Au Japon, on aime beaucoup les modes d'emploi

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Les manuels et modes d'emploi se vendent très bien au Japon et figurent souvent parmi les meilleures ventes de la littérature japonaise. On retrouve parmi elles le mode d'emploi complet du suicide, qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.

Ce livre recense les méthodes de suicide et indique l'intensité de la douleur et le taux de réussite de la méthode. Aucune étude ne prouve à ce jour que le livre a augmenté le taux de suicide au Japon.


Tous les commentaires (54)

Beaucoup n'ont pas compris le sens de l'anecdote.

En elle-même, le suicide n'est pas encouragé, il est encadré, c'est pas la même chose.

En France, il est interdit. Et ça c'est inacceptable. Nos politiciens sont des lâches.

Sur Zalem, la machine à suicide est le garant des libertés individuelles. L'Enjoy" (c'est extrême mais y'a du vrai)

a écrit : Beaucoup n'ont pas compris le sens de l'anecdote.

En elle-même, le suicide n'est pas encouragé, il est encadré, c'est pas la même chose.

En France, il est interdit. Et ça c'est inacceptable. Nos politiciens sont des lâches.

Sur Zalem, la machine à suicide
est le garant des libertés individuelles. L'Enjoy" (c'est extrême mais y'a du vrai) Afficher tout
Mais s'il était permis, comment pourrions-nous sauver la vie de quelqu'un en train de se suicider? Ou devrions nous laisser faire?
Tu rentres chez toi, tu vois un membre de ta famille en train de se suicider et tu devrais la laisser faire? Étrange

a écrit : Je trouve cela tellement hypocrite et illogique. Nous avons le droit de nous suicider mais il est interdit de se faire aider. Je dis "nous avons le droit" car notre action n'est pas répréhensible si on se rate (contrairement à la Chine ou la Corée du Nord où le suicide est puni de peine de mort.... oui oui ).

Pour les autres, la loi décrit par Epoxy dit ceci : la loi du 31/12/1987 condamne la provocation au suicide tenté ou consommé par autrui, de même que la propagande ou la publicité en faveur de produits, objets ou méthodes préconisés comme moyens de se donner la mort (article 223-1 à 5 du C.P.).

Heureusement que certains pays comme la Suisse sont là pour relever un peu le niveau du débat.
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Je trouve votre commentaire un tout petit peu irrespectueux envers les parents ayant perdu un enfant suite à un suicide par exemple…
L’anecdote ne parle pas d’euthanasie assistée ou de suicide avec aide pour une personne âgée ou ayant une maladie incurable avec un retentissement extrêmement sur sa qualité de vie ou d’esprit, elle parle de suicide où et sur quel que soit l’âge….
La France est en train de s’ouvrir à ce sujet mais la barrière entre le meurtre et le suicide assisté est assez mince donc je pense que prendre tout les paramètres en compte pour faire une loi ou ouvrir un débat à se propos me paraît indispensable. Et je parle en connaissance de cause, ayant été en suisse pour demander le suicide assisté de mon père atteint d’une maladie le laissant en état de légumes physique mais avec toute sa conscience. Je peut vous promettre que ce n’est pas si facile, mais que pour rien au monde j’aurais voulu qu’il lise ce genre de livre et le fasse seul et en souffrant et lui non plus d’ailleurs.
Donc votre commentaire mélange tout. Ces livre sont de l’incitation au suicide, imaginé qu’un enfant harceler scolairement par exemple tombe dessus et mette en application sa lecture ? ….

« Littérature »… bon ok!, il y a plusieurs littérature comme le dit le Robert:

littérature
nom féminin
1.
Les œuvres écrites, dans la mesure où elles portent la marque de préoccupations esthétiques ; connaissances, activités qui s'y rapportent.
2.
Ensemble des ouvrages publiés (sur une question).
Il existe sur ce sujet une abondante littérature.



