le pays le plus facile pour aller y vivre.
Ca remut, ça secoue, c'est parfois dur, mais ce que tu gagnes vaut mille fois ce que tu perds.
Une culture réellement différente, des façons de faire parfois aux antithèses de ce que tu connais, un art du beau présent partout (sauf dans l'architecture des immeubles, normes sysmiques oblige), un amour du savoir faire etc.
Et tu peux laisser ton casque et ton manteau sur ta moto sans l'attacher. Et ça, c'est le bonheur quand il fait une température de hammam l'été.
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Un éclairage très intéressant. On sent le vécu… Merci beaucoup

a écrit : En tant qu'étranger, tu occupes une place à part dans la société Japonaise.
On n'attend pas de toi de faire comme les Japonais. Et pour moi, c'était tant mieux. J'ai trouvé la place du Gaijin assez facile, tant que tu n'as pas l'objectif de t'intégrer pleinement. Soyons clair,
tu subis du racisme régulierement (restaurants qui te refusent l'entrée alors que tu parles largement assez Japonais, personnes qui se lèvent dans le métro quand tu t'asseois à côté, mec qui vient vérifier ce que ce Gaijin fait sur la moto qu'il est surement en train de voler alors que ça fait 3 heures que tu cherches à installer un PUTAIN DE PORTE PAQUET DE MERDE AVEC DES VIS SOUDEES C'EST PAS POSSIBLE AUTREMENT en plein cagnard etc.)
Mais j'ai demandé à des copains noirs et maghrébins ce qu'ils en pensaient, ce qui faisait sourire et entrainait une même réponse : "Franchement, c'est pas pire qu'en France". En fait, ce qui fait bizarre, quand tu es blanc et Français depuis 57000 générations, et que c'est ta première expatriation, c'est que tu n'as jamais vécu ça.
Ca entraine une remise en perspective des trucs qui font vraiment chier dans les actes de racisme ordinaire. Certains m'atteignaient, d'autres non, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.
Aussi, peut-être parce que c'était la première fois que j'y était confronté, ça faisait plâner cette ombre sur pleins de choses. Dur à dire quand un restaurant te dit qu'il est plein, alors que tu vois 5 tables vides, si c'est parce qu'il a des réservations ou si c'est parce que tu es étranger. Je crois que c'est ce que j'ai le plus détesté, cette paranoïa sur toutes les situations pas claires.

Mais paradoxalement, tu as le droit de faire des erreurs, on t'aide volontier, une immense part de la population est trop contente d'échanger avec toi, surtout s'ils voient que tu parles un peu Japonais.

Des amis, eux bilingues et installés depuis longtemps, souffrent qu'en a eux de ne pouvoir plus s'assimiler à la population et d'être toujours "l'étranger". J'ai une pote qui crise à chaque fois qu'on lui dit "Wah, vous parlez trop bien Japonais" dès qu'elle dit bonjour au restau alors qu'elle bosse en Japonais toute la journée. Elle en est venue à placer d'entrée de jeu une phrase des enfers pour bien montrer que c'était pas la peine de répondre en Anglais ou de s'extasier pour deux mots.

Ce n'est pas le pays le plus facile pour aller y vivre.
Ca remut, ça secoue, c'est parfois dur, mais ce que tu gagnes vaut mille fois ce que tu perds.
Une culture réellement différente, des façons de faire parfois aux antithèses de ce que tu connais, un art du beau présent partout (sauf dans l'architecture des immeubles, normes sysmiques oblige), un amour du savoir faire etc.
Et tu peux laisser ton casque et ton manteau sur ta moto sans l'attacher. Et ça, c'est le bonheur quand il fait une température de hammam l'été.
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J'espère que tu conduis une japonaise :)

a écrit : Des années d'une culture toxique de travail acharné pour se rendre compte que ça a un impact sur la natalité... Oh ceci ne se limite pas au Japon, loin s'en faut...

