Des papyrus conservés grâce à une éruption

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Les 1800 papyrus d'Herculanum furent découverts au XVIIIe siècle. Une partie fut carbonisée lors de l'éruption du Vésuve en 79, mais certains furent préservés du fait notamment de l'absence d'oxygène dans la salle où ils étaient conservés : 340 sont complets et environ 970 sont partiellement lisibles.


Commentaires préférés (3)

Les papyrus les mieux préservés on put être déchiffrés a leur découverte, en les dépliants minutieusement.
Mais la plupart d'entres eux étaient trop carbonisé pour les rendre lisible, et certains papyrus ont été détruit par ses opérations dangereuses.
Les archéologues les ont donc laissés tel quel, par peur de les abimer, frustrés de ne pas pouvoir les lire.

Jusqu’à ce que la science avance, que ce soit avec de nouvelles méthodes pour séparer les couches de papyrus, mais aussi et surtout en permettant de scanner les papyrus sans les ouvrir.

Dans un premier temps, une caméra multispectrale (qui permet d'isoler les longueurs d'ondes) est utilisé, avant d'utiliser des rayons X pour tenter de révéler l’intérieur des parchemins. Dans un premier temps, on n'a juste su plus sur la structure des papyrus, et que certaines encres contenaient parfois des traces de plomb, sans réussir a vraiment lire les papyrus comme si ils étaient déroulés.

En 2014/2015, des techniques avancés on pu permettre de déchiffrer le parchemin d'En-Gedi, un autre texte brûlé par un incendie. Mais le contexte archéologique est différent : il s'agissait de peau animale et pas de papyrus, et n'a pas été enseveli sous de la cendre volcanique et du tuf. de plus, tout le texte était écrit avec une encre contenant du plomb, contrairement au papyrus de Herculanum majoritairement a base de carbone. Une partie du scan se basant sur la densité pour identifier et séparer différentes textures, une encre au plomb permet d'avoir un bien plus fort contraste que si a la fois le parchemin et l'encre sont basé sur du carbone.

Ainsi, si pour le parchemin d'En-Gedi, le texte a parfaitement pu être déchiffrés, on arrive a peu près a séparer les couches du papyrus mais sans réussir à rendre un texte clair. On espère que les progrès scientifique vont permettre de mieux déchiffrer ses papyrus, mais c'est pas encore gagné

Je me demande ce que contiennent ces papyrus. Du savoir? Des histoires? Des biographies? Des interviews? Des archives?

a écrit : Programmes TV En vrai, en général, c'était de la compta...

En tout cas on a inventé l'écriture pour ça. C'est après que ça a déraillé. ^^


Tous les commentaires (9)

Les papyrus les mieux préservés on put être déchiffrés a leur découverte, en les dépliants minutieusement.
Mais la plupart d'entres eux étaient trop carbonisé pour les rendre lisible, et certains papyrus ont été détruit par ses opérations dangereuses.
Les archéologues les ont donc laissés tel quel, par peur de les abimer, frustrés de ne pas pouvoir les lire.

Jusqu’à ce que la science avance, que ce soit avec de nouvelles méthodes pour séparer les couches de papyrus, mais aussi et surtout en permettant de scanner les papyrus sans les ouvrir.

Dans un premier temps, une caméra multispectrale (qui permet d'isoler les longueurs d'ondes) est utilisé, avant d'utiliser des rayons X pour tenter de révéler l’intérieur des parchemins. Dans un premier temps, on n'a juste su plus sur la structure des papyrus, et que certaines encres contenaient parfois des traces de plomb, sans réussir a vraiment lire les papyrus comme si ils étaient déroulés.

En 2014/2015, des techniques avancés on pu permettre de déchiffrer le parchemin d'En-Gedi, un autre texte brûlé par un incendie. Mais le contexte archéologique est différent : il s'agissait de peau animale et pas de papyrus, et n'a pas été enseveli sous de la cendre volcanique et du tuf. de plus, tout le texte était écrit avec une encre contenant du plomb, contrairement au papyrus de Herculanum majoritairement a base de carbone. Une partie du scan se basant sur la densité pour identifier et séparer différentes textures, une encre au plomb permet d'avoir un bien plus fort contraste que si a la fois le parchemin et l'encre sont basé sur du carbone.

