Les jets privés ne sont pas en crise

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Malgré les polémiques sur leur empreinte carbone, le nombre de voyages en jets privés explose. En Europe, un vol sur 10 se fait en jet privé, et aux Etats-Unis, cette part atteint 1 sur 6, alors que les jets privés polluent environ 10 fois plus qu'un avion de ligne classique. Près de la moitié de ces trajets se fait à vide.


Tous les commentaires (96)

a écrit : youtu.be/r6yLdZMrjl8 J'ai bien regardé la vidéo et il ne légitime nullement la piscine. Il compare plutôt les consommations par rapport à d'autres usages et dit que les piscines ne sont pas les plus consommatrices, ce que je ne remets absolument pas en cause.
Je vois cependant 2 limites à cet argumentaire :
- il se base sur un nombre de piscines actuellement de 3.000.000 en France. Mais avec 200.000 à 300.000 piscine de + par an, les chiffres ne resteront pas valables longtemps.
- Encore une fois, on justifie par rapport à autre chose. Dans ce cas, faisons simple : les Etats-Unis ou la Chine polluent x fois de + que nous. Donc pourquoi tout ce foin? On attend qu'ils réduisent et on bougera quand ca sera nous les plus gros pollueurs. Problem solved !

a écrit : En France, la part d'émission des GES (gaz à effet de serre) imputable aux transports, est ~30% du total.
La répartition de ces 30% d'émissions sont les suivantes, (Chiffres en millions de tonnes équivalent CO2) sur un total de 113,6 MtCO2 en 2020.
Transport en voitures particulières: 60,7 M
t CO2.
Transport aérien national: 3,2 Mt CO2.
Le train fait encore mieux: 0,4 Mt CO2.
En se basant sur ces chiffres, le transport aérien national a donc un impact 19 fois moindre que celui en voitures particulières en France.
J'aurai aimé trouver des chiffres au sein de l'UE, pour comparer.

Si je me refère à un chiffre donné dans un commentaire publié par le très avisé @Tybs, il y a quelques mois en arrière, les transports aériens sont responsables de... 2% des émissions mondiales de CO2.

Chiffre qui m'a surpris, le traitement de nos déchets, génère 3,8 Mt CO2, c'est à dire, plus que le transport aérien.
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En ce moment, je ne suis pas avisé mais terriblement défaitiste sur le sujet :). Le moindre combat est dénigré ou qualifié d'extrémisme, la moindre idée pour le climat est qualifié de liberticide, la moindre avancée "concrète" par nos gouvernants est soit inutile soit dérisoire soit parfois contre-productive, les principales problématiques mises en avant sont très loin d'être les plus importantes mais ce sont celles qui peuvent créer du business, bref la bascule dans le défaitisme climatique est simple, rapide et difficile à combattre.

Je m'en vais relire "El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha" pour trouver des idées pour en sortir.

Et sinon mon avis avisé sur le sujet de l'anecdote : il faut interdire au plus vite les jets privés et fortement limiter les vols commerciaux.

a écrit : Juste pour ma compréhension (je n’y connais rien): un jet pollue 10x + qu’un avion de ligne mais sur quelle base ? Total de vols/km annuel ?
Car ca me parait plus petit qu’un avion de ligne un jet donc j’imagine que ça consomme moins au km qu’un avion de ligne.

Bref si quelqu’un peut éclaircir, merci :)
Tonne CO2 par kg transporté par km

a écrit : En ce moment, je ne suis pas avisé mais terriblement défaitiste sur le sujet :). Le moindre combat est dénigré ou qualifié d'extrémisme, la moindre idée pour le climat est qualifié de liberticide, la moindre avancée "concrète" par nos gouvernants est soit inutile soit dérisoire soit parfois contre-productive, les principales problématiques mises en avant sont très loin d'être les plus importantes mais ce sont celles qui peuvent créer du business, bref la bascule dans le défaitisme climatique est simple, rapide et difficile à combattre.

Je m'en vais relire "El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha" pour trouver des idées pour en sortir.