Mais lorsque l’anecdote parle de littérature Japonaise, on est plutôt sur le point 1.
On pourrait parler de littérature abondante sur le suicide ou les modes d’emplois au Japon, mais par pitié n’amalgamons pas les littératures 1&2 pour parler de la littérature d’un pays, ce serait pour le moins réducteur.

a écrit : Mais s'il était permis, comment pourrions-nous sauver la vie de quelqu'un en train de se suicider? Ou devrions nous laisser faire?
Tu rentres chez toi, tu vois un membre de ta famille en train de se suicider et tu devrais la laisser faire? Étrange
Beh tu l'accompagne, où tu le force à vivre même s'il veut pas, c'est toi qui voit.

TU VA PRENDRE UN BIG MAC, c'est un ORDRE!

a écrit : Je comprends votre point de vue à la lumière de vos explications, mais je ne le partage que partiellement ! D'accord sur la souffrance engendrée autour de soi (même si effectivement ce n'est plus le problème du suicidé) cependant certains contextes permettent de comprendre, je pense, le passage à l'acte.

Récemment j'ai visionné le reportage d'Envoyé Spécial sur l'euthanasie assistée et j'ai été frappé par la grande souffrance de cette dame qui se voyait perdre toute faculté à vivre (même pas normalement hein, juste vivre dans une condition décente pour elle) et qui va chercher à partir sereinement et entourée de sa famille qui acceptait ce choix si égoïste et personnel (après tout chacun fait ce qu'il veut tant qu'il ne dérange pas l'autre).
Si vous voulez le voir je vous invite à vous rendre ici : www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-euthanasies-clandestines-le-tabou_5753279.html

Mon avis reste que toute vie est précieuse mais que chacun en fait ce qu'il veut !
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Effectivement ce n'est jamais tout blanc ni tout noir.
Je comprends complètement qu'une personne qui ne peut pas bouger et qui est un poids constant pour son entourage ait envie d'en finir. Pour le coup mon point de vue est biaisé par cet évènement.
Et c'est vrai que si une institution avait pour rôle d'écouter les personnes suicidaires pour les aider à passer a l'acte ils arriveraient même peut-être a en sauver un certain nombre ! Finalement tout passe par le fait d'être d'accord avec soi-même et ceux auxquels on tient.

a écrit : Je trouve votre commentaire un tout petit peu irrespectueux envers les parents ayant perdu un enfant suite à un suicide par exemple…
L’anecdote ne parle pas d’euthanasie assistée ou de suicide avec aide pour une personne âgée ou ayant une maladie incurable avec un retentissement extrêmement sur sa qualité de vie
ou d’esprit, elle parle de suicide où et sur quel que soit l’âge….
La France est en train de s’ouvrir à ce sujet mais la barrière entre le meurtre et le suicide assisté est assez mince donc je pense que prendre tout les paramètres en compte pour faire une loi ou ouvrir un débat à se propos me paraît indispensable. Et je parle en connaissance de cause, ayant été en suisse pour demander le suicide assisté de mon père atteint d’une maladie le laissant en état de légumes physique mais avec toute sa conscience. Je peut vous promettre que ce n’est pas si facile, mais que pour rien au monde j’aurais voulu qu’il lise ce genre de livre et le fasse seul et en souffrant et lui non plus d’ailleurs.
Donc votre commentaire mélange tout. Ces livre sont de l’incitation au suicide, imaginé qu’un enfant harceler scolairement par exemple tombe dessus et mette en application sa lecture ? ….
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Je me suis fait arracher 28 racines dentaires cette année, d'un seul coup sous anesthésie générale; il m'a suffi de signer une décharge de responsabilité pour que la procédure soit validée (c'est fait et je déconne pas je suis sérieux à 100%)

Maintenant tu m'explique comment je peux en finir avec la vie en France? Je signe où tu veux.(j'ai pas envie de mourir hein, je pose juste la question)
Où qu'on signe? Dis moi?

