Dans certains cas rares, une anesthésie générale peut causer une surchauffe mortelle, appelée hyperthermie maligne. Elle est notamment déclenchée par les anesthésiques halogénés chez des patients porteurs d'une anomalie génétique rare, chez qui elle provoque une brusque élévation de la température.
C'est l'une des raisons pour lesquelles les anesthésistes récoltent un maximum d'informations sur vos antécédents médicaux et les cas d'allergie dans la famille.
Commentaires préférés (3)
Sans oublier de dire à l’anesthésiste toutes les drogues que vous prenez ou avait déjà prises… car lui aussi va vous faire planer et le mélange peut s’avérer dangereux.
Tout a fait, il faut être honnête avec ça, et de toute façons ils sont tenus au secret médical, donc osef.
C'est pour notre bien!
-Il ne faut rien avaler après minuit, comme les gremlins.
-Même pas un bonbec?
-Même pas une gorgée de flotte!
-Ah, parce que je risque de vomir!
-Non, vous risquez de clamser!
-Ca a le mérite d'être clair...
Et au delà du mélange, la prise de drogue augmente notre résistance aux anesthésiants. En parler a l'anesthésiste permet d'éviter un sous dosage amenant à se tordre de douleur sur la table.
Tous les commentaires (27)
Sans oublier de dire à l’anesthésiste toutes les drogues que vous prenez ou avait déjà prises… car lui aussi va vous faire planer et le mélange peut s’avérer dangereux.
Tout a fait, il faut être honnête avec ça, et de toute façons ils sont tenus au secret médical, donc osef.
C'est pour notre bien!
-Il ne faut rien avaler après minuit, comme les gremlins.
-Même pas un bonbec?
-Même pas une gorgée de flotte!
-Ah, parce que je risque de vomir!
-Non, vous risquez de clamser!
-Ca a le mérite d'être clair...
Le problème se pose pour une anesthésie gazeuse sur 5000 à 50000 (c’est vague).
Contraction des muscles, qui s’échauffent donc la température corporelle augmente de 1 à 2 °C toutes les 5 minutes, puis mort dans 75% des cas sauf si traitement adapté, dans ce cas 5% "seulement". C’est joyeux !
Et au delà du mélange, la prise de drogue augmente notre résistance aux anesthésiants. En parler a l'anesthésiste permet d'éviter un sous dosage amenant à se tordre de douleur sur la table.
Ca, ça dépend des drogues, si c'est des opiacés, on risque de ne jamais se réveiller (effets cumulés), si c'est des stimulants, on risque de se réveiller trop tôt.
Oui mourir parce que tu vas vomir, si l’opération tourne vinaigre et qu’il faut t’intuber.. si t’inhales c’est minimum une infection pulmonaire et maximum la mort si tu inhales trop ou que l’infirmier anesthésiste, ou le médecin anesthésiste, n’arrive pas à t’intuber..
Ça fait cher le « petit » écart..
Ça fonctionne pas comme ça. Là tu raisonnes en pensant à l’effet immédiat des drogues. Déjà les neuro stimulant n’agisse pas forcément sur les mêmes récepteurs que les anesthésiants.
Faudrait vraiment être con pour se prendre un rail ou un fixe juste avant une opération…
Et dans le cas des opiacés, qui sont une famille dont la morphine et le fentanyl font parti (utilisés en anesthésie ou en salle de réveil) ; c’est surtout qu’avec une prise régulière dans le temps ton corps s’habitue et réagit petit à petit de moins en moins au produit et les élimine de plus en plus vite comme soulignait fuust.
Donc risque 1 : être sous dosé et se réveiller en hurlant de douleur suivant l’opération…
Je suis pas expert mais de cacher pour moi, c’est prendre le risque d’une anesthésie non efficace… Qui a envie de vivre son opération à demi-endormi? Je vous laisse imaginer..
Nb1 : je pense que ça marche aussi avec l’alcool qui abîme le foie au long cours.
Nb2 : le foie c’est l’organe qui élimine l’alcool mais aussi la plupart des médocs, si il élimine moins les produits s’accumule dans l’organisme. Si c’est un surdosage de morphine soit tu meurs soit tu reçois une titration de naloxone et ça je n’aimerai pas le vivre non plus..
Dites moi si je me trompe.
Ca n'a rien a voir avec une infection, une anesthésie qui foire, c'est un dosage médicamenteux foireux,
Il dit vrai.. et toi aussi.
Effectivement si une prise est assez rapprochée du jour de l'opération, les effets se cumulent, mais si t'es un consommateur régulier et que tu as rien pris depuis plusieurs semaines, l'effet d'accoutumance s'applique.
J'ai un pote qui s'est échappé d'HP, ils lui avait donné sa dose de Valium pour le tenir tranquille, mais le mec avait tellement l'habitude de faire ses nuits blanches sous cocktail Opium/Ketamine, qu'il a eu aucun problème à sauter par la fenêtre du premier pour rentrer chez lui a dix bornes de là.
C'est ça, double la dose, y'a pas de problème, ca s'appelle une overdose.
