Les trous noirs sont probablement limités en taille

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Les trous noirs auraient une limite de taille : celle d'une étoile de Planck, un objet hypothétique dont la densité serait extrême mais finie. A cette densité, les effets quantiques prédomineraient, et le trou noir se transformerait alors en "trou blanc", une sorte de trou noir inversé ou rien, pas même la lumière, ne peut entrer.


Commentaires préférés (3)

Ce trou noir est vraiment troublant ^^

a écrit : Ce trou noir est vraiment troublant ^^ Excellent


Tous les commentaires (18)

Ce trou noir est vraiment troublant ^^

a écrit : Ce trou noir est vraiment troublant ^^ Excellent

a écrit : Ce trou noir est vraiment troublant ^^ Daran et les chaises. Trous noirs. 8 barré. 1994 :)

Difficile à comprendre comment les effets seraient opposé au trou noir si sa densité atteint un maximum théorique. Je m attendrai à avoir un champs gravitationnelle maximale mais pas completement réversible. Help please :)

Tout ça nous emmène vers la limite entre le trou blanc et la trou noir dont la lumière ne peut plus s’échapper ni entrer..
La lumière est-elle donc "bloquée"?
Sa vitesse étant constante dans tous les référentiels, le temps s’arrêterait dans tout le reste de l’univers ou bien c’est l’univers qui serait propulsé a la vitesse de la lumière ??
Celui qui prétend comprendre la mécanique quantique est probablement celui qui la comprend le moins .
Bref, moi je n’y comprends rien …help me

Si un trou ne laisse entrer la lumière pourquoi l’appeler un trou ?

a écrit : Difficile à comprendre comment les effets seraient opposé au trou noir si sa densité atteint un maximum théorique. Je m attendrai à avoir un champs gravitationnelle maximale mais pas completement réversible. Help please :) C'est pas faut... ^^

a écrit : C'est pas faut... ^^ C'est pas faux, et c'est pas faute d'essayer ;)

Instinctivement je dirais que s’il atteint sa densité maximale, ça paraît logique que rien ne puisse entrer

Je ne commente que rarement mais alors là je n’ai absolument rien compris

a écrit : Instinctivement je dirais que s’il atteint sa densité maximale, ça paraît logique que rien ne puisse entrer Pour moi, non, plus un objet est massif, plus sa force de gravité est puissante, et il ne devrait pas y avoir de limite.

Cela dit, les trous noirs ont été théorisés via le calcul avant de pouvoir prouver leur existence par l'observation, l'objet de l'anecdote a été théorisé... s'il existe vraiment, je sens que je vais avoir besoin de beaucoup plus d'aspirine! :)

Ça existe aussi dans le sens inverse. A cause des Radiations Hawking, un trou noir perd constamment de la masse. Quand il est devenu assez dense, il s’effondre et explose avec une force qui ferait passer une supernova pour une brise

La théorie de ces radiations n’est pas encore prouvée mais est globalement acceptée dans la communauté scientifique.

Auraient ….probablement etc… bref on en sait rien lol

a écrit : Ça existe aussi dans le sens inverse. A cause des Radiations Hawking, un trou noir perd constamment de la masse. Quand il est devenu assez dense, il s’effondre et explose avec une force qui ferait passer une supernova pour une brise

La théorie de ces radiations n’est pas encore prouvée mais est globalement
acceptée dans la communauté scientifique. Afficher tout
Un trou noir perd de la masse oui, et son rayon de Schwartzschild diminue également, par rayonnement de Hawking.

Sauf que le rayonnement de Hawking est d’autant plus important que la rayon de courbure du trou noir est faible. Autrement dit, le rayonnement est plus important quand la taille est petite.
Si le rayonnement lui-même diminue le rayon, et que la rayon qui diminue augmente le rayonnement, ça veut dire qu’on a une boucle de rétroaction positive.

Ça signifie qu’à la fin, quand le rayon devient tout petit, le rayonnement est super fort.

Ainsi, un trou noir de seulement 1 tonne a un rayon de 10^−24 m a un rayonnement égal à celui du Soleil (10^26 W — émanant donc d’un point de l’espace plus petit qu’un milliardième du diamètre d’un proton), et toute la masse est transformée en lumière en 80 nanosecondes.

Un trou noir de la masse du Soleil, pour sa part, a un rayon de 3 km, un rayonnement de 10^−30 W, et mettra 10^+57 fois l’âge de l’univers à s’évaporer.

On peut s’aventurer un peu dans la science fiction et le futurisme.

Est-ce qu’on pourrait utiliser le rayonnement d’un trou noir comme on utilise le rayonnement solaire actuellement ? Bien-sûr, mais c’est très dangereux : il faut constamment l’alimenter, sinon il perd en masse, augmente sa luminosité, et l’énergie émise augmente, brûle tout, et l’ensemble s’emballe.

C’est une source d’énergie instable que l’on doit constamment « éteindre » en ajoutant du combustible dessus (c’est contre-intuitif, oui)

~

Si on imagine un vaisseau spatial hyper-futuriste alimenté comme ça, alors un réacteur à trou noir d’une puissance similaire à une centrale nucléaire actuelle (de l’ordre du GW), doit avoir une masse de 500 millions de tonnes, l’équivalent d’une montagne, et aura une taille de celle d’un proton, et une durée de vie de 500 milliards d’années.

Un vaisseau plus gros avec un réacteur à TN de 1000 GW aura une masse de 18 millions de tonnes et une durée de vie de 17 millions d’années (seulement).