La route qui rend aveugle

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Lors de certaines journées, la route I-70 près de Floyd Hill au Colorado est fermée. L'angle unique du soleil pendant l'hiver, combiné à la topographie de la colline, crée en effet un éblouissement si intense qu'il rend la conduite extrêmement dangereuse. Des déviations sont mises en place en cas de coupures, décidées au jour le jour.

Même lorsque la route n'est pas fermée, les conducteurs sont invités a faire preuve d'une extrême prudence.


Tous les commentaires (76)

a écrit : Pour ceux qui auraient encore un doute sur la particularité de cette portion de route : ce n'est pas comme sur n'importe quelle route orientée est-ouest où on pourrait être gêné par le soleil levant ou couchant. Il se trouve que cette route est non seulement orientée est-ouest et se trouve dans l'axe du soleil levant pendant une partie de l'année mais de plus cette portion dangereuse qui fait l'objet d'une interdiction à certaines heures de certains jours est en forte pente. Si bien que lorsque le soleil levant est de face, le soleil qu'on voit au bout de la route n'est pas un soleil levant rougeoyant sur l'horizon, mais le soleil qui est déjà haut dans le ciel et bien brillant ! A part cette portion, toutes les routes orientée est-ouest ne font pas l'objet d'interdictions, on compte sur les conducteurs pour savoir gérer des conditions normales de luminosité quand le soleil se lève ou se couche sur l'horizon. Afficher tout C'est vrai que c'est dangereux et super désagréable. Ce qui est étonnant c'est d'en faire une anecdote car cette configuration est loin d'être exceptionnelle. Rien que dans ma région plusieurs routes et autoroutes présentent le même problème.

a écrit : C'est pas une histoire d'extrémité mais de direction. Oui, je pense que tu m'as compris

J'avais vu un reportage qui, justement, parlait des prochains pare-brises. La vision du conducteur serait optimisée là où il regarderai. Par exemple, en cas de conduite face au soleil, le pare-brise se teinte là où je regarde mais pas autour, dans un dégradé. C'était impressionnant.
Qu'en est-il ?

J'ai retrouvé une source qui en parle, parmis bien d'autres innovations.
www.lemonde.fr/m-voiture/article/2015/04/16/le-pare-brise-du-futur-verre-intelligent_4616820_4497789.html

a écrit : Attention : les lunettes polarisantes peuvent gêner la vision en cas de reflet du soleil sur l'eau (lac, mer, flaque d'eau, etc.) ! En effet : le reflet sur l'eau polarise la lumière (c'est l'intérêt de photographier la mer avec un filtre polarisant : on éteint les reflets sur la surface et on voir le fond à travers une eau cristaline), alors si les lunettes la polarisent aussi, et le pare-brise est au milieu... Ca sert à quoi de regarder un solide transparent entre deux filtres polarisants croisés ? A faire apparaitre les contraintes internes à l'intérieur de ce solide, car selon ces contraintes, l'axe de polarisation de la lumière sera plus ou moins dévié. Donc tu verras tout d'un coup toutes les contraintes internes de ton pare-brise dans de jolies couleurs... et beaucoup moins bien la route derrière le pare-brise ! Afficher tout C’est d’ailleurs embêtant pour regarder le gps sur le téléphone car ces lunettes polarisent aussi la lumière du téléphone et on voit beaucoup moins l’écran.

Étrangement ces lunettes me sont utiles surtout la nuit car ça empêche d’être ébloui par les phares d’en face tout en voyant suffisamment la route.

a écrit : J'avais vu un reportage qui, justement, parlait des prochains pare-brises. La vision du conducteur serait optimisée là où il regarderai. Par exemple, en cas de conduite face au soleil, le pare-brise se teinte là où je regarde mais pas autour, dans un dégradé. C'était impressionnant.
Qu'en est-il ?


J'ai retrouvé une source qui en parle, parmis bien d'autres innovations.
www.lemonde.fr/m-voiture/article/2015/04/16/le-pare-brise-du-futur-verre-intelligent_4616820_4497789.html
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Ça sera certainement mieux mais je doute qu'ils permettent de regarder le soleil directement, ou alors ils deviendront aussi sombre qu'une radio et devront être complémentés par une couche de réalité augmentée.