Beh on peut pas, c'est INTERDIT même si je le veux et ca, ca passe pas pour moi. Ma vie ,ne m'appartient pas, elle appartient à l' Etat. Et ça je ne l'accepte pas.

Ce sujet revient souvent sur le tapis, et j'ai l'impression que plus on est jeune, plus le suicide assisté est inacceptable, mais de mon coté, j'en ai plus en arrière que devant, donc je pense avoir le droit de penser à avoir le contrôle de ma vie et je vous emmerde, les bien-pensants.

"comprenne qui pourra"

Pour ceux qui auront la réf
( chaîne YouTube)

On peut rater sa vie, mais pas sa mort !

Pour ma part je préfère une société qui puisse me permettre de mourir sans douleur ( situation extrême je precise). Je n'envisage pas cela comme un droit mais plutot comme une action humaine pour soulager...
Si j'en étais à de telles extrémités, j'espère pouvoir me débrouiller seul(e) ou je demanderai à un médecin...je reste persuadé que beaucoup de personnes sont soulagées naturellement par excès d'anti-douleurs et cela me convient bien.
Mais la nous sommes en France avec un service de santé relativement conséquent...il y a des réunions de médecins, de l'éthique, des moyens...
Un business câblé sur la mort est une entreprise douteuse de mon point de vue. Faut du benefice...Par contre l'empathie d'un médecin me paraît le plus raisonnable ( sauf dans le cas d'un viager).
Ce que je veux dire c'est que mourir est relativement aisé... cachets, defenestrations.. nous ne sommes faits que de chaire et d'os... le parcours intellectuel est bien plus complexe et je crains qu'il soit difficile de faire une évaluation exacte... du coup, vivre - comme mourir - reste une question humaine qui ne peut pas être tranchée dans un tribunal...par un logiciel... des regles basiques ou même la famille.
Reste à savoir si notre médecine est suffisamment présente, formée et respectable pour écouter la misère des malades et répondre aux sollicitations de ceux qui sont bout... ce n'est pas une mince affaire que laisser porter à d'autres sa fin de vie...Aussi, je m'interdis un avis tranché car la vie est pleine de retournements... J'ai un avis sur moi mais je ne tente pas de convertir qui que ce soit à mon idée, certains que tous les cas sont spécifiques...

a écrit : Y a pas de hausse sensible de suicide parce que ne se suicide pas qui veut... C'est un état de vulnérabilité très particulier . Et l'instinct de survie fait garde fou. Il parait que la publication des 'Souffrances du jeune Werther" (de Goethe) au XIXe siècle aurait engendré une vague de suicides (et on parle seulement d'une histoire de dépit amoureux...)

a écrit : Attention je donne mon avis perso sur la question !
Personnellement je ne suis pas d'accord avec ce "heureusement que la Suisse est là"
Pour moi aider une personne a se suicider c'est l'encourager dans sa démarche, comme si ce n'était pas quelque chose de dérangeant. De plus c&
#039;est aussi choisir la facilité : on aide machin a se suicider parce que c'est plus facile que de l'aider à vivre. C'est un choix fait par une société un peu comme la peine de mort : on choisit de mettre a mort une personne parce que c'est trop compliqué d'essayer de le rendre apte à vivre en société.
Je suis contre l'un et l'autre, mais c'est un choix économique à envisager de nos jours où nous cherchons à économiser le moindre sous... C'est bien triste mais dans une société où tout devient business, il est plus facile de supprimer ceux qu'on n'en peut pas faire rentrer dans le moule. On n'en est pas encore là mais permettre d'aider au suicide c'est s'en rapprocher.

De mon côté je me dis que le suicide n'est pas un bon choix de vie (si je puis dire). D'abord parce que ça va te soulager toi et toi seul, ton entourage souffrira suite au suicide (ce qui je trouve est un acte égoïste). Ensuite parce qu'une fois que tu es mort tu n'as pas de retour possible ^^ Si jamais tu pouvais avoir des remords sur le sujet c'est trop tard.

