L’hydrogène blanc ou hydrogène natif est une source d’hydrogène naturellement présente dans la nature, par opposition à l'hydrogène produit artificiellement. On en a découvert au Mali notamment et des campagnes de prospection sont de plus en plus nombreuses sur les différents continents, y compris dans les Pyrénées Atlantique, pour alimenter des moteurs non polluants.
Commentaires préférés (3)
Il me semble qu'il a été détecté un gisement assez important de ce gaz en Moselle :)
www.lesechos.fr/pme-regions/grand-est/des-indices-dhydrogene-blanc-decouverts-dans-le-sous-sol-lorrain-1954854
La source indique ceci:
« Les chercheurs Geoffrey Ellis et Sarah Gelman, de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), ont utilisé un modèle de l'industrie pétrolière pour estimer les réserves récupérables d'hydrogène natif : ils obtiennent un ordre de grandeur de mille milliards de tonnes, suffisant pour satisfaire la demande mondiale pendant des millénaires ».
(Question innocente) Pourquoi on chercher à en produire du coup ?
Et comme le pétrole, ce qui va jouer c'est la qualité. Certains gisements sont purs à 90% et d'autres beaucoup moins. C'est très difficile de le savoir avant de mettre en place les installations.
Et enfin, ces installations vont nous couter très cher que ce soit en matériaux, en ressource ou en cerveaux. En effet, il faut réussir à extraire un gaz généralement situé dans les fonds marins, de le confiner puis de le transporter (avec le moins de fuites possibles jusqu'au continent sachant que l'hydrogène est un GES). Il est possible que l'extraction soit trop chère voire même plus polluante (à cause des infrastructures mises en place) que l'exploitation d'autres ressources plus faciles d'accès.
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Il me semble qu'il a été détecté un gisement assez important de ce gaz en Moselle :)
www.lesechos.fr/pme-regions/grand-est/des-indices-dhydrogene-blanc-decouverts-dans-le-sous-sol-lorrain-1954854
La source indique ceci:
« Les chercheurs Geoffrey Ellis et Sarah Gelman, de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), ont utilisé un modèle de l'industrie pétrolière pour estimer les réserves récupérables d'hydrogène natif : ils obtiennent un ordre de grandeur de mille milliards de tonnes, suffisant pour satisfaire la demande mondiale pendant des millénaires ».
(Question innocente) Pourquoi on chercher à en produire du coup ?
Et comme le pétrole, ce qui va jouer c'est la qualité. Certains gisements sont purs à 90% et d'autres beaucoup moins. C'est très difficile de le savoir avant de mettre en place les installations.
Et enfin, ces installations vont nous couter très cher que ce soit en matériaux, en ressource ou en cerveaux. En effet, il faut réussir à extraire un gaz généralement situé dans les fonds marins, de le confiner puis de le transporter (avec le moins de fuites possibles jusqu'au continent sachant que l'hydrogène est un GES). Il est possible que l'extraction soit trop chère voire même plus polluante (à cause des infrastructures mises en place) que l'exploitation d'autres ressources plus faciles d'accès.
Une des premières idées qui me venaient aussi est que comme toute extraction ca pourrait aussi fortement endommager la nature aux alentours proche du lieu d’extraction.
Les principaux gisements d'hydrogène ont pour le moment été trouvé car on a foré pour chercher de l'eau et tout a explosé à cause d'une cigarette... J'exagère évidemment mais trouver les gisements exploitables est pour le moment difficile et en estimer les quantités encore plus.
Des pistes toutefois sont explorées notamment avec ce qu'on appelle les ronds de sorcière. En effet, quand l'hydrogène s'échappe de la croute terrestre, la vie meurt autour de la fuite laissant des "trous" circulaires dans les zones boisées. C'est comme cela qu'on détecte les fuites d'hydrogène en Russie et potentiellement les gisements situés en dessous.
Et enfin et c'est le plus judicieux à mon avis, on peut utiliser l'imagerie satellite. Le projet de recherche sen4H2 (Sentinel Data for the Detection of Naturally Occurring Hydrogen Emanations) a cartographié pendant une année, les émanations d'hydrogène partout sur Terre. Cela ne présage rien des quantités mais cela donne des pistes de recherche pour d'éventuels forages.