Je comprends pas l'intérêt de l'anecdote... ya des milliers et des milliers de routes qui subissent le même cas en automne non?

a écrit : Je comprends pas l'intérêt de l'anecdote... ya des milliers et des milliers de routes qui subissent le même cas en automne non? Seulement en automne ?

a écrit : La solution est simple, mettre en place une navette conduite par Gilbert Montagné : pas d'accident à cause de l'éblouissement. Plutôt mourir seul que mal accompagné.

a écrit : Plutôt mourir seul que mal accompagné. Une personne seule est une personne mal accompagnée ;)

a écrit : Je comprends pas l'intérêt de l'anecdote... ya des milliers et des milliers de routes qui subissent le même cas en automne non? En effet le titre ne permet pas de comprendre la particularité de cette route, mais il n'y a pas que le titre dans une anecdote, il faut regarder juste en dessous, il y a toujours quelques lignes d'explication. Et l'explication est donnée dans la première phrase : cette route est fermée lorsqu'il y a un risque d'éblouissement. C'est ça la particularité de cette route qui fait l'objet de l'anecdote : le fait qu'une gestion soit mise en place pour évaluer le risque et fermer la route en conséquence, alors que ça n'existe pas sur les milliers d'autres routes dont tu parles.

Je trouve que ce site est vraiment bien conçu : on peut toujours voir l'explication en même temps que le titre, il suffit de lire quelques mots de plus. Ca évite la tentation qu'on souvent les gens de commenter le titre des publications qu'on voit sur les réseaux sociaux, et on voit bien qu'ils n'ont rien compris et que lire le titre ce n'était pas suffisant, mais qu'ils nont pas eu l'idée de cliquer sur le lien vers l'article pour en savoir plus, ou n'ont pas eu le courage de lire un article comprenant des dizaines de lignes de texte qui se perdent dans des détails dont la plupart ne sont pas utiles pour écrire un commentaire pertinent.

a écrit : En effet le titre ne permet pas de comprendre la particularité de cette route, mais il n'y a pas que le titre dans une anecdote, il faut regarder juste en dessous, il y a toujours quelques lignes d'explication. Et l'explication est donnée dans la première phrase : cette route est fermée lorsqu'il y a un risque d'éblouissement. C'est ça la particularité de cette route qui fait l'objet de l'anecdote : le fait qu'une gestion soit mise en place pour évaluer le risque et fermer la route en conséquence, alors que ça n'existe pas sur les milliers d'autres routes dont tu parles.

Je trouve que ce site est vraiment bien conçu : on peut toujours voir l'explication en même temps que le titre, il suffit de lire quelques mots de plus. Ca évite la tentation qu'on souvent les gens de commenter le titre des publications qu'on voit sur les réseaux sociaux, et on voit bien qu'ils n'ont rien compris et que lire le titre ce n'était pas suffisant, mais qu'ils nont pas eu l'idée de cliquer sur le lien vers l'article pour en savoir plus, ou n'ont pas eu le courage de lire un article comprenant des dizaines de lignes de texte qui se perdent dans des détails dont la plupart ne sont pas utiles pour écrire un commentaire pertinent.
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D'autant qu'il s'agit d'une autoroute dans l'anecdote.

a écrit : D'autant qu'il s'agit d'une autoroute dans l'anecdote. Et que c'est l'hiver et pas l'automne dans l'anecdote, mais c'est dit seulement dans la deuxième phrase, alors il ne risquait pas de le savoir. Il a quand même compris, en lisant seulement les 5 mots du titre, que ça parlait d'être ébloui par le soleil sur la route ! Ou peut-être que l'image l'a aidé à comprendre. C'est très utile pour comprendre, les images, c'est pourquoi il y a beaucoup d'images et peu de texte, dans les livres qu'on utilise pour apprendre à lire aux enfants.

a écrit : Et que c'est l'hiver et pas l'automne dans l'anecdote, mais c'est dit seulement dans la deuxième phrase, alors il ne risquait pas de le savoir. Il a quand même compris, en lisant seulement les 5 mots du titre, que ça parlait d'être ébloui par le soleil sur la route ! Ou peut-être que l9;image l'a aidé à comprendre. C'est très utile pour comprendre, les images, c'est pourquoi il y a beaucoup d'images et peu de texte, dans les livres qu'on utilise pour apprendre à lire aux enfants. Afficher tout Quelque soit la saison, le phénomène est très gênant pour la conduite de véhicules. La différence, selon sa latitude, se trouve dans sa durée.