Perso j'en veux très fort à un ancien collègue qui a choisit de passer le pas. Après avoir passé quelques jours malheureux, pour moi ma tristesse a laissé place à la colère. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il a fait ça? Personne n'a trouvé de réponse, même pas sa femme ou ses plus proches amis. Et ensuite pourquoi ? Pourquoi je pleure? Pourquoi ma copine a peur d'être seule? Pourquoi veut-elle dormir la lumière allumée ? Pourquoi a-t-elle des angoisses ? Pourquoi la femme du défunt est en dépression ? Pourquoi ce gosse me dit que son papa est une petite étoile et qu'il en reviendra pas? Pourquoi plus personne ne parle au boulot et il y règne un silence de mort?
La seule réponse que j'ai trouvée c'est que ce mec a fait un acte égoïste. Il avait peut-être des raisons, je pense que personne ne le saura jamais mais il a choisi plutôt qu'affronter ses problèmes de fuir. Tout le monde en a souffert autour mais c'était plus ses affaires. Chacun sa façon de vivre la chose mais moi cela m'a profondément énervé et aujourd'hui c'est vraiment la colère qu'il le reste sur cette histoire.

Désolé pour le pavé par contre XD
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Je suis d'accord avec BN11.
Dans le débat, on confond l'aide à la fin de vie (personne âgée, gravement handicapée etc) et la dépression passagère. Dans l'exemple de BN11, si la personne avait été prise en charge pour son mal-être, beaucoup de personnes n'auraient pas eu à souffrir et elle aurait pu reprendre goût à la vie.
Dans mon cas, j'ai pensé au suicide, mais je refuse que mes enfants aient à subir ce traumatisme.
Donc l'acte du collègue de BN11 est égoïste, quelques soient ses raisons.

La dépression est une maladie, qui se soigne.
Je suis en dépression sévère depuis longtemps.
Ont parle d'acte égoïste, c'est vrai, mais c'est surtout un acte aveugle. Chaque cas et chaque situation est unique.
Pour moi l'envie de mourir viens comme une pulsion, comme "une envie de pisser", qui se fait de plus en plus urgente. Le plus souvent accompagnée d'un "brouillard", cad que rien ne compte, rien n'a d'importance. Il y a évidemment aussi l'envie que la souffrance s'arrête.
Si les armes à feu était disponible je ne serais plus là depuis longtemps, alors avec ce livre je ne sais pas mais c'est possible.
Pour l'anecdote, mourrir est très, très douloureux. Par exemple pour l'asphyxie, le cerveau envoie une douleur "d'alerte" qui est proportionnelle au risque de mourir.

(Désolé pour le commentaire glauque. Je me régale toujours des compléments d'annecdote, alors je me suis dit que je pouvais apporter des précisions vu que c'est un domaine que je connais bien ^^'
PS: Oui je me soigne, médicaments, psy, entourage, activités, ect ect. Merci de ne pas mettre de message de soutien ou de conseils.)

