La révolution de la machine à laver

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L'apparition de la machine à laver fut une révolution hygiénique, mais aussi sociale. Beaucoup d'historiens considèrent que ce fut l'un des plus importants facteurs d'émancipation des femmes, qui s'acquittaient presque exclusivement de cette tâche et y consacraient en général une journée entière.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Machine à laver est un nom générique. Soit on précise "le linge", soit on dit simplement lave-linge. Je préfère le terme "lessiveuse" de nos amis belges. Je le trouve plus logique et surtout plus simple pour gérer le pluriel.

On pense qu'un lave-linge, c'est tout simple et pourtant pas tant que ça. En effet, il fonctionne selon le cercle de Sinner qui énonce qu'un nettoyage réussi provient de 4 éléments : le temps, l'action mécanique, la chimie et la température.
Ce cercle est en théorie fermé, c'est à dire que l'augmentation de l'action d'un facteur fera nécessairement diminuer l'action d'un autre (par exemple : laver plus chaud peut prendre moins de temps, mettre une rotation de tambour plus faible prendra plus de temps, etc.).

Ce cercle de Sinner est valable pour toute action de nettoyage que ce soit le linge, la vaisselle, la rue ou votre voiture.

a écrit : Je préfère le terme "lessiveuse" de nos amis belges. Je le trouve plus logique et surtout plus simple pour gérer le pluriel.

On pense qu'un lave-linge, c'est tout simple et pourtant pas tant que ça. En effet, il fonctionne selon le cercle de Sinner qui énonce qu'un nettoyage réuss
i provient de 4 éléments : le temps, l'action mécanique, la chimie et la température.
Ce cercle est en théorie fermé, c'est à dire que l'augmentation de l'action d'un facteur fera nécessairement diminuer l'action d'un autre (par exemple : laver plus chaud peut prendre moins de temps, mettre une rotation de tambour plus faible prendra plus de temps, etc.).

Ce cercle de Sinner est valable pour toute action de nettoyage que ce soit le linge, la vaisselle, la rue ou votre voiture.
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La lessiveuse existait en français avant l'apparition du lave-linge, c'est une cuve dans laquelle on le faisait bouillir (fr.wikipedia.org/wiki/Lessiveuse), je pense que "lave-linge" est plus adapté.

a écrit : Les femmes y consacraient un journée entière. Par semaine ? Par mois ? Par an ? Une journée pour l'équivalent d'une grosse machine actuelle. Le linge ne se lavait pas comme aujourd'hui, ou la référence est le plus souvent le nombre de machine par semaine.
Le lessives étaient plus longues que celles d'aujourd'hui, même si on les faisait à la main, pcq linge était plus sale, car lavé moins souvent il fallait le faire tremper, puis bouillir pour le laver correctement. Aujourd'hui, quand on lave à la main en vacance, par exemple, on lave de la sueur et qq tâches.
Suivant la région on ne lavait pas du tout le linge en hiver car les lavoirs gelaient, ce qui fait que dès le retour des beaux jours, il y avait des jours et des jours de lessive à faire.
Il arrivait aussi qu'il n'y ait pas du tout le temps de laver le linge pendant les grosses périodes de travail agricole, par exemple, les moissons.
Ma grand mère en a pleuré quand elle a eu d'abord une essoreuse à manivelle, puis une lessiveuse d'intérieur, et enfin un lave-linge électrique. Elle avait 10 enfants et elle avait son père avec elle.


Tous les commentaires (56)

Machine à laver est un nom générique. Soit on précise "le linge", soit on dit simplement lave-linge.

a écrit : Machine à laver est un nom générique. Soit on précise "le linge", soit on dit simplement lave-linge. Je préfère le terme "lessiveuse" de nos amis belges. Je le trouve plus logique et surtout plus simple pour gérer le pluriel.

On pense qu'un lave-linge, c'est tout simple et pourtant pas tant que ça. En effet, il fonctionne selon le cercle de Sinner qui énonce qu'un nettoyage réussi provient de 4 éléments : le temps, l'action mécanique, la chimie et la température.
Ce cercle est en théorie fermé, c'est à dire que l'augmentation de l'action d'un facteur fera nécessairement diminuer l'action d'un autre (par exemple : laver plus chaud peut prendre moins de temps, mettre une rotation de tambour plus faible prendra plus de temps, etc.).

Ce cercle de Sinner est valable pour toute action de nettoyage que ce soit le linge, la vaisselle, la rue ou votre voiture.

a écrit : Je préfère le terme "lessiveuse" de nos amis belges. Je le trouve plus logique et surtout plus simple pour gérer le pluriel.