Par exemple, en hiver à une latitude élevée, le lever du soleil sera proche de sa hauteur maximale et montera lentement et le phénomène dure longtemps. Tandis qu'en été, à cette même latitude au lever du soleil, son altitude sera loin de son maximum et il montera plus vite et le phénomène est plus court.

Mais à un moment donné, le soleil se lèvera sur une route. Il se trouve que, pour l'autoroute de l'anecdote, le soleil se lève en hiver... ;)

a écrit : Quelque soit la saison, le phénomène est très gênant pour la conduite de véhicules. La différence, selon sa latitude, se trouve dans sa durée.

Par exemple, en hiver à une latitude élevée, le lever du soleil sera proche de sa hauteur maximale et montera lentement et le phénomène dure longtemps. Tandis qu�
39;en été, à cette même latitude au lever du soleil, son altitude sera loin de son maximum et il montera plus vite et le phénomène est plus court.

Mais à un moment donné, le soleil se lèvera sur une route. Il se trouve que, pour l'autoroute de l'anecdote, le soleil se lève en hiver... ;)
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Bien sûr ça peut se produire en toute saison, je donnais simplement un indice supplémentaire qui me faisait supposer que la raison pour laquelle l'auteur du commentaire qui s'en plaignait, n'en comprenait pas l'intérêt tout simplement car il ne l'avait pas lue.

Quant à tes explications, elles sont seulement plus ou moins correctes, car il ne faut pas oublier que quand le soleil se couche ou se lève sur l'horizon, il est très rouge et peu éblouissant, car la lumière qui nous parvient traverse une plus grande épaisseur de l'atmosphère, donc il faut que la route soit en montée pour qu'on voit le soleil dans l'axe quand il est un peu plus haut dans le ciel et très éblouissant, et aux latitudes élevées, c'est pareil : le lever et le coucher durent plus longtemps mais il reste peu éblouissant tant qu'il est bas sur l'horizon, et même en supposant qu'on soit à une latitude élevée sur une route en montée avec le soleil de face, le phénomène ne durera pas plus longtemps car il ne faut pas oublier que la Terre tourne à la même vitesse quelle que soit la latitude et donc s'il monte moins vite, il se déplace plus vite horizontalement et donc tu ne le verras bientôt plus de face sur cette route !

Tu pourras toujours m'objecter que le phénomène dure plus longtemps à l'échelle de la région dans laquelle tu te déplaces puisqu'il reste moins haut toute la journée donc il y aura des routes sur lesquelles ça sera gênant successivement, en fonction de leur orientation au fur et à mesure de la course du Soleil dans le ciel. Mais pour qu'un automobiliste soit gêné pendant plus longtemps il faudrait qu'il parcoure une route qui tourne lentement dans le même sens que la course du Soleil ou prenne plusieurs routes successivement qui ont des orientations légèrement différentes pour se retrouver face au Soleil à chaque fois, à différents moments de la journée, et tout ceci toujours en montée, et avec un ciel parfaitement dégagé de tout nuage, ça commence à faire beaucoup de conditions à réunir pour être gêné plus longtemps en hiver près du Cercle Polaire que sous les tropiques ! A mon avis, les automobilistes ont plus à craindre des tempêtes de neige que de l'éblouissement du soleil, à une latitude élevée pendant l'hiver...

a écrit : Bien sûr ça peut se produire en toute saison, je donnais simplement un indice supplémentaire qui me faisait supposer que la raison pour laquelle l'auteur du commentaire qui s'en plaignait, n'en comprenait pas l'intérêt tout simplement car il ne l'avait pas lue.

Quant à tes explicat
ions, elles sont seulement plus ou moins correctes, car il ne faut pas oublier que quand le soleil se couche ou se lève sur l'horizon, il est très rouge et peu éblouissant, car la lumière qui nous parvient traverse une plus grande épaisseur de l'atmosphère, donc il faut que la route soit en montée pour qu'on voit le soleil dans l'axe quand il est un peu plus haut dans le ciel et très éblouissant, et aux latitudes élevées, c'est pareil : le lever et le coucher durent plus longtemps mais il reste peu éblouissant tant qu'il est bas sur l'horizon, et même en supposant qu'on soit à une latitude élevée sur une route en montée avec le soleil de face, le phénomène ne durera pas plus longtemps car il ne faut pas oublier que la Terre tourne à la même vitesse quelle que soit la latitude et donc s'il monte moins vite, il se déplace plus vite horizontalement et donc tu ne le verras bientôt plus de face sur cette route !