a écrit : Pour ma part je préfère une société qui puisse me permettre de mourir sans douleur ( situation extrême je precise). Je n'envisage pas cela comme un droit mais plutot comme une action humaine pour soulager...
Si j'en étais à de telles extrémités, j'espère pouvoir me débrouiller seul(e) ou je demande
rai à un médecin...je reste persuadé que beaucoup de personnes sont soulagées naturellement par excès d'anti-douleurs et cela me convient bien.
Mais la nous sommes en France avec un service de santé relativement conséquent...il y a des réunions de médecins, de l'éthique, des moyens...
Un business câblé sur la mort est une entreprise douteuse de mon point de vue. Faut du benefice...Par contre l'empathie d'un médecin me paraît le plus raisonnable ( sauf dans le cas d'un viager).
Ce que je veux dire c'est que mourir est relativement aisé... cachets, defenestrations.. nous ne sommes faits que de chaire et d'os... le parcours intellectuel est bien plus complexe et je crains qu'il soit difficile de faire une évaluation exacte... du coup, vivre - comme mourir - reste une question humaine qui ne peut pas être tranchée dans un tribunal...par un logiciel... des regles basiques ou même la famille.
Reste à savoir si notre médecine est suffisamment présente, formée et respectable pour écouter la misère des malades et répondre aux sollicitations de ceux qui sont bout... ce n'est pas une mince affaire que laisser porter à d'autres sa fin de vie...Aussi, je m'interdis un avis tranché car la vie est pleine de retournements... J'ai un avis sur moi mais je ne tente pas de convertir qui que ce soit à mon idée, certains que tous les cas sont spécifiques...
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Tu me rappelle Hal, le papa de Malcolm; à qui on confie la responsabilité de faire le choix de débrancher où non quelqu'un qu'il ne connais absolument pas.
Il a fini par bugger... pas le comateux, le papa! ^^

La question est épineuse, on le voit bien rien qu'en lisant la diversité des commentaires.
Avant d'être un droit ou pas, égoïste ou non, la tentation suicidaire est avant tout un état moral de dépression, une maladie discrète et souvent invisible. Mais qui se soigne. Car c'est aussi et surtout un état de désespoir nourri et de souffrance auto-alimentée. On désespère et on se laisse emporter par lui. Au point qu'on envisage plus d'autres solutions que la mort pour échapper au désespoir. Mais dans ce cas il faut réagir ou faire réagir, il ne faut jamais désespérer, ou pas longtemps, pas sans réagir. Il y a toujours de l'espoir. Réaliser qu'en fait on veut plus lancer un appel à l'aide que vraiment mourir. Il suffit alors de communiquer. Il faut aussi arrêter de ruminer sur soi et commencer à penser aux autres, à son entourage, comme plusieurs le disent. C'est difficile au début, puis cela devient une évidence . Je ne suis pas seul, je ne suis pas de trop. Il suffit d'en parler pour se rendre compte qu'on tient encore à nous. Et si malgré tout ça la tentation d'en "finir" reste toujours là, on peut aussi adopter le point de vue du croyant (que je partage), qui croit tout simplement à la vie après la mort, et donc que la mort ne résout rien, puisque l'on "part" mais en observant et en constatant ensuite toutes les conséquences et les dégâts sur les proches et les collègues qu'on laisse extrêmement malheureux. C'est sûrement un enfer !
Si mourir ne résout rien, bien au contraire, et n'est en conséquence pas une meilleure solution que de vivre, communiquer et se battre pour affronter et relativiser les difficultés. Alors cela aide à chasser le désespoir et le laisser aller. Une bonne nuit de sommeil aide bien aussi, ne jamais prendre de bête décision en étant fatigué. Toujours dormir avant.
Voici mon mode d'emploi éprouvé pour survivre à la tentation du désespoir et du suicide. Et retrouver rapidement le goût de la vie immense dont les multiples facettes et la beauté nous dépasse totalement. A publier au Japon et ailleurs ? Qu'en pensez-vous ?