Ainsi, si pour le parchemin d'En-Gedi, le texte a parfaitement pu être déchiffrés, on arrive a peu près a séparer les couches du papyrus mais sans réussir à rendre un texte clair. On espère que les progrès scientifique vont permettre de mieux déchiffrer ses papyrus, mais c'est pas encore gagné

Je me demande ce que contiennent ces papyrus. Du savoir? Des histoires? Des biographies? Des interviews? Des archives?

Les courses de samedi et une ardoise du troquet...

a écrit : Je me demande ce que contiennent ces papyrus. Du savoir? Des histoires? Des biographies? Des interviews? Des archives? Programmes TV

a écrit : Programmes TV En vrai, en général, c'était de la compta...

En tout cas on a inventé l'écriture pour ça. C'est après que ça a déraillé. ^^

a écrit : Je me demande ce que contiennent ces papyrus. Du savoir? Des histoires? Des biographies? Des interviews? Des archives? Une bonne partie des papyrus sont l'oeuvre de Philodème de Gadara (actuellement Umm Qeis, ville du nord de la Jordanie, proche de la frontière avec la Syrie et Israël), un poète et philosophe épicurien. On trouve également des fragments du traité "de la nature" d'Épicure, surement son oeuvre principale.

Et c'est très intéressent, car les travaux épicuriens sont rares : sauf rares exceptions, les travaux de philosophie de l'antiquité ne sont pas arrivés jusqu’à nous intacts et venant du support originel, mais recopiés dans les monastères.

Le hic, c'est que les chrétiens ont pas mal condamné les épicuriens (ironiquement ça a permis de nous rendre la pensée épicurienne accessible, une bonne parties des sources épicurienne qu'on a étant des textes de chrétiens citant des épicuriens pour les critiquer), on n'a donc pas multitude de sources sur les épicuriens en dehors de ces papyrus : une partie de ses textes a été détruit par des chrétiens fanatiques, tandis que d'autres textes ont dépéri, n’étant pas jugé comme bon candidat à la recopie pour conservation.

Au delà du challenge technologique qu'est le fait de lire des papyrus brûlés sans les déplier, il y a un vrai enjeu de connaissances, car ça permettrai d'approfondir nos savoirs sur la philosophie antique, et notamment la branche de épicurisme

a écrit : Une bonne partie des papyrus sont l'oeuvre de Philodème de Gadara (actuellement Umm Qeis, ville du nord de la Jordanie, proche de la frontière avec la Syrie et Israël), un poète et philosophe épicurien. On trouve également des fragments du traité "de la nature" d'Épicure, surement son oeuvre principale.

Et c'est très intéressent, car les travaux épicuriens sont rares : sauf rares exceptions, les travaux de philosophie de l'antiquité ne sont pas arrivés jusqu’à nous intacts et venant du support originel, mais recopiés dans les monastères.

Le hic, c'est que les chrétiens ont pas mal condamné les épicuriens (ironiquement ça a permis de nous rendre la pensée épicurienne accessible, une bonne parties des sources épicurienne qu'on a étant des textes de chrétiens citant des épicuriens pour les critiquer), on n'a donc pas multitude de sources sur les épicuriens en dehors de ces papyrus : une partie de ses textes a été détruit par des chrétiens fanatiques, tandis que d'autres textes ont dépéri, n’étant pas jugé comme bon candidat à la recopie pour conservation.

Au delà du challenge technologique qu'est le fait de lire des papyrus brûlés sans les déplier, il y a un vrai enjeu de connaissances, car ça permettrai d'approfondir nos savoirs sur la philosophie antique, et notamment la branche de épicurisme
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Aller chercher tout ce qui est planqué au sous-sol du Vatican (et dans les autres site du genre) nous permettrait aussi d'apprendre beaucoup de choses.