Tu pourras toujours m'objecter que le phénomène dure plus longtemps à l'échelle de la région dans laquelle tu te déplaces puisqu'il reste moins haut toute la journée donc il y aura des routes sur lesquelles ça sera gênant successivement, en fonction de leur orientation au fur et à mesure de la course du Soleil dans le ciel. Mais pour qu'un automobiliste soit gêné pendant plus longtemps il faudrait qu'il parcoure une route qui tourne lentement dans le même sens que la course du Soleil ou prenne plusieurs routes successivement qui ont des orientations légèrement différentes pour se retrouver face au Soleil à chaque fois, à différents moments de la journée, et tout ceci toujours en montée, et avec un ciel parfaitement dégagé de tout nuage, ça commence à faire beaucoup de conditions à réunir pour être gêné plus longtemps en hiver près du Cercle Polaire que sous les tropiques ! A mon avis, les automobilistes ont plus à craindre des tempêtes de neige que de l'éblouissement du soleil, à une latitude élevée pendant l'hiver...
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Encore une remarque et trop tard pour modifier mon commentaire précédent : tu te méprends aussi sur la vitesse d'ascension du soleil entre l'hiver et l'été aux grandes latitudes : il ne monte pas beaucoup plus vite en été qu'en hiver, c'est la course horizontale, tout autour de l'horizon, qui est beaucoup plus longue et qui fait que le jour dure beaucoup plus longtemps en été qu'en hiver. En hiver le soleil se lève très tard au sud-est, monte un peu et se couche rapidement au sud-ouest. En été le soleil se lève très tôt au nord-est, et il entame un long tour de l'horizon, sans monter très vite ni atteindre une grande hauteur quand il passe au sud, et il redescend très lentement en continuant son tour d'horizon pour se coucher tard au nord-ouest.

J'étais à Stockholm à l'occasion du solstice d'été pour voir le soleil de minuit, et je peux te dire que bien qu'il ait fait très beau temps, le soleil était loin de briller très fort, sauf au milieu de la journée quand il était un peu plus haut dans le ciel.

a écrit : Encore une remarque et trop tard pour modifier mon commentaire précédent : tu te méprends aussi sur la vitesse d'ascension du soleil entre l'hiver et l'été aux grandes latitudes : il ne monte pas beaucoup plus vite en été qu'en hiver, c'est la course horizontale, tout autour de l'horizon, qui est beaucoup plus longue et qui fait que le jour dure beaucoup plus longtemps en été qu'en hiver. En hiver le soleil se lève très tard au sud-est, monte un peu et se couche rapidement au sud-ouest. En été le soleil se lève très tôt au nord-est, et il entame un long tour de l'horizon, sans monter très vite ni atteindre une grande hauteur quand il passe au sud, et il redescend très lentement en continuant son tour d'horizon pour se coucher tard au nord-ouest.

J'étais à Stockholm à l'occasion du solstice d'été pour voir le soleil de minuit, et je peux te dire que bien qu'il ait fait très beau temps, le soleil était loin de briller très fort, sauf au milieu de la journée quand il était un peu plus haut dans le ciel.
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En été il monte d'environ 68°en 8h, en hiver il monte d'environ 21° en 4h. Il monte plus haut et plus vite en été, ce qui est logique vu l'inclinaison de l'axe de rotation.

