Un stockage durable durant des milliards d'années

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Le stockage optique de données 5D est un technique qui consiste à "graver" des données dans un verre nanostructuré grâce à un laser femtoseconde. Cela permettrait au support d'être encore lisible des milliards d'années plus tard. Les informations sont codées en 5D en utilisant la position (3 dimensions spatiales), la taille et l'orientation des motifs.

A température ambiante, les informations resteraient intactes pendant des milliards de milliards d'années.


Commentaires préférés (3)

Des études sont également en cours pour stocker des données dans l’ADN. Car cette molécule est particulièrement stable. 

a écrit : Et que se passe-t-il hors température ambiante ? Tant que le verre ne rencontre pas de conditions qui conduisent à sa désintégration (cf températures maximale et minimale de résistance de cette matière), l'information est sauve. Donc pour moi les calculs valables a température ambiante le sont sur la plage de pérennité du verre, bornée par ces températures de rupture de la structure. C'est un peu maladroit comme formulation mais tu auras compris l'idée.

Pas besoin d'attendre des milliards d'années pour que des données deviennent illisibles. C'est déjà le cas pour les disquettes et c'est pas parce que support s'est effacé, c'est tout simplement parce qu'il n'y a plus de lecteurs ! Et c'est pareil pour du matériel professionnel destiné à conserver les données de manière sécurisée sur des supports pérennes : les lecteurs de Disques Optiques Numériques sont tombés en panne depuis longtemps et ils ne sont plus réparables.

Et même dans un format plus facile à lire : l'écriture cunéiforme sur les tablettes d'argile. Il a fallu seulement quelques millénaires pour que plus personne ne sache les lire alors que le support n'est pas altéré.


Tous les commentaires (40)

Des études sont également en cours pour stocker des données dans l’ADN. Car cette molécule est particulièrement stable. 

Et que se passe-t-il hors température ambiante ?

a écrit : Et que se passe-t-il hors température ambiante ? Tant que le verre ne rencontre pas de conditions qui conduisent à sa désintégration (cf températures maximale et minimale de résistance de cette matière), l'information est sauve. Donc pour moi les calculs valables a température ambiante le sont sur la plage de pérennité du verre, bornée par ces températures de rupture de la structure. C'est un peu maladroit comme formulation mais tu auras compris l'idée.

a écrit : Et que se passe-t-il hors température ambiante ? La première source dit que la durabilité théorique (decroissance des nanogrammes) de l'information passe de 10^21 ans (à 30°C) à 10^9 ans (l'age de l'univers) à 189°C, soit largement suffisant pour des applications informatiques standards.
Je suppose que même à des températures plus élevées la durée de vie de l'info peut être considérée infinis ( si la théorie est vrai).

Pas besoin d'attendre des milliards d'années pour que des données deviennent illisibles. C'est déjà le cas pour les disquettes et c'est pas parce que support s'est effacé, c'est tout simplement parce qu'il n'y a plus de lecteurs ! Et c'est pareil pour du matériel professionnel destiné à conserver les données de manière sécurisée sur des supports pérennes : les lecteurs de Disques Optiques Numériques sont tombés en panne depuis longtemps et ils ne sont plus réparables.

Et même dans un format plus facile à lire : l'écriture cunéiforme sur les tablettes d'argile. Il a fallu seulement quelques millénaires pour que plus personne ne sache les lire alors que le support n'est pas altéré.

Je n’ai pas trouvé la taille du cristal dans les deux sources Wikipedia, mais on parle d’une capacité de stockage de 360 To. Il faudra au moins ça pour que les ordis de l’administration arrivent à imprimer un permis en moins de 3 semaines.

a écrit : Pas besoin d'attendre des milliards d'années pour que des données deviennent illisibles. C'est déjà le cas pour les disquettes et c'est pas parce que support s'est effacé, c'est tout simplement parce qu'il n'y a plus de lecteurs ! Et c'est pareil pour du matériel professionnel destiné à conserver les données de manière sécurisée sur des supports pérennes : les lecteurs de Disques Optiques Numériques sont tombés en panne depuis longtemps et ils ne sont plus réparables.

Et même dans un format plus facile à lire : l'écriture cunéiforme sur les tablettes d'argile. Il a fallu seulement quelques millénaires pour que plus personne ne sache les lire alors que le support n'est pas altéré.
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Il faut donc une technologie qui pérennisera l’accès à ce support d’informations. Pour lire un code faut un décodeur. Si le support n’a pas d’outils pour lire son contenu, le support est inutile combien même il peut contenir toute la connaissance humaine, tu as bien raison, la conservation de l’information est une chose, mais sa lecture en est une autre !