On pense qu'un lave-linge, c'est tout simple et pourtant pas tant que ça. En effet, il fonctionne selon le cercle de Sinner qui énonce qu'un nettoyage réuss
i provient de 4 éléments : le temps, l'action mécanique, la chimie et la température.
Ce cercle est en théorie fermé, c'est à dire que l'augmentation de l'action d'un facteur fera nécessairement diminuer l'action d'un autre (par exemple : laver plus chaud peut prendre moins de temps, mettre une rotation de tambour plus faible prendra plus de temps, etc.).

Ce cercle de Sinner est valable pour toute action de nettoyage que ce soit le linge, la vaisselle, la rue ou votre voiture.
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La lessiveuse existait en français avant l'apparition du lave-linge, c'est une cuve dans laquelle on le faisait bouillir (fr.wikipedia.org/wiki/Lessiveuse), je pense que "lave-linge" est plus adapté.

a écrit : Je préfère le terme "lessiveuse" de nos amis belges. Je le trouve plus logique et surtout plus simple pour gérer le pluriel.

On pense qu'un lave-linge, c'est tout simple et pourtant pas tant que ça. En effet, il fonctionne selon le cercle de Sinner qui énonce qu'un nettoyage réuss
i provient de 4 éléments : le temps, l'action mécanique, la chimie et la température.
Ce cercle est en théorie fermé, c'est à dire que l'augmentation de l'action d'un facteur fera nécessairement diminuer l'action d'un autre (par exemple : laver plus chaud peut prendre moins de temps, mettre une rotation de tambour plus faible prendra plus de temps, etc.).

Ce cercle de Sinner est valable pour toute action de nettoyage que ce soit le linge, la vaisselle, la rue ou votre voiture.
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JMCMB ×2 ;)

Je ne peux que valider l'anecdote, je l'ai déjà dit en commentaire mais je vais le redire:

Quand mon padre a offert un lave-linge (merci ShaeGal) à sa mère dans les années 60, elle l'a regardé tourner pendant deux jours...

Pour moi une des plus grandes inventions de l'humanité, avec le frigo (réfrigérateur), la bagnole (automobile), la télévision (pas taper ^^) et la boite de conserve (recyclable!!!).

Les femmes y consacraient un journée entière. Par semaine ? Par mois ? Par an ?

a écrit : Je préfère le terme "lessiveuse" de nos amis belges. Je le trouve plus logique et surtout plus simple pour gérer le pluriel.

On pense qu'un lave-linge, c'est tout simple et pourtant pas tant que ça. En effet, il fonctionne selon le cercle de Sinner qui énonce qu'un nettoyage réuss
i provient de 4 éléments : le temps, l'action mécanique, la chimie et la température.
Ce cercle est en théorie fermé, c'est à dire que l'augmentation de l'action d'un facteur fera nécessairement diminuer l'action d'un autre (par exemple : laver plus chaud peut prendre moins de temps, mettre une rotation de tambour plus faible prendra plus de temps, etc.).

Ce cercle de Sinner est valable pour toute action de nettoyage que ce soit le linge, la vaisselle, la rue ou votre voiture.
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Et au Canada, ils l'appelle la laveuse ;)

a écrit : Les femmes y consacraient un journée entière. Par semaine ? Par mois ? Par an ? Par semaine.

Après pour les ménages qui en avaient les moyens, y'avait les "pros", les lavandières, qui faisaient que ça 6 jours sur 7 contre misérable rémunération.

a écrit : Les femmes y consacraient un journée entière. Par semaine ? Par mois ? Par an ? Une journée pour l'équivalent d'une grosse machine actuelle. Le linge ne se lavait pas comme aujourd'hui, ou la référence est le plus souvent le nombre de machine par semaine.
Le lessives étaient plus longues que celles d'aujourd'hui, même si on les faisait à la main, pcq linge était plus sale, car lavé moins souvent il fallait le faire tremper, puis bouillir pour le laver correctement. Aujourd'hui, quand on lave à la main en vacance, par exemple, on lave de la sueur et qq tâches.
Suivant la région on ne lavait pas du tout le linge en hiver car les lavoirs gelaient, ce qui fait que dès le retour des beaux jours, il y avait des jours et des jours de lessive à faire.
Il arrivait aussi qu'il n'y ait pas du tout le temps de laver le linge pendant les grosses périodes de travail agricole, par exemple, les moissons.
Ma grand mère en a pleuré quand elle a eu d'abord une essoreuse à manivelle, puis une lessiveuse d'intérieur, et enfin un lave-linge électrique. Elle avait 10 enfants et elle avait son père avec elle.

a écrit : Par semaine.