Et sinon mon avis avisé sur le sujet de l'anecdote : il faut interdire au plus vite les jets privés et fortement limiter les vols commerciaux.
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Pour avancer, il faudrait que les gens se parlent. Je ne sais pas vous, mais dans mon boulot, le dialogue est devenu réduit à peu de chagrin, les discours sont dogmatiques quel que soit le sujet. On a totalement perdu le sens de la négociation et du consensus. Je reconnais que les discussions ne font souvent pas avancer assez/très vite les choses, mais j'ai peur que le dogmatisme fasse complètement stagner
la situation...

a écrit : Oui mais les agriculteurs ils produisent à bouffer... et la bouffe, c'est vachement important, dans la vie.

Après, faire pousser du maïs dans le désert, j'admet qu'il y a un problème...

Ca sert à quoi, une piscine? A s'amuser. Mais on ne peut pas s'amuser la panse vide
! C'est pour ça qu'il y a des restaurants dans les parcs aquatiques! (héhéhé, par ici la monnaie) Afficher tout
Il est devenu à la mode de critiquer ce qui est grand, gros, en France, car on imagine qu'une grande unité (un avion, une bassine d'irrigation, etc...) sont un gaspillage, face à 100 ou 100 unités individuelles. La critique sera encore plus aisée, quand, par envie et jalousie, elle vise "celui d'à côté", perçu comme un riche et méchant capitaliste...

En réalité, une eau d'irrigation (par exemple pour un champ de maïs...) n'a pas la nécessité d'être à qualité potable, peut être issue d'un excès d'eaux pluviales et même être issue des "eaux grises"" dépurées sortant de nos stations d'épuration.
Sur ce dernier point, vu que je connais un peu l'Espagne: 20% de l'eau utilisée dans les cultures irriguées, sont de l'eau propre sortant des stations d'épuration. En Israël, cette part grimpe à 60%.
Si d'aventure Israël n'avait pas recours à l'irrigation pour sa production d'alimentation, elle en serait grandement déficitaire.

Alors, entre remplir des centaines de milliers ou des millions de piscines particulières, et sécuriser une production alimentaire, je pense qu'il y a des choix à prioriser.
Mon litre de lait journalier consommé, dépend bien plus de la production de maïs d'ensilage servi aux vaches, que de l'eau d'une piscine gonflable.

a écrit : Pour avancer, il faudrait que les gens se parlent. Je ne sais pas vous, mais dans mon boulot, le dialogue est devenu réduit à peu de chagrin, les discours sont dogmatiques quel que soit le sujet. On a totalement perdu le sens de la négociation et du consensus. Je reconnais que les discussions ne font souvent pas avancer assez/très vite les choses, mais j'ai peur que le dogmatisme fasse complètement stagner
la situation...
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Je suis d'accord pour dire que le dialogue est important et plus efficace que le dogmatisme mais cela fait plusieurs dizaines d'années que ceux qui tirent la sonnette d'alarme essayent le dialogue, la diplomatie voire le consensus sans réponse, ni résultat.

Que veux tu faire quand d'un côté tu as des preuves alarmantes et urgentes (qui peuvent réellement mener à la sidération quand on regarde les chiffres) et de l'autre des gens qui te demandent de faire "une pause climatique" dans les mesures entreprises si faibles soient-elles ?

L'Humain est un gros toxicomane du confort, de l'énergie, des ressources et il est bien difficile de l'emmener en cure voire impossible de le soigner.

On fera comme le carrefour dangereux du centre-ville. On attendra le carambolage meurtrier pour y mettre un feu rouge.

a écrit : En France, la part d'émission des GES (gaz à effet de serre) imputable aux transports, est ~30% du total.
La répartition de ces 30% d'émissions sont les suivantes, (Chiffres en millions de tonnes équivalent CO2) sur un total de 113,6 MtCO2 en 2020.
Transport en voitures particulières: 60,7 M
t CO2.
Transport aérien national: 3,2 Mt CO2.
Le train fait encore mieux: 0,4 Mt CO2.
En se basant sur ces chiffres, le transport aérien national a donc un impact 19 fois moindre que celui en voitures particulières en France.
J'aurai aimé trouver des chiffres au sein de l'UE, pour comparer.

Si je me refère à un chiffre donné dans un commentaire publié par le très avisé @Tybs, il y a quelques mois en arrière, les transports aériens sont responsables de... 2% des émissions mondiales de CO2.

