Il est interdit d’utiliser, divulguer ou intercepter les SMS ou les courriels d’autrui. En effet, l’article 226-15 du code pénal prévoit un an d’emprisonnement et 45000 euros d’amende ou deux ans et 60000 euros si c’est commis par le conjoint ou concubin de la victime.
A noter qu'il faut que la consultation soit faite de manière frauduleuse ou déloyale : pas de risque si vous tombez dessus sans le faire exprès (messagerie restée ouverte sur l'ordinateur familial par exemple).
Commentaires préférés (3)
Après matrix et les somnambules les accusés vont pouvoir inventer la défense « Je suis tombé dessus par hasard ».
Tout à fait.
L'employeur fournit une messagerie nominative dont il reste le propriétaire, ainsi que tous les échanges.
Sauf pour les mails contenant dans l'en-tête "privé," perso" ou "personnel".
Idem pour les dossiers des boîtes mails et des dossiers sur l'ordinateur.
Mette "privé" sur un dossier racine, type lecteur C:, un lecteur USB ou la boîte de réception ne rentre dans dans la protection des données personnelles.
Et un employé ne pas tagguer tous ses dossiers et emails comme "privé", là aussi ça ne rentre pas dans la protection des données personnelles.
Là où ça devient litigieux, c'est quand vous déposez des données professionnelle sur un support personnel. Il semblerait que l'employeur est le droit d'accéder à toutes les données sauf celles tagguées "privé", notemment pour les clés USB.
Et là où c'est le plus fun, c'est quand vous mettez votre messagerie professionnelle sur votre téléphone personnel !! On parle ici de données personnelles, de données professionnelles, de sécurisation des donnés et des GAFAM ! Bref un joyeux bordel.
SOURCE : je suis relais RGPD et RSSI.
J'imprime cette anecdote, et je la montre à mon épouse, mes filles, mes frères, mes sœurs, mes parents, mes belles-sœurs et mes beau-parents (je n'ai pas(plus) de beaux-frères)
Je vais être riche... très riche
Tous les commentaires (17)
Après matrix et les somnambules les accusés vont pouvoir inventer la défense « Je suis tombé dessus par hasard ».
L'employeur a le droit je crois bien sauf si mention "privé" ou "personnel"
Tout à fait.
L'employeur fournit une messagerie nominative dont il reste le propriétaire, ainsi que tous les échanges.
Sauf pour les mails contenant dans l'en-tête "privé," perso" ou "personnel".
Idem pour les dossiers des boîtes mails et des dossiers sur l'ordinateur.
Mette "privé" sur un dossier racine, type lecteur C:, un lecteur USB ou la boîte de réception ne rentre dans dans la protection des données personnelles.
Et un employé ne pas tagguer tous ses dossiers et emails comme "privé", là aussi ça ne rentre pas dans la protection des données personnelles.
Là où ça devient litigieux, c'est quand vous déposez des données professionnelle sur un support personnel. Il semblerait que l'employeur est le droit d'accéder à toutes les données sauf celles tagguées "privé", notemment pour les clés USB.
Et là où c'est le plus fun, c'est quand vous mettez votre messagerie professionnelle sur votre téléphone personnel !! On parle ici de données personnelles, de données professionnelles, de sécurisation des donnés et des GAFAM ! Bref un joyeux bordel.
SOURCE : je suis relais RGPD et RSSI.
C’est pour ça que je refuse toutes collusion entre mes appareils perso et pro. Je ne prends mon téléphone pro avec moi qui si j’ai des astreintes et je refuse de connecter quoi que ce soit de perso sur du matériel pro et inversement. Même une photo ayant un usage pro ne sera fait qu’avec mon téléphone pro et tant pis s’il a un problème ou une mauvaise qualité. Idem pour les clés USB, boîte mail et autre.
Moi je suis à mon compte, donc les données sont un peu plus mélangées dans mes équipements électroniques…
J'imprime cette anecdote, et je la montre à mon épouse, mes filles, mes frères, mes sœurs, mes parents, mes belles-sœurs et mes beau-parents (je n'ai pas(plus) de beaux-frères)
Je vais être riche... très riche
Tu veux dire ta « futur ex-épouse » ?… humour !
