Hassan II se fit passer pour mort pour sauver sa vie

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En août 1972, une tentative de coup d’état visa le roi Hassan II lors de son vol de retour de Paris au Maroc. Des avions de chasse ouvrirent le feu, mais le roi réussit à tromper les mutins en se faisant passer pour le pilote et en se déclarant mort, permettant ainsi à son avion d’atterrir.

Le roi, piloté par le commandant Mohammed Kebbaj, parvint à tromper les mutins en utilisant la radio du cockpit pour se faire passer pour le pilote et déclarer : “Cessez le feu ! Le tyran est mort, nous sommes innocents !”


Commentaires préférés (3)

Malin, assez malin pour être conscient qu'il est considéré comme un tyran.

Le roi avait déjà subit une tentative de coup d’état un an auparavant, en 1971.
Afin d'y loger les différents officiers, Hassan II fait construire la prison de Tazmamart en 1973, situé dans une zone désertique non loin de la ville d'Er-Rich. Elle fut longtemps gardé secrète, avec des conditions de détentions extrêmement dures, mêlant torture et mauvais traitements : lorsque la prison fut fermé en 1991, 28 prisonniers furent libérés, tandis qu'en tout, 35 bagnards y ont perdus la vie, le ratio parle de lui-même.

L'histoire ne s'arrête pas là. Le commandant des trois avions de chasse va s'éjecter en tentant de percuter leur cible avec son avion (son armement ne fonctionnant pas). Les deux autres avions ayant perdu leur chef tirent sur le roi, ils reçoivent alors le fameux message radio et cessent le feu. Méfiants ils ordonnent au pilote de se poser sur un aéroport militaire, mais celui-ci arrive à les semer et va atterrir à l''aéroport royal.

Comprenant la supercherie les mutins envoient des avions bombarder l'aéroport (8 morts 50 blessés) mais le roi arrive à s'enfuir en prenant une voiture d'un des employés de l'aéroport. Comprenant qu'ils se sont faits encore avoir, les avions bombardent le palais royal (pas de bol le roi s'était caché ailleurs).

Les deux commanditaires du putsch auront un destin peu enviable :
- Le lieutenant-colonel Mohamed Amekrane tente de s'enfuir à Gibraltar (territoire britannique) mais les anglais le rendent aux marocains. Il sera fusillé.
- Le général Oufkir se serait suicidé dans son palais selon la version officielle. Sa femme affirme qu'il a été piégé par d'autres militaires et exécuté.


Tous les commentaires (24)

Malin, assez malin pour être conscient qu'il est considéré comme un tyran.

Le roi avait déjà subit une tentative de coup d’état un an auparavant, en 1971.
Afin d'y loger les différents officiers, Hassan II fait construire la prison de Tazmamart en 1973, situé dans une zone désertique non loin de la ville d'Er-Rich. Elle fut longtemps gardé secrète, avec des conditions de détentions extrêmement dures, mêlant torture et mauvais traitements : lorsque la prison fut fermé en 1991, 28 prisonniers furent libérés, tandis qu'en tout, 35 bagnards y ont perdus la vie, le ratio parle de lui-même.

« Le Roi, piloté par le commandant… ». Euh, je suis le seul à ne pas comprendre ?

L'histoire ne s'arrête pas là. Le commandant des trois avions de chasse va s'éjecter en tentant de percuter leur cible avec son avion (son armement ne fonctionnant pas). Les deux autres avions ayant perdu leur chef tirent sur le roi, ils reçoivent alors le fameux message radio et cessent le feu. Méfiants ils ordonnent au pilote de se poser sur un aéroport militaire, mais celui-ci arrive à les semer et va atterrir à l''aéroport royal.

Comprenant la supercherie les mutins envoient des avions bombarder l'aéroport (8 morts 50 blessés) mais le roi arrive à s'enfuir en prenant une voiture d'un des employés de l'aéroport. Comprenant qu'ils se sont faits encore avoir, les avions bombardent le palais royal (pas de bol le roi s'était caché ailleurs).

Les deux commanditaires du putsch auront un destin peu enviable :
- Le lieutenant-colonel Mohamed Amekrane tente de s'enfuir à Gibraltar (territoire britannique) mais les anglais le rendent aux marocains. Il sera fusillé.
- Le général Oufkir se serait suicidé dans son palais selon la version officielle. Sa femme affirme qu'il a été piégé par d'autres militaires et exécuté.

On pourrait en faire un film : «les charlots font un coup d'état»

a écrit : Le roi avait déjà subit une tentative de coup d’état un an auparavant, en 1971.
Afin d'y loger les différents officiers, Hassan II fait construire la prison de Tazmamart en 1973, situé dans une zone désertique non loin de la ville d'Er-Rich. Elle fut longtemps gardé secrète, avec des conditions de dét
entions extrêmement dures, mêlant torture et mauvais traitements : lorsque la prison fut fermé en 1991, 28 prisonniers furent libérés, tandis qu'en tout, 35 bagnards y ont perdus la vie, le ratio parle de lui-même. Afficher tout
Un mauvais traitement n'est-il pas déjà une forme de torture ?