Chiffre qui m'a surpris, le traitement de nos déchets, génère 3,8 Mt CO2, c'est à dire, plus que le transport aérien.
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Je suis désolé de te demander pardon, mais on parle de transport aérien international, planétaire même. c'est là que ca coince. Mais ca marche aussi pour le national, prix du carbu international.
Pourquoi ce carbu est pas taxé? (parce qu'il faut que l'international se pose sur nos aéroports et pas sur ceux du voisin s'ils veulent pas mettre la clé sous la porte, les aéroports, c'est plus facile de taxer le carbu sur les bagnoles, j'ai longtemps cherché comment aller à New York avec ma ZX mais j'ai pas trouvé de station service détaxée sur la route... pourtant, Kitt flotte! ;)

a écrit : Je suis désolé de te demander pardon, mais on parle de transport aérien international, planétaire même. c'est là que ca coince. Mais ca marche aussi pour le national, prix du carbu international.
Pourquoi ce carbu est pas taxé? (parce qu'il faut que l'international se pose sur nos aéroports et pa
s sur ceux du voisin s'ils veulent pas mettre la clé sous la porte, les aéroports, c'est plus facile de taxer le carbu sur les bagnoles, j'ai longtemps cherché comment aller à New York avec ma ZX mais j'ai pas trouvé de station service détaxée sur la route... pourtant, Kitt flotte! ;) Afficher tout
Tu fous un gros ballon au dessus de ta ZX et tu peux aller jusqu'à New York. Si tu descends suffisamment tu peux choper les Alizées entre l'équateur et le Mexique puis tu remontes pour choper le vent d'Ouest jusqu'à New York.
Seul bémol, il faudrait que tu partes avant l'arrivée d'El Niño sinon on n'est pas sûr de te retrouver tout court.

a écrit : Je suis d'accord pour dire que le dialogue est important et plus efficace que le dogmatisme mais cela fait plusieurs dizaines d'années que ceux qui tirent la sonnette d'alarme essayent le dialogue, la diplomatie voire le consensus sans réponse, ni résultat.

Que veux tu faire quand d'u
n côté tu as des preuves alarmantes et urgentes (qui peuvent réellement mener à la sidération quand on regarde les chiffres) et de l'autre des gens qui te demandent de faire "une pause climatique" dans les mesures entreprises si faibles soient-elles ?

L'Humain est un gros toxicomane du confort, de l'énergie, des ressources et il est bien difficile de l'emmener en cure voire impossible de le soigner.

On fera comme le carrefour dangereux du centre-ville. On attendra le carambolage meurtrier pour y mettre un feu rouge.
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Avant j'essayais d’imaginer comment tout cela va évoluer... Maintenant j'évite car c'est rarement joyeux

a écrit : En ce moment, je ne suis pas avisé mais terriblement défaitiste sur le sujet :). Le moindre combat est dénigré ou qualifié d'extrémisme, la moindre idée pour le climat est qualifié de liberticide, la moindre avancée "concrète" par nos gouvernants est soit inutile soit dérisoire soit parfois contre-productive, les principales problématiques mises en avant sont très loin d'être les plus importantes mais ce sont celles qui peuvent créer du business, bref la bascule dans le défaitisme climatique est simple, rapide et difficile à combattre.

Je m'en vais relire "El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha" pour trouver des idées pour en sortir.

Et sinon mon avis avisé sur le sujet de l'anecdote : il faut interdire au plus vite les jets privés et fortement limiter les vols commerciaux.
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Combattre les moulins à vent....et à paroles.
Belle métaphore de ta part.

J'étais un peu étonné de ne pas avoir encore lu un de tes commentaires, où tu aurais trucidé l'avion, public ou privé, tant ton avis est tranché sur le sujet.
Voilà, c'est fait, dans ton dernier paragraphe.

a écrit : Merci de tomber pile dans ce que je souhaite souligner, à savoir qu'on adore critiquer les autres, c'est tellement plus facile que de se remettre en question...