Après pour les ménages qui en avaient les moyens, y'avait les "pros", les lavandières, qui faisaient que ça 6 jours sur 7 contre misérable rémunération.
Non pas forcément. Les lessives n'étaient pas du tout pensées comme aujourd'hui. Le linge se lavait au lavoir, en exterieur, il fallait que le temps (météo) permette de laver. Ce n'est pas pour rien que les gens avaient un trousseau complet, ça permettait de changer le linge (de maison ou de corps) même quand on le pouvait pas faire de lessive. Ma grand-mère comptait le linge en baquet, ça équivaut à une grosse machine actuelle. Sans doute au moins 8 kg, et il fallait une journée pour un baquet, pas forcément avec les main dedans toute la journée, mais il fallait le temps de trempage, le temps pour bouillir le linge, celui pour le rincer, d'abord par trempage dans une eau non savonneuse, puis par changement d'eau et essorage partiel... Bref c'était très long.

a écrit : Non pas forcément. Les lessives n'étaient pas du tout pensées comme aujourd'hui. Le linge se lavait au lavoir, en exterieur, il fallait que le temps (météo) permette de laver. Ce n'est pas pour rien que les gens avaient un trousseau complet, ça permettait de changer le linge (de maison ou de corps) même quand on le pouvait pas faire de lessive. Ma grand-mère comptait le linge en baquet, ça équivaut à une grosse machine actuelle. Sans doute au moins 8 kg, et il fallait une journée pour un baquet, pas forcément avec les main dedans toute la journée, mais il fallait le temps de trempage, le temps pour bouillir le linge, celui pour le rincer, d'abord par trempage dans une eau non savonneuse, puis par changement d'eau et essorage partiel... Bref c'était très long. Afficher tout T'as jamais connu le lavoir toi, moi non plus.

Sinon tu ne m'apprends rien, je vais au Lavomatic quand j'ai assez de chaussettes dégueulasses, de Tshirt qui puent et de slips qui sentent le chacal, je dois avoir environ 50 t-shirts, 50 paires de chaussettes et trois slips... ^^

Et tu te trompe, la lessive ca se faisait pas tous les jours, parce que Madame devait faire le ménage, la bouffe, torcher les gosses, vider les eaux de vaisselle, mettre des baffes à son mari qui rentre bourré après avoir claqué la moitié du salaire en tord-boyaux et au poker... toute une organisation!

Alors laver le linge, c'est Vendredi. ;)

a écrit : Les femmes y consacraient un journée entière. Par semaine ? Par mois ? Par an ? Par an c'était plutôt au moyen-âge et ça durait plutôt une semaine (au printemps, les vêtements devaient ensuite durer le reste de l'année).

a écrit : T'as jamais connu le lavoir toi, moi non plus.

Sinon tu ne m'apprends rien, je vais au Lavomatic quand j'ai assez de chaussettes dégueulasses, de Tshirt qui puent et de slips qui sentent le chacal, je dois avoir environ 50 t-shirts, 50 paires de chaussettes et trois slips... ^^

Et tu te trompe, la lessive ca se faisait pas tous les jours, parce que Madame devait faire le ménage, la bouffe, torcher les gosses, vider les eaux de vaisselle, mettre des baffes à son mari qui rentre bourré après avoir claqué la moitié du salaire en tord-boyaux et au poker... toute une organisation!

Alors laver le linge, c'est Vendredi. ;)
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Y avait encore le lavoir deux jours par semaine dans le village où j'ai grandi lol. Il nous servait accessoirement de piscine non officielle en été.
Mais ce n'est pas sur ça que je m'appuie dans ma réponse à ton commentaire. J'en ai beaucoup discuté avec mes grand-mères surtout celle qui vivait dans les Alpes. Sinon je me suis documentée pour un affichage qu'on veut faire dans le village où je suis conseillère. On vient de rénover les lavoirs et on voudrait que les gens se rendent compte du boulot de dingue que c'était.
Si ça t'intéresse, un lien, plus sur les grandes lessives de printemps : rpn.richebourg.org/index.php/l-association/publications/16-lavoirs-et-lavandieres

a écrit : Par semaine.