a écrit : En été il monte d'environ 68°en 8h, en hiver il monte d'environ 21° en 4h. Il monte plus haut et plus vite en été, ce qui est logique vu l'inclinaison de l'axe de rotation. Tu prends un exemple à une lattitude moyenne de 45° alors qu'on parlait des grandes latitudes, mais je vais quand même prendre tes nombres : en calculant une vitesse angulaire verticale moyenne entre le lever et le point culminant par exemple, ça donne donc 9° par heure en été et 6° par heure en hiver. Si on prend l'exemple de Stockholm, 15° plus au nord, on a un soleil qui est 54° au dessus de l'horizon à midi et le jour dure environ 19h en été, contre 8° et 6h de jour en hiver, ce qui donne une vitesse angulaire verticale de 6° sur la matinée en été et 3° en plein hiver. Alors c'est supérieur en été par rapport à l'hiver mais ça reste pas très rapide si on compare par rapport à la vitesse à laquelle il se lève lorsqu'on est plus au sud, ou la vitesse à laquelle il se déplace horizontalement, c'est pourquoi je disais que c'est pas vite, et pas beaucoup plus l'été que l'hiver, lorsqu'on est à une grande latitude. Sa vitesse angulaire horizontale est proche de 15° par heure : donc on le verra surtout se déplacer sur le côté et pas tellement monter dans le ciel (et tu ne seras plus ébloui parce que le soleil s'est déplacé sur le côté et pas parce qu'il est monté plus haut que ton pare-soleil !). Alors que sous les latitudes plus faibles, il monte plus vite (jusqu'à 15° par heure sous les tropiques, puisque sa trajectoire est à peu près verticale) et ne se déplace pas autant à l'horizontale, donc comme il va rester à peu près dans le même axe, pour ne plus être ébloui, il faut attendre qu'il soit plus haut que ton pare-soleil.

a écrit : Tu prends un exemple à une lattitude moyenne de 45° alors qu'on parlait des grandes latitudes, mais je vais quand même prendre tes nombres : en calculant une vitesse angulaire verticale moyenne entre le lever et le point culminant par exemple, ça donne donc 9° par heure en été et 6° par heure en hiver. Si on prend l'exemple de Stockholm, 15° plus au nord, on a un soleil qui est 54° au dessus de l'horizon à midi et le jour dure environ 19h en été, contre 8° et 6h de jour en hiver, ce qui donne une vitesse angulaire verticale de 6° sur la matinée en été et 3° en plein hiver. Alors c'est supérieur en été par rapport à l'hiver mais ça reste pas très rapide si on compare par rapport à la vitesse à laquelle il se lève lorsqu'on est plus au sud, ou la vitesse à laquelle il se déplace horizontalement, c'est pourquoi je disais que c'est pas vite, et pas beaucoup plus l'été que l'hiver, lorsqu'on est à une grande latitude. Sa vitesse angulaire horizontale est proche de 15° par heure : donc on le verra surtout se déplacer sur le côté et pas tellement monter dans le ciel (et tu ne seras plus ébloui parce que le soleil s'est déplacé sur le côté et pas parce qu'il est monté plus haut que ton pare-soleil !). Alors que sous les latitudes plus faibles, il monte plus vite (jusqu'à 15° par heure sous les tropiques, puisque sa trajectoire est à peu près verticale) et ne se déplace pas autant à l'horizontale, donc comme il va rester à peu près dans le même axe, pour ne plus être ébloui, il faut attendre qu'il soit plus haut que ton pare-soleil. Afficher tout Je pensais plutôt à la vitesse instantanée de l'ascension du soleil au niveau de l'horizon.

La courbe que trace le soleil dans le ciel est une sinusoïde dont la composante z de la tangente, traduisant la vitesse d'ascension solaire, est maximale aux points d'inflexions et nulle aux sommets de cette courbe. L'amplitude de cette sinusoïde est aussi, en toute logique, maximale à l'équateur et aplatie aux pôles. Ce qui explique qu'à Stockholm, la vitesse résultante de déplacement (sur les deux axes) soit à peu près identique à chaque instant de la journée comparée à celle de l'équateur.

Chez moi, par exemple, à 50°N, en été, le soleil se lève alors qu'il n'a pas encore atteint son point d'inflexion (jour > nuit) et monte donc de plus en plus vite. Puis, passé ce point, ralentira sa course ascensionnelle jusqu'au sommet de sa courbe.
En hiver, le point d'inflexion est déjà passé (jour < nuit) et son ascension est déjà bien ralenti.

Quant à la composante x de la tangente, traduisant la vitesse de rotation de la terre, elle est la même partout, quelque soit la saison. Même si l'ascension est plus rapide la première heure qu'en hiver, son déplacement horizontal reste le même : elle aurait aussi bougé de 15°. Cette composante n'est pas intéressante. Par contre, la vitesse résultante des deux composantes montrent une nette différence entre l'été et l'hiver.

Je t'accorde le fait qu'à l'horizon le soleil est rouge et peu aveuglant. Mais en été, il blanchira et aveuglera plus rapidement qu'en hiver. La particularité de la route de l'anecdote est que, comme tu le dis, elle est en pente et pointe vers le ciel et le soleil est déjà bien brillant lorsqu'il paraît.

