Le Macchu Picchu n'est pas si vieux

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a écrit : Perso je trouve cela plutôt problématique. Comment comparer et hiérarchiser des civilisations dans leur ensemble, qui, par essence, se distinguent les unes des autres par différents objectifs et différentes sensibilités ?
Cela me semble à minima prétentieux, potentiellement tendancieux voir dangereux et surtout
intellectuellement erroné/ insensé…
Quant à la question musicale qui est encore plus propre à chacun, j’apprécie certain rap, paroles et arrangements musicaux, qui me touche et me transporte au moins autant que certains grands morceaux classiques que j’apprécie également bcp.
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Ce qui tombe bien c’est qu’un jugement n’est pas une vérité. Je trouve juste sacrément hypocrite de ne pas considérer que sa propre civilisation ne soit pas l’une des meilleurs. Cela n’empêche pas de considérer qu’elle a des défauts ou que les anciennes civilisations n’étaient pas extraordinaires.
iphilo.fr/2014/07/06/toutes-les-civilisations-se-valent-elles/

Que d'agressivité dans les commentaires..
C'est triste, vous avez passé Noël seuls ?
Avant j'aimais bien apprendre plus de choses dans les commentaires que dans l'anecdote elle-même. Maintenant, je me dis qu'à force certains n'oseront plus commenter par peur des QI 197 à l'ego tout aussi élevé.

a écrit : Mais notre civilisation de l'ancien monde était supérieure technologiquement parlant (niveau sagesse, c'est discutable), si ça avait été l'inverse, c'est les amérindiens qui auraient détruit la notre, de civilisation.

Au passage, le Machu Picchu, on le sait aujourd'hui, a été le d
ernier bastion du roi, cependant, on ne sait pas pourquoi le site a été volontairement abandonné.
On sait qu'il n'a jamais été attaqué.
Mystère!
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Il est bon de rappeler que, à l'époque, les Incas ne connaissaient pas la roue, et que nos cathédrales ne sont pas construites à 2438 m d'altitude, au sommet d'une montagne escarpée.
Ce n'en est que plus remarquable, je trouve.

a écrit : Question de développement, les amérindiens n'avaient pas encore découvert la voute ni la brique, ni développé la standardisation de la pierre de taille.

Mon avis: les premiers humains à avoir colonisé les Amériques l'ont fait relativement récemment, et pour développer une civilisation, il faut d&
#039;abord peupler le territoire, façonner un minimum la nature, et ils ont eu moins de temps que les humains de l'ancien monde pour le faire.

Mais ne nous méprenons pas, leurs civilisations était tout sauf arriérée mais en retard sur certains trucs (constructions, transport) et en avance sur d'autres (sciences et gestion des villes, ils avaient quand même un système efficace d'approvisionnement en eau et d'évacuation des déchets que nous n'avions quasiment pas/plus en Europe)
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Juste pour relativiser ces concepts (absurdes à mes yeux) de civilisations plus ou moins évoluées, les Incas n'avaient pas la roue parce qu'elle n'aurait servit à rien dans les montagnes escarpées, et il n'avait pas la voute, mais ils savaient faire des murs antisismiques et ils avaient des lunettes bien avant l'invention du monocle en europe,,. et des exemples comme ça il y en a de quoi faire cent thèses sans redondance.

Même la supériorité militaire n'est pas si évidente, tellement les maladies et les conflits locaux ont joués en faveur des conquistador.

D'ailleurs cette histoire de maladies pour laisser entendre qu'ils étaient bien plus efficace en hygiène que nous, mais ça non plus, c'est pas si simple

a écrit : Juste pour relativiser ces concepts (absurdes à mes yeux) de civilisations plus ou moins évoluées, les Incas n'avaient pas la roue parce qu'elle n'aurait servit à rien dans les montagnes escarpées, et il n'avait pas la voute, mais ils savaient faire des murs antisismiques et ils avaient des lunettes bien avant l'invention du monocle en europe,,. et des exemples comme ça il y en a de quoi faire cent thèses sans redondance.

Même la supériorité militaire n'est pas si évidente, tellement les maladies et les conflits locaux ont joués en faveur des conquistador.