Après pour les ménages qui en avaient les moyens, y'avait les "pros", les lavandières, qui faisaient que ça 6 jours sur 7 contre misérable rémunération.
Je n'aurais pas aimé faire un bras de fer contre elles.

La deuxième révolution a été l'essorage ! Les premières machines à laver ne faisaient pas l'essorage, on pouvait éventuellement utiliser une essoreuse mais la plupart des gens n'avaient pas cette autre machine et continuaient à tordre le linge à la main pour l'essorer, comme avant l'apparition de la machine à laver.

Ensuite il y a eu des machines ultra-modernes qui faisaient à la fois machine à laver et essoreuse ! Mais pas dans la foulée : il fallait sortir le linge, mettre en place des barres dans le tambour (qui servaient à bloquer le linge pendant l'essorage) et surtout s'assurer que le linge était équitablement réparti tout autour du tambour pour éviter des secousses et vibrations trop importantes !

Les machines qui font l'essorage avec le même tambour sont donc un progrès pour la ménagère, mais pas pour le mari car c'est lui qui souffre lors des déménagements à cause des blocs de béton qu'il y a à l'intérieur de la machine pour la stabiliser pendant l'essorage et qui la font peser aussi lourd !

Il y a aussi la solution de la machine qui n'a pas besoin de béton à l'intérieur car elle répartit le linge avant de lancer l'essorage : quand j'habitais dans un petit studio à Paris, j'avais une petite machine prévue pour laver 2,5 kg (pas une mini-machine en plastique, une vraie machine cubique en tôle d'acier avec un hublot qui ressemblait à une grande mais de dimensions réduites) qui était également très légère (on avait l'impression de déplacer un four quand on la transportait, en plus elle avait des poignées sur les côtés, c'était pratique). Quand elle commençait l'essorage, si le linge était mal réparti et ça commençait à secouer pas mal quand la vitesse du tambour augmentait, elle le détectait, s'arrêtait, faisait tourner le tambour lentement dans l'autre sens pour essayer de changer la répartition du linge, avant de recommencer à augmenter la vitesse du tambour, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle puisse atteindre la vitesse de 500 tours par minute sans secousse. Elle était limitée à 500 tours par minute (alors que les grosses bien lourdes font allègrement 1200 tours par minute) et la notice indiquait qu'elle essayait pendant 30 minutes avant de renoncer, alors parfois je rentrais à la maison et je trouvait que la machine était terminée mais le linge était tout dégoulinant à l'intérieur...

Et désolé pour ceux qui préfèrent "lave-linge" : j'ai appris à parler à une époque où on disait "machine à laver" parce que la seule chose qui pouvait être lavée par une machine dans une maison c'était le linge, on ne risquait pas de confondre avec un lave-vaisselle ou un lave-chaussures. (mais à cette époque les machines à laver pesaient déjà une tonne à cause des blocs de béton et faisaient déjà l'essorage, la description des machines qu'il fallait modifier pour l'essorage n'est pas de première main).

a écrit : La deuxième révolution a été l'essorage ! Les premières machines à laver ne faisaient pas l'essorage, on pouvait éventuellement utiliser une essoreuse mais la plupart des gens n'avaient pas cette autre machine et continuaient à tordre le linge à la main pour l'essorer, comme avant l'apparition de la machine à laver.

Ensuite il y a eu des machines ultra-modernes qui faisaient à la fois machine à laver et essoreuse ! Mais pas dans la foulée : il fallait sortir le linge, mettre en place des barres dans le tambour (qui servaient à bloquer le linge pendant l'essorage) et surtout s'assurer que le linge était équitablement réparti tout autour du tambour pour éviter des secousses et vibrations trop importantes !

Les machines qui font l'essorage avec le même tambour sont donc un progrès pour la ménagère, mais pas pour le mari car c'est lui qui souffre lors des déménagements à cause des blocs de béton qu'il y a à l'intérieur de la machine pour la stabiliser pendant l'essorage et qui la font peser aussi lourd !