Le nombre moyen d'enfants par femme en âge de procréer dans le monde, n'est plus que de 2,3. Il passera sous la barre officieuse des 2,1 (renouvellement générationnel) au plus tard en 2035. Déjà 100 pays sont sous ce seuil.
Il est à penser que le scénario Japonais (travail acharné ou pas) sera LE problème de tous les pays de l'OCDE, au cours des 50 ans à venir. L'exception est Israël loin devant1, avec 3,2 enfants.

La Corée du Sud est encore plus mal placée, avec un nombre d'enfants par femme, de... 0,78. Taiwan et la Chine Continentale ne vont guère mieux.

Revenons au Japon: l'Archipel a une Dette Publique qu'aucune solution viable ne lui permet de résorber. Tous les "Plans de relance economique ne servent qu'a maintenir la tête hors de l'eau.
Le pays a déjà perdu 6 millions d'habitants et ceci ne va que s'amplifier au cours des décennies à venir, laissant penser à une perte nette de 40 à 45 millions d'habitants, à l'horizon 2065 (il y a une anecdote SCMB sur le sujet). Aussi, soit Tokyo augmente la part impositive obligataire de chaque contribuable Japonais, afin de pouvoir continuer au remboursement de cette Dette, soit elle incite à payer "volontairement" de l'impôt, au travers de la consommation, dont l'alcool, par exemple. Somme toute, le Japon ne fait que suivre l'exemple de divers États Américains ayant Légalisé la consommation de cannabis... pour faire entrer de l'argent dans les caisses publiques de ces dits États.

La situation actuelle Japonaise (qui deviendra Internationale dans les décennies à venir) devrait d'ailleurs nous faire réfléchir...
Le pays a un très faible Taux d'immigration, et le Peuple Japonais est d'ailleurs contre d'assouplir sa politique en la matière. Or, quand l'on augmente l'immigration, ce sont également les parts d'impôts obligataires et volontaires qui augmentent... et de "faiseurs d'enfants" en plus. Tout est corrélé dans ce monde.

Non seulement les Autorités Japonaises ont incité à consommer plus d'alcool, mais ont également lancé "l'idée" de financer une partie des Etudes supérieures des jeunes Japonaises, à toutes celles qui accepteraient d'avoir un enfant en contrepartie... histoire de chercher à relever le taux de natalité et de fournir des travailleurs-contributeurs d'impôts dans deux décennies.
Les Autorités Japonaises ont également opéré assez insidieusement, des mesures destinées à freiner l'accès aux contraceptifs féminins et à l'avortement, dans le même objectif. (Mesdames, craignez que dans les années à venir, des voix du Panel Politique Français, n'aillent également dans ce sens...)
Elles aimeraient également assouplir les conditions de Droit à l'immigration... la Population Japonaise en est majoritairement opposée, craignant une perte d'Identité Nationale. Déjà, des voix Japonaises (avant la période COVID) se plaignaient de la vague Touristique Internationale. Le Tourisme au Japon est actuellement à la mode.

De ce que je trouve actuellement fascinant à propos du Japon, c'est que ce pays est actuellement devenu un Laboratoire vivant, de ce que sera notre monde dit Développé, dans les décennies à venir.

Une dernière chose @Tybs. Alors qu'aujourd'hui, 60% des bébés nés en France, sont officiellement nés hors mariage, ceci est absolument inconcevable au Japon. À peine 1% ses bébés Japonais naissent de mères célibataires. Ceci explique en partie, son bas taux de Natalité.

a écrit : Oh ceci ne se limite pas au Japon, loin s'en faut...

Le nombre moyen d'enfants par femme en âge de procréer dans le monde, n'est plus que de 2,3. Il passera sous la barre officieuse des 2,1 (renouvellement générationnel) au plus tard en 2035. Déjà 100 pays sont sous ce seuil.
Il e
st à penser que le scénario Japonais (travail acharné ou pas) sera LE problème de tous les pays de l'OCDE, au cours des 50 ans à venir. L'exception est Israël loin devant1, avec 3,2 enfants.