D'ailleurs cette histoire de maladies pour laisser entendre qu'ils étaient bien plus efficace en hygiène que nous, mais ça non plus, c'est pas si simple
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Si tu ne crois pas que notre civilisation (occidentale européenne) est supérieure à quelques autres, pourquoi s’embête on à combattre l’obscurantisme religieux, le cannibalisme, la pédophilie, l’esclavagisme, ou à même a tenter de faire de nos enfants de bon petits républicains ?
Si toutes les civilisations se valent alors notre échelle de valeurs et de morales n’aurait aucun fondement.

a écrit : Si tu ne crois pas que notre civilisation (occidentale européenne) est supérieure à quelques autres, pourquoi s’embête on à combattre l’obscurantisme religieux, le cannibalisme, la pédophilie, l’esclavagisme, ou à même a tenter de faire de nos enfants de bon petits républicains ?
Si toutes les civilisations se
valent alors notre échelle de valeurs et de morales n’aurait aucun fondement. Afficher tout
Ca évite surtout de se demander qu'est ce qui a bien pu mal tourner entre les anciennes civilisations qui pratiquaient joyeusement les sacrifices humains, l'anthropophagie et la pédophilie sans nuire à l'humanité dans son ensemble et qui semblaient immuables, et la nôtre qui a réussi à foutre en l'air la planète en l'espace de quelques générations ?

a écrit : Il est bon de rappeler que, à l'époque, les Incas ne connaissaient pas la roue, et que nos cathédrales ne sont pas construites à 2438 m d'altitude, au sommet d'une montagne escarpée.
Ce n'en est que plus remarquable, je trouve.
Les incas connaissaient la roue mais ils avaient pas d'animal idéal pour tracter les chars (on avait les chevaux et les boeufs, pas eux). Ce qu'ils avaient de mieux, c'est les lamas (sale bête! Il m'a craché à la gueule! Je vais te me le... ^^)

On a retrouvé des jouets amérindiens équipés de roues, mais c'était des jouets.

Encore une fois, il ne faut pas les prendre pour des idiots, une roue, c'est rien qu'une tranche de tronc d'arbre à la base et qu'on me dise qu'ils ont jamais eu l'idée de faire rouler des gadins sur des troncs d'arbre parce que c'est plus facile que de les trainer sur le sol.

Personne?

a écrit : Les incas connaissaient la roue mais ils avaient pas d'animal idéal pour tracter les chars (on avait les chevaux et les boeufs, pas eux). Ce qu'ils avaient de mieux, c'est les lamas (sale bête! Il m'a craché à la gueule! Je vais te me le... ^^)

On a retrouvé des jouets amérindiens équip
és de roues, mais c'était des jouets.

Encore une fois, il ne faut pas les prendre pour des idiots, une roue, c'est rien qu'une tranche de tronc d'arbre à la base et qu'on me dise qu'ils ont jamais eu l'idée de faire rouler des gadins sur des troncs d'arbre parce que c'est plus facile que de les trainer sur le sol.

Personne?
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Ils étaient quand même pas bien malins pour inventer la roue sans inventer le cheval...

a écrit : Ca évite surtout de se demander qu'est ce qui a bien pu mal tourner entre les anciennes civilisations qui pratiquaient joyeusement les sacrifices humains, l'anthropophagie et la pédophilie sans nuire à l'humanité dans son ensemble et qui semblaient immuables, et la nôtre qui a réussi à foutre en l'air la planète en l'espace de quelques générations ? Afficher tout Pas encore pas encore. Encore quelques cerises et ce sera bon ;)
Mais c’est certain que si on pouvait se faire de petits plaisirs en mangeant des orteils, on aurait peut être pas besoin de manger des cerises.

