Pourquoi se fait-on pigeonner ?

Proposé par
le

Autrefois, la taille des pigeonniers devait être proportionnelle à la surface des terres. Certains décidèrent donc d'en construire de grande taille afin de se faire passer pour plus fortunés qu'ils ne sont, dans le but de marier leur fille à une famille plus riche que la leur et ainsi la "pigeonner".


Commentaires préférés (3)

Avoir un pigeonnier, ou colombier, était souvent un privilège réservé aux nobles et au grand clergé. Cela pouvait cependant dépendre des régions. Par contre, le droit d'avoir des pigeons était plus souple (en volière par exemple)

On les élevait avant tout pour leur fiente (guano), qui sont un excellent fertilisant par rapport à celui des poules par exemple, trop riche en azote, ou celui des chevaux/vache... plus lent à agir. D’où la relation nombre de pigeons/surface agricole. En avoir trop aurait consisté à gâcher du guano et aurait pu impliquer des pertes de cultures (les pigeons étaient libres et allaient donc se nourrir dans les champs).

On mangeait bien sûr aussi les pigeons. D'ailleurs, vu son statut, en manger était réservé à des hôtes de marque.

Je m'étais un peu renseigné car je ne comprenais pas pourquoi on mettait tant en avant les vestiges de pigeonniers alors qu'on ne le fait pas pour une étable ou un poulailler... Tout simplement car c'était un animal de marque

Et pour ceux qui se posent la question, cela n'a rien à voir avec les pigeons voyageurs, utilisés bien plus tard comme tel...

Si nous devons l'école à Charlemagne (dit-on), c'est également à lui que se doit le privilège que possédaient les seigneurs et Nobles, de posséder un pigeonnier.
Ce privilège fut aboli en août 1789, dans la foulée de la Révolution Française.

Posséder un pigeonnier, avait l'avantage de pouvoir faire usage de ces oiseaux, afin d'envoyer des messages écrits, par exemple, bien que sa finalité alimentaire était tout aussi présente, au bénéfice de son propriétaire.
Vu qu'il n'y avait pas la nécessité de les surveiller constamment, et que les pigeons allaient eux-mêmes chercher pitance dans les alentours, ceci s'effectuait en partie, au détriment de la semaille ou récolte du cultivateur... De fait, l'abrogation d'août 1789, contraindra les propriétaires de pigeonniers à garder les oiseaux enfermés, au moment des semailles.

Les pigeons fournissaient des œufs, ainsi que de la viande dite "de basse-cour" (*), et spécifiquement issue des pigeonneaux, plus tendre que celle des adultes.
Il se récoltait également la fiente de ces oiseaux dans les pigeonniers, car elle avait un usage en tannerie. En effet: leurs excréments contiennent des enzymes, telle la trypsine, entrant dans la phase de confitage des peaux.. L'opération de confitage, a la finalité d'assouplir le cuir, par digestion des fibres de la peau. Actuellement, il se fait surtout usage d'enzymes synthétiques, même s'il y a encore des lieux du monde, où ceci s'effectue toujours de forme traditionnelle (tanneries du Maroc, à Fès ou Marrakech, par exemple).

(*) "Basse-cour" ou petit bétail, trouve son origine dans la configuration des châteaux forts.
Si vous avez visité la Cité de Carcassonne, vous êtes entré dans une première enceinte, puis accédé au cœur de celle-ci.
Cette première enceinte, entourant le lieu surélevé emmuraillé, servait entre autre usage défensif, à y garder/parquer du bétail des alentours, en cas d'attaque ennemie. Ultérieurement, il est devenu une zone où se sont installés des personnes servant dans la cité ou le fort où soi. L'élevage de petits animaux domestiques (poules, canards, lapins...) y était présent. En opposition à la haute-cour, où vivaient les plus puissants, l'enceinte externe, en contrebas, prendra le nom de basse-cour, puis, par métonymie, désignera cet éventail de petits animaux domestiques.

a écrit : Si nous devons l'école à Charlemagne (dit-on), c'est également à lui que se doit le privilège que possédaient les seigneurs et Nobles, de posséder un pigeonnier.
Ce privilège fut aboli en août 1789, dans la foulée de la Révolution Française.

Posséder un pigeonnier, avait l'avantage
de pouvoir faire usage de ces oiseaux, afin d'envoyer des messages écrits, par exemple, bien que sa finalité alimentaire était tout aussi présente, au bénéfice de son propriétaire.
Vu qu'il n'y avait pas la nécessité de les surveiller constamment, et que les pigeons allaient eux-mêmes chercher pitance dans les alentours, ceci s'effectuait en partie, au détriment de la semaille ou récolte du cultivateur... De fait, l'abrogation d'août 1789, contraindra les propriétaires de pigeonniers à garder les oiseaux enfermés, au moment des semailles.

