Timothy Dexter aurait vendu de la glace à un esquimau

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L'américain Timothy Dexter était un excentrique capable de vendre n'importe quoi à n'importe qui. Né en 1747, il fit fortune grâce à un mélange de chance et d'ingéniosité. L'un des ses plus jolis coups fut d'avoir réussi à exporter du charbon à Newcastle, alors capitale européenne de la production de charbon. Sa cargaison arriva par hasard pendant une grève des mineurs, et il fit une belle plus-value. Il parvint même à vendre des gants en Polynésie.


Commentaires préférés (3)

Ça me fait penser à une blague.
C'est 3 vendeurs qui discutent, l'un d'eux dit :
Je suis bon quand même, j'ai vendu une télé à un couple d'aveugles.
Les autres disent : bah s'ils voient pas ils peuvent entendre.
Le second dit:
J'ai fait mieux, j'ai vendu une chaîne stéréo à des sourds.
Les 2 autres disent ouais pas mal.
Le 3eme dit moi j'ai vendu un coucou.
Un coucou? Disent les autres.
Oui une horloge avec un oiseau en bois qui sort toutes les heures et crie coucou, coucou.
Ouais et il est où l'exploit?
Je leur ai aussi vendu un sac de 50 kilos de graines.

Le début de sa fortune, comme c'est souligné dans la 2e source, n'est pas dû à sa chance dans les affaires mais à son mariage avec une riche veuve. Il a ensuite fait fructifier son argent grâce à ses affaires mais il n'est pas parti de rien. La riche veuve est à peine mentionnée dans l'article de Wikipedia et je ne l'avais même pas remarqué. Du coup je vous conseille la deuxième source, beaucoup plus amusante à lire.

a écrit : Le début de sa fortune, comme c'est souligné dans la 2e source, n'est pas dû à sa chance dans les affaires mais à son mariage avec une riche veuve. Il a ensuite fait fructifier son argent grâce à ses affaires mais il n'est pas parti de rien. La riche veuve est à peine mentionnée dans l'article de Wikipedia et je ne l'avais même pas remarqué. Du coup je vous conseille la deuxième source, beaucoup plus amusante à lire. Afficher tout Ça fait un peu penser à çà ( news.ycombinator.com/item?id=15659076 ):

Entrepreneurship is like one of those carnival games where you throw darts or something.

Middle class kids can afford one throw. Most miss. A few hit the target and get a small prize. A very few hit the center bullseye and get a bigger prize. Rags to riches! The American Dream lives on.

Rich kids can afford many throws. If they want to, they can try over and over and over again until they hit something and feel good about themselves. Some keep going until they hit the center bullseye, then they give speeches or write blog posts about "meritocracy" and the salutary effects of hard work.

Poor kids aren't visiting the carnival. They're the ones working it.

Trad auto:

L'esprit d'entreprise est comme un de ces jeux de carnaval où l'on lance des fléchettes ou quelque chose comme ça.

Les enfants de la classe moyenne peuvent se permettre un lancer. La plupart ratent leur coup. Quelques-uns atteignent la cible et reçoivent un petit prix. Quelques-uns atteignent le centre de la cible et reçoivent un prix plus important. De la guenille à la richesse ! Le rêve américain se poursuit.

Les enfants riches peuvent s'offrir de nombreux lancers. S'ils le souhaitent, ils peuvent essayer encore et encore jusqu'à ce qu'ils touchent quelque chose et se sentent bien dans leur peau. Certains continuent jusqu'à ce qu'ils touchent la cible centrale, puis ils font des discours ou écrivent des articles de blog sur la "méritocratie" et les effets salutaires du travail acharné.

Les enfants pauvres ne visitent pas la fête foraine. Ce sont eux qui y travaillent.


Tous les commentaires (14)

Ça me fait penser à une blague.
C'est 3 vendeurs qui discutent, l'un d'eux dit :
Je suis bon quand même, j'ai vendu une télé à un couple d'aveugles.
Les autres disent : bah s'ils voient pas ils peuvent entendre.
Le second dit:
J'ai fait mieux, j'ai vendu une chaîne stéréo à des sourds.
Les 2 autres disent ouais pas mal.
Le 3eme dit moi j'ai vendu un coucou.
Un coucou? Disent les autres.
Oui une horloge avec un oiseau en bois qui sort toutes les heures et crie coucou, coucou.
Ouais et il est où l'exploit?
Je leur ai aussi vendu un sac de 50 kilos de graines.

