Des chutes de neige en juin en Angleterre

Proposé par
SCMB
le

Le 2 juin 1975 reste dans les annales de la météo anglaise : ce jour-là, un vent glacial provoqua des chutes de neige à travers tout le pays, y compris à Londres. L'épisode fut étrangement suivi d'une vague de chaleur et l'année suivante, une canicule sans précédent frappa les iles britanniques.


Commentaires préférés (3)

L'hiver 56 en France a connu le pire mois de février depuis le début des relevés météo. Les températures sont restées négatives pendant toute la période. Beaucoup de grands fleuves ont gelé.

L'époque où Roger Giquel présentait les infomations...
Tous les JT ouvraient, parlant de la Sécheresse qui n'en finissait pas, sur une bonne partie de la France.

Par Régions entières, les cultures de légumes frais ne prospéraient pas, au mieux donnant une récolte chétive, au pire mourrant sur pied. Ce fut la flambée des prix. Le Gouvernement tentait tant bien que mal de compenser, en faisant venir des cargos entiers de pommes de terre, depuis le Mexique.

Pas plus les pâturages ne résistaient, grillés par la chaleur et le manque d'eau. Désespérés, les agriculteurs des régions de bocage, en étaient contraints à abattre les arbres limitrophes, afin de pouvoir donner un "quelque chose" à manger, aux bovins.
Comme les récoltes de céréales étaient très avancées dans l'année, le Gouvernement prit la décision de faire interdire brûler les excédents de paille, afin de la redistribuer aux éleveurs, en dernier recours.
Néanmoins, ces mesures désespérées n'étaient toujours pas suffisantes. Certains agriculteurs faisaient le terrible choix de vendre partie ou intégralité de leur cheptel, décision qui n'était en définitive pas très bonne, car ceci conduisait à un excès d'offre de viande bovine sur le marché, faisant s'écrouler les prix.

Tout l'équilibre économique alimentaire de la France était touché.
À mes grands-parents, ceci leur ramenaient des mauvais souvenirs de l'occupation...

Puis est arrivé l'automne-hiver 75-76, donnant un certain répit.
Néanmoins, dès le printemps 1976, il se parlait déjà d'un autre été sec et chaud, pire que l'année précédente.
Le déficit hydrique était tel, qu'il en était interdit d'arroser le gazon, ou encore de laver les voitures. Même les lavomatics furent fermés, des mois durant.
Les informations que présentait Roger Giquel, enseignait même comment économiser quelques litres d'au, en plaçant une brique dans la citerne des toilettes...

Roger Gicquel et son visage triste
Coluche disait "chaque fois qu'un avion tombe dans le monde, c'est sur les pompes de Roger Gicquel".


Tous les commentaires (6)

L'hiver 56 en France a connu le pire mois de février depuis le début des relevés météo. Les températures sont restées négatives pendant toute la période. Beaucoup de grands fleuves ont gelé.

L'époque où Roger Giquel présentait les infomations...
Tous les JT ouvraient, parlant de la Sécheresse qui n'en finissait pas, sur une bonne partie de la France.

Par Régions entières, les cultures de légumes frais ne prospéraient pas, au mieux donnant une récolte chétive, au pire mourrant sur pied. Ce fut la flambée des prix. Le Gouvernement tentait tant bien que mal de compenser, en faisant venir des cargos entiers de pommes de terre, depuis le Mexique.

Pas plus les pâturages ne résistaient, grillés par la chaleur et le manque d'eau. Désespérés, les agriculteurs des régions de bocage, en étaient contraints à abattre les arbres limitrophes, afin de pouvoir donner un "quelque chose" à manger, aux bovins.
Comme les récoltes de céréales étaient très avancées dans l'année, le Gouvernement prit la décision de faire interdire brûler les excédents de paille, afin de la redistribuer aux éleveurs, en dernier recours.
Néanmoins, ces mesures désespérées n'étaient toujours pas suffisantes. Certains agriculteurs faisaient le terrible choix de vendre partie ou intégralité de leur cheptel, décision qui n'était en définitive pas très bonne, car ceci conduisait à un excès d'offre de viande bovine sur le marché, faisant s'écrouler les prix.

Tout l'équilibre économique alimentaire de la France était touché.
À mes grands-parents, ceci leur ramenaient des mauvais souvenirs de l'occupation...

Puis est arrivé l'automne-hiver 75-76, donnant un certain répit.
Néanmoins, dès le printemps 1976, il se parlait déjà d'un autre été sec et chaud, pire que l'année précédente.
Le déficit hydrique était tel, qu'il en était interdit d'arroser le gazon, ou encore de laver les voitures. Même les lavomatics furent fermés, des mois durant.
Les informations que présentait Roger Giquel, enseignait même comment économiser quelques litres d'au, en plaçant une brique dans la citerne des toilettes...

Roger Gicquel et son visage triste
Coluche disait "chaque fois qu'un avion tombe dans le monde, c'est sur les pompes de Roger Gicquel".

Et l’expression « il n’y a plus de saison était née » ^^

a écrit : L'hiver 56 en France a connu le pire mois de février depuis le début des relevés météo. Les températures sont restées négatives pendant toute la période. Beaucoup de grands fleuves ont gelé. vous parlez de l'hiver 56 mais l'anecdote fait référence à la date du 2 juin, soit pratiquement en été