a écrit : La question est épineuse, on le voit bien rien qu'en lisant la diversité des commentaires.
Avant d'être un droit ou pas, égoïste ou non, la tentation suicidaire est avant tout un état moral de dépression, une maladie discrète et souvent invisible. Mais qui se soigne. Car c'est aussi et surtout un
état de désespoir nourri et de souffrance auto-alimentée. On désespère et on se laisse emporter par lui. Au point qu'on envisage plus d'autres solutions que la mort pour échapper au désespoir. Mais dans ce cas il faut réagir ou faire réagir, il ne faut jamais désespérer, ou pas longtemps, pas sans réagir. Il y a toujours de l'espoir. Réaliser qu'en fait on veut plus lancer un appel à l'aide que vraiment mourir. Il suffit alors de communiquer. Il faut aussi arrêter de ruminer sur soi et commencer à penser aux autres, à son entourage, comme plusieurs le disent. C'est difficile au début, puis cela devient une évidence . Je ne suis pas seul, je ne suis pas de trop. Il suffit d'en parler pour se rendre compte qu'on tient encore à nous. Et si malgré tout ça la tentation d'en "finir" reste toujours là, on peut aussi adopter le point de vue du croyant (que je partage), qui croit tout simplement à la vie après la mort, et donc que la mort ne résout rien, puisque l'on "part" mais en observant et en constatant ensuite toutes les conséquences et les dégâts sur les proches et les collègues qu'on laisse extrêmement malheureux. C'est sûrement un enfer !
Si mourir ne résout rien, bien au contraire, et n'est en conséquence pas une meilleure solution que de vivre, communiquer et se battre pour affronter et relativiser les difficultés. Alors cela aide à chasser le désespoir et le laisser aller. Une bonne nuit de sommeil aide bien aussi, ne jamais prendre de bête décision en étant fatigué. Toujours dormir avant.
Voici mon mode d'emploi éprouvé pour survivre à la tentation du désespoir et du suicide. Et retrouver rapidement le goût de la vie immense dont les multiples facettes et la beauté nous dépasse totalement. A publier au Japon et ailleurs ? Qu'en pensez-vous ?
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Un jour, mes parents m'ont sorti à moi et à ma soeur:
-Si on a pas divorcé, c'est pour vous.
C'est de notre faute, quoi...

Cela dit, en terminer avec les emmerdements, ca peut se faire proprement, le connard qui se jette du premier étage de la Tour Eiffel, c'est un connard qui veut être vu tout en mettant la vie des autres en danger. Mais on peut faire ça à la discrète.
On dirait presque que c'est un crime de vouloir en terminer, ca devrait être un droit, avec une assistance psychologique pour tenter de faire renoncer (c'est là que je rejoins ton avis) mais si la décision est prise, pourquoi c'est interdit?

Oui parce que c'est interdit (vraiment hein, on peut être obligé de vivre, comme en Chine où on t'attache et où on te nourris par des tuyaux, de force). Notre vie ne nous appartient pas.et ça ca m'énerve.

P.S j'ai pas envie de passer l'arme à gauche hein, mais le fait de pouvoir le faire proprement me rassurerait.
Je suis le seul?

a écrit : "Suicide mode d'emploi", est un livre publié en France en 1982, mais qui tomba sous le coup de la Loi, cinq ans plus tard.

Je vous invite à consulter la page Wiki, expliquant jusqu'aux déboires en Correctionnelle à son auteur....
fr.m.wikipedia.org/wiki/Suicide,_mode_d'emploi
Si les personnes ont eu besoin de contacter l’auteur pour des conseils, c’est que le livre ne devait pas être si bien écrit !

J’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi on doit différencier le jeune qui veut mourir et le vieux ? Voire même pourquoi différencier les raisons alors qu’elles doit quasiment être uniques et propres à chacun.

Dans les deux cas c’est quelqu’un qui veut mourir. Dans les deux cas il est éventuellement possible de l’aider et de le faire changer d’avis et dans les deux cas c’est sa vie et son corps et il est censé en disposer comme il l’entend.

Et oui le suicide est égoïste tout comme vivre c’est égoïste. Et je le redis : la mort ne concerne que ceux qui restent.

Et bien entendu j’ose espérer qu’une telle structure aidera le jeune qui se fait harceler (mieux que l’EN en tout cas) avant de proposer quoique ce soit.

Tout comme j’ose espérer qu’une personne qui n’a plus rien à perdre (en tout cas de son propre avis) pourra trouver de l’aide dans une telle structure et en évitant d’emporter tout le monde avec elle.