Il y a aussi la solution de la machine qui n'a pas besoin de béton à l'intérieur car elle répartit le linge avant de lancer l'essorage : quand j'habitais dans un petit studio à Paris, j'avais une petite machine prévue pour laver 2,5 kg (pas une mini-machine en plastique, une vraie machine cubique en tôle d'acier avec un hublot qui ressemblait à une grande mais de dimensions réduites) qui était également très légère (on avait l'impression de déplacer un four quand on la transportait, en plus elle avait des poignées sur les côtés, c'était pratique). Quand elle commençait l'essorage, si le linge était mal réparti et ça commençait à secouer pas mal quand la vitesse du tambour augmentait, elle le détectait, s'arrêtait, faisait tourner le tambour lentement dans l'autre sens pour essayer de changer la répartition du linge, avant de recommencer à augmenter la vitesse du tambour, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle puisse atteindre la vitesse de 500 tours par minute sans secousse. Elle était limitée à 500 tours par minute (alors que les grosses bien lourdes font allègrement 1200 tours par minute) et la notice indiquait qu'elle essayait pendant 30 minutes avant de renoncer, alors parfois je rentrais à la maison et je trouvait que la machine était terminée mais le linge était tout dégoulinant à l'intérieur...

Et désolé pour ceux qui préfèrent "lave-linge" : j'ai appris à parler à une époque où on disait "machine à laver" parce que la seule chose qui pouvait être lavée par une machine dans une maison c'était le linge, on ne risquait pas de confondre avec un lave-vaisselle ou un lave-chaussures. (mais à cette époque les machines à laver pesaient déjà une tonne à cause des blocs de béton et faisaient déjà l'essorage, la description des machines qu'il fallait modifier pour l'essorage n'est pas de première main).
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Et dire que maintenant, la machine à laver moderne pèse, répartit, mouille, lave, rince, essore, sèche et défroisse le linge de manière à ce qu'il soit prêt à être rangé.

A cause de cela, les gens s'ennuient et regardent Cyril Hanouna à la télévision.

a écrit : La deuxième révolution a été l'essorage ! Les premières machines à laver ne faisaient pas l'essorage, on pouvait éventuellement utiliser une essoreuse mais la plupart des gens n'avaient pas cette autre machine et continuaient à tordre le linge à la main pour l'essorer, comme avant l'apparition de la machine à laver.

Ensuite il y a eu des machines ultra-modernes qui faisaient à la fois machine à laver et essoreuse ! Mais pas dans la foulée : il fallait sortir le linge, mettre en place des barres dans le tambour (qui servaient à bloquer le linge pendant l'essorage) et surtout s'assurer que le linge était équitablement réparti tout autour du tambour pour éviter des secousses et vibrations trop importantes !

Les machines qui font l'essorage avec le même tambour sont donc un progrès pour la ménagère, mais pas pour le mari car c'est lui qui souffre lors des déménagements à cause des blocs de béton qu'il y a à l'intérieur de la machine pour la stabiliser pendant l'essorage et qui la font peser aussi lourd !

Il y a aussi la solution de la machine qui n'a pas besoin de béton à l'intérieur car elle répartit le linge avant de lancer l'essorage : quand j'habitais dans un petit studio à Paris, j'avais une petite machine prévue pour laver 2,5 kg (pas une mini-machine en plastique, une vraie machine cubique en tôle d'acier avec un hublot qui ressemblait à une grande mais de dimensions réduites) qui était également très légère (on avait l'impression de déplacer un four quand on la transportait, en plus elle avait des poignées sur les côtés, c'était pratique). Quand elle commençait l'essorage, si le linge était mal réparti et ça commençait à secouer pas mal quand la vitesse du tambour augmentait, elle le détectait, s'arrêtait, faisait tourner le tambour lentement dans l'autre sens pour essayer de changer la répartition du linge, avant de recommencer à augmenter la vitesse du tambour, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle puisse atteindre la vitesse de 500 tours par minute sans secousse. Elle était limitée à 500 tours par minute (alors que les grosses bien lourdes font allègrement 1200 tours par minute) et la notice indiquait qu'elle essayait pendant 30 minutes avant de renoncer, alors parfois je rentrais à la maison et je trouvait que la machine était terminée mais le linge était tout dégoulinant à l'intérieur...

Et désolé pour ceux qui préfèrent "lave-linge" : j'ai appris à parler à une époque où on disait "machine à laver" parce que la seule chose qui pouvait être lavée par une machine dans une maison c'était le linge, on ne risquait pas de confondre avec un lave-vaisselle ou un lave-chaussures. (mais à cette époque les machines à laver pesaient déjà une tonne à cause des blocs de béton et faisaient déjà l'essorage, la description des machines qu'il fallait modifier pour l'essorage n'est pas de première main).
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Bug commentaire

a écrit : Et dire que maintenant, la machine à laver moderne pèse, répartit, mouille, lave, rince, essore, sèche et défroisse le linge de manière à ce qu'il soit prêt à être rangé.

