Les bornes anti moustiques que l'on peut trouver dans certaines villes françaises simulent la respiration humaine en expirant du CO2 et en reproduisant une odeur corporelle humaine, attirant ainsi les moustiques à l'intérieur de la borne.
Les zones dotées de ces bornes ont vu une réduction de 88% des piqûres de moustiques.
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Quant à la dengue, ok il y a un risque, mais ce n'est pas systématique dans nos contrées...un peu comme les tiques...on ne chope pas systématiquement la maladie de Lyme quand on en a une.
Tellement injuste...
Je voulais essayer de savoir si, en fonction des espèces autochtones de moustiques qui piquent les humains dans le monde, il y avait une différence de préférence pour le sujet "vampirisé", en fonction de son groupe sanguin.
L'étude que je citais précédemment, date de 2004, et à été uniquement effectuée à partir du moustique tigre.
Cependant, quid des autres espèces ?
Est-ce que, par exemple, aedes aegypti, lui originaire d'Afrique, aurait une préférence pour un autre groupe sanguin...
www.geo.fr/environnement/pourquoi-les-moustiques-sont-ils-importants-205409#:~:text=Pourtant%2C%20les%20moustiques%20sont%20un,%C3%A0%20de%20tr%C3%A8s%20nombreuses%20esp%C3%A8ces.&text=Les%20batraciens%2C%20les%20oiseaux%2C%20les,les%20insectes%20ou%20leurs%20larves.
Tout a fait d'accord. Voici un lien montrant l'importance du moustique dans la chaîne alimentaire, mais pas que. Zzzzzzz!Je suis septique sur l'efficacité à moyen et long terme de cette solution. Une diminution des populations de moustiques entraîne une diminution de celle de leurs prédateurs et de ceux de leur larves. Le jour où l'appareil cesse de fonctionner le rebond dans la population des moustiques sera plus rapide et plus important que celui des prédateurs, ce qui augmentera la nuisance.
Mon septicisme s'appuie sur les équations de prédation de Lotka-Volterra
fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89quations_de_pr%C3%A9dation_de_Lotka-Volterra
Ceux à poils plus longs...pourront néanmoins être piqués au niveau des oreilles, du museau ou encore des mamelles.
Ceci est tout aussi valable pour les oiseaux, qui ne sont pas plus protégés des piqûres de moustiques.
Je crois que donc, le fait que l'humain ait perdu sa fourrure, n'influe pas quant au fait d'être piqué...
J'habite en Franche-Comté, et pour l'instant je n'ai encore jamais croisé de moustique tigre. Certains commentaires à propos de ce dernier me rassurent pas du tout, je n'ai pas hâte qu'il arrive jusque chez nous..
Bon après nous avons les tiques, et ici plus de 40% d'entre elles sont porteuses de la maladie de Lyme, alors gardez le tigre ;)
Apparemment les résultats sont plutôt concluants mais restons prudents
On peut même dire que, nous, les humains, sommes qui avons favorisé les espèces de moustiques qui nous piquent.
Depuis que l'homme a commencé à se sédentariser et à inventé l'agriculture, il a facilité les conditions de survie et de reproduction de certaines espèces sauvages de moustiques.
Ceci a été encore plus efficace, dans les zones de la planète où il y a une véritable saison des pluies, suivie d'une saison sèche et chaude.... car les humains ont appris à garder l'eau en milieu plutôt aride.
Si de plus elle est stagnante...
Donc, au cours des derniers millénaires, nous lui avons non seulement mis "la boisson", mais également "le couvert", car notre sédentarisation en villages, bourgades, puis villes densément peuplées, lui ont donné le festin qui lui manquait.
Bref, en 10 000 ans, nous avons "domestiqué" des lignées de moustiques sauvages, dont certaines se sont même spécialisées dans l'humain, comme proie privilégiée.
Résultat des courses: les espèces de moustiques qui piquent, sont plus denses en nombre, dans les villes, qu'à la campagne... et que ceci va poser encore plus de problèmes en Afrique Subsaharienne, où s'opère actuellement un véritable exode rural.
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Que vous soyez blanc de peau comme un Norvégien, basané, cuivré comme un Péruvien de l'Altiplano ou aussi noir qu'un Sénégalais... peu lui importe au moustique. La couleur de votre peau, n'a aucune influence. C'est d'abord et avant tout le CO2 de votre respiration qui le guide vers vous.
Il y a certes des légères différences d'attirance due à la couleur, selon les espèces qui nous piquent, mais elles sont dans un spectre de 550 à 660 nanomètres. Les moustiques aiment majoritairement l'orange, le rouge, le noir ou encore le bleu-violet, selon l'espèce.
Les "moustiques qui nous aiment beaucoup", nous les humains, préfèrent également les personnes en surpoids. Vous en êtes où avec votre "régime printanier qui flanche toujours " ? :)
... et les personnes portant des vêtements des couleurs citées ci-dessus.
Si, de plus, vos vêtements portent ces mélanges de couleurs, il en sera ravi ! Oui, les tissus imprimés de motifs, les attirent plus que ceux de couleur unie.
Certaines espèces de moustiques sont même capables de mieux nous localiser, quand les couleurs des vêtements que nous portons, sont en contraste de ceux du lieu où nous nous trouvons...
Bref, ils n'ont pas fini de nous poursuivre, tant nous avons été champions dans cette domestication.
De plus, j'ai la climatisation... Dormir à 19 degrés en pleine canicule, c'est tout bon !
(Bonjour le bilan carbone)
Aymeric Caron n'aime pas ça. et la fraternité avec les moustiques alors ?
1. Virus : Les moustiques peuvent transmettre des virus tels que le virus du Nil occidental, la dengue, le chikungunya, le Zika et bien d'autres. Lorsque ces virus pénètrent dans le corps humain par le biais de la piqûre, ils peuvent déclencher des réactions inflammatoires plus prononcées en raison de la réponse immunitaire à l'infection virale.
2. Bactéries : Certains moustiques peuvent également transporter des bactéries pathogènes, telles que celles responsables de la fièvre Q ou de l'infection par la bactérie Bartonella. Lorsque ces bactéries sont introduites dans la peau par la piqûre du moustique, elles peuvent provoquer une réponse inflammatoire locale plus marquée.
3. Parasites : Les moustiques sont des vecteurs de parasites, notamment le parasite du paludisme (Plasmodium) et le parasite de la filariose lymphatique (Wuchereria bancrofti). Lorsque le moustique injecte ces parasites dans le corps lors de la piqûre, ils peuvent provoquer des réactions inflammatoires importantes dans les tissus environnants.
La présence de nombreux pathogènes peut déclencher des réactions immunitaires plus intenses, conduisant à une inflammation plus sévère et à des symptômes plus graves.
Par ailleurs, je pense que ton équation devrait au contraire te rendre optimiste. ce n'est pas le manque de moustique qui a reduit ou réduira les prédateurs, mais le manque de prédateurs qui a fait proliférer les moustiques
Et plus il fait chaud, plus je transpire, plus il vienne m'agacer.
Bref vive les chauve-souris.
Les pesticides, c'est une réussite provisoire, et une catastrophe en devenir, et nous aussi, les humains, on risque de le payer très cher quand on aura plus rien à bouffer.
Mais je m'en fous, je serai plus de ce monde depuis longtemps (comme les PDG des compagnies qui fabriquent ces saloperies)
Je ne rentrerai pas dans ce débat, tout ce que je peux faire, c'est un potager bio, j'y arrive de mieux en mieux.