a écrit : Pas encore pas encore. Encore quelques cerises et ce sera bon ;)
Mais c’est certain que si on pouvait se faire de petits plaisirs en mangeant des orteils, on aurait peut être pas besoin de manger des cerises.
Déjà que la viande de boeuf est une catastrophé écologique bien qu'il soit en bas de la chaine alimentaire, alors la viande d'un humain qui aurait été engraissé avec un régime omnivore contenant notamment du boeuf, ça serait une double catastrophe ! A la rigueur on pourrait manger les végétariens, ça serait pas pire pour la planète que de manger du boeuf... Tu devrais demander parmi ceux qui critiquent cette méthode de séchage des cerises dans cette anecdote, lesquels seraient prêts à t'offrir leurs orteils à croquer pour éviter qu'on ait besoin de brûler du carburant pour sécher des cerises... Inutile de demander à croquer les miens, ils n'ont pas un bon bilan-carbone, j'ai un régime omnivore, et j'ai même déjà mangé des cerises qui avaient voyagé par avion...

a écrit : Les incas connaissaient la roue mais ils avaient pas d'animal idéal pour tracter les chars (on avait les chevaux et les boeufs, pas eux). Ce qu'ils avaient de mieux, c'est les lamas (sale bête! Il m'a craché à la gueule! Je vais te me le... ^^)

On a retrouvé des jouets amérindiens équip
és de roues, mais c'était des jouets.

Encore une fois, il ne faut pas les prendre pour des idiots, une roue, c'est rien qu'une tranche de tronc d'arbre à la base et qu'on me dise qu'ils ont jamais eu l'idée de faire rouler des gadins sur des troncs d'arbre parce que c'est plus facile que de les trainer sur le sol.

Personne?
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Certains amérindiens connaissaient la roue, mais pas les Incas...
Ils ont, par contre, inventé pas mal de choses (comme la nourriture lyophilisée), mais pas la roue...


monperou.fr/inventions-incas/

a écrit : Si tu ne crois pas que notre civilisation (occidentale européenne) est supérieure à quelques autres, pourquoi s’embête on à combattre l’obscurantisme religieux, le cannibalisme, la pédophilie, l’esclavagisme, ou à même a tenter de faire de nos enfants de bon petits républicains ?
Si toutes les civilisations se
valent alors notre échelle de valeurs et de morales n’aurait aucun fondement. Afficher tout
Notre échelle de valeur a un fondement politique et social.
Un enfant qui grandit en France doit apprendre ce qui est considéré comme bon ou mauvais, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas... dans son milieu de vie.

Combattre les choses "mauvaises" sert à corriger des dysfonctionnement dans une organisation sociale, et les lois et la morale en sont le barème.

Mais ce barème n'est pas plus vertueux chez nous que chez d'autres, il correspond à un équilibre en constante évolution qu'on appelle le contrat social, et il s'inscrit dans une réalité historique sur laquelle on a que très peu d'emprise.

Cette situation existe dans les autres pays aussi.

Penser que notre fonctionnement est supérieur, c'est juste une simplification du sentiment qu'on éprouve lorsqu'on est habitué à un système : il nous paraît logique et intuitif, on le comprends, et on a même du mal à imaginer mieux.

Mais une autre personne a l'autre bout de la planète ressent sûrement la même chose, dans un système radicalement différent.

a écrit : Notre échelle de valeur a un fondement politique et social.
Un enfant qui grandit en France doit apprendre ce qui est considéré comme bon ou mauvais, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas... dans son milieu de vie.

Combattre les choses "mauvaises" sert à corriger des dysfonctionneme
nt dans une organisation sociale, et les lois et la morale en sont le barème.

Mais ce barème n'est pas plus vertueux chez nous que chez d'autres, il correspond à un équilibre en constante évolution qu'on appelle le contrat social, et il s'inscrit dans une réalité historique sur laquelle on a que très peu d'emprise.

Cette situation existe dans les autres pays aussi.

Penser que notre fonctionnement est supérieur, c'est juste une simplification du sentiment qu'on éprouve lorsqu'on est habitué à un système : il nous paraît logique et intuitif, on le comprends, et on a même du mal à imaginer mieux.

