Les expériences de Vipeholm sacrifièrent l'éthique à la science, pour prouver le lien entre le sucre et les caries. Entre 1945 et 1955 en Suède, on imposa à des centaines de patients handicapés mentaux un régime anormalement sucré pour étudier les conséquences sur leur dentition. L'étude, financée par l'industrie du sucre et par les dentistes, fit grandement avancer les connaissances en matière dentaire, au détriment des patients.
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Commentaires préférés (3)
Financée par l’industrie du sucre ?
J’ai comme l’impression que c’était pas un bon calcul ^^
Le Suédois on toujours été violents vis à vis de leurs "déficients" un peu comme les Anglo-saxons. Jusqu'en 1976, ils stérilisaient les myopes, les pauvres, les "faibles d'esprit", en fait tout ce qui n'était pas grand(e) beau (belle) et blond(e)
fr.euronews.com/2023/06/08/la-suede-a-sterilise-des-milliers-de-personnes-jugees-faibles-desprit-episode-45
Ce genre d'expérience m'en rappelle d'autres pratiquées par des personnes de triste mémoire.
Profiter des gens déficients de quelque manière que ce soit est abject. Notre société devrait en prendre soin et les protéger, pas en faire des cobayes. Enfin, en un mot comme en cent, ces gens me dégoûtent.
Tous les commentaires (9)
Financée par l’industrie du sucre ?
J’ai comme l’impression que c’était pas un bon calcul ^^
Le Suédois on toujours été violents vis à vis de leurs "déficients" un peu comme les Anglo-saxons. Jusqu'en 1976, ils stérilisaient les myopes, les pauvres, les "faibles d'esprit", en fait tout ce qui n'était pas grand(e) beau (belle) et blond(e)
fr.euronews.com/2023/06/08/la-suede-a-sterilise-des-milliers-de-personnes-jugees-faibles-desprit-episode-45
J'espère que le financement du sucre a pris en compte les frais dentaires
Le code Nuremberg en son article 1 précise que l'expérimentation doit être librement consentie par le patient, et non imposée comme l'anecdote le raconte...avec des handicapés mentaux, on obtient tout ce que l'on veut, et surtout pas de plaintes, ni de poursuites judiciaires...dommage que ce code ne fut appliqué qu'en 1976, bien qu'édité en 1945, on aurait évité beaucoup de souffrance
Ce genre d'expérience m'en rappelle d'autres pratiquées par des personnes de triste mémoire.
Profiter des gens déficients de quelque manière que ce soit est abject. Notre société devrait en prendre soin et les protéger, pas en faire des cobayes. Enfin, en un mot comme en cent, ces gens me dégoûtent.
Dans la tournure de phrase de l'anecdote, le terme correct est "denture", et non "dentition". Tout comme la musculation est liée au processus de formation des muscles, la dentition est liée à celui des dents. La denture, c'est donc ce qu'on a après le processus de dentition.
Les suédois ont beaucoup inspiré les nazis quand ils sont arrivés au pouvoir.
Le code de Nuremberg n’a en réalité aucune valeur. C’est juste une liste de principe sur lesquelles se sont basés les juges lors du procès de Nuremberg, liste arbitraire car il fallait un appuis juridique dans ce cas précis et qu’on ne pouvait pas en édicter un qui aurait été postérieur aux fait reprochés. Il fallait donc chercher plus un consensus de principe qui permette de condamner les expérimentations Nazi.
En réalité, peut de pays l’ont suivit ou appliqué car presque tous avaient déjà leur propre dynamique de lancée (en France, on distinguait le patient suffisamment saint d’esprit pour comprendre ce qu’on lui proposait de celui qui en était incapable par exemple).
Le seul texte international juridiquement contraignant (à ma connaissance) est celui de la convention d’Oviedo de 1997, ratifié par certains pays.
Aujourd’hui encore, la déontologie de la recherche médicale est propre à chaque acteur et chaque pays. La seule chose qui empêche les grands journaux de publications scientifique de publier des contenus ne respectant pas les sujets est l’impact que ça aurait sur la confiance que leur porte leur publique.
Ça me rappelle quelque chose...