La technique de l'insecte stérile

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SCMB
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La technique de l'insecte stérile (ou "lutte autocide") tire profit du fait que de nombreux insectes ne se reproduisent qu'une seule fois. Elle consiste à contrôler des populations d'insectes nuisibles ou vecteurs de maladie en relâchant des millions d'insectes mâles stérilisés par irradiation : ainsi, de nombreuses femelles s'accoupleront sans donner de progéniture.

La technique a toutefois des limites, dans la mesure où les mâles irradiés sont parfois trop faibles pour entre en compétition avec les autres mâles.


Commentaires préférés (3)

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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Je pense que vous simplifiez à l’extrême la problématique :
- Non, on ne met pas en l'air la chaine alimentaire. C'est une technique qui reste onéreuse, donc utilisé à petite échelle. Elle est utilisé ultra majoritairement dans certaines parcelles agricoles (majoritairement en verger ou vignoble) pour contrer les pertes financières énormes de production. Si vous voulez un exemple concret du coût, allez acheter des cerises en ce moment. Si vous les payez, 3, 4 ou 5€ de plus qu'il y a 3 ou 4 ans, vous avez la raison (tapez drosophila+suzuki+cerise pour plus de détails)
- Pour le fait d'éradiquer les moustiques, c'est scientifiquement impossible. Il faudrait un mélange de technique et d'argent incommensurable. On peut au mieux maintenir les populations à un niveau acceptable dans certaines zones. La question du "acceptable" est bien sûr centrale (sur quelle zone, a quel niveau, avec quel impact...)
- L'homme ne se prend pas pour dieu. Depuis son existence, il ajuste son environnement pour améliorer son cadre de vie. Ça a commencé quand il a dégagé les ours de sa caverne et développer le feu, ça ne date pas d'hier...
- pour le bénéfice gain/bénéfice, je ne reviendrai pas sur le milieu agricole. Mais pour votre histoire de moustiques, le coût "médical" du moustique est énorme. Je pense que c'est difficile à juger quand on est juste confronté à nos "gentilles" visites de quelques moustiques le soir.

Pour élargir l'anecdote, cette technique s'utilise moins sur les lépidoptères (papillons) pour laquelle on lui préfère (pour l'instant) la confusion sexuelle. On met des capsules de phéromone femelle et les mâles sont perdus au milieu de toutes ces douces effluves et ne trouvent pas de femelle à féconder. L'idée est la même : limiter le taux de reproduction.

a écrit : Je pense que vous simplifiez à l’extrême la problématique :
- Non, on ne met pas en l'air la chaine alimentaire. C'est une technique qui reste onéreuse, donc utilisé à petite échelle. Elle est utilisé ultra majoritairement dans certaines parcelles agricoles (majoritairement en verger ou vignoble) pour c
ontrer les pertes financières énormes de production. Si vous voulez un exemple concret du coût, allez acheter des cerises en ce moment. Si vous les payez, 3, 4 ou 5€ de plus qu'il y a 3 ou 4 ans, vous avez la raison (tapez drosophila+suzuki+cerise pour plus de détails)
- Pour le fait d'éradiquer les moustiques, c'est scientifiquement impossible. Il faudrait un mélange de technique et d'argent incommensurable. On peut au mieux maintenir les populations à un niveau acceptable dans certaines zones. La question du "acceptable" est bien sûr centrale (sur quelle zone, a quel niveau, avec quel impact...)
- L'homme ne se prend pas pour dieu. Depuis son existence, il ajuste son environnement pour améliorer son cadre de vie. Ça a commencé quand il a dégagé les ours de sa caverne et développer le feu, ça ne date pas d'hier...
- pour le bénéfice gain/bénéfice, je ne reviendrai pas sur le milieu agricole. Mais pour votre histoire de moustiques, le coût "médical" du moustique est énorme. Je pense que c'est difficile à juger quand on est juste confronté à nos "gentilles" visites de quelques moustiques le soir.

Pour élargir l'anecdote, cette technique s'utilise moins sur les lépidoptères (papillons) pour laquelle on lui préfère (pour l'instant) la confusion sexuelle. On met des capsules de phéromone femelle et les mâles sont perdus au milieu de toutes ces douces effluves et ne trouvent pas de femelle à féconder. L'idée est la même : limiter le taux de reproduction.
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Et puis c'est quand même beaucoup moins destructeur pour l'environnement en général que d'asperger des zones entières de pesticides.

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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C'est sûrement une des techniques de lutte contre la prolifération qui a le moins d'impact sur l'environnement, sauf si vous préférez l'utilisation massive de DDT.
Et surtout ça ne concerne pas "3 bobos des villes" comme vous dites, mais des millions de personnes infectées chaque année (principalement en Afrique) avec 619000 MORTS en 2021.