Difficile de savoir qui a vraiment parlé à la radio :
- Wikipedia dit que c'est le roi
- mais une note de fin de page précise "Une autre version voudrait que ce soit le mécanicien qui ait prononcé ces mots pour éviter que la voix du roi soit reconnue par les putschistes"
- Dans les mémoires du garde du corps personnel d'Hassan II, il dit que c'est le pilote qui a prononcé ces mots
telquel.ma/2012/08/04/document-confessions-dun-bodyguard-royal_1512

Franchement, de toutes les hypothèses, celle du roi me semble la plus improbable. Pourquoi prendre le risque de se faire reconnaitre quand n'importe qui pouvait prononcer ces mots ???

a écrit : L'histoire ne s'arrête pas là. Le commandant des trois avions de chasse va s'éjecter en tentant de percuter leur cible avec son avion (son armement ne fonctionnant pas). Les deux autres avions ayant perdu leur chef tirent sur le roi, ils reçoivent alors le fameux message radio et cessent le feu. Méfiants ils ordonnent au pilote de se poser sur un aéroport militaire, mais celui-ci arrive à les semer et va atterrir à l''aéroport royal.

Comprenant la supercherie les mutins envoient des avions bombarder l'aéroport (8 morts 50 blessés) mais le roi arrive à s'enfuir en prenant une voiture d'un des employés de l'aéroport. Comprenant qu'ils se sont faits encore avoir, les avions bombardent le palais royal (pas de bol le roi s'était caché ailleurs).

Les deux commanditaires du putsch auront un destin peu enviable :
- Le lieutenant-colonel Mohamed Amekrane tente de s'enfuir à Gibraltar (territoire britannique) mais les anglais le rendent aux marocains. Il sera fusillé.
- Le général Oufkir se serait suicidé dans son palais selon la version officielle. Sa femme affirme qu'il a été piégé par d'autres militaires et exécuté.
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Ouh la la, bel effort de complément mais visiblement, tu aimes un peu trop les bombardements :D
- non, il n'ont pas bombardé l'aéroport, il ont mitraillé le cortège de voitures entre l'aéroport et le palais
- non, ils n'ont pas bombardé le palais royal car ils avaient compris avant que le roi n'y était pas.

Ah il y a tellement d’anecdotes sur Hassan II en dehors de ces histoires malheureuses.

- un président français (Chirac à priori mais le nom n’a pas fuité, ca pourrait être VGE aussi), aurait tenté de subtiliser une cuillère dorée lors d’un diner au palais royal. Hassan II l’appris via un serveur et déclara à la foule: « Voyez la petite cuillère que je tiens dans la main, elle va disparaître… abracadabra … et hop, la voici désormais dans la poche de Mr Chirac! »

- lors d’un déplacement en Algérie avec ses fils Mohammed (roi actuel) et Rachid, pour rencontrer Boumédiène, il aurait dit « Voici mes dauphins » en désignant ses fils, ce à quoi Boumédiène aurait répondu « Voici mes requins » en désignant ses généraux.

- Un jour lors d’une visite en France, un journaliste lui demanda s’il venait acheter des armes. Hassan II lui repondit: « Un homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils. Les armes on en trouve partout ».

Il avait un grand charisme et beaucoup d’éloquence. La plupart de mes amis marocains le cite comme le plus grand roi du Maroc moderne malgré une fin de règne avec une forte répression (majoritairement depuis ces coups d’état).

a écrit : « Le Roi, piloté par le commandant… ». Euh, je suis le seul à ne pas comprendre ? Je pense que c'était le commandant de bord (le pilote, quoi...) qui le "pilotait", mais c'est vrai que c'est assez maladroit comme verbe dans ce contexte aéronautique. "dirigé" ou "conseillé" auraient été plus clairs.

a écrit : « Le Roi, piloté par le commandant… ». Euh, je suis le seul à ne pas comprendre ? Mais enfin, c'est clair non? Le Roi Hassan II est un avion!...

a écrit : « Le Roi, piloté par le commandant… ». Euh, je suis le seul à ne pas comprendre ? Le commandant Mohammed Kebbaj était le pilote de l'avion, c'était donc lui qui pilotait l'avion, et le roi dans son avion. Si c'était une voiture, on dirait "le roi, conduit par le commandant... parvint à se faire passer pour le conducteur...". Le plus simple pour que la phrase soit plus facile à comprendre serait de supprimer "piloté par le commandant Mohammed Kebbaj", car ça n'apporte rien à l'histoire de connaitre le grade et le nom du pilote de l'avion (mais c'est peut-être un membre de la famille qui a rédigé cette anecdote et qui voulait absolument placer le nom de son parent quitte à faire une phrase un peu alambiquée).

a écrit : « Le Roi, piloté par le commandant… ». Euh, je suis le seul à ne pas comprendre ? Bin oui.

a écrit : Malin, assez malin pour être conscient qu'il est considéré comme un tyran. En même temps c’est un peu normal de deviner que quelqu’un qui te tire dessus te déteste non ? ;)

a écrit : Malin, assez malin pour être conscient qu'il est considéré comme un tyran. Un tyran qui s’ignore, n’est pas un tyran « éclairé »
Lol

L’histoire de la petite cuillère est plus vieille que VGE (qui a préféré les diamants de Bokassa) et Chirac.
Je les entendue, il y a plus de 60 ans…

a écrit : L’histoire de la petite cuillère est plus vieille que VGE (qui a préféré les diamants de Bokassa) et Chirac.
Je les entendue, il y a plus de 60 ans…
L’histoire des diamants de Bokassa, qui a contribué à faire perdre son job à VGE, est un aussi une légende.

D après la légende l expression / jeux « téléphone arabe » provient tout droit de cette histoire , tout autant rocambolesque , raconté , re raconté , re re re raconté ……

a écrit : « Le Roi, piloté par le commandant… ». Euh, je suis le seul à ne pas comprendre ? Quand tu es en voiture tu es « conduis » par quelqu’un.
En avion, tu es piloté par quelqu’un parce qu’un avion se pilote.

A la suite il va durcir son régime très sévèrement
Des le lendemain les pilotes ont été exécuté
Leurs familles emprisonnées etc….