Les pigeons fournissaient des œufs, ainsi que de la viande dite "de basse-cour" (*), et spécifiquement issue des pigeonneaux, plus tendre que celle des adultes.
Il se récoltait également la fiente de ces oiseaux dans les pigeonniers, car elle avait un usage en tannerie. En effet: leurs excréments contiennent des enzymes, telle la trypsine, entrant dans la phase de confitage des peaux.. L'opération de confitage, a la finalité d'assouplir le cuir, par digestion des fibres de la peau. Actuellement, il se fait surtout usage d'enzymes synthétiques, même s'il y a encore des lieux du monde, où ceci s'effectue toujours de forme traditionnelle (tanneries du Maroc, à Fès ou Marrakech, par exemple).

(*) "Basse-cour" ou petit bétail, trouve son origine dans la configuration des châteaux forts.
Si vous avez visité la Cité de Carcassonne, vous êtes entré dans une première enceinte, puis accédé au cœur de celle-ci.
Cette première enceinte, entourant le lieu surélevé emmuraillé, servait entre autre usage défensif, à y garder/parquer du bétail des alentours, en cas d'attaque ennemie. Ultérieurement, il est devenu une zone où se sont installés des personnes servant dans la cité ou le fort où soi. L'élevage de petits animaux domestiques (poules, canards, lapins...) y était présent. En opposition à la haute-cour, où vivaient les plus puissants, l'enceinte externe, en contrebas, prendra le nom de basse-cour, puis, par métonymie, désignera cet éventail de petits animaux domestiques.
Afficher tout
J'aurais dû attendre ton commentaire afin de corriger des erreurs dans mes souvenirs :
- effectivement, les pigeons voyageurs étaient utilisés dès le (Bas) Moyen-age
- la fiente de pigeon est aussi riche en azote que celle des volailles. Très bon engrais, mais à user avec précaution (conseil toujours valable de nos jours)
- Pour l'usage en tannerie, je l'apprends. Comme quoi, SCMB est une source inépuisable d'infos.

Mes excuses à la communauté pour mes approximations...


Tous les commentaires (19)

Avoir un pigeonnier, ou colombier, était souvent un privilège réservé aux nobles et au grand clergé. Cela pouvait cependant dépendre des régions. Par contre, le droit d'avoir des pigeons était plus souple (en volière par exemple)

On les élevait avant tout pour leur fiente (guano), qui sont un excellent fertilisant par rapport à celui des poules par exemple, trop riche en azote, ou celui des chevaux/vache... plus lent à agir. D’où la relation nombre de pigeons/surface agricole. En avoir trop aurait consisté à gâcher du guano et aurait pu impliquer des pertes de cultures (les pigeons étaient libres et allaient donc se nourrir dans les champs).

On mangeait bien sûr aussi les pigeons. D'ailleurs, vu son statut, en manger était réservé à des hôtes de marque.

Je m'étais un peu renseigné car je ne comprenais pas pourquoi on mettait tant en avant les vestiges de pigeonniers alors qu'on ne le fait pas pour une étable ou un poulailler... Tout simplement car c'était un animal de marque

Et pour ceux qui se posent la question, cela n'a rien à voir avec les pigeons voyageurs, utilisés bien plus tard comme tel...

C'est donc de là que vient l'expression "se faire prendre pour un pigeon"...

Si nous devons l'école à Charlemagne (dit-on), c'est également à lui que se doit le privilège que possédaient les seigneurs et Nobles, de posséder un pigeonnier.
Ce privilège fut aboli en août 1789, dans la foulée de la Révolution Française.

Posséder un pigeonnier, avait l'avantage de pouvoir faire usage de ces oiseaux, afin d'envoyer des messages écrits, par exemple, bien que sa finalité alimentaire était tout aussi présente, au bénéfice de son propriétaire.
Vu qu'il n'y avait pas la nécessité de les surveiller constamment, et que les pigeons allaient eux-mêmes chercher pitance dans les alentours, ceci s'effectuait en partie, au détriment de la semaille ou récolte du cultivateur... De fait, l'abrogation d'août 1789, contraindra les propriétaires de pigeonniers à garder les oiseaux enfermés, au moment des semailles.