Le but de mon propos n'était pas de critiquer les piscines ni leurs propriétaires. L'objectif était plutôt que, lorsqu'il
s'agit de notre confort, les justifications nous semblent curieusement plus légitimes. Et j'avoue que rien que sur ces com', je suis comblé : ma piscine consomme moins que, ça m'évite de partir en vacances, si les riches le font pourquoi pas moi... poussons le concept jusqu'au bout : qui vous dit que les riches n'utilisent pas des jets pour partir en vacances car ils ont besoin de se détendre... Si on leur interdit, ça se trouve, ils vont commencer à bouffer des chats et bruler des forets pour le plaisir. Ah bon, alors OK pour les jets, on s'en sort bien :)

Et pour être parfaitement clair, mon but n'est pas de montrer qui que ce soit du doigt. Je suis très loin d’être un modèle... mais comme 99% des gens. Avant de juger les autres, jugeons nous nous-même. Perso, ça me fait un peu peur de voir comment la société évolue : on juge, on dénonce, on vilipende... c'est quoi la prochaine étape, on ressort les piques et on exécute en place publique ?
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Je me permets d'insister : depuis quelques semaines (peut-être fin mars, en tout cas au mois d'avril) il y a une cabale permanente, sur le web, en augmentation constante, contre les piscines qui deviennent le mal absolu - pire que le Diesel(?) Il y a même un ou deux préfets, emportés par leurs convictions écologiques (non, là je plaisante, c'est juste de la démagogie de leur part) qui ont interdit la vente(?) des piscines hors-sol dans leur département, mais ni le remplissage ni l'utilisation... tu peux acheter dans le département voisin... c'est clairement dirigé contre les plus modestes, quand t'as les moyens, tu fais creuser une "vraie"

a écrit : Combattre les moulins à vent....et à paroles.
Belle métaphore de ta part.

J'étais un peu étonné de ne pas avoir encore lu un de tes commentaires, où tu aurais trucidé l'avion, public ou privé, tant ton avis est tranché sur le sujet.
Voilà, c'est fait, dans ton dernier paragraphe.
Et oui j'ai fortement conscience que c'est liberticide, que cela va supprimer de l'emploi, supprimer des opportunités de voyage ou de business, etc. Et de toute façon j'ai aussi conscience que cette interdiction n'arrivera jamais. Elle se fera par elle même quand le kérosène sera trop cher ou manquant.

Mais tous ces arguments n'ont finalement aucun fondement devant l'ampleur du problème. Bref continuons d'essayer d'éteindre l'incendie de forêt avec un verre d'eau (ou une piscine si on veut, c'est pas bien plus efficace).

a écrit : Il est devenu à la mode de critiquer ce qui est grand, gros, en France, car on imagine qu'une grande unité (un avion, une bassine d'irrigation, etc...) sont un gaspillage, face à 100 ou 100 unités individuelles. La critique sera encore plus aisée, quand, par envie et jalousie, elle vise "celui d'à côté", perçu comme un riche et méchant capitaliste...

En réalité, une eau d'irrigation (par exemple pour un champ de maïs...) n'a pas la nécessité d'être à qualité potable, peut être issue d'un excès d'eaux pluviales et même être issue des "eaux grises"" dépurées sortant de nos stations d'épuration.
Sur ce dernier point, vu que je connais un peu l'Espagne: 20% de l'eau utilisée dans les cultures irriguées, sont de l'eau propre sortant des stations d'épuration. En Israël, cette part grimpe à 60%.
Si d'aventure Israël n'avait pas recours à l'irrigation pour sa production d'alimentation, elle en serait grandement déficitaire.

Alors, entre remplir des centaines de milliers ou des millions de piscines particulières, et sécuriser une production alimentaire, je pense qu'il y a des choix à prioriser.
Mon litre de lait journalier consommé, dépend bien plus de la production de maïs d'ensilage servi aux vaches, que de l'eau d'une piscine gonflable.
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De l'usage de l'eau? pour obtenir un kg de maïs, il faut plus de 20L d'eau "ajoutés" à la pluie
rendement : <100q/ha (en fait, en France, c'est env 98) = 1kg/m²
arrosage : 1000 à 3000 m3 par hectare = 10 à 30L/m²
le maïs, originaire de régions semi-arides d'Amérique a été tellement modifié qu'il est devenu une véritable éponge, en tout état de cause, ce n'est pas une céréale adaptée à nos régions. Celui qu'on produit en France n'est pas de qualité suffisante pour être offert à la consommation humaine, il est ensilé pour le fourrage d'hiver, auquel il faut rajouter des sels minéraux absents par nature
il existe des céréales plus modestes dans leurs besoins quotidiens

a écrit : Je me permets d'insister : depuis quelques semaines (peut-être fin mars, en tout cas au mois d'avril) il y a une cabale permanente, sur le web, en augmentation constante, contre les piscines qui deviennent le mal absolu - pire que le Diesel(?) Il y a même un ou deux préfets, emportés par leurs convictions écologiques (non, là je plaisante, c'est juste de la démagogie de leur part) qui ont interdit la vente(?) des piscines hors-sol dans leur département, mais ni le remplissage ni l'utilisation... tu peux acheter dans le département voisin... c'est clairement dirigé contre les plus modestes, quand t'as les moyens, tu fais creuser une "vraie" Afficher tout On a souvent besoin de la bagnole, pour aller bosser par exemple, mais d'une piscine...