En dehors de l'hydrogène (et peut-être de l'hélium) il n'y a pas d'exemples d'élément ayant une vie dépassant les 13 milliards d'années (on se pose des question pour le fer, mais sans réponses certaines, cet élément ayant un existence de 8 milliards d'années au plus)
De plus le verre (les verres) n'est pas très résistant dans le temps, il se déforme rapidement (en million d'années) tout seul, il est probable que les données contenues ne seront plus exploitables
Alors, les milliards de milliards... on ne sera plus là pour vérifier

a écrit : Il faut donc une technologie qui pérennisera l’accès à ce support d’informations. Pour lire un code faut un décodeur. Si le support n’a pas d’outils pour lire son contenu, le support est inutile combien même il peut contenir toute la connaissance humaine, tu as bien raison, la conservation de l’information est une chose, mais sa lecture en est une autre ! Afficher tout On a l'exemple des stockages des déchets atomiques à longue période de vie, pour lesquels les instructions de conservation pour "les générations futures" sont rédigées dans les langues parlées aujourd'hui... en quelques siècles les langues évoluent, et on peut se poser des questions sur ces évolutions quand on parle de dizaines de milliers d'années, ainsi que sur la simple conservation de ces instructions

a écrit : Il faut donc une technologie qui pérennisera l’accès à ce support d’informations. Pour lire un code faut un décodeur. Si le support n’a pas d’outils pour lire son contenu, le support est inutile combien même il peut contenir toute la connaissance humaine, tu as bien raison, la conservation de l’information est une chose, mais sa lecture en est une autre ! Afficher tout Attention : de même que "quand même" s'écrit comme ça et pas avec "comme", c'est "quand bien même" qu'il faut écrire, ce n'est pas le mot "combien".

a écrit : Pas besoin d'attendre des milliards d'années pour que des données deviennent illisibles. C'est déjà le cas pour les disquettes et c'est pas parce que support s'est effacé, c'est tout simplement parce qu'il n'y a plus de lecteurs ! Et c'est pareil pour du matériel professionnel destiné à conserver les données de manière sécurisée sur des supports pérennes : les lecteurs de Disques Optiques Numériques sont tombés en panne depuis longtemps et ils ne sont plus réparables.

Et même dans un format plus facile à lire : l'écriture cunéiforme sur les tablettes d'argile. Il a fallu seulement quelques millénaires pour que plus personne ne sache les lire alors que le support n'est pas altéré.
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C'est simple pourtant. Il suffit de rajouter un livret à côté qui explique comment fabriquer un objet capable de lire les données sur le support en verre en 5D.

Puis un deuxième livret qui explique comment déchiffrer le premier livret.
Puis un troisième livret qui expliquer comment lire le deuxième livret....
Puis ...

a écrit : Pas besoin d'attendre des milliards d'années pour que des données deviennent illisibles. C'est déjà le cas pour les disquettes et c'est pas parce que support s'est effacé, c'est tout simplement parce qu'il n'y a plus de lecteurs ! Et c'est pareil pour du matériel professionnel destiné à conserver les données de manière sécurisée sur des supports pérennes : les lecteurs de Disques Optiques Numériques sont tombés en panne depuis longtemps et ils ne sont plus réparables.

Et même dans un format plus facile à lire : l'écriture cunéiforme sur les tablettes d'argile. Il a fallu seulement quelques millénaires pour que plus personne ne sache les lire alors que le support n'est pas altéré.
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T'abuses un petit peu, non ?
Ces lecteurs ne sont certes plus forcément installés de manière standard, mais ça reste très facile d'en acheter neufs ; (et les miens ne sont pas tombés en panne, je dois pas être le seul)
(plus compliqués pour par exemple K7/VHS/Betamax, encore plus compliqué pour des cylindres de cire ...)
Les plans de ces appareils ne sont de toute façons pas perdus, je trouve ce commentaire très pessimiste ;
Idem pour les déchets nucléaires, je pense qu'on arrive très bien à lire les langues qu'on parlait dans le coin il y a 1000 ans, et j'ose espérer que d'ici 1000 ans une solution aura été trouvée concernant ces derniers !

a écrit : T'abuses un petit peu, non ?
Ces lecteurs ne sont certes plus forcément installés de manière standard, mais ça reste très facile d'en acheter neufs ; (et les miens ne sont pas tombés en panne, je dois pas être le seul)
(plus compliqués pour par exemple K7/VHS/Betamax, encore plus compliqué pour
des cylindres de cire ...)
Les plans de ces appareils ne sont de toute façons pas perdus, je trouve ce commentaire très pessimiste ;
Idem pour les déchets nucléaires, je pense qu'on arrive très bien à lire les langues qu'on parlait dans le coin il y a 1000 ans, et j'ose espérer que d'ici 1000 ans une solution aura été trouvée concernant ces derniers !
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Concernant les disquettes, c'est un exemple volontairement un peu exagéré mais qui illustre quand même bien l'obsolescence des supports de stockage, et ce n'est qu'une question de temps pour qu'il n'y ait plus aucun lecteur, comme pour les autres formats que tu évoques.