De manière générale, c'est vrai pour n'importe quel document privé aussi bien physique que numérique.
C'est pourquoi les lanceurs d'alertes se font souvent poursuivre et perde peut importe la gravité de ce qu'ils dénoncent !
Oui. Article 12 de la déclaration universelle des droit de l’homme.
Les lanceurs d'alerte, on les poursuis à l'international, mais si tu te fais voler ton identité, c'est limite: démerde toi. C'est à peine si la plainte est enregistrée. :(
Et pourtant, c'est la même technique.
Peux tu mieux me détailler ce que tu entends par la même technique ?Car je ne pense pas vraiment que ce soit le cas.
Pour moi, un lanceur d'alerte c'est quelqu'un qui pense bien faire en révélant des documents privés et compromettant d'une entreprise ou institution. La plupart du temps ce sont soit des employés ou collaborateurs scandalisés qui vont révélé publiquement ou sous couvert de l'anonymat des faits par le biais de documents volé. Le vol d'identité quand a lui a l'ambition du délit dès le début dans l'écrasante majorité des cas. Il s'agit de détourner l'identité d'une personne afin d'obtenir des biens, de l'argent sur le dos d'une autre personne. C'est fondamentalement bien plus grave et je te rejoins sur le fait que c'est extrêmement difficile de se faire reconnaître comme victime et d'obtenir réparation. Voir impossible dans certain cas où le vol d'identité ne peux pas être factuellement prouvé. Alors que les lanceurs d'alertes dénonçant parfois des choses extrêmement graves se retrouvent dans des cauchemars sans nom pour rien.
Et j'ai une petite explication possible pour cela. Je pense que tous les États puissants et les plus grosses compagnie ayant tous plus ou moins les mains dans des magouilles et affaires louches, immoral et/ou criminels aucun d'entre eux ne souhaiterais que des lanceurs d'alertes potentiels se voient encourager par le succès d'autres lanceurs d'alertes.
Quant pense tu ?
Je parlais que de la technique, on peut pirater des données pour faire le bien (lanceurs d'alerte), où pour faire le mal (voleurs), mais ca reste du piratage informatique.
Piratage informatique def:
Le terme de piratage informatique et ses déclinaisons sont aujourd'hui souvent utilisés de manière galvaudée en lieu et place d'autres formes de cyberattaques. En pratique, le piratage informatique désigne le fait de s'introduire dans une ressource à l'insu de son propriétaire légitime
Ce qui rejoint tout à fait l'anecdote, lire un SMS privé, qui n'est n'est pas destiné à soi, c'est du piratage tout comme voler le courrier papier dans des boites aux lettres. (faites gaffe aux papiers que vous jetez, quand c'est jeté, c'est plus du piratage...)
Mais tu n'as pas répondu à sa question quant à son explication possible sur les raisons de la chasse aux lanceurs d'alertes face aux voleurs d'identités ;)
j'avais pas fait gaffe à sa question, désolé.
Ce que Rs91310 me demande est d'une logique implacable, fourrer son nez dans les magouilles des autres a toujours été dangereux, et il faut beaucoup de courage et être vraiment scandalisé pour se lancer à l'assaut d'états et de multinationales car ils feront tout leur possible pour pas que ca s'ébruite.
Et ça me fait très plaisir quand, de temps en temps, des puissants qui pensent avoir tous les droits se font griller. :)
Ce qui est marrant, c'est que de temps en temps, et de plus en plus souvent, les puissants provoquent involontairement l' "effet flamby".
-C'est quoi, l'effet flamby?
-C'est ça: blog.gregseth.net/l-effet-flanby.html
hi hi ^^
C'est comme ça que je ne peux pas produire les sms amoureux entre madame et un copain devenu son amant...
Issu de l'effet Streisand, bien plus parlant parce que d'origine vraie :
fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Streisand?wprov=sfla1
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