Les pigeons fournissaient des œufs, ainsi que de la viande dite "de basse-cour" (*), et spécifiquement issue des pigeonneaux, plus tendre que celle des adultes.
Il se récoltait également la fiente de ces oiseaux dans les pigeonniers, car elle avait un usage en tannerie. En effet: leurs excréments contiennent des enzymes, telle la trypsine, entrant dans la phase de confitage des peaux.. L'opération de confitage, a la finalité d'assouplir le cuir, par digestion des fibres de la peau. Actuellement, il se fait surtout usage d'enzymes synthétiques, même s'il y a encore des lieux du monde, où ceci s'effectue toujours de forme traditionnelle (tanneries du Maroc, à Fès ou Marrakech, par exemple).

(*) "Basse-cour" ou petit bétail, trouve son origine dans la configuration des châteaux forts.
Si vous avez visité la Cité de Carcassonne, vous êtes entré dans une première enceinte, puis accédé au cœur de celle-ci.
Cette première enceinte, entourant le lieu surélevé emmuraillé, servait entre autre usage défensif, à y garder/parquer du bétail des alentours, en cas d'attaque ennemie. Ultérieurement, il est devenu une zone où se sont installés des personnes servant dans la cité ou le fort où soi. L'élevage de petits animaux domestiques (poules, canards, lapins...) y était présent. En opposition à la haute-cour, où vivaient les plus puissants, l'enceinte externe, en contrebas, prendra le nom de basse-cour, puis, par métonymie, désignera cet éventail de petits animaux domestiques.

a écrit : Avoir un pigeonnier, ou colombier, était souvent un privilège réservé aux nobles et au grand clergé. Cela pouvait cependant dépendre des régions. Par contre, le droit d'avoir des pigeons était plus souple (en volière par exemple)

On les élevait avant tout pour leur fiente (guano), qui sont un excel
lent fertilisant par rapport à celui des poules par exemple, trop riche en azote, ou celui des chevaux/vache... plus lent à agir. D’où la relation nombre de pigeons/surface agricole. En avoir trop aurait consisté à gâcher du guano et aurait pu impliquer des pertes de cultures (les pigeons étaient libres et allaient donc se nourrir dans les champs).

On mangeait bien sûr aussi les pigeons. D'ailleurs, vu son statut, en manger était réservé à des hôtes de marque.

Je m'étais un peu renseigné car je ne comprenais pas pourquoi on mettait tant en avant les vestiges de pigeonniers alors qu'on ne le fait pas pour une étable ou un poulailler... Tout simplement car c'était un animal de marque

Et pour ceux qui se posent la question, cela n'a rien à voir avec les pigeons voyageurs, utilisés bien plus tard comme tel...
Afficher tout
Et il fallait une autorisation royale pour avoir le droit de posséder un pigeonnier, ce qui fait que tous les châteaux n’en possédaient pas forcément.

a écrit : Si nous devons l'école à Charlemagne (dit-on), c'est également à lui que se doit le privilège que possédaient les seigneurs et Nobles, de posséder un pigeonnier.
Ce privilège fut aboli en août 1789, dans la foulée de la Révolution Française.

Posséder un pigeonnier, avait l'avantage
de pouvoir faire usage de ces oiseaux, afin d'envoyer des messages écrits, par exemple, bien que sa finalité alimentaire était tout aussi présente, au bénéfice de son propriétaire.
Vu qu'il n'y avait pas la nécessité de les surveiller constamment, et que les pigeons allaient eux-mêmes chercher pitance dans les alentours, ceci s'effectuait en partie, au détriment de la semaille ou récolte du cultivateur... De fait, l'abrogation d'août 1789, contraindra les propriétaires de pigeonniers à garder les oiseaux enfermés, au moment des semailles.

Les pigeons fournissaient des œufs, ainsi que de la viande dite "de basse-cour" (*), et spécifiquement issue des pigeonneaux, plus tendre que celle des adultes.
Il se récoltait également la fiente de ces oiseaux dans les pigeonniers, car elle avait un usage en tannerie. En effet: leurs excréments contiennent des enzymes, telle la trypsine, entrant dans la phase de confitage des peaux.. L'opération de confitage, a la finalité d'assouplir le cuir, par digestion des fibres de la peau. Actuellement, il se fait surtout usage d'enzymes synthétiques, même s'il y a encore des lieux du monde, où ceci s'effectue toujours de forme traditionnelle (tanneries du Maroc, à Fès ou Marrakech, par exemple).