Tu as le droit de me trouver pessimiste, et je comprends que ça doit être beaucoup plus confortable d'être optimiste au point d'espérer que les générations futures saurons traiter nos déchets nucléaires à condition de leur laisser des instructions à cet effet. Ca doit être mon pessimisme qui me fait penser que c'est pas comme une femme de ménage à qui il suffit de laisser un mot sur la table en quittant son domicile pour que les poubelles soient sorties après notre départ !

a écrit : En dehors de l'hydrogène (et peut-être de l'hélium) il n'y a pas d'exemples d'élément ayant une vie dépassant les 13 milliards d'années (on se pose des question pour le fer, mais sans réponses certaines, cet élément ayant un existence de 8 milliards d'années au plus)
De plus le
verre (les verres) n'est pas très résistant dans le temps, il se déforme rapidement (en million d'années) tout seul, il est probable que les données contenues ne seront plus exploitables
Alors, les milliards de milliards... on ne sera plus là pour vérifier
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T'as des exemples de verre qui se déforment spontanément ? Parce que j'ai pas de mal a croire qu'ils se décomposent à l'échelle de millions d'années (comme la plupart des matériaux), mais j'appelle pas ça une déformation.

a écrit : T'as des exemples de verre qui se déforment spontanément ? Parce que j'ai pas de mal a croire qu'ils se décomposent à l'échelle de millions d'années (comme la plupart des matériaux), mais j'appelle pas ça une déformation. Si le verre se déforme, il coule. En fait il a l'air d'être un solide, mais sur la durée, il se comporte un peu comme un liquide. On a observé sur des verres anciens de vitraux de cathédrales, qu'avec la gravité , ils s'épaississent en bas formant un peu comme une goutte. Je crois que c'est le chercheur Pierre Gilles de Gennes qui l'avait découvert et nous l'avait expliqué quand j'étais étudiant.

a écrit : Si le verre se déforme, il coule. En fait il a l'air d'être un solide, mais sur la durée, il se comporte un peu comme un liquide. On a observé sur des verres anciens de vitraux de cathédrales, qu'avec la gravité , ils s'épaississent en bas formant un peu comme une goutte. Je crois que c'est le chercheur Pierre Gilles de Gennes qui l'avait découvert et nous l'avait expliqué quand j'étais étudiant. Afficher tout C'est une fausse information : il a été au contraire montré que les vitraux étaient déjà plus épais en bas au moment de leur fabrication et qu'aucune déformation n'a jamais été observée sur aucun verre. La technique de fabrication du verre plat à l'époque (on soufflait une bulle puis on la roulait pour en faire un cylindre, puis on ouvrait un côté pour dérouler le cylindre) faisait qu'il y avait toujours un côté plus épais. Et les vitraillistes observaient le verre et mettaient toujours le côté le plus épais en bas pour assurer une meilleure stabilité de leur ouvrage (et peut-être aussi pour rigoler en s'imaginant les générations futures qui bâtiraient des théories sur la supposée fluidité du verre en observant leurs vitraux !).

a écrit : C'est simple pourtant. Il suffit de rajouter un livret à côté qui explique comment fabriquer un objet capable de lire les données sur le support en verre en 5D.

Puis un deuxième livret qui explique comment déchiffrer le premier livret.
Puis un troisième livret qui expliquer comment lire le
deuxième livret....
Puis ...
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Et quand il sera capable de trouver la réponse à la grande question (42), l'ordinateur s'autodétruira et on en reconstruira un plus complexe

a écrit : C'est une fausse information : il a été au contraire montré que les vitraux étaient déjà plus épais en bas au moment de leur fabrication et qu'aucune déformation n'a jamais été observée sur aucun verre. La technique de fabrication du verre plat à l'époque (on soufflait une bulle puis on la roulait pour en faire un cylindre, puis on ouvrait un côté pour dérouler le cylindre) faisait qu'il y avait toujours un côté plus épais. Et les vitraillistes observaient le verre et mettaient toujours le côté le plus épais en bas pour assurer une meilleure stabilité de leur ouvrage (et peut-être aussi pour rigoler en s'imaginant les générations futures qui bâtiraient des théories sur la supposée fluidité du verre en observant leurs vitraux !). Afficher tout Pourtant le verre coule bien.
Il y a une expérience scientifique a ce sujet qui se déroule depuis des décennies.

a écrit : Des études sont également en cours pour stocker des données dans l’ADN. Car cette molécule est particulièrement stable.  Comment cette molécule peut-être parfaitement stable si elle est modifiée à chaque rayon uv dans la peau?
Elle est stable dans la durée dans un être vivant mais reste très fragile aux éléments extérieurs