Tous les commentaires (36)

quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)

Dans le cadre des moustiques tigres, étant potentiellement vecteurs de maladie on peut s’en donner moralement le droit.
De toute façon on modifie naturellement le milieu juste par notre présence, ça ne justifie pas tout mais justement en avoir conscience permet d’agir intelligemment et d’avoir pleine conscience de nos impacts et ainsi mieux se projeter sur leurs conséquences.

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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Je pense que vous simplifiez à l’extrême la problématique :
- Non, on ne met pas en l'air la chaine alimentaire. C'est une technique qui reste onéreuse, donc utilisé à petite échelle. Elle est utilisé ultra majoritairement dans certaines parcelles agricoles (majoritairement en verger ou vignoble) pour contrer les pertes financières énormes de production. Si vous voulez un exemple concret du coût, allez acheter des cerises en ce moment. Si vous les payez, 3, 4 ou 5€ de plus qu'il y a 3 ou 4 ans, vous avez la raison (tapez drosophila+suzuki+cerise pour plus de détails)
- Pour le fait d'éradiquer les moustiques, c'est scientifiquement impossible. Il faudrait un mélange de technique et d'argent incommensurable. On peut au mieux maintenir les populations à un niveau acceptable dans certaines zones. La question du "acceptable" est bien sûr centrale (sur quelle zone, a quel niveau, avec quel impact...)
- L'homme ne se prend pas pour dieu. Depuis son existence, il ajuste son environnement pour améliorer son cadre de vie. Ça a commencé quand il a dégagé les ours de sa caverne et développer le feu, ça ne date pas d'hier...
- pour le bénéfice gain/bénéfice, je ne reviendrai pas sur le milieu agricole. Mais pour votre histoire de moustiques, le coût "médical" du moustique est énorme. Je pense que c'est difficile à juger quand on est juste confronté à nos "gentilles" visites de quelques moustiques le soir.

Pour élargir l'anecdote, cette technique s'utilise moins sur les lépidoptères (papillons) pour laquelle on lui préfère (pour l'instant) la confusion sexuelle. On met des capsules de phéromone femelle et les mâles sont perdus au milieu de toutes ces douces effluves et ne trouvent pas de femelle à féconder. L'idée est la même : limiter le taux de reproduction.

a écrit : Je pense que vous simplifiez à l’extrême la problématique :
- Non, on ne met pas en l'air la chaine alimentaire. C'est une technique qui reste onéreuse, donc utilisé à petite échelle. Elle est utilisé ultra majoritairement dans certaines parcelles agricoles (majoritairement en verger ou vignoble) pour c
ontrer les pertes financières énormes de production. Si vous voulez un exemple concret du coût, allez acheter des cerises en ce moment. Si vous les payez, 3, 4 ou 5€ de plus qu'il y a 3 ou 4 ans, vous avez la raison (tapez drosophila+suzuki+cerise pour plus de détails)
- Pour le fait d'éradiquer les moustiques, c'est scientifiquement impossible. Il faudrait un mélange de technique et d'argent incommensurable. On peut au mieux maintenir les populations à un niveau acceptable dans certaines zones. La question du "acceptable" est bien sûr centrale (sur quelle zone, a quel niveau, avec quel impact...)
- L'homme ne se prend pas pour dieu. Depuis son existence, il ajuste son environnement pour améliorer son cadre de vie. Ça a commencé quand il a dégagé les ours de sa caverne et développer le feu, ça ne date pas d'hier...
- pour le bénéfice gain/bénéfice, je ne reviendrai pas sur le milieu agricole. Mais pour votre histoire de moustiques, le coût "médical" du moustique est énorme. Je pense que c'est difficile à juger quand on est juste confronté à nos "gentilles" visites de quelques moustiques le soir.

Pour élargir l'anecdote, cette technique s'utilise moins sur les lépidoptères (papillons) pour laquelle on lui préfère (pour l'instant) la confusion sexuelle. On met des capsules de phéromone femelle et les mâles sont perdus au milieu de toutes ces douces effluves et ne trouvent pas de femelle à féconder. L'idée est la même : limiter le taux de reproduction.
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Et puis c'est quand même beaucoup moins destructeur pour l'environnement en général que d'asperger des zones entières de pesticides.