Tu sais quoi? Pour me rafraichir cet été je pense mouiller mon T shirt et un ventilateur... un litre par jour. Moins que pour pisser. Et je déconne pas. Mais je songe sérieusement à me faire construire une piscine olympique privée et la remplir en captant la source avant qu'elle atteigne le village. ;)

P?S tu pense pas que si y'a une Caballe, c'est parce que la piscine privée, c'est pas pour tout le monde alors qu'on nous emmerde pour prendre des douches plutôt que des bains pendant que certains pompent 100 mètres cubes dans la nappe phréatique pour remplir leur baignoire?

Y'a pas un truc qui cloche, la?

a écrit : Je suis désolé de te demander pardon, mais on parle de transport aérien international, planétaire même. c'est là que ca coince. Mais ca marche aussi pour le national, prix du carbu international.
Pourquoi ce carbu est pas taxé? (parce qu'il faut que l'international se pose sur nos aéroports et pa
s sur ceux du voisin s'ils veulent pas mettre la clé sous la porte, les aéroports, c'est plus facile de taxer le carbu sur les bagnoles, j'ai longtemps cherché comment aller à New York avec ma ZX mais j'ai pas trouvé de station service détaxée sur la route... pourtant, Kitt flotte! ;) Afficher tout
Le poids du transport aérien international/mondial dans les émissions de GES, est de 2,7%, très proche de ce que @Tybs avait écrit, quelques mois en arrière.

Taxé, pas Taxé, un litre de kérosène émet une égale quantité de CO2. Donc aucune importance sur ce chapitre.

Le taxer plus ? Ceci mettra le prix du billet un peu plus cher...et favorisera très légèrement l'inflation, même si le prix d'un billet d'avion n'est pas le plus gros secteur de dépense d'un ménage.
De toute manière, les compagnies Low Cost ne font pas de bénéfice sur le prix d'achat d'un billet d'avion...mais sur les subventions obtenues des villes, régions ou pays de destination. Eh oui: "amènes-moi des touristes qui vont se loger dans mes hôtels, manger dans mes restaurants, se saouler dans mes bars, danser dans mes discothèques, faire du shopping dans mes magasins... et c'est de l'argent qui rentre dans mon économie, de laquelle je vais prélever des taxes, des impôts...qui me serviront à payer la subvention à cette compagnie aérienne Low Cost.

Rappelles-nous combien pèse le Tourisme étranger dans l'économie nationale Française... les 84 millions de touristes, dont des Chinois en pagaille, ils n'ont pas envie de venir voir La Joconde au Louvre ni la tour Eiffel...en vélo depuis Pékin.
-------------+------------
Un autre point que @Philippe aurait pu rajouter dans l'anecdote... l'explosion du E-commerce, qui devient tellement important dans le trafic aérien, que l'impact en émission de CO2, n'est plus négligeable. C'est déjà 15% et est appelé à croître...