Le début de sa fortune, comme c'est souligné dans la 2e source, n'est pas dû à sa chance dans les affaires mais à son mariage avec une riche veuve. Il a ensuite fait fructifier son argent grâce à ses affaires mais il n'est pas parti de rien. La riche veuve est à peine mentionnée dans l'article de Wikipedia et je ne l'avais même pas remarqué. Du coup je vous conseille la deuxième source, beaucoup plus amusante à lire.

Importer et non pas exporter devrait on plutôt dire...

a écrit : Importer et non pas exporter devrait on plutôt dire... ... si on n'a pas compris que c'est un Américain.

Tout au plus pourrait on remplacer "à" par "vers" et dire "exporter vers Newcastle" pour aider ceux qui ont du mal à imaginer le trajet de ce charbon.

a écrit : Importer et non pas exporter devrait on plutôt dire... Il importe si lui même est à Newcastle, si il est n'importe où ailleurs, il exporte.

a écrit : Le début de sa fortune, comme c'est souligné dans la 2e source, n'est pas dû à sa chance dans les affaires mais à son mariage avec une riche veuve. Il a ensuite fait fructifier son argent grâce à ses affaires mais il n'est pas parti de rien. La riche veuve est à peine mentionnée dans l'article de Wikipedia et je ne l'avais même pas remarqué. Du coup je vous conseille la deuxième source, beaucoup plus amusante à lire. Afficher tout Ça fait un peu penser à çà ( news.ycombinator.com/item?id=15659076 ):

Entrepreneurship is like one of those carnival games where you throw darts or something.

Middle class kids can afford one throw. Most miss. A few hit the target and get a small prize. A very few hit the center bullseye and get a bigger prize. Rags to riches! The American Dream lives on.

Rich kids can afford many throws. If they want to, they can try over and over and over again until they hit something and feel good about themselves. Some keep going until they hit the center bullseye, then they give speeches or write blog posts about "meritocracy" and the salutary effects of hard work.

Poor kids aren't visiting the carnival. They're the ones working it.

Trad auto:

L'esprit d'entreprise est comme un de ces jeux de carnaval où l'on lance des fléchettes ou quelque chose comme ça.

Les enfants de la classe moyenne peuvent se permettre un lancer. La plupart ratent leur coup. Quelques-uns atteignent la cible et reçoivent un petit prix. Quelques-uns atteignent le centre de la cible et reçoivent un prix plus important. De la guenille à la richesse ! Le rêve américain se poursuit.

Les enfants riches peuvent s'offrir de nombreux lancers. S'ils le souhaitent, ils peuvent essayer encore et encore jusqu'à ce qu'ils touchent quelque chose et se sentent bien dans leur peau. Certains continuent jusqu'à ce qu'ils touchent la cible centrale, puis ils font des discours ou écrivent des articles de blog sur la "méritocratie" et les effets salutaires du travail acharné.

Les enfants pauvres ne visitent pas la fête foraine. Ce sont eux qui y travaillent.

a écrit : Ça fait un peu penser à çà ( news.ycombinator.com/item?id=15659076 ):

Entrepreneurship is like one of those carnival games where you throw darts or something.

Middle class kids can afford one throw. Most miss. A few hit the target and get a small prize. A very few hit the center bullse
ye and get a bigger prize. Rags to riches! The American Dream lives on.

Rich kids can afford many throws. If they want to, they can try over and over and over again until they hit something and feel good about themselves. Some keep going until they hit the center bullseye, then they give speeches or write blog posts about "meritocracy" and the salutary effects of hard work.

Poor kids aren't visiting the carnival. They're the ones working it.

Trad auto:

L'esprit d'entreprise est comme un de ces jeux de carnaval où l'on lance des fléchettes ou quelque chose comme ça.

Les enfants de la classe moyenne peuvent se permettre un lancer. La plupart ratent leur coup. Quelques-uns atteignent la cible et reçoivent un petit prix. Quelques-uns atteignent le centre de la cible et reçoivent un prix plus important. De la guenille à la richesse ! Le rêve américain se poursuit.

Les enfants riches peuvent s'offrir de nombreux lancers. S'ils le souhaitent, ils peuvent essayer encore et encore jusqu'à ce qu'ils touchent quelque chose et se sentent bien dans leur peau. Certains continuent jusqu'à ce qu'ils touchent la cible centrale, puis ils font des discours ou écrivent des articles de blog sur la "méritocratie" et les effets salutaires du travail acharné.

Les enfants pauvres ne visitent pas la fête foraine. Ce sont eux qui y travaillent.
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C'est très bien dit

Actuellement on vend bien tous les jours de la pub sur les réseaux sociaux... Sans qu'on le demande et sans notre autorisation explicite.

a écrit : ... si on n'a pas compris que c'est un Américain.