A cause de cela, les gens s'ennuient et regardent Cyril Hanouna à la télévision.
Je crois (à moins qu'il y ait eu un progrès supplémentaire que je n'ai pas suivi) que les machines lavantes-séchantes peuvent laver 5 kg mais ne peuvent sécher que 2,5 kg à la fois, alors soit on ne lave que 2,5 kg et on lance le séchage dans la foulée, soit il y a une intervention manuelle à la fin du lavage et il faut sortir le linge, comme à l'époque des machines qui ne faisaient pas l'essorage dans la foulée... J'ai eu une copine qui avait une (des premières) machines lavante-séchante, j'ai pu constater lors du déménagement qu'elle était encore plus lourde que les autres machines à laver ! Je suppose que pour ça aussi il y a eu des progrès...

a écrit : La deuxième révolution a été l'essorage ! Les premières machines à laver ne faisaient pas l'essorage, on pouvait éventuellement utiliser une essoreuse mais la plupart des gens n'avaient pas cette autre machine et continuaient à tordre le linge à la main pour l'essorer, comme avant l'apparition de la machine à laver.

Ensuite il y a eu des machines ultra-modernes qui faisaient à la fois machine à laver et essoreuse ! Mais pas dans la foulée : il fallait sortir le linge, mettre en place des barres dans le tambour (qui servaient à bloquer le linge pendant l'essorage) et surtout s'assurer que le linge était équitablement réparti tout autour du tambour pour éviter des secousses et vibrations trop importantes !

Les machines qui font l'essorage avec le même tambour sont donc un progrès pour la ménagère, mais pas pour le mari car c'est lui qui souffre lors des déménagements à cause des blocs de béton qu'il y a à l'intérieur de la machine pour la stabiliser pendant l'essorage et qui la font peser aussi lourd !

Il y a aussi la solution de la machine qui n'a pas besoin de béton à l'intérieur car elle répartit le linge avant de lancer l'essorage : quand j'habitais dans un petit studio à Paris, j'avais une petite machine prévue pour laver 2,5 kg (pas une mini-machine en plastique, une vraie machine cubique en tôle d'acier avec un hublot qui ressemblait à une grande mais de dimensions réduites) qui était également très légère (on avait l'impression de déplacer un four quand on la transportait, en plus elle avait des poignées sur les côtés, c'était pratique). Quand elle commençait l'essorage, si le linge était mal réparti et ça commençait à secouer pas mal quand la vitesse du tambour augmentait, elle le détectait, s'arrêtait, faisait tourner le tambour lentement dans l'autre sens pour essayer de changer la répartition du linge, avant de recommencer à augmenter la vitesse du tambour, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle puisse atteindre la vitesse de 500 tours par minute sans secousse. Elle était limitée à 500 tours par minute (alors que les grosses bien lourdes font allègrement 1200 tours par minute) et la notice indiquait qu'elle essayait pendant 30 minutes avant de renoncer, alors parfois je rentrais à la maison et je trouvait que la machine était terminée mais le linge était tout dégoulinant à l'intérieur...

Et désolé pour ceux qui préfèrent "lave-linge" : j'ai appris à parler à une époque où on disait "machine à laver" parce que la seule chose qui pouvait être lavée par une machine dans une maison c'était le linge, on ne risquait pas de confondre avec un lave-vaisselle ou un lave-chaussures. (mais à cette époque les machines à laver pesaient déjà une tonne à cause des blocs de béton et faisaient déjà l'essorage, la description des machines qu'il fallait modifier pour l'essorage n'est pas de première main).
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J'ai connu l'essoreuse de ma grand mère qu'on faisait tourner à la main avec un manivelle. Comme une essoreuse à salade géante. Il y avait la lessiveuse à côté, manuelle aussi et qu'on mettait sur le feu. Elle les utilisait pour les draps pcq elle trouvait ça plus efficace que le lave-linge électrique ou l'eau n'était pas vraiment bouillante.
Sa maison a brûlé en 75 ou 76 et les machines avec. Le nouveau lave-linge était sans doute plus efficace, en tous cas elle n'a plus refait la lessive à la main ou à la lessiveuse après ça.

a écrit : Par semaine.

Après pour les ménages qui en avaient les moyens, y'avait les "pros", les lavandières, qui faisaient que ça 6 jours sur 7 contre misérable rémunération.
Les lavandiaires qui parfumaient selon les regions à la lavande, au thym, laurier et meme aux orties. Faire la lessive se disait dans le temps faire la bue. On le retrouve dans buanderie.