Le premier panneau solaire avait un bon rendement

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Le premier module solaire fut créé en 1954, par les laboratoires Bell. Avec un rendement de 6%, il n'est pas si éloigné des modules photovoltaïques utilisés de nos jours : le rendement d'une cellule en silicium amorphe est de 6,5% et celui des cellules en silicium cristallin ne dépasse pas les 20%.


Commentaires préférés (3)

Oui enfin les panneaux capables d'absorber plusieurs longueurs d'ondes montent quand meme beaucoup plus haut en labo (50%) !

a écrit : Oui enfin les panneaux capables d'absorber plusieurs longueurs d'ondes montent quand meme beaucoup plus haut en labo (50%) ! C'est à la fois vrai, et faux !
Les cellules multi-jonctions permettent effectivement de valoriser une plus grande bande de longueur d'onde solaire (enfin plutôt cumuler plusieurs petites bandes).
Mais actuellement, en conditions STC (caractérisation classique des cellules), une cellule ne monte pas à 50%, même sur les recherches les plus récentes.

Les seules cellules s'approchant de ce taux sont caractérisées par concentration (comme le principe d'un four solaire, ou une centrale à tour mais pour laquelle une cellule PV est mise en cible, de moindre taille bien entendu, souvent avec des lentilles) et toutes en laboratoire. En conditions réelles, il est très rare de pousser au-delà de 30% de rendement, même sur une cellule multi-jonctions. (Cf tableau du National Renewable Energy Laboratory)

La filière attend pour le moment les retours d'expérience des première cellules multi-jonctions silicium/perovskite industrielles qui est attendue vers 28 % de rendement, ce qui constitue une avancée majeure pour le marché PV.


En revanche je n'ai pas trouvé dans les sources le type de la cellule mentionnée dans l'anecdote. Est-elle cristalline ou amorphe ?
Pour me rendre compte de l'avancée depuis le début de la technologie.

L'efficacité d'un panneau photovoltaique est une chose...
Et son coût, toutes dépenses confondues en est une autre.

Si le prix de l'électricité photovoltaique à grandement diminué au cours de la dernière décennie, c'est en partie de par le fait qu'actuellement, ils sont bien plus légers.
On en est actuellement dans la Recherche de panneaux qui seraient aussi fins qu'une feuille de papier, et aussi souples qu'un tissu. Il y a même des personnes cherchant à rendre efficaces, des peintures pouvant avoir l'effet photovoltaique. Imaginez donc une voiture où toute la peinture et les vitres, permettraient de recharger la batterie de votre voiture, tant à l'arrêt comme en roulant...

Une autre façon de chercher à réduire au maximum le prix final de l'électricité photovoltaique, est d'automatiser au possible, la pose de grandes étendues de panneaux. Le montage en usine, des panneaux sur une structure en accordéon, réduit sensiblement les manipulations ultérieures de pose. Déplier directement depuis le camion de transport, fixer au sol, raccorder, et voilà ! Ceci influe également à terme, sur le prix final.

Mais il est encore possible de réduire ce prix, en donnant aux panneaux, un double usage...
Alors qu'il y a encore quelques années, il y avaient les détracteurs du photovoltaique, qui se plaignaient du risque allant jusqu'à grignoter sur les surfaces agricoles, aujourd'hui, le constat est tout à fait le contraire !
Il est actuellement démontré que l'installation, à mode de persienne, de panneaux sur une serre Agricole ou horticole, non seulement réduit les désavantages de l'excès de lumière et de chaleur dans l'enceinte, mais apporte une quantité non négligeable de l'électricité nécessaire pour son fonctionnement, voire être excédentaire.
De même, quelques hectares de panneaux photovoltaiques posés sur des terres cultivables du Nord de la France, à quelques mètres de hauteur, permet de continuer de cultiver en dessous. Le propriétaire y a planté du maïs, et à été content de la récolte: les panneaux font office de "couverture", élevant légèrement la température nocturne en dessous. La récolte s'en est positivement ressentie.
Voici deux exemples donnant-donnant, qu'une démocratisation du photovoltaique est envisageable.

On peut rajouter les "champs" de panneaux photovoltaiques flottants, permettant de réduire la prolifération d'algues et de l'évaporation de l'eau. L'Espagne en est très intéressée, pour protéger ses ressources hydriques contenues dans ses centaines de barrages, par exemple.


Tous les commentaires (11)

Oui enfin les panneaux capables d'absorber plusieurs longueurs d'ondes montent quand meme beaucoup plus haut en labo (50%) !