Mais pour qu'il y ait overdose, il faut qu'il y ait effet cumulé.
Si la drogue n'est plus dans le sang, il y a juste l'effet d'accoutumance.
Alors on ne s’est pas compris, j’ai pas dit que tu avais tort par rapport à ça. Tu as raison oui opiacé +opiacé ça fait double dose. Mais je ne pense pas que l’heroinomane qui demain a une opération ne risque pas de se prendre son fixe le matin même d’une opération.
Par contre il risque de ne pas parler de sa consommation quotidienne deux semaines avant pour la consult d’anesthésie.
J’ai aussi fait des teufs et free, pris pas mal de choses et n’en tire aucune fierté, aujourd’hui. Pour ma part je ne regrette pas mais ça ne m’aura servi à rien.
Je vous raconte ma vie :
À mes 16 ans j'ai été opérée des dents de sagesse en anesthésie générale. J'ai fait un "bad trip" suivi d'une phase très agressive où j'accusais les gens de m'avoir tuée avant un arrêt cardiaque.
À mes 20 ans, opération du cerveau en chirurgie éveillée, donc avec une première phase d'anesthésie plus légère afin de pouvoir me réveiller. L'anesthésiste, lorsque je lui ai parlé de ma première anesthésie, et en lui amenant le dossier, m'a répondu d'un air dédaigneux "il y a anesthésiste et anesthésiste".
Je vous fais pas de dessin, il s'est passé la même chose au moment de mon réveil en cours d'opération.
Je sais que suite à l'opération ma mère a eu un échange avec le neurochir qui lui a expliqué le déroulé houleux et qu'on a eu quelques semaines plus tard une réunion à 4 avec l'anesthésiste qui s'est très mal passée pour lui.
Après je n'ai aucun souvenir d'aucun de mes réveils, j'ai juste les dossiers médicaux et mes proches qui m'ont relaté ce qu'il s'est passé, mais je sais que je fais une mauvaise réaction au produit.
Les règles ne sont pas "rien avaler après minuit" "même pas une gorgée de flotte". C'est faux et c'est un cliché qui a la vie dure.
Les règles (pour les adultes, sauf cas particulier) sont : pas de solides/liquides épais dans les 6h qui précèdent l'induction (= le début) de l'anesthésie (générale ou loco-regionale) et pas de liquides clairs dans les 2h qui précèdent l'induction.
Les petits vieux qui arrivent en plein été au bloc comme des raisins secs, tout fiers de ne pas avoir mangé ni bu depuis 24h, c'est pas une situation idéale
Les antécédents familiaux... pas facile de préciser pour un orphelin, par exemple.
Et même en ayant des infos, parfois on est le 1er.
Pour ma part, personne dans la famille n'a eu de soucis d'hypercholestérolémie. J'ai découvert en être sujette lorsque j'ai fait un double infarctus... génial!
Donc désormais, quand on me demande si j'ai des antécédents familiaux concernant une maladie ou une autre, je réponds: "non, mais je suis peut-être la 1ère ;)"
Le médecin anesthésiste m'a demandé 6 mois après la dernière prise d'opioïdes mais j'imagine que tu sais mieux que lui de quoi il parle.
Après tout, il a pas fait 6 ans d'études supérieures, lui. Mais tu fais ce que tu veux, on en reparle à ton réveil. :)
Aucun souvenir de ton réveil? Tu as repris conscience combien de temps après?
C'est une vraie question hein, je me souviens du moment où j'ai entrouverts les yeux et quatre heures après j'étais capable de conduire ma bagnole, juré!!!, j'étais dans la brume mais je m'en souviens, je sais pas ce qu'ils t'ont injecté mais ca devait être du lourd. Probablement un curare, mais chuis pas toubib.
Non, je ne me souviens pas, tout est très flou. Pour les dents de sagesse je me revois le soir mais l'opération était très tôt le matin, et les événements suivants se sont terminés vers 11h. Et pour le cerveau je n'ai aucun souvenir des 48h suivantes.
J'étais consciente, mais rien ne m'est resté en mémoire
Le produit anesthésiant Propofol, très courant, que je le tolère visiblement mal ^^
Mais le curare est arrivé dans la phase critique de mon réveil haha
Mais je suis scotchée par le fait que tu aies pu reprendre ta voiture ! 4h après seulement !
Mais.. c'est pas interdit normalement ? Juste déconseillé ?
Je pense qu'on réagis tous différemment aux produits, en vrai, les toubibs en salle de réveil étaient surpris que je reprenne conscience aussi vite, bon, après j'avoues, il m'a fallu deux heures pour me tenir sur mes jambes sans risquer de me casser la figure ^^ (ils m'ont surveillé de près, ils sont responsables pénalement)
Pour l'histoire, on m'a endormi a 11h du mat, j'étais réveillé à 14 heures, a 18 heures j'étais chez moi, mais en vérité, je suis alcoolique, même beurré comme un coing, je marche droit. A un gramme, j'ai l'air normal, d'après la gendarmerie.
C'est pas bien... je sais... mais je mange bio! ^^
Ça me dérange beaucoup que ton alcoolisme soit ici banalisé.