La Corée du Sud est encore plus mal placée, avec un nombre d'enfants par femme, de... 0,78. Taiwan et la Chine Continentale ne vont guère mieux.

Revenons au Japon: l'Archipel a une Dette Publique qu'aucune solution viable ne lui permet de résorber. Tous les "Plans de relance economique ne servent qu'a maintenir la tête hors de l'eau.
Le pays a déjà perdu 6 millions d'habitants et ceci ne va que s'amplifier au cours des décennies à venir, laissant penser à une perte nette de 40 à 45 millions d'habitants, à l'horizon 2065 (il y a une anecdote SCMB sur le sujet). Aussi, soit Tokyo augmente la part impositive obligataire de chaque contribuable Japonais, afin de pouvoir continuer au remboursement de cette Dette, soit elle incite à payer "volontairement" de l'impôt, au travers de la consommation, dont l'alcool, par exemple. Somme toute, le Japon ne fait que suivre l'exemple de divers États Américains ayant Légalisé la consommation de cannabis... pour faire entrer de l'argent dans les caisses publiques de ces dits États.

La situation actuelle Japonaise (qui deviendra Internationale dans les décennies à venir) devrait d'ailleurs nous faire réfléchir...
Le pays a un très faible Taux d'immigration, et le Peuple Japonais est d'ailleurs contre d'assouplir sa politique en la matière. Or, quand l'on augmente l'immigration, ce sont également les parts d'impôts obligataires et volontaires qui augmentent... et de "faiseurs d'enfants" en plus. Tout est corrélé dans ce monde.

Non seulement les Autorités Japonaises ont incité à consommer plus d'alcool, mais ont également lancé "l'idée" de financer une partie des Etudes supérieures des jeunes Japonaises, à toutes celles qui accepteraient d'avoir un enfant en contrepartie... histoire de chercher à relever le taux de natalité et de fournir des travailleurs-contributeurs d'impôts dans deux décennies.
Les Autorités Japonaises ont également opéré assez insidieusement, des mesures destinées à freiner l'accès aux contraceptifs féminins et à l'avortement, dans le même objectif. (Mesdames, craignez que dans les années à venir, des voix du Panel Politique Français, n'aillent également dans ce sens...)
Elles aimeraient également assouplir les conditions de Droit à l'immigration... la Population Japonaise en est majoritairement opposée, craignant une perte d'Identité Nationale. Déjà, des voix Japonaises (avant la période COVID) se plaignaient de la vague Touristique Internationale. Le Tourisme au Japon est actuellement à la mode.

De ce que je trouve actuellement fascinant à propos du Japon, c'est que ce pays est actuellement devenu un Laboratoire vivant, de ce que sera notre monde dit Développé, dans les décennies à venir.

Une dernière chose @Tybs. Alors qu'aujourd'hui, 60% des bébés nés en France, sont officiellement nés hors mariage, ceci est absolument inconcevable au Japon. À peine 1% ses bébés Japonais naissent de mères célibataires. Ceci explique en partie, son bas taux de Natalité.
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Cela soulève surtout le problème d'avoir corréler fortement notre économie à celui des naissances quand tout nous incite à diminuer le nombre d'êtres humains sur Terre. Tant que la "machine" mondiale fonctionne comme un gouffre sans fin dans lequel on y met des humains, de l'énergie et des ressources planétaires, on ne risque pas de réussir à en sortir.

a écrit : J'espère que tu conduis une japonaise :) Quand j'habitais là-bas, bien sûr.
J'avais une CB400X (ici en 500) pour pouvoir faire le tour de la moitié sud du pays à deux dessus pendant 2 mois. J'étais bloqué en A2, ce qui correspond plus ou moins à la catégorie moins de 400cc au Japon, d'où ce choix (ce qui explique le grand nombre de machine de cette cylindrée chez les 4 constructeurs, idem pour les 250cc.
Honda a adapté le 400 en 500 pour le marché européen).