On trouve aujourd'hui facilement des panneaux qui frôlent les 22% de rendement, et ça c'est en tant que particulier alors j'imagine qu'en labo il existe encore bien mieux

Exactement, on frôle les 30% en labo et 90% de la production mondiale (extrêmement peu onéreuse) est vers 19%.
L'anecdote est excellente, dommage d'avoir rajouté cet élément décevant

a écrit : Oui enfin les panneaux capables d'absorber plusieurs longueurs d'ondes montent quand meme beaucoup plus haut en labo (50%) ! C'est à la fois vrai, et faux !
Les cellules multi-jonctions permettent effectivement de valoriser une plus grande bande de longueur d'onde solaire (enfin plutôt cumuler plusieurs petites bandes).
Mais actuellement, en conditions STC (caractérisation classique des cellules), une cellule ne monte pas à 50%, même sur les recherches les plus récentes.

Les seules cellules s'approchant de ce taux sont caractérisées par concentration (comme le principe d'un four solaire, ou une centrale à tour mais pour laquelle une cellule PV est mise en cible, de moindre taille bien entendu, souvent avec des lentilles) et toutes en laboratoire. En conditions réelles, il est très rare de pousser au-delà de 30% de rendement, même sur une cellule multi-jonctions. (Cf tableau du National Renewable Energy Laboratory)

La filière attend pour le moment les retours d'expérience des première cellules multi-jonctions silicium/perovskite industrielles qui est attendue vers 28 % de rendement, ce qui constitue une avancée majeure pour le marché PV.


En revanche je n'ai pas trouvé dans les sources le type de la cellule mentionnée dans l'anecdote. Est-elle cristalline ou amorphe ?
Pour me rendre compte de l'avancée depuis le début de la technologie.

L'efficacité d'un panneau photovoltaique est une chose...
Et son coût, toutes dépenses confondues en est une autre.

Si le prix de l'électricité photovoltaique à grandement diminué au cours de la dernière décennie, c'est en partie de par le fait qu'actuellement, ils sont bien plus légers.
On en est actuellement dans la Recherche de panneaux qui seraient aussi fins qu'une feuille de papier, et aussi souples qu'un tissu. Il y a même des personnes cherchant à rendre efficaces, des peintures pouvant avoir l'effet photovoltaique. Imaginez donc une voiture où toute la peinture et les vitres, permettraient de recharger la batterie de votre voiture, tant à l'arrêt comme en roulant...

Une autre façon de chercher à réduire au maximum le prix final de l'électricité photovoltaique, est d'automatiser au possible, la pose de grandes étendues de panneaux. Le montage en usine, des panneaux sur une structure en accordéon, réduit sensiblement les manipulations ultérieures de pose. Déplier directement depuis le camion de transport, fixer au sol, raccorder, et voilà ! Ceci influe également à terme, sur le prix final.

Mais il est encore possible de réduire ce prix, en donnant aux panneaux, un double usage...
Alors qu'il y a encore quelques années, il y avaient les détracteurs du photovoltaique, qui se plaignaient du risque allant jusqu'à grignoter sur les surfaces agricoles, aujourd'hui, le constat est tout à fait le contraire !
Il est actuellement démontré que l'installation, à mode de persienne, de panneaux sur une serre Agricole ou horticole, non seulement réduit les désavantages de l'excès de lumière et de chaleur dans l'enceinte, mais apporte une quantité non négligeable de l'électricité nécessaire pour son fonctionnement, voire être excédentaire.
De même, quelques hectares de panneaux photovoltaiques posés sur des terres cultivables du Nord de la France, à quelques mètres de hauteur, permet de continuer de cultiver en dessous. Le propriétaire y a planté du maïs, et à été content de la récolte: les panneaux font office de "couverture", élevant légèrement la température nocturne en dessous. La récolte s'en est positivement ressentie.
Voici deux exemples donnant-donnant, qu'une démocratisation du photovoltaique est envisageable.

On peut rajouter les "champs" de panneaux photovoltaiques flottants, permettant de réduire la prolifération d'algues et de l'évaporation de l'eau. L'Espagne en est très intéressée, pour protéger ses ressources hydriques contenues dans ses centaines de barrages, par exemple.

Et pour qu’un panneau photovoltaïque conserve dans le temps son rendement, quel qu’il soit, il a intérêt à être nettoyé régulièrement

a écrit : Et pour qu’un panneau photovoltaïque conserve dans le temps son rendement, quel qu’il soit, il a intérêt à être nettoyé régulièrement Pour le solaire thermique aussi, des robots sont développés pour ça mais ils ne sont rentables que pour les grosses centrales car ils fonctionnent H24 où presque, pour les particuliers, va falloir sortir l'échelle et la gratounette, au moins une fois par an, mais plus, c'est mieux.