Ça m'embête de lire ici "moteur non polluant"... Moins polluant peut-être, mais l'extraction, le traitement et le stockage de l'hydrogène ne sont pas sans conséquences. Par la fabrication du moteur est elle même forcément source de pollutions. Alors oui, à l'usage ces véhicules n'émettent pas la pollution des véhicules thermiques, mais comme les moteurs électriques le problème ne se résume pas à l'usage mais à tout ce qui est nécessaire a cet usage. En l'occurrence les infrastructures nécessaires à celui de l'hydrogène ne sont pas plus neutres que les autres...
Ce qui serait faux serait de dire « industrie non polluante » en parlant de l’industrie de l’hydrogène pour l’automobile.
C'est pour ça que, au lieu de" véhicule plus propre" je préfère le terme "véhicule moins sale". Il faut prendre en compte toute la ligne de fonctionnement, de l'extraction des matières premières, fabrication, utilisation, recyclage jusqu'aux déchets ultimes (il y en a toujours ... à moins qu'on sache faire des voitures biodégradables à 100%. C'est pas gagné et même là y'aura quand même de la pollution, quelle qu'elle soit)
Mode cynique ON:
Si je dis que les hydrocarbures sont un déchet ultime de la nature, et que seuls nous; les humains, savons les utiliser pour en faire autre chose, certes mal, mais néanmoins vrai, je vais me prendre un coup de pelle dans la figure où je sors quelquechose de pas trop idiot?
A vous de juger. ;) (c'est philosophique, hein, je précise)
Mode cynique OFF.
La filière hydrogène est un non-sens. La chaîne "Le Réveilleur" en parle très bien dans une vidéo récente avec force d'argument et d'études.
Ça me paraît un bon moyen de stocker de l'énergie électrique verte
Stocker l'hydrogène est très difficile, c'est l'atome le plus petit, le plus léger de l'univers, il peut passer à travers n'importe quelle microfuite, le transporter est très difficile, et le stocker à long terme quasi impossible, il faudrait le consommer sitôt produit sinon il faut le liquéfier à -252,87°C pour le garder liquide et on s'approche grandement du zéro absolu ce qui couterait horriblement cher en infrastructures.
C'est probablement une énergie d'avenir, mais on a pas encore les infrastructures pour l'exploiter à grande échelle, mais on y travaille...
Mais après tout, avant, pour les premiers véhicules à pétrole, on achetait le carburant, l'essence de pétrole, en pharmacie... ^^ (j'déconne pas)
Dire que des moteurs sont non polluants est un non sens, quid de la fabrication et du recyclage des moteurs, mais aussi de la fabrication ou de l’extraction, et également du raffinage, du transport et de la distribution de son carburant. De plus, si ce moteur est non polluant dans son rejet lors de son utilisation, qu’en est-il du véhicule (par exemple) dans lequel il va être installé? Car les rejets polluant des voiture électriques et des voitures à hydrogène existent, ils s’appellent poussières de freins, poussières de pneus, …., et ils sont extrêmement polluants.
On fait du mieux qu'on peux... et c'est vrai. sera ce t'il suffisant? Je ne le sais... l'avenir nous le dira, on est vraiment à la croisée des chemins mais j'ai bon espoir que ca se termine pas en Soleil vert. (désolé, je radote, mais il m'a traumatisé ce film)
"sera ce t'il suffisant ?" : certainement pas
"Je ne le sais... l'avenir nous le dira" : l'avenir on le connait déjà = c'est +1,5°C de manière certaine et + 4°C dans 25 ans de manière quasi certaine donc sécheresse, épidémie, famine, guerre, bref les cavaliers de l'apocalypse.
"on est vraiment à la croisée des chemins" : non non, on est sur le mauvais chemin depuis longtemps et personne ne veut en sortir réellement ^^
Si, on fait du mieux qu'on peux. On fait beaucoup de conneries, peut être, mais si on polluait autant qu'au début du 20eme siècle avec notre consommation actuelle, on serait déjà tous crevés. Je dirais qu'on en fait pas assez, certes, mais de dire qu'on fout rien et que tout le monde s'en fout, c'est faux.
"L'avenir nous le dira", dans le sens: la civilisation technologique et l'énergie qui nous protège existera t'elle encore dans 200 ans? L'avenir nous le dira (une civilisation de type 1 est en construction, je veux le croire, je suis probablement fou)
Tu est pessimiste, moi aussi, mais si tu est certain que tout est foutu, je n'y peux rien. Perso j'ai encore de l'espoir pour nous et cette misérable planète (ref à trouver). ;)