Tout au plus pourrait on remplacer "à" par "vers" et dire "exporter vers Newcastle" pour aider ceux qui ont du mal à imaginer le trajet de ce charbon.
Pauvre français !
« Vers » : en direction de
« à » : indique la destination

Donc du charbon exporté « vers » Newcastle, on ne sait pas trop où il arrive finalement, d’autant qu’on ne ne sait pas d’où il est parti.

a écrit : Ça fait un peu penser à çà ( news.ycombinator.com/item?id=15659076 ):

Entrepreneurship is like one of those carnival games where you throw darts or something.

Middle class kids can afford one throw. Most miss. A few hit the target and get a small prize. A very few hit the center bullse
ye and get a bigger prize. Rags to riches! The American Dream lives on.

Rich kids can afford many throws. If they want to, they can try over and over and over again until they hit something and feel good about themselves. Some keep going until they hit the center bullseye, then they give speeches or write blog posts about "meritocracy" and the salutary effects of hard work.

Poor kids aren't visiting the carnival. They're the ones working it.

Trad auto:

L'esprit d'entreprise est comme un de ces jeux de carnaval où l'on lance des fléchettes ou quelque chose comme ça.

Les enfants de la classe moyenne peuvent se permettre un lancer. La plupart ratent leur coup. Quelques-uns atteignent la cible et reçoivent un petit prix. Quelques-uns atteignent le centre de la cible et reçoivent un prix plus important. De la guenille à la richesse ! Le rêve américain se poursuit.

Les enfants riches peuvent s'offrir de nombreux lancers. S'ils le souhaitent, ils peuvent essayer encore et encore jusqu'à ce qu'ils touchent quelque chose et se sentent bien dans leur peau. Certains continuent jusqu'à ce qu'ils touchent la cible centrale, puis ils font des discours ou écrivent des articles de blog sur la "méritocratie" et les effets salutaires du travail acharné.

Les enfants pauvres ne visitent pas la fête foraine. Ce sont eux qui y travaillent.
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Il faudrait peintre ça sur la Trump Tower.
Et sur l'Elysée aussi.
Et sur les marches des grandes écoles de France.

a écrit : Pauvre français !
« Vers » : en direction de
« à » : indique la destination

Donc du charbon exporté « vers » Newcastle, on ne sait pas trop où il arrive finalement, d’autant qu’on ne ne sait pas d’où il est parti.
En effet tu peux dire "pauvre français " quand tu t'apprêtes à le maltraiter avec ce genre d'explications. En français, la préposition "à" n'indique pas la destination mais le lieu. En ce qui concerne l'exportation, on peut supposer que le lieu indiqué est la destination mais rien n'empêche de comprendre que ça pourrait être le lieu de départ, c'est pourquoi je disais que "vers" serait peut-être plus clair pour ceux qui ont mal compris. Et le fait de ne pas savoir d'où il est parti n'empêche pas de savoir où le charbon est arrivé si on dit "vers". D'ailleurs la page Wikipedia dit aussi qu'il "exporte des bibles vers les Indes orientales et des chats errants vers les îles des Caraïbes" et je suppose que les lecteurs, à part toi peut-être, n'ont aucun mal à comprendre dans cette phrase où les bibles et les chats sont arrivés.

Une destination est aussi un lieu, mais passons.
Et entre comprendre qui s’exprime mal ne signifie pas pour autant qu’il s’exprime bien.

a écrit : Il faudrait peintre ça sur la Trump Tower.
Et sur l'Elysée aussi.
Et sur les marches des grandes écoles de France.
J'avais lu une étude qui avait essayé d'évaluer le poids de l'individu dans sa réussite dans la vie. Et je me rappelle pas le pourcentage exact mais je crois que c'était à moins de 30%. Les 70% sont les facteurs externes: les écoles, le niveau de vie des parents, la société,....

Difficile à entendre que si tu part avec de nombreux handicaps sociaux, au final les dés sont sûrement déjà jetés et ton avenir ne sera pas folichon. Et ça fait relativiser ceux qui te vante leur réussite. Cela et le biais du vainqueur qui te fait douter de tout ce que tu peux entendre sur les conseils pour réussir.

Hors sujet mais le dernier bon conseil que j'ai eu: www.youtube.com/watch?v=RVB3PBPxMWg

a écrit : Une destination est aussi un lieu, mais passons.
Et entre comprendre qui s’exprime mal ne signifie pas pour autant qu’il s’exprime bien.
Une destination est un lieu mais un lieu n'est pas forcément une destination, c'est pourquoi c'est faux de prétendre que "à" indique la destination. Et je n'ai rien compris à ta dernière phrase, donc tu t'exprimes encore plus mal que ceux qui s'expriment mal et qu'on comprend.