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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Il va falloir couper les queues des ruminants, qui passent leur temps à essayer d’écraser des "mouches" qui viennent les piquer... les bobos sont partout, même dans les pâtures ou les savanes

a écrit : Dans le cadre des moustiques tigres, étant potentiellement vecteurs de maladie on peut s’en donner moralement le droit.
De toute façon on modifie naturellement le milieu juste par notre présence, ça ne justifie pas tout mais justement en avoir conscience permet d’agir intelligemment et d’avoir pleine conscience d
e nos impacts et ainsi mieux se projeter sur leurs conséquences. Afficher tout
Comme n'importe quel être vivant de la planète, végétal ou animal, la simple présence de celui ci modifie ou a un impact sur l'écosystème l'entourant. L'Homme aussi bien que la mouette modifie le milieu où il passe. Pour preuve, l'ile volcanique de Heymey en Islande, apparue après une éruption volcanique sous marine dans les années 70, arrivée en quelque sorte nue à la surface des eaux a créé et développé son propre écosystème en dehors de toute présence humaine, animal et végétal.
Et si dans le cas de la lutte autocide l'Homme soumet la nature, d'autres espèces animales ou végétales agissent également en maître et esclave en quelque sorte. Donc, oui l'homme a un impact, non ce n'est pas le seul, et oui, c'est un impact naturel.
Il faut en arrêter avec l'autoflagelation continue.

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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C'est sûrement une des techniques de lutte contre la prolifération qui a le moins d'impact sur l'environnement, sauf si vous préférez l'utilisation massive de DDT.
Et surtout ça ne concerne pas "3 bobos des villes" comme vous dites, mais des millions de personnes infectées chaque année (principalement en Afrique) avec 619000 MORTS en 2021.

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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Je veux bien un exemple de chaîne alimentaire modifiée avec cette technologie pour argumenter vos propos.
Je peux me tromper mais j'ai du mal à imaginer un déploiement de cette technique aussi large que des pesticides ou que l'introduction de prédateurs, avec un impact aussi conséquent. Au contraire il me semble justement que l'avantage de cette technique est son effet maîtrisé . en comparaison avec les pesticides et l'introduction de prédateurs : 1/ on réduit la population jusqu'au niveau souhaité car le dosage est simple : 1 individu stérilisé = 1 insecte en moins sur la génération suivante, et on en reste là, pas d'effet sur les "petits enfants" . 2/ La population restante ne devient pas immunisée, il n'est pas nécessaire ni utile d'augmenter les doses et de faire de la surenchère, la méthode reste efficace dans le temps. 3/ on n'attaque que l'espèce cible, il y'a moins d'effets de bord
Bref, vous critiquez cette technique sur son point fort, à savoir la possibilité de maîtriser finement une population, plutôt que de tout détruire ou de laisser une espèce tout détruire.
Je précise que mes arguments sont des hypothèses qui me paraissent cohérentes, je ne suis pas un spécialiste, donc n'hésitez pas à le contredire ou corriger.

Il manque un « r » dans la dernière phrase (entreR),

Bonne journée !

a écrit : Je veux bien un exemple de chaîne alimentaire modifiée avec cette technologie pour argumenter vos propos.
Je peux me tromper mais j'ai du mal à imaginer un déploiement de cette technique aussi large que des pesticides ou que l'introduction de prédateurs, avec un impact aussi conséquent. Au contraire il
me semble justement que l'avantage de cette technique est son effet maîtrisé . en comparaison avec les pesticides et l'introduction de prédateurs : 1/ on réduit la population jusqu'au niveau souhaité car le dosage est simple : 1 individu stérilisé = 1 insecte en moins sur la génération suivante, et on en reste là, pas d'effet sur les "petits enfants" . 2/ La population restante ne devient pas immunisée, il n'est pas nécessaire ni utile d'augmenter les doses et de faire de la surenchère, la méthode reste efficace dans le temps. 3/ on n'attaque que l'espèce cible, il y'a moins d'effets de bord
Bref, vous critiquez cette technique sur son point fort, à savoir la possibilité de maîtriser finement une population, plutôt que de tout détruire ou de laisser une espèce tout détruire.
Je précise que mes arguments sont des hypothèses qui me paraissent cohérentes, je ne suis pas un spécialiste, donc n'hésitez pas à le contredire ou corriger.
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j'ai pas de chaine alimentaire en tête je suis pas biologiste haha mais on peut facilement imaginer que ces insectes rentrent dans l'alimentation d'autre animaux plus grand qui eux meme rentre dans l'alimentation de prédateur etc.....

Je suis d'accord que l'impacte pour nous sera peut etre invisible mais on n'est pas à l’abri d'une mutation, ou d'un détournement de la technologie ou meme de conséquences pour le moment invisibles.

les moustiques sont la depuis des millions d'années, nous ne sommes la que depuis quelques milliers d'années, laissons les tranquille.