(*) "Basse-cour" ou petit bétail, trouve son origine dans la configuration des châteaux forts.
Si vous avez visité la Cité de Carcassonne, vous êtes entré dans une première enceinte, puis accédé au cœur de celle-ci.
Cette première enceinte, entourant le lieu surélevé emmuraillé, servait entre autre usage défensif, à y garder/parquer du bétail des alentours, en cas d'attaque ennemie. Ultérieurement, il est devenu une zone où se sont installés des personnes servant dans la cité ou le fort où soi. L'élevage de petits animaux domestiques (poules, canards, lapins...) y était présent. En opposition à la haute-cour, où vivaient les plus puissants, l'enceinte externe, en contrebas, prendra le nom de basse-cour, puis, par métonymie, désignera cet éventail de petits animaux domestiques.
Afficher tout
J'aurais dû attendre ton commentaire afin de corriger des erreurs dans mes souvenirs :
- effectivement, les pigeons voyageurs étaient utilisés dès le (Bas) Moyen-age
- la fiente de pigeon est aussi riche en azote que celle des volailles. Très bon engrais, mais à user avec précaution (conseil toujours valable de nos jours)
- Pour l'usage en tannerie, je l'apprends. Comme quoi, SCMB est une source inépuisable d'infos.

Mes excuses à la communauté pour mes approximations...

a écrit : Et il fallait une autorisation royale pour avoir le droit de posséder un pigeonnier, ce qui fait que tous les châteaux n’en possédaient pas forcément. Pas forcément, cela dépendait des provinces... mais cela dépend aussi surement de quand on parle, ce droit a dû évoluer sur les 1000 du Moyen age..

J'ai mis ce lien qui semble dire que ce droit ne concernait que les pigeonniers sur pied. De plus, ce droit était cessible.
La lecture est intéressante... au moins pour ceux qui se posent des questions sur les pigeonniers ^^
espritdepays.com/patrimoines-en-perigord/patrimoine-bati-du-perigord/colombiers-pigeonniers-perigord/le-pigeonnier-un-privilege-nobiliaire

a écrit : J'aurais dû attendre ton commentaire afin de corriger des erreurs dans mes souvenirs :
- effectivement, les pigeons voyageurs étaient utilisés dès le (Bas) Moyen-age
- la fiente de pigeon est aussi riche en azote que celle des volailles. Très bon engrais, mais à user avec précaution (conseil toujours
valable de nos jours)
- Pour l'usage en tannerie, je l'apprends. Comme quoi, SCMB est une source inépuisable d'infos.

Mes excuses à la communauté pour mes approximations...
Afficher tout
Je reçois tes excuses, bien qu'elles ne me semblent pas être indispensables.
Et tout cas ceci démontre la Grandeur de @LaGlobule.

Bon après-midi.

J'ai toujours crus que les pigeonneaux étaient bien plus appréciés que la fiente de leurs parents
De plus, petit correctif, ce sont les Romains qui ont amené les pigeons en Europe occidentale (comme quoi qu'ils n'ont pas fait que des trucs bien) les pigeons vivaient naturellement au proche Orient et autour du bassin méditerranéen
2000 ans après, mon carrossier pose un cierge tous les dimanche à l'église pour remercier saint Biset

a écrit : J'ai toujours crus que les pigeonneaux étaient bien plus appréciés que la fiente de leurs parents
De plus, petit correctif, ce sont les Romains qui ont amené les pigeons en Europe occidentale (comme quoi qu'ils n'ont pas fait que des trucs bien) les pigeons vivaient naturellement au proche Orient
et autour du bassin méditerranéen
2000 ans après, mon carrossier pose un cierge tous les dimanche à l'église pour remercier saint Biset
Afficher tout
Quelle folle idée de posséder un voiture.

De plus, c'est un coup monté pour pouvoir te pister...
fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_oiseaux_ne_sont_pas_r%C3%A9els#:~:text=Les%20oiseaux%20ne%20sont%20pas%20r%C3%A9els%20(anglais%20%3A%20Birds%20Aren',but%20d'espionner%20ses%20concitoyens.

a écrit : Quelle folle idée de posséder un voiture.

De plus, c'est un coup monté pour pouvoir te pister...
fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_oiseaux_ne_sont_pas_r%C3%A9els#:~:text=Les%20oiseaux%20ne%20sont%20pas%20r%C3%A9els%20(anglais%20%3A%20Birds%20Aren',but%20d'espionner%20ses%20concitoyens.
Ah, je ne la connaissais pas celle-ci. Mais cela rejoint une réflexion que j'ai souvent : Je me plais à penser que certaines théories sont parties d'une blague avant de devenir théorie complotiste. Et je ne peux m’empêcher de penser au mec, bien assis dans son fauteuil, les pieds sur la table, à surfer sur les forum en se marrant... qu'est-ce que j'aimerai être ce gars ^^

a écrit : Quelle folle idée de posséder un voiture.