Ah, sujet sensible que les jets privés.
J’ai travaillé comme pilote sur un jet privé l’an dernier, effectivement, de tres (trop) nombreux vols sont effectués à vide sans passagers. A cramer du pétrole. Je m’explique avec un exemple. Effectivement, peu de gens possèdent un jet à leur nom, la plupart sont exploités par des sociétés. Imaginons que je sois suffisamment riche pour me permettre de partir en voyage avec un jet. Je contacte un intermédiaire qui va organiser mon voyage (disons que je veux faire un bordeaux/Ibiza). L’intermédiaire va chercher toutes les compagnies qui ont des avions disponibles le jour où je vais faire mon trajet, et va me proposer les différents tarifs en fonction de ce que je veux (des jets privés il y en a de toutes les tailles pour tous les goûts). Pour faire mon vol pour 2 personnes, pas besoin d’un gros jet. Mais tout est à la carte: est ce que je veux une hôtesse ou pas, du champagne ou pas, des toilettes confortables ou pas (certains petits jets, comme celui que je pilotais, ont juste des toilettes d’urgence sous un siège), des plateaux repas plus ou moins luxueux ou pas.
En fonction du tarif je vais me décider pour ce que je veux.
Et en fonction du prix, peut être que l’avion que j’ai choisi est basé au Bourget, à côté paris (plus gros aéroport de jets privés d’Europe). Cet avion va décoller avec son équipage, faire le Bourget/Bordeaux à vide, puis m’emmener à Ibiza. Et peut être que son prochain client sera a dubrovnik, donc l’avion fera Ibiza a dubrovnik à vide (sachant que cette étape de vol à vide est inclue dans le prix du billet pour le client)
Donc niveau conso, c’est pas top….

D’un autre côté, une bonne partie de l’activité des vols que j’effectuais était pour quelque chose de vital et de très important auquel on ne pense pas souvent concernant les jets privés. Ce sont les évacuations sanitaires. Disons que vous êtes à Bucarest pour vacances ou affaires et que vous avez un grave accident de taxi. Vous avez des blessures sérieuses. Et la, soit vous allez découvrir la qualité des hôpitaux roumains pour soigner quelque chose de lourd, pour plusieurs mois loin de chez vous, soit votre mutuelle va vous affréter un avion avec équipe médicale pour vous rapatrier dans un Hopital français spécialisé, près de chez vous.

J’ai fait de nombreux vols avec des passagers aux pathologies lourdes (nouveau né, né au Kosovo avec de lourds problèmes cardiaques que j’ai transporter a gênés en Italie pour être sauvé, jeune garçon que j’ai transporté avec une jambe en très mauvais état suite à un accident de moto dans le sud de l’Espagne que j’ai emmené à Barcelone…)
Une petite société française de jets fait voler ses avions toutes les nuits au dessus de vos têtes pour transporter d’urgence les organes en vue de greffes (et là, la rapidité est cruciale).
Ensuite autre problème, c’est la manière dont ces jets sont exploités. Prenons l’exemple du jet de Bernard Arnault (dont a pu suivre les différents vols sur les applications radar). Il en a reçu de très nombreuses critiques. Donc il a vendu tson jet à une société qui l’exploite plutôt que l’avoir en son nom propre, et l’utiliser quand il en a besoin, mais sans qu’on puisse le suivre à la trace. De très nombreuses compagnies sont immatriculées a l’étranger (malte… qui par exemple a près de 80 compagnies aériennes de jets enregistrées à sa chambre de commerce), avec des règlements plus laxiste, pas sur l’entretien des avions bien sûr, mais plutôt sur les contrats des personnels qu’elle emploie (par exemple, ma société qui décollais (et decolle) de France (lyon), à ses avions enregistrés à malte, et ses employés pilotes n’ont pas le choix que de passer par des sociétés intermédiaires pour leur contrat de travail (à Chypre, Andorre…) avec peu ou pas de protections sociales.
Bref un joli sac de noeuds

Désolé mon commentaire est en plusieurs fois mais ça passait pas en seul un message

a écrit : De l'usage de l'eau? pour obtenir un kg de maïs, il faut plus de 20L d'eau "ajoutés" à la pluie
rendement : <100q/ha (en fait, en France, c'est env 98) = 1kg/m²
arrosage : 1000 à 3000 m3 par hectare = 10 à 30L/m²
le maïs, originaire de régions semi-arides d'Améri
que a été tellement modifié qu'il est devenu une véritable éponge, en tout état de cause, ce n'est pas une céréale adaptée à nos régions. Celui qu'on produit en France n'est pas de qualité suffisante pour être offert à la consommation humaine, il est ensilé pour le fourrage d'hiver, auquel il faut rajouter des sels minéraux absents par nature
il existe des céréales plus modestes dans leurs besoins quotidiens
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Personnellement j'avais cru comprendre que le problème du maïs ce n'est pas sa consommation d'eau qui est apparemment plus faible que le blé mais sa période de consommation. En effet, on l'arrose en période estivale quand on manque d'eau.

www.semencemag.fr/malgre-la-secheresse-pourra-t-on-continuer-a-cultiver-du-mais-dans-le-sud.html