Maintenant j'habite en Italie, alors j'ai une Guzzi V85TT.
C'est important de rouler local ;p
Et les Japonais comme les Italiens sont fiers comme des poux de leurs motos, je me verrais pas faire autrement.

a écrit : Si ils n'avaient que ça comme problèmes !
- misogynie exacerbées
- relation avec les supérieurs toxiques dans pas mal d'entreprise (les managers ont le droit de choisir le moment ou les femmes font des enfants, le droit d'émettre un jugement sur le ou la petit.e ami.e, dress code hallucinant.
..)
- racisme très élevé (peut-être même plutôt de la xénophobie)
...etc...

Un pays qui fait rêver pour le visiter car une histoire de dingue mais où il ne fait pas bon vivre selon mes critères.

Par contre, taux de délinquance (vol...) très bas.
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On sent une très très grosse expérience vécue dans ce pays.

Qui doit se résumer à un reportage TV sur C8 "Japon le pays de l'angoisse" et deux trois magasines type là section culture de madame figaro.

a écrit : On sent une très très grosse expérience vécue dans ce pays.

Qui doit se résumer à un reportage TV sur C8 "Japon le pays de l'angoisse" et deux trois magasines type là section culture de madame figaro.
Excellent ! J'étais à deux doigts de faire un commentaire similaire. Vous m'avez devancé. Rien que l'utilisation de l'écriture inclusive montre le niveau d'endoctrinement. Je pense que si on expliquait à une femme afghane que chez nous le combat c'est de mettre des "e" à la fin des mots, elle trouverait ça d'un ridicule.

a écrit : En tant qu'étranger, tu occupes une place à part dans la société Japonaise.
On n'attend pas de toi de faire comme les Japonais. Et pour moi, c'était tant mieux. J'ai trouvé la place du Gaijin assez facile, tant que tu n'as pas l'objectif de t'intégrer pleinement. Soyons clair,
tu subis du racisme régulierement (restaurants qui te refusent l'entrée alors que tu parles largement assez Japonais, personnes qui se lèvent dans le métro quand tu t'asseois à côté, mec qui vient vérifier ce que ce Gaijin fait sur la moto qu'il est surement en train de voler alors que ça fait 3 heures que tu cherches à installer un PUTAIN DE PORTE PAQUET DE MERDE AVEC DES VIS SOUDEES C'EST PAS POSSIBLE AUTREMENT en plein cagnard etc.)
Mais j'ai demandé à des copains noirs et maghrébins ce qu'ils en pensaient, ce qui faisait sourire et entrainait une même réponse : "Franchement, c'est pas pire qu'en France". En fait, ce qui fait bizarre, quand tu es blanc et Français depuis 57000 générations, et que c'est ta première expatriation, c'est que tu n'as jamais vécu ça.
Ca entraine une remise en perspective des trucs qui font vraiment chier dans les actes de racisme ordinaire. Certains m'atteignaient, d'autres non, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.
Aussi, peut-être parce que c'était la première fois que j'y était confronté, ça faisait plâner cette ombre sur pleins de choses. Dur à dire quand un restaurant te dit qu'il est plein, alors que tu vois 5 tables vides, si c'est parce qu'il a des réservations ou si c'est parce que tu es étranger. Je crois que c'est ce que j'ai le plus détesté, cette paranoïa sur toutes les situations pas claires.

Mais paradoxalement, tu as le droit de faire des erreurs, on t'aide volontier, une immense part de la population est trop contente d'échanger avec toi, surtout s'ils voient que tu parles un peu Japonais.