Je pense quand même que l'intérêt de cette anecdote n'est pas cette particularité de cette route mais bien qu'elle soit fermée durant ce phénomène.

Désolé pour le pavé ;)

a écrit : Je pensais plutôt à la vitesse instantanée de l'ascension du soleil au niveau de l'horizon.

La courbe que trace le soleil dans le ciel est une sinusoïde dont la composante z de la tangente, traduisant la vitesse d'ascension solaire, est maximale aux points d'inflexions et nulle aux somm
ets de cette courbe. L'amplitude de cette sinusoïde est aussi, en toute logique, maximale à l'équateur et aplatie aux pôles. Ce qui explique qu'à Stockholm, la vitesse résultante de déplacement (sur les deux axes) soit à peu près identique à chaque instant de la journée comparée à celle de l'équateur.

Chez moi, par exemple, à 50°N, en été, le soleil se lève alors qu'il n'a pas encore atteint son point d'inflexion (jour > nuit) et monte donc de plus en plus vite. Puis, passé ce point, ralentira sa course ascensionnelle jusqu'au sommet de sa courbe.
En hiver, le point d'inflexion est déjà passé (jour < nuit) et son ascension est déjà bien ralenti.

Quant à la composante x de la tangente, traduisant la vitesse de rotation de la terre, elle est la même partout, quelque soit la saison. Même si l'ascension est plus rapide la première heure qu'en hiver, son déplacement horizontal reste le même : elle aurait aussi bougé de 15°. Cette composante n'est pas intéressante. Par contre, la vitesse résultante des deux composantes montrent une nette différence entre l'été et l'hiver.

Je t'accorde le fait qu'à l'horizon le soleil est rouge et peu aveuglant. Mais en été, il blanchira et aveuglera plus rapidement qu'en hiver. La particularité de la route de l'anecdote est que, comme tu le dis, elle est en pente et pointe vers le ciel et le soleil est déjà bien brillant lorsqu'il paraît.

Je pense quand même que l'intérêt de cette anecdote n'est pas cette particularité de cette route mais bien qu'elle soit fermée durant ce phénomène.

Désolé pour le pavé ;)
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Je te corrige sur un point : le déplacement horizontal x n'est pas égal à 15° partout dans le monde, il est proche de 15° seulement quand la course du soleil est proche de l'horizon, et ça arrive sous les hautes latitudes. En revanche il est proche de 0° près de l'équateur. Ça arrive même 2 fois par an entre les tropiques, le jour où le soleil passe au zénith (ça tombe le jour des équinoxes par exemple sur l'équateur) que le déplacement horizontal est exactement égal à 0 : le soleil se lève parfaitement à l'est et monte tout droit dans le ciel à la vitesse de 15° par heure. Le reste de l'année sous les tropiques il y a un petit déplacement horizontal mais la composante verticale reste la plus importante, c'est pourquoi on est ébloui moins longtemps au lever et au coucher, et c'est pourquoi aussi la nuit tombe beaucoup plus vite : le soleil est plus rapidement loin sous l'horizon.

a écrit : Je te corrige sur un point : le déplacement horizontal x n'est pas égal à 15° partout dans le monde, il est proche de 15° seulement quand la course du soleil est proche de l'horizon, et ça arrive sous les hautes latitudes. En revanche il est proche de 0° près de l'équateur. Ça arrive même 2 fois par an entre les tropiques, le jour où le soleil passe au zénith (ça tombe le jour des équinoxes par exemple sur l'équateur) que le déplacement horizontal est exactement égal à 0 : le soleil se lève parfaitement à l'est et monte tout droit dans le ciel à la vitesse de 15° par heure. Le reste de l'année sous les tropiques il y a un petit déplacement horizontal mais la composante verticale reste la plus importante, c'est pourquoi on est ébloui moins longtemps au lever et au coucher, et c'est pourquoi aussi la nuit tombe beaucoup plus vite : le soleil est plus rapidement loin sous l'horizon. Afficher tout Le déplacement "horizontal" est égale à 15° par heure n'importe où sur le globe parce que la terre fait 360° en 24h. Quand t'es proche d'un pôle le déplacement est moins visible puisque le périmètre du disque est plus petit, mais c'est toujours 15°.