Mais une autre personne a l'autre bout de la planète ressent sûrement la même chose, dans un système radicalement différent.
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En d'autres termes, tout est histoire de normes sociales. Il est facile de penser que nos normes sont les plus adéquates, mais vu qu'elles constituent le referentiel de règles, principes et critères qui permettent le jugement c'est une sorte de biais de confirmation.

a écrit : En d'autres termes, tout est histoire de normes sociales. Il est facile de penser que nos normes sont les plus adéquates, mais vu qu'elles constituent le referentiel de règles, principes et critères qui permettent le jugement c'est une sorte de biais de confirmation. Quel intérêt nous aurions à garder des normes sociales que nous ne considérons pas les meilleures à l'instant T ?

a écrit : Quel intérêt nous aurions à garder des normes sociales que nous ne considérons pas les meilleures à l'instant T ? Les normes sociales sont des héritages historiques de règles formelles (les lois) et de règles informelles clairement explicitées ou non. Une norme sociale évolue avec le temps et les mœurs, ça n'est pas quelque-chose que tu changes du jour au lendemain et ça n'est pas quelque chose de parfait ou d'idéal. C'est juste quelque chose qui permet de faire fonctionner une société et d'y vivre en temps qu'individu, en relative osmose avec ses contemporains.

En temps qu'individu évoluant au sein d'une société tu te fabriques avec ces normes, elles font parties des fondations de ta construction. Tout est fait pour que tu les intègres et les acceptes depuis ton plus jeune âge. Elles sont ta référence, le système qui permet d'apporter des réponses aux expériences que tu vies, ce qui te permet d'évaluer le bien-fondé de quelque chose, etc. Pour les accepter t'as dû les légitimer, leur donner du sens. T'as même dû trouver du sens à des choses qui n'en avaient pas nécessairement parce que nos systèmes de normes sont imparfaits, ils évoluent avec le temps et le sens que les gens leurs donnent collectivement, mais qu'en temps qu'individu t'as besoin que les choses fassent sens pour les accepter.

Bref, faut pas s'étonner d'être en clin a penser que notre système est le meilleur puisqu'il fait partie intégrante de ce que nous sommes et est l'étalon de notre jugement. Mais la vérité c'est qu'il en va de même pour à peu près n'importe quel individu au sein de n'importe quelle société si imparfaite soit elle. Tu dois par exemple penser que la société "européenne" est mieux que l'américaine et eux pensent l'inverse.

a écrit : Quel intérêt nous aurions à garder des normes sociales que nous ne considérons pas les meilleures à l'instant T ? Je répondrais par une analogie :
Dans les années 1920, les ampoules électriques progressent et acquièrent une longévité accrues. Seulement ça n'arrange pas les entreprises qui en font commerce.
Il est alors décidé de réguler la durée de vie du produit pour pérenniser le profit sur ce marché, et nous voilà pendant un siècle à utiliser des ampoules 1000 heures en dépit du bon sens, de l'écologie et du bénéfice du consommateur.
Résumé : il faut croire que ça doit bien arranger quelqu'un, quelque part.

Le monde n'est pas régie par la praticité.

a écrit : Je répondrais par une analogie :
Dans les années 1920, les ampoules électriques progressent et acquièrent une longévité accrues. Seulement ça n'arrange pas les entreprises qui en font commerce.
Il est alors décidé de réguler la durée de vie du produit pour pérenniser le profit sur ce marché, et nous vo
ilà pendant un siècle à utiliser des ampoules 1000 heures en dépit du bon sens, de l'écologie et du bénéfice du consommateur.
Résumé : il faut croire que ça doit bien arranger quelqu'un, quelque part.

Le monde n'est pas régie par la praticité.
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Je ne suis pas certain que ce soit en rapport avec notre sujet et je pense que l'obsolescence programmée est un sujet à nuancer.

www.flexmedia.fr/actualite/le-mythe-de-lobsolescence-programmee/
econoclaste.eu/econoclaste/le-mythe-de-l-obsolescence-programmee/

a écrit : Je ne suis pas certain que ce soit en rapport avec notre sujet et je pense que l'obsolescence programmée est un sujet à nuancer.

www.flexmedia.fr/actualite/le-mythe-de-lobsolescence-programmee/
econoclaste.eu/econoclaste/le-mythe-de-l-obsolescence-programmee/
Je ne sais pas si t'as lu l'article mais il n'y a pas grand chose a nuancer. L'obsolescence programmée et une réalité et les arguments avancés pour la légitimer ne sont pas très pertinent à mon sens.

a écrit : Je ne sais pas si t'as lu l'article mais il n'y a pas grand chose a nuancer. L'obsolescence programmée et une réalité et les arguments avancés pour la légitimer ne sont pas très pertinent à mon sens. Je trouve que la nuance reste importante. L'obsolescence programmée existe oui mais c'est surtout une conséquence d'un compromis entre la recherche et le développement et les lois du marché.
Croire que l'obsolescence programmée est une manœuvre diabolique des entreprises pour faire du profit, c'est oublier l'objectif initial d'une entreprise à savoir faire du profit.