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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Il y a pire que les bobos des villes donneurs de leçons qui prétendent retourner à la nature alors qu'ils n'y connaissent rien : ceux qui critiquent vertement ces bobos alors qu'ils sont aussi des donneurs de leçons et qu'ils s'y connaissent encore moins (mais croient tout savoir après avoir vu une serie télévisée) !

a écrit : j'ai pas de chaine alimentaire en tête je suis pas biologiste haha mais on peut facilement imaginer que ces insectes rentrent dans l'alimentation d'autre animaux plus grand qui eux meme rentre dans l'alimentation de prédateur etc.....

Je suis d'accord que l'impacte pour nou
s sera peut etre invisible mais on n'est pas à l’abri d'une mutation, ou d'un détournement de la technologie ou meme de conséquences pour le moment invisibles.

les moustiques sont la depuis des millions d'années, nous ne sommes la que depuis quelques milliers d'années, laissons les tranquille.
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J’espère que tu diras aussi ça le jour où tu tombes sur un alligator dans ton salon !

a écrit : Comme n'importe quel être vivant de la planète, végétal ou animal, la simple présence de celui ci modifie ou a un impact sur l'écosystème l'entourant. L'Homme aussi bien que la mouette modifie le milieu où il passe. Pour preuve, l'ile volcanique de Heymey en Islande, apparue après une éruption volcanique sous marine dans les années 70, arrivée en quelque sorte nue à la surface des eaux a créé et développé son propre écosystème en dehors de toute présence humaine, animal et végétal.
Et si dans le cas de la lutte autocide l'Homme soumet la nature, d'autres espèces animales ou végétales agissent également en maître et esclave en quelque sorte. Donc, oui l'homme a un impact, non ce n'est pas le seul, et oui, c'est un impact naturel.
Il faut en arrêter avec l'autoflagelation continue.
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Sur le principe c'est vrai, mais il y a une très grosse différence d'ampleur entre l'impact des humains sur la nature et celui des autres animaux...
Mettre tout sur le même plan est au mieux très naïf, au pire malhonnête intellectuellement.

a écrit : Je veux bien un exemple de chaîne alimentaire modifiée avec cette technologie pour argumenter vos propos.
Je peux me tromper mais j'ai du mal à imaginer un déploiement de cette technique aussi large que des pesticides ou que l'introduction de prédateurs, avec un impact aussi conséquent. Au contraire il
me semble justement que l'avantage de cette technique est son effet maîtrisé . en comparaison avec les pesticides et l'introduction de prédateurs : 1/ on réduit la population jusqu'au niveau souhaité car le dosage est simple : 1 individu stérilisé = 1 insecte en moins sur la génération suivante, et on en reste là, pas d'effet sur les "petits enfants" . 2/ La population restante ne devient pas immunisée, il n'est pas nécessaire ni utile d'augmenter les doses et de faire de la surenchère, la méthode reste efficace dans le temps. 3/ on n'attaque que l'espèce cible, il y'a moins d'effets de bord
Bref, vous critiquez cette technique sur son point fort, à savoir la possibilité de maîtriser finement une population, plutôt que de tout détruire ou de laisser une espèce tout détruire.
Je précise que mes arguments sont des hypothèses qui me paraissent cohérentes, je ne suis pas un spécialiste, donc n'hésitez pas à le contredire ou corriger.
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Juste sur un petit détail:

"1 individu stérilisé = 1 insecte en moins sur la génération suivante"

Plus qu'un individu en moins sur la génération suivante, c'est que madame Moustique ne pond pas qu'un seul oeuf ^^ mais en dehors de ça je pense que tu as bien résumé les choses.

a écrit : j'ai pas de chaine alimentaire en tête je suis pas biologiste haha mais on peut facilement imaginer que ces insectes rentrent dans l'alimentation d'autre animaux plus grand qui eux meme rentre dans l'alimentation de prédateur etc.....

Je suis d'accord que l'impacte pour nou
s sera peut etre invisible mais on n'est pas à l’abri d'une mutation, ou d'un détournement de la technologie ou meme de conséquences pour le moment invisibles.

les moustiques sont la depuis des millions d'années, nous ne sommes la que depuis quelques milliers d'années, laissons les tranquille.
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Bah du coup si vous êtes pas biologiste, évitez peut-être de faire des affirmations de ce genre ou de balancer des commentaires de la sorte, non ?

Y a quand même des mecs qui eux sont biologistes et qui sont infiniment plus calés que vous sur le sujet qui ont déjà réfléchi à ce genre de chose, faudrait voir à pas l'oublier....