De plus, c'est un coup monté pour pouvoir te pister...
fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_oiseaux_ne_sont_pas_r%C3%A9els#:~:text=Les%20oiseaux%20ne%20sont%20pas%20r%C3%A9els%20(anglais%20%3A%20Birds%20Aren',but%20d'espionner%20ses%20concitoyens.
À lire avec attention, et prendre des notes, c'est très important :
www.legorafi.fr/2023/04/12/10-astuces-toutes-simples-pour-echapper-au-controle-mental-du-gouvernement-reptilien/

a écrit : Je n'ai pas de voiture depuis des décennies.
Je fais comment ?...

:)
Dans ma troupe, y'a pas d'jambes de bois.
Y'a des nouilles, mais ca n'se voit pas.
La meilleure façon d'marcher, qui est encore la nôtre,
C'est de mettre un pied d'vant l'autre, et d'recommencer.

Pardon, mais fallait que ca sorte, c'est plus fort que moi! Excuse-moi :)

C'est typiquement le genre d'anecdote que j'affectionne sur scmb. L'explication d'un terme couramment utilisé pour lequel je ne m'étais pas vraiment posé la question de son origine.

L’intérêt des pigeons était également pour leurs plumes.
Par ailleurs, quant au traitement du cuir, je croyais que c’était surtout les urines des personnes s’occupant des pigeons (qui avaient la maladie des oiseleurs mais je ne me souviens plus les particularités précises) qui étaient intéressantes. D’ailleurs les nobles se plaignaient (paraît-il !) de l’odeur de leur gants …

a écrit : L’intérêt des pigeons était également pour leurs plumes.
Par ailleurs, quant au traitement du cuir, je croyais que c’était surtout les urines des personnes s’occupant des pigeons (qui avaient la maladie des oiseleurs mais je ne me souviens plus les particularités précises) qui étaient intéressantes. D’ailleurs l
es nobles se plaignaient (paraît-il !) de l’odeur de leur gants … Afficher tout
C'est pas très clair, si tu as une source, je prends volontiers, ca m'intrigue ce que tu dis, vraiment

a écrit : C'est pas très clair, si tu as une source, je prends volontiers, ca m'intrigue ce que tu dis, vraiment Je vais chercher ... Mes études datent de plus de quarante ans...

a écrit : Je vais chercher ... Mes études datent de plus de quarante ans... Désolé pour mon retour tardif, j'ai passé plusieurs jours dans ma cave avec casque et lampe frontale afin de revoir mes cours ! Et le résultat n'est pas probant : mes notes sont plutôt laconiques et peu précises ; pourtant je suis certain d'avoir un de mes prof qui nous avait dit que la plus grande quantité d'ammoniac (azote) dans les urines des oiseleurs leur donnait un intérêt pour le tannage du cuir (d'ou l'odeur des gants).
Pas découragé, j'en ai parlé à une amie néphrologue qui ... n'en n'a jamais entendu parler. Donc toutes mes excuses pour cette info non vérifiée en amont et merci d'oublier la deuxième partie de mon commentaire.

a écrit : Désolé pour mon retour tardif, j'ai passé plusieurs jours dans ma cave avec casque et lampe frontale afin de revoir mes cours ! Et le résultat n'est pas probant : mes notes sont plutôt laconiques et peu précises ; pourtant je suis certain d'avoir un de mes prof qui nous avait dit que la plus grande quantité d'ammoniac (azote) dans les urines des oiseleurs leur donnait un intérêt pour le tannage du cuir (d'ou l'odeur des gants).
Pas découragé, j'en ai parlé à une amie néphrologue qui ... n'en n'a jamais entendu parler. Donc toutes mes excuses pour cette info non vérifiée en amont et merci d'oublier la deuxième partie de mon commentaire.
Afficher tout
Il y eut peut-être une confusión de votre part, ou de votre professeur, entre "oiseleur" et "oiseau/pigeon".
La fiente de pigeon est très riche en azote (6%) comparée aux excréments de porc (2%) et de cheval (1%).
L'urine humaine (et animale) était également utilisée dans certaines opérations de tannage du cuir. De nombreux sites Net en parlent.