Pour nuancer le propos, voici une liste d'arguments :
- la rotation rapide des biens alimente la croissance et crée de nombreux emplois
- permet de promouvoir l’innovation et à améliorer la qualité des produits
- des marchandises à bas prix et donc accessibles à presque tout le monde
- meilleure qualité de vie à la suite de ce modèle de consommation
- adaptation de la durabilité des produits aux besoins et aux attentes des clients
- obsolescence programmée pour des raisons de sécurité (produit alimentaire, produit médical, produit sanitaire)
- l'obsolescence programmée est abandonné dès que l'argument de la durabilité devient un argument de vente dans un marché concurrentiel
- l'obsolescence programmée est largement surévalué aujourd'hui à cause du biais du survivant car l'on croit que les produits étaient plus solides avant
- par exemple, les collants ne sont pas fragiles parce qu'on veut uniquement que les clientes en rachètent toutes les semaines mais aussi parce qu'elles demandent que le collant soit fin, joli, à bas prix, avec la bonne couleur pour une certaine tenue et la bonne texture. C'est un compromis et les femmes semblent préférer changer XX fois de collants par an plutôt qu'en porter un très solide pendant un an.
- Pour la plupart des produits soumis à l'obsolescence programmée, il existe un pendant plus durable mais beaucoup plus cher. Ainsi la problématique n'est pas tant au niveau de l'entreprise qu'au niveau du client qui choisit lui même le bas prix et la qualité qui va avec.
- La réduction de la durée de vie des ampoules a été souvent citée comme un exemple d'obsolescence planifiée, mais cette affirmation a été remise en question par les régulateurs du gouvernement britannique et certains ingénieurs indépendants, car il existe de bonnes raisons techniques de réduire la durée de vie d'une ampoule. Une ampoule d'une durée de vie plus longue pour une puissance donnée émet moins de lumière (et proportionnellement plus de chaleur) qu'une ampoule d'une durée de vie plus courte pour la même puissance. Cela n'empêche pas l'objectif initial de faire plus de profit comme toute entreprise. Le "cartel des ampoules" a surtout été sanctionné pour s'être mis d'accord sur les prix (ententes anticoncurrentielles) et non sur le compromis technique de limiter la durée de vie des ampoules.

Bref, tout ça pour dire que l'obsolescence programmée existe pour plusieurs raisons et pas uniquement pour des raisons de profits. Ce mode de consommation est bien entendu une plaie pour notre environnement mais il n'est pas dit que sans obsolescence programmée, nous ne détruirions pas tout autant notre environnement (produire un produit durable de bonne qualité peut demander autant voire plus d'énergie et de matière première que de nombreux produits de mauvaise qualité).

a écrit : Je trouve que la nuance reste importante. L'obsolescence programmée existe oui mais c'est surtout une conséquence d'un compromis entre la recherche et le développement et les lois du marché.
Croire que l'obsolescence programmée est une manœuvre diabolique des entreprises pour faire du profit,
c'est oublier l'objectif initial d'une entreprise à savoir faire du profit.