Ce n'est pas parce qu'ils ne peuvent pas penser à TOUT qu'ils ne pensent à RIEN non plus

Je comprendrais jamais cette attitude des gens qui n'y connaissent rien dans un domaine, qui vont considérer que les professionnels du sujet sont à la ramasse aussi...

a écrit : quelle folie que ce genre de technique! on va foutre en l'aire toutes la chaine alimentaire tous simplement parce que 3 bobos des villes se font piquer quand ils partent en vacance!!!
alors oui ca pourrait aider les populations en afrique qui souffre de certaine maladie véhiculer par les moustiques mais je
suis pas sur que le différentiel entre gain et perte soit positif.
laissons la nature suivre son cours, arrêtons de nous prendre pour dieu.

pour l'anecdote, ca me rappel une discussion dans la serie "UTOPIA" ou des scientifique parle justement d'éradiquer les moustiques........ série à voir absolument (version britanique, la version US est pourrie)
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Le moustique tigre ou le frelon asiatique ne font normalement pas partie d'une chaîne alimentaire chez nous donc je vois pas tellement le problème de les éradiquer sur notre territoire.
Surtout qu'ils peuvent être un problème pour les espèces déjà présentes

a écrit : j'ai pas de chaine alimentaire en tête je suis pas biologiste haha mais on peut facilement imaginer que ces insectes rentrent dans l'alimentation d'autre animaux plus grand qui eux meme rentre dans l'alimentation de prédateur etc.....

Je suis d'accord que l'impacte pour nou
s sera peut etre invisible mais on n'est pas à l’abri d'une mutation, ou d'un détournement de la technologie ou meme de conséquences pour le moment invisibles.

les moustiques sont la depuis des millions d'années, nous ne sommes la que depuis quelques milliers d'années, laissons les tranquille.
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C'est l'avantage avec cette technique, c'est qu'elle est jugée assez sécurisée. Encore une fois, la dissémination est limitée, donc impact alimentaire quasi nul. La preuve, ça fait 60 ans qu'on balance tous les ans des pesticides sur certains insectes ravageurs, et ben ils sont toujours là aussi nombreux chaque année. D'ailleurs, quand on y réfléchit, c'est dingue que les pesticides ne fassent pas disparaitre les ravageurs qui sont traités tous les ans, et a coté de ça, les pesticides font disparaitre indirectement des espèces qui n'ont même jamais mis les pattes dans un champs. Pas toujours bien faite la nature...

Une mutation? pas grave, car par définition, un insecte stérile ne se reproduit pas. La mutation sera perdue à la mort de l'insecte.

Alors oui, on n'est pas à l'abri que ça pose un souci un jour. Du style que la mutation passe sur un virus qui réinfecte tous les moustiques à une vitesse plus grande qu'ils ne se reproduisent. mais bon, les probas sont faibles. Il y a eu assez de bêtises par le passé (cf cas d'école de la coccinelle asiatique, mais malheureusement pas le seul cas). Du coup maintenant, les gars réfléchissent bien plus qu'avant avec de se lancer dans ce genre d'innovation.

a écrit : j'ai pas de chaine alimentaire en tête je suis pas biologiste haha mais on peut facilement imaginer que ces insectes rentrent dans l'alimentation d'autre animaux plus grand qui eux meme rentre dans l'alimentation de prédateur etc.....

Je suis d'accord que l'impacte pour nou
s sera peut etre invisible mais on n'est pas à l’abri d'une mutation, ou d'un détournement de la technologie ou meme de conséquences pour le moment invisibles.

les moustiques sont la depuis des millions d'années, nous ne sommes la que depuis quelques milliers d'années, laissons les tranquille.
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C'est honnête de le préciser mais c'était quand même assez évident que tu n'y connais rien.

a écrit : Le moustique tigre ou le frelon asiatique ne font normalement pas partie d'une chaîne alimentaire chez nous donc je vois pas tellement le problème de les éradiquer sur notre territoire.
Surtout qu'ils peuvent être un problème pour les espèces déjà présentes
Le frelon a des nids facilement identifiables. Il est plus facile et moins couteux de directement détruire le nid que faire appel à cette méthode, somme toute pas parfaite.

Pour rassurer balthasare51, cette méthode réduit le taux de fécondation pour réduire la population, mais cela ne l'annule jamais. Il y a toujours des femelles qui trouve un vrai gaillard bien vaillant.

C'est une technique utilisée pour empêcher la mouche bleue de la viande de ruiner le cheptel. Pour les moustiques aussi il me semble