Des amis, eux bilingues et installés depuis longtemps, souffrent qu'en a eux de ne pouvoir plus s'assimiler à la population et d'être toujours "l'étranger". J'ai une pote qui crise à chaque fois qu'on lui dit "Wah, vous parlez trop bien Japonais" dès qu'elle dit bonjour au restau alors qu'elle bosse en Japonais toute la journée. Elle en est venue à placer d'entrée de jeu une phrase des enfers pour bien montrer que c'était pas la peine de répondre en Anglais ou de s'extasier pour deux mots.

Ce n'est pas le pays le plus facile pour aller y vivre.
Ca remut, ça secoue, c'est parfois dur, mais ce que tu gagnes vaut mille fois ce que tu perds.
Une culture réellement différente, des façons de faire parfois aux antithèses de ce que tu connais, un art du beau présent partout (sauf dans l'architecture des immeubles, normes sysmiques oblige), un amour du savoir faire etc.
Et tu peux laisser ton casque et ton manteau sur ta moto sans l'attacher. Et ça, c'est le bonheur quand il fait une température de hammam l'été.
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une mise en perspective intéressante...
et sympas a lire

a écrit : Cela soulève surtout le problème d'avoir corréler fortement notre économie à celui des naissances quand tout nous incite à diminuer le nombre d'êtres humains sur Terre. Tant que la "machine" mondiale fonctionne comme un gouffre sans fin dans lequel on y met des humains, de l'énergie et des ressources planétaires, on ne risque pas de réussir à en sortir. Afficher tout Pas facile de changer nos habitudes hein, pour reprendre une partie du très concret com d'Epoxy, la population mondiale va baisser, c'est inévitable, c'est pas en nous donnant deux cent balles par mois que je vais courir faire un mioche et m'en occuper et l'élever pendant 20 ans pour lui donner une vie de merde. Malgré ce que l'on peut penser, je suis pas débile! (enfin, je crois^^)
Mais comment les gens que l'on paye grassement avec nos impôts, notre travail, pour prendre des décisions vont gérer ça pour éviter que ça nous pète à la gueule, planétairement parlant, il va falloir l'accepter, je pense aussi que c'est inévitable. Et...

Par contre, je n'ai pas la solution, c'est pour ça qu'on paye grassement des gouvernants avec nos impôts, pour trouver des solutions, c'est leur taf, quoi! S'ils ont rien trouvé de mieux que d'encourrager la consommation de drogue... d'alcool pardon, je... heuuu ... disons que ça aussi je peux le faire.

On va augmenter les taxes sur le pinard, et faire de la pub...
BAKWA???

P.S Le Japon n'est pas un laboratoire, c'est l'avenir.

a écrit : Si ils n'avaient que ça comme problèmes !
- misogynie exacerbées
- relation avec les supérieurs toxiques dans pas mal d'entreprise (les managers ont le droit de choisir le moment ou les femmes font des enfants, le droit d'émettre un jugement sur le ou la petit.e ami.e, dress code hallucinant.
..)
- racisme très élevé (peut-être même plutôt de la xénophobie)
...etc...

Un pays qui fait rêver pour le visiter car une histoire de dingue mais où il ne fait pas bon vivre selon mes critères.

Par contre, taux de délinquance (vol...) très bas.
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Pour la xénophobie tu n’a pas besoin d’aller au Japon pour y être confronté. Il suffit d’aller à l’étranger tu tomberas forcément sur quelqu’un d’averse aux étrangers.
J’ai vécu en Belgique flamande un temps, et je n’ai pas toujours été bien reçu en tant que Français. J’en fait pas pour autant un flan et ne dis pas que les Belges sont xénophobes.
Bien que le contact soit plus facile avec les Wallons :)

a écrit : Pour la xénophobie tu n’a pas besoin d’aller au Japon pour y être confronté. Il suffit d’aller à l’étranger tu tomberas forcément sur quelqu’un d’averse aux étrangers.
J’ai vécu en Belgique flamande un temps, et je n’ai pas toujours été bien reçu en tant que Français. J’en fait pas pour autant un flan et ne dis p
as que les Belges sont xénophobes.
Bien que le contact soit plus facile avec les Wallons :)
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J'ai encore mieux, je suis allé d'un coin de mon département jusqu'à l'autre coin y emménager; ben on m'a regardé de travers, au début. Je jure que c'est vrai!
Bon au bout de 2 ans, on me disais bonjour...