Il me semble que la NASA utilise des panneaux solaires avec beaucoup plus que 50% de rendement. Ils sont en effet extrêmement chers et positionnés hors de la terre utilisent donc plus de spectres j'imagine.

a écrit : Il me semble que la NASA utilise des panneaux solaires avec beaucoup plus que 50% de rendement. Ils sont en effet extrêmement chers et positionnés hors de la terre utilisent donc plus de spectres j'imagine. Non, c'est parce que le rayonnement solaire est quatre fois plus puissant en orbite terrestre vu qu'il ne traverse pas l'atmosphère avant d'atteindre les panneaux.

a écrit : L'efficacité d'un panneau photovoltaique est une chose...
Et son coût, toutes dépenses confondues en est une autre.

Si le prix de l'électricité photovoltaique à grandement diminué au cours de la dernière décennie, c'est en partie de par le fait qu'actuellement, ils sont
bien plus légers.
On en est actuellement dans la Recherche de panneaux qui seraient aussi fins qu'une feuille de papier, et aussi souples qu'un tissu. Il y a même des personnes cherchant à rendre efficaces, des peintures pouvant avoir l'effet photovoltaique. Imaginez donc une voiture où toute la peinture et les vitres, permettraient de recharger la batterie de votre voiture, tant à l'arrêt comme en roulant...

Une autre façon de chercher à réduire au maximum le prix final de l'électricité photovoltaique, est d'automatiser au possible, la pose de grandes étendues de panneaux. Le montage en usine, des panneaux sur une structure en accordéon, réduit sensiblement les manipulations ultérieures de pose. Déplier directement depuis le camion de transport, fixer au sol, raccorder, et voilà ! Ceci influe également à terme, sur le prix final.

Mais il est encore possible de réduire ce prix, en donnant aux panneaux, un double usage...
Alors qu'il y a encore quelques années, il y avaient les détracteurs du photovoltaique, qui se plaignaient du risque allant jusqu'à grignoter sur les surfaces agricoles, aujourd'hui, le constat est tout à fait le contraire !
Il est actuellement démontré que l'installation, à mode de persienne, de panneaux sur une serre Agricole ou horticole, non seulement réduit les désavantages de l'excès de lumière et de chaleur dans l'enceinte, mais apporte une quantité non négligeable de l'électricité nécessaire pour son fonctionnement, voire être excédentaire.
De même, quelques hectares de panneaux photovoltaiques posés sur des terres cultivables du Nord de la France, à quelques mètres de hauteur, permet de continuer de cultiver en dessous. Le propriétaire y a planté du maïs, et à été content de la récolte: les panneaux font office de "couverture", élevant légèrement la température nocturne en dessous. La récolte s'en est positivement ressentie.
Voici deux exemples donnant-donnant, qu'une démocratisation du photovoltaique est envisageable.

On peut rajouter les "champs" de panneaux photovoltaiques flottants, permettant de réduire la prolifération d'algues et de l'évaporation de l'eau. L'Espagne en est très intéressée, pour protéger ses ressources hydriques contenues dans ses centaines de barrages, par exemple.
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À l'instar de nos routes goudronnées, les panneaux solaires ne risquent-ils d'emmagasiner de la chaleur pour la restituer la nuit, participant ainsi au réchauffement climatique ? Le trop serait alors l'ennemi du bien ?

Et qu'en est-il du recyclage de ces panneaux solaires, qui sont de plus en plus nombreux ?

a écrit : À l'instar de nos routes goudronnées, les panneaux solaires ne risquent-ils d'emmagasiner de la chaleur pour la restituer la nuit, participant ainsi au réchauffement climatique ? Le trop serait alors l'ennemi du bien ?

Et qu'en est-il du recyclage de ces panneaux solaires, qui sont de plus en plus nombreux ?
Je n'ai jamais entendu dire que les panneaux photovoltaiques accumulent de la chaleur en soi.
Ce qui, par contre, est certain, est que les panneaux photovoltaiques baissent la température diurne, par leur effet parasol, voire "albédo". C'est d'ailleurs à cet effet que, mis à part de produire de l'électricité, ils font effet de "persienne", tant dans une serre comme en plein air.
www.francebleu.fr/infos/environnement/quand-des-panneaux-photovoltaiques-aident-a-cultiver-autrement-dans-l-est-de-la-somme-9212137
Il y a également une exploitation agricole de vaches laitières, dans un kibboutz du sud d'Israël, qui utilise un système similaire, pour climatiser passivement ses étables.