Pour nuancer le propos, voici une liste d'arguments :
- la rotation rapide des biens alimente la croissance et crée de nombreux emplois
- permet de promouvoir l’innovation et à améliorer la qualité des produits
- des marchandises à bas prix et donc accessibles à presque tout le monde
- meilleure qualité de vie à la suite de ce modèle de consommation
- adaptation de la durabilité des produits aux besoins et aux attentes des clients
- obsolescence programmée pour des raisons de sécurité (produit alimentaire, produit médical, produit sanitaire)
- l'obsolescence programmée est abandonné dès que l'argument de la durabilité devient un argument de vente dans un marché concurrentiel
- l'obsolescence programmée est largement surévalué aujourd'hui à cause du biais du survivant car l'on croit que les produits étaient plus solides avant
- par exemple, les collants ne sont pas fragiles parce qu'on veut uniquement que les clientes en rachètent toutes les semaines mais aussi parce qu'elles demandent que le collant soit fin, joli, à bas prix, avec la bonne couleur pour une certaine tenue et la bonne texture. C'est un compromis et les femmes semblent préférer changer XX fois de collants par an plutôt qu'en porter un très solide pendant un an.
- Pour la plupart des produits soumis à l'obsolescence programmée, il existe un pendant plus durable mais beaucoup plus cher. Ainsi la problématique n'est pas tant au niveau de l'entreprise qu'au niveau du client qui choisit lui même le bas prix et la qualité qui va avec.
- La réduction de la durée de vie des ampoules a été souvent citée comme un exemple d'obsolescence planifiée, mais cette affirmation a été remise en question par les régulateurs du gouvernement britannique et certains ingénieurs indépendants, car il existe de bonnes raisons techniques de réduire la durée de vie d'une ampoule. Une ampoule d'une durée de vie plus longue pour une puissance donnée émet moins de lumière (et proportionnellement plus de chaleur) qu'une ampoule d'une durée de vie plus courte pour la même puissance. Cela n'empêche pas l'objectif initial de faire plus de profit comme toute entreprise. Le "cartel des ampoules" a surtout été sanctionné pour s'être mis d'accord sur les prix (ententes anticoncurrentielles) et non sur le compromis technique de limiter la durée de vie des ampoules.

Bref, tout ça pour dire que l'obsolescence programmée existe pour plusieurs raisons et pas uniquement pour des raisons de profits. Ce mode de consommation est bien entendu une plaie pour notre environnement mais il n'est pas dit que sans obsolescence programmée, nous ne détruirions pas tout autant notre environnement (produire un produit durable de bonne qualité peut demander autant voire plus d'énergie et de matière première que de nombreux produits de mauvaise qualité).
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Je suis pas du tout d'accord, la plupart de ces arguments sont fallacieux ou biaisés à mon sens. Faut pas tout mélanger..

1. Alimente la croissance, oui, c'est le but. Vendre plusieurs fois un équipement de piètre qualité.

2. Promouvoir l'innovation, oui et non. Te fourguer des "innovations" que tu n'as pas demandé et dont tu n'as pas besoin est un argumentaire commercial qui vise a soutenir la consommation. Si ça tenait qu'à moi on roulerait avec des auto des années 90/2000, elles coûteraient au moitié prix et on s'en porterait pas plus mal. Sans parler des innovations fictives des iPhones et consorts..

3. Marchandises à bas prix pour tout le monde. Idem point 2. Pas du tout, au contraire.

4. Meilleur qualité de vie parce que tu dépenseras de l'argent pour racheter un bien de consommation que t'avais déjà ? Je ne crois pas. Personne n'a besoin d'un lave linge neuf tous les 5 ans ni de payer une garantie étendue pour être sûr qu'il fera 5 ans. Idem pour les TV, etc. Les laves linges des années 70 marchent encore.

5. Adaptation aux besoins du client.. c'est une façon de voir les choses. Pour moi le client est pris en otage par l'industrie qui ne fournit plus de produits durables, de pièces de rechange, de SAV. Pour soutenir la consommation on a décidé de ne plus réparer, et c'est pas le client qui le demande, au contraire.

6. Sécurité alimentaire, ça n'a rien à faire là. Une DLC n'est pas de l'obsolescence programmée.

7. On croit que les produits étaient plus solide avant.. c'est pas une croyance, les produits étaient plus solides avant. Aujourd'hui on calcule la durée de vie des choses et on fait en sorte qu'elles cassent rapidement. C'est ce qu'on appelle l'obsolescence programmée. Avant, on construisait empiriquement des choses solides. Ça se voit dans tous les secteurs.. l'automobile, l'électroménager, le mobilier, etc.

Bref, faut pas tout mélanger. L'obsolescence programmée est une réalité et faut pas mélanger argumentaire commerciaux et réalité technique.