Ca me donne vraiment pas envie de voyager tout ça.

a écrit : Excellent ! J'étais à deux doigts de faire un commentaire similaire. Vous m'avez devancé. Rien que l'utilisation de l'écriture inclusive montre le niveau d'endoctrinement. Je pense que si on expliquait à une femme afghane que chez nous le combat c'est de mettre des "e" à la fin des mots, elle trouverait ça d'un ridicule. Afficher tout J'utilise très peu l'écriture inclusive mais il faut admettre que c'est parfois pratique.

Plus jeune on m'a appris à écrire ami(e) par exemple (à l'école)... et je ne suis plus si jeune.
Il s'agissait déjà d'écriture inclusive avant même qu'on en parle.

Mais dis moi, ça te fait si peur que ça que tu as besoin de relever ce genre de chose ?

Perso je fais comme j'ai toujours fait, je m'adapte à mon environnement, à l'endroit où j'habite, aux évolutions. Je ne reste pas dans le passé.

Je dois avouer qu’il y a des passages assez amusants.
« J’ai vécu au Japon le racisme que subissent mes copains … en France »
-> tellement curieux de connaître, les comportements des uns et des autres. Bizarrement, la première chose que je regarde chez quelqu’un ce n’est pas sa couleur de peau et son genre mais plutôt sa manière de parler. Être « con » n’est pas lié aux origines vraies et supposées ou au genre.

« L immigration apporte de l argent par les impôts »
-> c’est à quel moment qu’il faut pleurer. La France n’est pas le Canada ou les USA. On ne fait pas d’immigration choisie, limitée à un niveau d’étude, connaissance de la langue, ressources financières, viatique… et là on parle des 1,7 millions de visa accordés pour qui et pourquoi ? les ukrainiens avec enfants, les étudiants, le tourisme, les réfugiés, les régularisations… Ces gens là consomment mais ne paient pas d’impôts (pas de tva pour tout séjour inférieur à 6 mois). Les travailleurs mais avec quel statut ? Certains sont détachés mais paient leurs impôts dans leurs pays d’origine. Les migrants qui enrichissent par les impôts ça ne fonctionne qu’avec une immigration choisie ce qui n’est pas le cas en France.u

a écrit : On sent une très très grosse expérience vécue dans ce pays.

Qui doit se résumer à un reportage TV sur C8 "Japon le pays de l'angoisse" et deux trois magasines type là section culture de madame figaro.
Ouais ça doit être ça. Sûrement puisque tu le dis.
Encore un M. Je sais tout qui permet de juger sans rien savoir.
C'est vrai après tout, c'est vachement connu que la société japonaise est très ouverte et accueillante.

a écrit : Pour la xénophobie tu n’a pas besoin d’aller au Japon pour y être confronté. Il suffit d’aller à l’étranger tu tomberas forcément sur quelqu’un d’averse aux étrangers.
J’ai vécu en Belgique flamande un temps, et je n’ai pas toujours été bien reçu en tant que Français. J’en fait pas pour autant un flan et ne dis p
as que les Belges sont xénophobes.
Bien que le contact soit plus facile avec les Wallons :)
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La Belgique c'est assez différent et n'a rien a voir avec de la xénophobie.
L'aversion d'une grande partie des flamands pour la Wallonie (car moins riche...) fait qu'il y a un rejet de la langue française.
Mais en général ils se détendent quand ils comprennent que tu es français et pas wallon mais certains restent butés.

Bon, comme je n'ai jamais rien fait de ma vie à part regarder les JT à la tv d'après certains ... je suppose qu'il y en a un qui va faire une remarque ou deux.